Cours Belsunce
Le cours Belsunce est une voie située dans le 1er arrondissement de Marseille.
Cours Belsunce
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Situation | ||
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Coordonnées | 43° 17′ 52″ nord, 5° 22′ 37″ est | |
Arrondissement | 1er | |
Quartier | Belsunce | |
Tenant | La Canebière Cours Saint-Louis | |
Aboutissant | Rue d’Aix Rue Colbert Rue Nationale | |
Morphologie | ||
Type | Place | |
Forme | Rectangle | |
Longueur | 340 m | |
Largeur | 40 m | |
Superficie | 13 600 m2 | |
Transport | ||
Tramway | ||
Histoire | ||
Création | 1670 | |
Anciens noms | Le Cours Le Grand Cours Cours des Phocéens |
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Géolocalisation sur la carte : Marseille
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Situation et accès
Il relie la rue de Rome et le cours Saint-louis à la rue d'Aix. C'est l'axe principal du quartier du même nom. Il a été considéré comme une des plus belles places de l'Europe baroque dont il ne reste plus que quelques vestiges.
Le cours Belsunce est traversé par la ligne 2 Arenc Le Silo-La Blancarde du tramway, mise en service le , et par la ligne 3 Arenc Le Silo-Castellane, mise en service le . Il est desservi par la station Belsunce-Alcazar.
La station de bus Canebière-Bourse du réseau de bus de Marseille, terminus des lignes de bus desservant le nord de l’agglomération, jouxte le cours.
Origine du nom
Elle rend hommage à François-Xavier de Belsunce de Castelmoron, évêque de Marseille qui s'est distingué en 1720 lors de la grande peste de Marseille, à qui il est aussi décidé d'ériger une statue sur le cours, au niveau de la rue du Petit Saint-Jean, où il a célébré la messe le au terme d’une procession expiatoire qui a traversé la ville[1].
Historique
L'origine du cours
Il est dénommé à l’origine « cours Saint-Hommebon », du nom de la congrégation de Saint-Hommebon implantée à partir de 1636 à l’emplacement de l’actuelle bibliothèque de l’Alcazar[2] puis « Le Cours » ou « Le Grand Cours », artère majeure de l'agrandissement de Marseille prescrit par Louis XIV (lettres patentes du ), est créé en 1670. Il se situe entre la vieille ville et les faubourg des Roubauds et des Oliers qui connaissement un début d'urbanisation, sur un glacis militaire à l’est du rempart voués à la démolition. Cet espace, dit « Lou grand Caire » (le grand côté) est déjà un lieu de promenade agrémenté de fontaines et, d’arbres d’ornement[3] - [4].
Le modèle du cours, élément caractéristique de la ville baroque italienne est introduit en France sous Marie de Médicis. Le terme italien corso vient d’une voie de la Rome Antique lieu de flânerie et de divertissements. Le cours à carrosses, large avenue hors les murs est d’abord réservé aux nobles et à la bonne société qui s’y montrent en tenue d’apparat, puis devient un lieu de processions, de foires et de marchés. Il est plantés d’arbres : marronniers, micocouliers, mûriers ou ormeaux, alors que ceux-ci sont absents à l’intérieur des remparts[5]. Dix ans avant Marseille Aix-en-Provence est la première ville française, après Paris, à se doter d’un cours à l'emplacement de son rempart sud. Les deux promenades assurent l'articulation entre vieille ville et nouveaux quartiers, mais le cours marseillais diffère de l'aixois par la régularité de ses façades dont l’ordonnancement parait inspirée par les palais italiens, en particulier ceux de la strada Nuova de Gênes[6] - [7] - [8].
L'influence de Pierre Puget
En 1667, alors qu’il travaille à Gênes le sculpteur, dessinateur, peintre et architecte marseillais Pierre Puget reçoit des échevins marseillais la commande des plans d’extension de la ville. De toutes ses propositions, dont une place royale qui aurait dû se situer entre l’extrémité sud du cours et l’arsenal des galères, seul le Cours est réalisé, par son frère Gaspard Puget et par Mathieu Portal, maîtres-maçon et architectes, mais dans des dimensions réduites par rapport au projet initial jugé trop coûteux. Le principe du cours à carrosses est même un temps refusé par Nicolas Arnoul, membre de la commission chargée par Louis XIV de gérer les travaux dans l’agrandissement, partisan d’une simple voie permettant de traverser la ville nouvelle de la porte Royale à la porte de Rome[4] - [8].
La part de Pierre Puget dans réalisation du cours fait débat, il semble que certains de ses biographes l’aient exagérée, peut-être du fait d'une confusion entre les deux frères Puget[9]. Mais le père Joseph Bougerel, son premier biographe au milieu du XVIIIe siècle, qui a vu des dessins de Pierre Puget perdus depuis, témoigne de son influence. Il écrit : « Puget se rendit à Marseille, où il fut employé pour donner des dessins de l’embellissement du Cours… Il donna à l’architecte l’ordre que tous les particuliers devaient suivre pour la régularité de l’architecture en six feuilles de grand papier. Le Cours de Marseille, quelque beau qu’il soit, l’aurait été encore davantage si l’on avait suivi exactement son dessin… Il voulait que l’on donnât plus de largeur et de longueur à ce Cours qu’on ne lui en a donné ; qu’à chaque île on fît une belle porte cochère à la maison du milieu ; ce qui… aurait fait croire aux étrangers que c’étaient tout autant de palais magnifiques. »[10].
L'architecture du cours
Le Cours est l’une des premières réalisations de l'agrandissement[11]. Les immeubles sont pour l’essentiel construits entre et selon un modèle imposé par le Bureau de l'agrandissement : soubassement avec entresol, deux étages encadrés par des pilastres, attique sous un entablement débordant, pierre de taille des carrières de la Couronne, balcons en ferronnerie, mascarons. Les portes peuvent être ornées de cariatides ou d'atlantes comme celle de l’hôtel Pesciolini, seul exemple qui a résisté au temps, inscrite aux monuments historiques en . La continuité des toitures veut donner l'impression d'une grandiose suite de palais, bien que, derrière les façades, les immeubles soient plus proches de la maison de rapport, avec des boutiques au rez-de-chaussée, que des prestigieux hôtels particuliers du cours à carrosses d'Aix-en-Provence[4] - [6] - [8].
Le tableau de Michel Serre : Vue du Cours pendant la peste de 1720, permet de se représenter l'imposante perspective du cours, exemple exceptionnel d'urbanisme baroque, dont l'historien Antoine de Ruffi a écrit à la fin du XVIIe siècle qu'elle fait de Marseille « l'une des belles villes du Royaume »[12].
La promenade
La promenade occupe le terre-plein central, le charroi passant par les deux allées latérales le long des immeubles. Des arbres d’alignement marquent la longue perspective, d’abord des micocouliers, puis de mûriers plantés en , des ormeaux en et des platanes en 1840. C’est l’un des seuls endroit de Marseille où l’on puisse se mettre à l’ombre note un voyageur à la fin du XVIIe siècle[13]. Dès la Ville fait installer sur les côtés des bancs de pierre. Contrairement au cours d’Aix-en-Provence pourvu de nombreuses fontaines, le cours marseillais n’en a que deux : la fontaine Saint-Louis au niveau de la Canebière, et, près de la rue Tapis-Vert, une fontaine plus monumentale avec cinquante jets d’eau, dite « fontaine des Méduses » probablement à cause de la présence de sculptures de méduses crachant de l'eau. En la Ville fait construire de chaque côté de celle-ci des abreuvoirs de marbre sculptés par Marchetti (ou Marquetti) que l’on continue à nommer « Méduses » après la suppression de la fontaine centrale. En les Méduses et la fontaine Saint-Louis sont remplacées par deux bassins octogonaux avec vasque en fonte portée par des dauphins, dessinés par l’architecte Pascal Coste[14] - [15].
Le cours de la fin du XVIIe siècle aux années 1830
Le cours est tout au long du XVIIIe siècle le lieu de visibilité mondaine le plus apprécié des Marseillais. Les classes populaires occupent le Petit Cours au nord de l’axe Grand Rue-rue Tapis Vert, alors que les « gens comme il faut » investissent le Grand Cours Jusqu’à la rue Noailles. Les gravures du XVIIIe siècle le représentent « peuplé de belles dames et de gentilshommes »[13]. Selon Augustin Fabre, « Les soirs d’été les promeneurs y viennent en foule. On y venait pour voir et être vu. C'était le rendez-vous des beaux personnages à l'habit brodé, un imperceptible chapeau à claque sous le bras, une épée battant les hanches... Les dames y faisait l'étalage de leurs toilettes... L'étiquette y conduisait le monde élégant, depuis le jour de la Fête-Dieu jusques au . Le lendemain, il n'était plus permis de s'y présenter. »[14]
Pendant la Révolution, il devient le « Cours de Phocéens ».
C'est également le lieu des entrées triomphales depuis la porte Royale (porte d’Aix), des parades, des cérémonies publiques et des processions vers la collégiale Saint-Martin. Le , durant l’épidémie de peste, Mgr Belsunce y célèbre la messe. Au même endroit, le , une autre messe y commémore le centenaire de la fin de l’épidémie. Pendant la Révolution, le , un autel consacré à la Patrie est dressé lors de la fête de la Fédération, à l'angle du Grand Cours et de la Canebière, des messes y sont célébrées ainsi que des serments d'obéissance aux lois. C’est à ce même carrefour qu’ont lieu les exécutions capitales, et que les condamnés sont exposés au pilori[15].
Les cafés sont nombreux sur le cours, le public s’y réparti selon son rang social et ses opinions politiques. Bonapartistes, royalistes et républicains ont chacun le leur et se défient volontiers en pleine rue[16] - [15].
Plus vaste espace public de la cité, le cours est également un lieu de commerce. Le marché s'y tient tous les matins. De nombreux commerces de détail, représentés sur le Plan Lavastre[17], occupent les rez-de-chaussée des immeubles. La promenade accueille les deux grandes foires traditionnelles de la cité : la foire de la Saint-Jean à la fin du mois de juin, et la foire de Saint-Lazare, du 31 août au 15 septembre. Cette dernière, dont les baraques débordent sur la Canebière, s’y tient de à , avec un passage par les allées de Meilhan de à . Au début du XIXe siècle s’y ajoute à Noël la foire aux santons, transférée en aux allées de Meilhan[15] - [16].
Mutations urbaines et déclin du cours au long du XIXe siècle
De la monarchie de Juillet au Second Empire l'essor économique et le développement urbain de Marseille modifient profondément les fonctions du cours. La bourgeoisie marseillaise se déplace vers de nouveaux lieux à la mode : les grands cafés de la rue Beauveau puis de la Canebière, les riches demeures du boulevard Longchamp, du cours Bourbon puis de la promenade du Prado. Le , le Conseil municipal décide de lui attribuer le nom de « Cours Belsunce ». Proche du nouveau port marchand de la Joliette ouvert en , et de la gare Saint-Charles mise en service en le « quartier Belsunce » voit arriver une population plus modeste. Si le cours perd de son prestige il n’en reste pas moins un lieu central et commercial, dont l’animation est décrite par le voyageur Stendhal en , et par le marseillais Horace Bertin en et [18] - [16] - [10].
La statue, commandée au sculpteur Joseph Marius Ramus, est inaugurée en grande pompe le en présence des autorités civiles et militaires, de l’arrière-petit-neveu de Mgr de Belsunce et de l’évêque de Marseille Eugène de Mazenod, dans un contexte politique marqué par la réaction à la révolution républicaine de 1848[11].
En 1870 il prend le nom de « cours de la Fédération » puis l'année d'après il reprend le nom de « Cours Belsunce »[3].
1891 : la promenade cède la place à une voie de circulation
Le trafic est intense sur les deux étroites voies charretières de part et d’autre de la promenade, constamment encombrées de charrettes, de diligences, de transports en tout genre péniblement tirés par des chevaux[16] - [10]. Au long du XIXe siècle le transfert de cette circulation sur le large terre-plein central au détriment de la promenade devient objet de controverses. Le principe en est voté en par le Conseil municipal sur proposition d'Augustin Fabre, historien et également conseiller municipal. Selon Fabre répondant à ceux qui sont d’avis que « le Conseil doit respecter ce qu'ont fait nos pères », « il faut tenir compte des changements considérables qui se sont opérés autour de nous. A l'époque où le Cours fut fait en vertu des lettres patentes de 1666, cette promenade était la seule à Marseille. Le charroi n'existait pas... aujourd’hui, aurait-on la malheureuse idée de laisser au milieu un grand espace libre pour les promeneurs qui ne sont le plus souvent que des oisifs, et de donner à l'incessante circulation des voitures et des charrettes deux voies latérales fort étroites et fort encombrées ? ». Mais en , sur avis du Ministère des travaux publics, le Conseil municipal revient sur cette décision à laquelle s’opposent aussi les propriétaires des maisons du cours[14].
En le projet est toujours en débat. Le journaliste Henri Verne, qui pourtant dans ses articles multiplie les propositions de percement et d’élargissement des voies marseillaises, plaide pour conserver « au peuple sa promenade favorite ». « Que partout ailleurs on veuille livrer aux voitures l'allée centrale de nos boulevards, nous y consentons volontiers, mais nous déplorerions… l'application de cette mesure au cours Belsunce. Sans parler de cette magnifique plantation à laquelle il faudrait porter atteinte, n'est-il pas évident que cette promenade si fréquentée, deviendrait inaccessible le jour où elle se trouverait interrompue... par des rues toujours sillonnées de voitures… C'est en outre, la promenade spéciale et comme la bourse du peuple, et c'est ce qui nous la rend plus sacrée. Chaque jour, les ouvriers sans travail, s'y donnent rendez-vous, ainsi que les patrons et les chefs de chantier. »[19].
En , après l’ouverture de la rue Colbert, dernière percée haussmannienne marseillaise, une voie carrossable remplace finalement la promenade. Les monuments occupant son axe central sont enlevés : les fontaines sont déplacées l’une place de la Joliette et l’autre place de Strasbourg, la statue de Mrg. Belsunce devant l’Évêché puis devant la Cathédrale. Le cours Belsunce devient l’une des principales artères de la ville, lieu de passage obligé. En il accueille le terminus de la ligne de tramway Belsunce-Saint-Louis, première ligne électrique à Marseille et en France, qui dessert le nord industriel et ouvrier de Marseille[16] - [10].
XIXe et XXe siècle : effacement progressif de la perspective monumentale
À partir du XIXe siècle l’architecture du cours subit des remaniements et des destructions, et perd son unité architecturale. Les propriétés de la communauté religieuse de Saint-Hommebon, à l‘angle nord-est du cours, sont vendues en comme biens nationaux. Une auberge pour les rouliers et un bureau de voitures publiques à destination d’Aix-en-Provence s’y implantent avant que ne s’y construise vers le théâtre de l’Alcazar. Le percement de la rue Colbert à partir de détruit le monumental immeuble édifié à la fin du XVIIe siècle sur l’îlot nord-ouest ainsi que, en fond de perspective, l’immeuble faisant pendant à l’hôtel Pesciolini dans l'axe de la rue d'Aix. Si l'est du cours conserve son alignement ce n’est pas le cas sur l'autre rive qui va subir de plus en plus de discontinuité. Dans le contexte de la démolition du quartier dit « derrière la Bourse », décidée en , la plupart des immeubles subsistant y disparaissent entre et . Sur les lieux de ces démolitions, terrains vagues en plein centre ville durant pendant trente ans, les plans esquissés par l'architecte Gaston Castel avant la guerre de 1939-1945 aboutissent en - à la construction des « Tours Labourdette »[20]. Enfin le dernier témoin subsistant sur cette rive ouest du cours, entre la Canebière et la rue des Fabres, est remplacé en par un immeuble de facture contemporaine[15] - [3] - [14].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Au carrefour de la Canebière et des cours Saint-Louis et Belsunce, se trouve le point géodésique zéro de Marseille permettant le calcul de la distance de Marseille à Paris, ainsi que le numérotage des immeubles, établi en .
Située à l’angle de la rue Tapis-vert, la Maison aux deux médaillons date de . Les deux fenêtres du premier étage sont surmontées chacune d’un médaillon avec les portraits d’un homme et d’une femme, probablement les constructeurs-propriétaires de l'immeuble[21].
La bibliothèque municipale à vocation régionale, dite bibliothèque de l'Alcazar, est construite sur l’emplacement de l'ancien théâtre l'Alcazar. Elle a ouvert se portes au public le .
Sur la rive ouest du cours, les Immeubles de la Bourse et les Tours Labourdettes[22], ensemble construit en - par les architectes Jacques Henri-Labourdette et Roger Boileau, et l’ingénieur Jean-Louis Sarf. En l’opposition à un projet d’agrandissement du centre commercial mitoyen est à l’origine de l’association « Les Labourdettes » créée par des habitants des tours afin de valoriser cet exemple d’architecture moderne de la seconde partie du XXe siècle. Les immeubles ont reçu en 2006 le label patrimoine XXe.
Le Centre Bourse, centre commercial construit à partir de , dispose de deux entrées sur le cours. Il accueille également le Musée d'histoire de Marseille.
Sur l’immeuble à l’angle de la rue des Fabres une plaque en son honneur de rappelle qu’« Ici a vécu Julie Pellizzone (Marseille - mémorialiste de Marseille ».
Musique
Chanson en rapport avec ce quartier du centre-ville marseillais :
- "Belsunce Breakdown" de Bouga sur la B.O.F "Comme un aimant", où le rappeur décrit la vie du quartier. Sortie en 2000, elle reste toutefois encore d'actualité.
Voir aussi
Article connexe
- Foire à l'ail et aux taraïettes (dite foire de la Saint-Jean)
Bibliographie
- Charles Bastide-Fouque, Le cours de Marseille, un exemple de l’embellissement des villes au XVIIe siècle, mémoire de master, Université Aix-Marseille, 2014, 2 vol., 236 p.
Références
- Régis Bertrand, « #3 Peste de 1720 : Mgr de Belsunce, héros de Marseille », sur revue-codex.fr (consulté le ).
- l'Atlas archéologique de l'INRAP.
- Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille : Mémoire de Marseille, Marseille, Jeanne Laffitte, , 441 p. (ISBN 2-86276-195-8).
- Hénin Béatrice, « L'agrandissement de Marseille (1666-1690) : Un compromis entre les aspirations monarchiques et les habitudes locales. », dans Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Marseille et les marseillais, XVIIe-XXe siècles, Toulouse, Éditions Privat (no N°173), (lire en ligne).
- Raymond Bizot), « [#Memoria] La naissance des cours », sur lamarseillaise.fr, (consulté le ).
- Jean-Marc Chancel, Urbanisme et morphologie architecturale : la genèse d'un processus moderne. Le quartier Belsunce : une étude de cas à Marseille, Marseille, École nationale Supérieure d'Architecture de Marseille (travail personnel de fin d’études), .
- Thierry Durousseau, Belsunce, une figure de ville: un quartier de l'agrandissement de Marseille au XVIIe siecle, Edisud, (ISBN 2-85744-459-1).
- Marie-Paule Vial et Luc Georget, Pierre Puget: sculpteur, peintre, architecte, Paris, Artlys, (ISBN 978-2-85495-582-8).
- Pierre Lavedan, Jeanne Hugueney et Philippe Henrat, L'Urbanisme à l'époque moderne : XVIe-XVIIIe siècles, Genève, Librairie Droz, coll. « Bibliothèque de la Société française d’archéologie », (ISBN 978-2-600-04614-5), page 168.
- Michel Méténier, « Belsunce et Saint-Louis : des cours toujours courus (XIXe et XXe siècles) », dans Revue Marseille, vol. 247 : Marseille au long des rues, Marseille, Ville de Marseille, , pages 18-21.
- Augustin Fabre, Les rues de Marseille, tome 5, Marseille, E.Camoin, 1867-1869, 505 p., « Statue de Belsunce », pages 17-21.
- Antoine de Ruffi et Louis-Antoine de Ruffi, Histoire de la ville de Marseille, (lire en ligne) cité dans Georges Reynaud, « l'hôtel Pesciolini (1673) : Une nouvelle identité pour la « maison aux cariatides » du cours Belsunce à Marseille », Provence historique, Marseille, Fédération historique de Provence, vol. XXXVIII « Aspects de la Provence urbaine aux XVIIe et XVIIIe siècles », no 154, , p. 377-401 (lire en ligne [PDF]).
- Felix Tavernier, La vie quotidienne à Marseille de Louis XIV à Louis Philippe, Paris, Hachette, coll. « La vie quotidienne », (lire en ligne).
- Augustin Fabre, Les rues de Marseille , tome 5, Marseille, E.Camoin, 1867-1869, 505 p., « Cours Belsunce », pages 5-16.
- Frédérique Bertrand, « Le Cours de Marseille une forme urbaine remarquable », dans Revue Marseille, vol. 247 : Marseille au long des rues, Marseille, Ville de Marseille, , pages 10-17.
- Échinard Pierre, « Le long du cours », dans Revue Marseille, vol. 188 : Marseille au long des rues, Marseille, Ville de Marseille, , pages 4-12.
- Plan-relief représentant les lieux des journées insurrectionnelles 22 et 23 juin 1848 à Marseille. Voir « SN CPM 27 - Plan Lavastre », sur collections.musees.marseille.fr (consulté le )
- Raymond Bizot), « Memoria : Les cours au XIXe siècle », sur lamarseillaise.fr, (consulté le ).
- Henri Verne, Promenades dans Marseille, Marseille, Camoin Frères, (lire en ligne).
- « Notice 2.0102 - La Bourse », sur culture.gouv.fr/Regions/Drac-Provence-Alpes-Cote-d-Azur (consulté le )
- Raoul Busquet, « La maison aux deux médaillons », dans Revue Marseille, vol. 47, Marseille, Ville de Marseille, , pages 24-25.
- « L’historique des Labourdettes », sur les-labourdettes.com (consulté le ).