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Cora Laparcerie

Marie-Caroline Laparcerie, dite Cora Laparcerie, est une comédienne, poétesse et directrice de théâtre française née le à Morcenx (Landes) et morte dans le 16e arrondissement de Paris le [1].

Cora Laparcerie
Cora Laparcerie dans Comœdia illustré du 15 mai 1920.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Marie Caroline Laparcerie
Nationalité
Activités
Fratrie
Marie Laparcerie (d)
Conjoint
Jacques Richepin (Ă  partir de )
Autres informations
Distinction

Biographie

Fille de Victor Laparcerie et de Victorine Guillaume, Cora Laparcerie est remarquée par l'acteur Coquelin aîné et commence sa carrière au théâtre de l'Odéon à Paris en 1896, avant de se produire à travers le monde.

Elle épouse le le poète Jacques Richepin, dont elle interprète les œuvres. Directrice de plusieurs théâtres parisiens, notamment le théâtre des Bouffes-Parisiens (1907-1913), le théâtre de la Renaissance (1913-1928), le théâtre Mogador (1923-1924) et la Scala, elle crée en 1920 la pièce Mon homme de Francis Carco, dont la chanson-titre, composée par Albert Willemetz et Maurice Yvain, deviendra un immense succès dans l'interprétation de Mistinguett.

En 1926, elle reçoit la légion d'honneur des mains d'Édouard Herriot, alors ministre de l'instruction publique, mais tombe gravement malade en 1927 et doit alors cesser sa carrière théâtrale. Elle continue toutefois à mettre en scène, devient chroniqueuse dans la revue Comœdia et crée le théâtre radiophonique le en interprétant sur Radio-Paris La Vraie Carmen.

André Freull a écrit à son propos en 1901 :

« Ce furent vraiment les “Samedis populaires” qui lui donnèrent la gloire. Elle aime follement les vers, et, par conséquent, elle sait les dire. Sa voix ardente et nuancée séduisirent les spectateurs, qui l'acclamèrent. Elle devint bientôt la Muse des jeunes littéraires[2]. »

Elle meurt à Paris le à 75 ans, totalement oubliée[3] et est inhumée dans la chapelle familiale des Richepin sur l'île Tristan à Douarnenez[4], dont elle avait fait un lieu fréquenté par le « Tout-Paris » de l'époque[5], aux côtés de son mari, son fils et sa fille Miarka[6].

Carrière théâtrale

Comme actrice

Source : Catalogue général de la BNF (sauf mention contraire)

Comme metteure en scène

Ĺ’uvre

Poèmes
  • J'aime, recueil (1924)
  • Le Livre de raison, recueil d'articles parus dans ComĹ“dia entre 1933 et 1935
  • Amour redoutable et divin, recueil (1950)
Théâtre
  • La vraie Carmen, pièce radiophonique en trois parties (1935)
  • La Maison menacĂ©e, pièce radiophonique en trois actes et 6 tableaux inspirĂ©e du roman de Carlos Larronde (1939)
MĂ©lodies
  • Et vous ne verrez pas nos larmes, musique de LĂ©o Pouget (1915)
  • Savoir la vĂ©ritĂ©, musique d'Hippolyte Ackermans (1933)

Source : Catalogue général de la BNF

Hommages

Le , le conseil municipal de Douarnenez a accepté un legs de Pierre Cassou, né lui aussi à Morcenx et qui avait voué sa vie à collectionner les objets et portraits représentant Cora Laparcerie et son époux, dont un grand portrait de Cora Laparcerie par Édouard Zier, daté de 1900, et un de Jean Richepin par Léon Tanzi datant de 1887[4] - [11].

  • Cora Laparcerie (d'après un clichĂ© de Charles Reutlinger)
    Cora Laparcerie (d'après un cliché de Charles Reutlinger)
  • Cora Laparcerie dans Don Juan de Menara en 1898
    Cora Laparcerie dans Don Juan de Menara en 1898
  • Cora Laparcerie en 1907 dans La Marjolaine de Jacques Richepin, au théâtre de la Porte-Saint-Martin
    Cora Laparcerie en 1907 dans La Marjolaine de Jacques Richepin, au théâtre de la Porte-Saint-Martin
  • Cora Laparcerie en 1921 alors qu'elle triomphe dans Zaza au théâtre de la Renaissance
    Cora Laparcerie en 1921 alors qu'elle triomphe dans Zaza au théâtre de la Renaissance
  • Cora Laparcerie (1922)
    Cora Laparcerie (1922)
  • Cora Laparcerie et son fils en 1923
    Cora Laparcerie et son fils en 1923
  • Affiche reprĂ©sentant l'actrice Cora Laparcerie
    Affiche représentant l'actrice Cora Laparcerie
  • Mon cĹ“ur est un violon
    Mon cœur est un violon
  • Mon cĹ“ur est un violon "faible vitesse"
    Mon cœur est un violon "faible vitesse"

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, n° 1619, vue 23/31.
  2. André Freull, cité dans Cora Laparcerie, de retour à l'île Tristan ?, op. cit..
  3. Cora Laparcerie, de retour à l'île Tristan ?, op. cit., et panneau de présentation du cinéma Marie-Caroline-Laparcerie de Morcenx.
  4. « Le retour de Cora grâce à la passion de Pierre », Ouest-France, .
  5. Cora Laparcerie, de retour à l'île Tristan ?, dossier de presse édité par la mairie de Douarnenez, consultable sur calameo.com.
  6. Miarka Laparcerie composa des chansons, en particulier Mon cœur est un violon, interprétée par Lucienne Boyer, Lucienne Delyle et André Claveau.
  7. Livret lire en ligne sur Gallica (avec une erreur de date de représentation), Archives municipales de Béziers, 2R8 (dossier du comité des fêtes). Ressources iconographiques lire en ligne sur Gallica.
  8. Notice sur Les Archives du spectacle
  9. Programme officiel de 1926 du "Casino de Lyon et son Tipperary"., Lyon, , p. 4
  10. Comoedia du 16 mars 193
  11. « Douarnenez : Pierre Cassou, qui collectionnait Cora Laparcerie, est décédé », Ouest-France,

Bibliographie

  • William Howard Adams, « Cora Laparcerie », En souvenir de Proust, La Bibliothèque des arts, 1985, p. 122
  • Pierre Cassou, Cora Laparcerie, actrice landaise. Des fleurs et des Ă©pines, Ă©ditions MĂ©moires en Marenzin, 2010, 227 pages

Liens externes

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