Accueil🇫🇷Chercher

Compagnie des mines d'Azincourt

La Compagnie des mines d'Azincourt est compagnie minière qui a exploité la houille à l'aide de plusieurs fosses établies à partir de 1840 sur les territoires d'Aniche et d'Abscon, puis à Monchecourt et Erchin, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Compagnie des mines d'Azincourt
Création 1840
Dates clés : obtention de la concession[A 1]
: extension de la concession[A 2]
: rachat par la Compagnie des Hauts Fourneaux, Forges et Acieries de Denain-Anzin[A 3]
Disparition 1936 (Faillite[A 3])
Siège social Aniche
Drapeau de la France France
Activité Extraction et transport de houille
Produits Houille
Effectif 822 ouvriers (en 1925[A 3])

Elle est nĂ©e de la fusion de quatre sociĂ©tĂ©s de recherches qui ont effectuĂ© des sondages et des fosses au sud de la concession de la Compagnie des mines d'Aniche pendant la fièvre des recherches de charbon. En 1858, le puits Saint Roch est creusĂ© dans la partie ouest du gisement Ă  Monchecourt, dans une partie alors inexplorĂ©e de la concession. Le 15 fĂ©vrier 1860, la concession d'Azincourt, dont la superficie Ă©tait depuis le 29 dĂ©cembre 1840 de 870 hectares, est Ă©tendue Ă  2 182 hectares. En 1888, Ă  Erchin dĂ©bute le fonçage du puits no 2. La Compagnie des Hauts Fourneaux, Forges et Acieries de Denain-Anzin rachète la Compagnie le 26 mai 1905. En 1908 dĂ©bute le fonçage du puits no 3, il assure l'extraction Ă  partir de 1911.

Les installations, détruites pendant la Première Guerre mondiale, sont reconstruites et opérationnelles en 1920. L'extraction cesse en 1936, et les puits sont remblayés à la fin de l'année. Le gisement est de nouveau exploité par le Groupe de Douai après la Nationalisation.

Historique

Les annĂ©es 1830 - 1840 se caractĂ©risent par un grand Ă©lan pour les entreprises industrielles de toute nature, particulièrement pour les mines de houille[E 1]. Dans le Nord, cet engouement fait suite Ă  la dĂ©couverte par la toute rĂ©cente compagnie des mines de Douchy d'un riche gisement de charbon gras[1]. Le sol, ou un vingt-sixième de cette compagnie, qui se vendait Ă  peine 2 230 francs en fĂ©vrier 1833, atteint en janvier 1834 le prix exorbitant de 300 000 francs[E 1]. Les demandes de concessions se multiplient dans la rĂ©gion (il y en aura jusqu'Ă  70 en 1837)[2]. Cette fièvre des recherches de charbon a pour consĂ©quence la crĂ©ation d'un grand nombre de compagnies ou de sociĂ©tĂ©s, dont peu finalement sont parvenues Ă  durer dans le temps[E 2].

La concession d'Azincourt parmi celles du bassin minier hors Boulonnais.

Quatre sociĂ©tĂ©s, Azincourt, Carette et Minguet, d'ÉtrĹ“ungt, et d'Hordain-sur-l'Escaut, effectuent des sondages au sud de la concession de la Compagnie des mines d'Aniche, dans un pĂ©rimètre assez restreint[A 1]. La SociĂ©tĂ© d'Hordain-sur-l'Escaut ouvre sur le territoire d'Abscon, près des limites avec Aniche, l'avaleresse des Lillois. Le puits est abandonnĂ© Ă  la profondeur de 126 mètres. La Compagnie d'Azincourt ouvre Ă  Aniche le puits Saint Édouard, et, toujours dans la mĂŞme commune, la Compagnie d'ÉtrĹ“ungt ouvre le puits d'ÉtrĹ“ungt[A 1], qui, avec un diamètre de 1,40 mètre, est l'un des plus Ă©troits du bassin minier. Le gouvernement est très embarrassĂ© pour attribuer des droits de propriĂ©tĂ©[A 1]. Il agit comme pour la Compagnie de Vicoigne et demande aux quatre sociĂ©tĂ©s de se rĂ©unir en une seule compagnie, et attribue Ă  la nouvelle sociĂ©tĂ© formĂ©e une concession de 870 hectares le 29 dĂ©cembre 1840[A 1] - [3].

Pendant que ces diverses sociétés effectuaient leurs recherches, d'autres sociétés effectuaient des travaux aux alentours. En 1835, la Compagnie des mines d'Aniche effectue jusque 1838 une fosse à Mastaing, hors concession, sans succès. En 1836, elle commence les travaux de la fosse d'Aoust, à Aniche, dont l'exploitation ne pourra débuter que neuf ans plus tard. Enfin, elle ouvre à Somain la fosse La Renaissance en 1839, productive deux ans plus tard, qui permet d'exploiter un riche gisement, si bien que les années suivantes verront quelques centaines de mètres au sud l'ouverture des fosses Saint Louis et Fénelon. Un peu plus au Nord, la Compagnie des Canonniers de Lille ouvre en 1838 une fosse à Marchiennes. À l'ouest des travaux d'Aniche, la Société d'Erchin tente sans succès d'ouvrir un puits à Erchin, l'avaleresse d'Erchin, abandonnée l'année suivante en 1839. La Société du Nord et de l'Aisne ouvre sans succès de 1839 à 1840 une fosse à Cantin. À l'est, la Compagnie des mines d'Anzin ouvre de nombreuses fosses à Denain et Escaudain[note 1], après y avoir découvert des gisements.

La Compagnie des mines d'Azincourt formĂ©e, elle ouvre en 1841 la puits d'aĂ©rage Sainte Marie, et en 1846, la fosse Saint Auguste[A 1]. La production est limitĂ©e entre 26 000 et 40 000 tonnes de houille par an car les trois fosses, Saint Édouard, Sainte Marie et Saint Auguste sont toutes situĂ©es dans la partie est du gisement d'Azincourt[A 1]. Ce dernier est sĂ©parĂ© de la partie ouest par un massif calcaire qui forme une sorte de promontoire, dont le sommet est situĂ© au niveau de la fosse d'ÉtrĹ“ungt[A 1]. La fosse Saint Roch est alors ouverte en 1858 Ă  Monchecourt, dans la partie ouest de ce gisement plus riche. La superficie de la concession est portĂ©e Ă  2 182 hectares par le dĂ©cret du 15 fĂ©vrier 1860[A 2]. La fosse Saint Auguste est abandonnĂ©e en 1876, les fosses Saint Édouard et Sainte Marie en 1882[A 1]. La Compagnie n'exploite alors plus qu'un seul puits, jusqu'en 1888, date Ă  laquelle est ajoutĂ© Ă  Erchin la fosse no 2[A 2]. Elle assure l'aĂ©rage et la remonte des terres pour la fosse Saint Roch[A 2]. En 1901, 58 290 tonnes de charbon sont produites, 46 547 tonnes le sont en 1905. La Compagnie emploie 651 ouvriers dont 507 au fond et 144 au jour[A 2]. Elle possède deux puits, un lavoir, et 52 fours Ă  coke[A 2].

Le 26 mai 1905, la Compagnie des Hauts Fourneaux, Forges et Acieries de Denain-Anzin rachète la Compagnie. Une voie ferrĂ©e relie les puits de la Compagnie Ă  Usinor-Denain[A 3]. La fosse no 3 est ajoutĂ© en 1908 au sud du carreau de la fosse Saint Roch, et assure dès sa mise en activitĂ© en 1911 l'extraction, les deux autres puits assurent alors l'aĂ©rage[A 3]. La première Guerre mondiale entraĂ®ne la destruction des Ă©quipements de la Compagnie. L'extraction ne reprend qu'en 1920 avec 18 914 tonnes. En 1924, 116 947 tonnes sont produites.

En 1925, 822 ouvriers sont embauchĂ©s par la Compagnie, dont 561 au fond, et 261 au jour[A 3]. Elle possède alors 112 maisons, une Ă©cole, une garderie d'enfants, une pharmacie, et une gare. M. Catrice est le directeur de la Compagnie, il est aidĂ© des ingĂ©nieurs Picot et Martin[A 3].

La Compagnie atteint son pic de production en 1934, avec 125 928 tonnes. La fermeture intervient en 1936, la production est alors de 68 130 tonnes[A 3]. Les puits Saint Roch, nos 2 et 3 sont remblayĂ©s Ă  la fin de l'annĂ©e 1936. Depuis sa crĂ©ation en 1840, la Compagnie a produit 5 827 000 tonnes de charbon gras[A 3].

Catastrophe

Le journal Le Courrier Douaisien du 29 octobre 1854 écrit: Douai le 27 octobre 1854, un coup de grisou à la fosse d'Azincourt a fait 11 morts. Au moment de l'explosion, 11 ouvriers étaient présents, ils ont été ensevelis. 5 sont morts instantanément: Augustin LEGLISE, 28 ans, père de 2 enfants, Louis MALAPEL, père de deux enfants, Amand LANCEL, 20 ans, Armand DUVAL, 11 ans, Honoré DUVAL, 13 ans. Les autres ont succombé des suites de leurs blessures : Charles BATAILLEUR, marié et père de deux enfants, Charles DEFLENCHEL, marié et père d'un enfant, Pierre Joseph LUCAS, 15 ans, Jean Baptiste BULTET, 16 ans[4], Célestin AUBIGNY, 18 ans et Charles Louis LEBON, 15 ans.

Les fosses

La Société d'Hordain-sur-l'Escaut creuse un puits resté à l'état d'avaleresse à Abscon, la Compagnie d'Étrœungt un puits de reconnaissance du même nom à Aniche. La Compagnie des mines d'Azincourt, créée après l'abandon de ces premiers puits, en a creusés six sur le territoire de la concession. Ces deux groupes de trois puits ont exploité deux parties différentes du gisement à différentes époques. Un autre puits, l'avaleresse d'Erchin, a été creusé en 1839 et abandonné en 1839 par la Société d'Erchin. Il est lui aussi situé sur la concession, mais a été effectué avant son institution et son extension.

Avaleresse des Lillois

50° 19′ 42″ N, 3° 16′ 49″ E[BRGM 1]
1838 - 1838.

En 1838, la SociĂ©tĂ© d'Hordain-sur-l'Escaut creuse le long de la route ralliant Somain Ă  Bouchain la fosse des Lillois, sur le territoire d'Abscon[JLH 1], près des limites avec Aniche[A 1]. L'endroit n'a pas Ă©tĂ© choisi au hasard. Deux sondages ont Ă©tĂ© effectuĂ©s Ă  proximitĂ© de la fosse en 1837 et 1838, le premier et le second sondage sur Abscon[A 1]. Le diamètre du puits est de 3,40 mètres, sa profondeur de 126 mètres environ[Y 1]. La composition du cuvelage est inconnue. Le terrain houiller n'a pas Ă©tĂ© atteint. Il n'y a aucun Ă©tage de recette[Y 1].

La fosse d'Hordain ou des Lillois n'a jamais passé le niveau. Son matériel a servi à creuser la fosse Sainte Marie[F 1], après la fusion des quatre société rivales qui ont obtenu collectivement la concession d'Azincourt[F 2].

  • Puits Lillois (Avaleresse), 1838 - 1838.
    Puits Lillois (Avaleresse), 1838 - 1838.
  • La tĂŞte de puits non matĂ©rialisĂ©e.
    La tête de puits non matérialisée.
  • En arrière-plan, près du hangar, le puits Saint Auguste.
    En arrière-plan, près du hangar, le puits Saint Auguste.
  • Vue vers Somain
    Vue vers Somain

Fosse Étrœungt

50° 19′ 23″ N, 3° 14′ 53″ E[BRGM 2]
1838 - 1840

Avant la fusion des quatre sociĂ©tĂ©s, la Compagnie d'ÉtrĹ“ungt creuse le puits d'ÉtrĹ“ungt sur les hauteurs d'Aniche[JLH 2] - [A 1]. Le diamètre du puits est de 1,40 mètre, le plus Ă©troits du bassin minier. Le cuvelage est en briques[Y 2]. La limite mĂ©ridionale du bassin houiller y a Ă©tĂ© atteinte. Son emplacement se trouve Ă  1 200 mètres Ă  l'ouest de la fosse Sainte Marie[F 3], et Ă  290 mètres de la limite nord de la concession[F 4]. Elle a Ă©tĂ© creusĂ©e Ă  120 mètres au sud d'un sondage entrepris par la mĂŞme sociĂ©tĂ©, et qui a atteint le terrain houiller Ă  122 mètres, et deux veinules de charbon Ă  123 et 128 mètres. Elle a rencontrĂ© le calcaire carbonifère immĂ©diatement sous le tourtia, Ă  la profondeur de 142 mètres[Y 2], et n'a pĂ©nĂ©trĂ© dans le terrain houiller qu'Ă  celle de 190 mètres. Le calcaire prĂ©sente une inclinaison de 60° au sud[F 4].

Une bowette poussĂ©e vers le nord, au niveau de 165 mètres a bien vite atteint le terrain houiller, puis a recoupĂ© plusieurs veines failleuses, que l'on a explorĂ©es sans rĂ©sultat, sur une assez grande Ă©tendue, au levant et au couchant[F 4]. Un recoupage, entrepris du cĂ´tĂ© du levant, au sud de la veine la plus mĂ©ridionale, a Ă©galement atteint le calcaire, au sud-est du puits. Cela indique que la limite des deux terrains s'inflĂ©chit vers le sud, du cĂ´tĂ© de l'est, de manière Ă  venir passer Ă  une assez grande distance au midi de la fosse Sainte Marie. Les matĂ©riaux extraits de la fosse d'ÉtrĹ“ungt ont servi Ă  remblayer le chemin qui y aboutit[F 4]. Le seul Ă©tage de recette est Ă  la profondeur de 165 mètres[Y 2]. Le puits de reconnaissance, profond de 190 mètres, est abandonnĂ© en 1840[Y 2].

  • Puits ÉtrĹ“ungt, 1838 - 1840.
    Puits Étrœungt, 1838 - 1840.
  • La tĂŞte de puits matĂ©rialisĂ©e, et sa plaque.
    La tête de puits matérialisée, et sa plaque.
  • Vue Ă  partir du fond de l'impasse.
    Vue Ă  partir du fond de l'impasse.

Fosse Saint Édouard

Puits Saint Édouard, 1838 - 1882.
La tête de puits matérialisée.
La maison derrière laquelle se trouve le puits.
50° 19′ 33″ N, 3° 15′ 45″ E[BRGM 3]
1838 - 1882

La fosse Saint Édouard, aussi nommĂ©e fosse d'Azincourt, est foncĂ©e Ă  partir de 1838 sur le territoire d'Aniche[JLH 3] - [A 1]. Le diamètre du puits est de 2,60 mètres, le cuvelage est en briques.

C'est la plus ancienne fosse de la concession. elle date de 1839, date Ă  laquelle elle a commencĂ© Ă  produire, et n'est situĂ©e qu'Ă  150 mètres de la limite nord, commune avec la concession d'Aniche[F 5]. Ses travaux ont commencĂ© en 1838. Elle a Ă©tĂ© ouverte Ă  130 mètres au sud-est d'un sondage exĂ©cutĂ© en 1838, et qui avait trouvĂ© le terrain houiller Ă  la profondeur de 125 mètres. Elle a rencontrĂ© ce terrain houiller Ă  la profondeur de 133 mètres[Y 3]. Ses premiers niveaux d'exploitation, jusqu'Ă  la profondeur de 360 mètres, ont donnĂ© des rĂ©sultats assez satisfaisants[F 5].

On y a exĂ©cutĂ©, avec succès, des travaux importants, notamment dans les veines QuĂ©vy, nos 3, 4, 5 et 6[F 6]. Ceux des veines Capricieuse et QuĂ©vy ont pĂ©nĂ©trĂ© lĂ©gèrement dans la concession d'Aniche, ce qui a donnĂ© lieu Ă  un procès entre les deux compagnies. Au-dessous du niveau de 360 mètres, les terrains sont devenus plus irrĂ©guliers. La situation, dĂ©jĂ  mauvaise au niveau de 405 mètres, s'est encore aggravĂ©e Ă  celui de 458 mètres. En 1864, elle avait tellement empirĂ© que la fosse a Ă©tĂ© mise au chĂ´mage. Treize ans après, vers la fin de 1877, on a repris son approfondissement, dans l'espoir de trouver des terrains rĂ©guliers, Ă  une profondeur plus grande, comme cela s'Ă©tait produit dans la concession de LiĂ©vin[F 6]. Mais on s'est enfoncĂ© jusqu'au niveau de 584 mètres[Y 3], sans sortir des brouillages. Ă€ la profondeur de 517 mètres, le puits rencontre une veine en deux sillons, de 70 centimètres d'Ă©paisseur, Ă  laquelle on a donnĂ© le nom de Marie. puis on a recoupĂ© successivement d'autres veines : Emmanuel Ă  526 mètres, Sevaistre ou Alfred Ă  529 mètres, Savary ou Charles Ă  564 mètres, et Maille Ă  584 mètres[F 6]. Le puits a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© Ă  cette profondeur. Dès lors, un grand espoir a Ă©tĂ© placĂ© dans l'avenir de cette fosse, parce qu'il Ă©tait prĂ©vu que les terrains se rĂ©gularisent Ă  distance, mais cet espoir a Ă©tĂ© déçu, et les travaux d'exploitation exĂ©cutĂ© jusqu'en 1882 n'ont fait que montrer l'inexploitabilitĂ© du gisement. Les bowettes creusĂ©es Ă  l'Ă©tage de 517 mètres et aux Ă©tages infĂ©rieurs, dirigĂ©es perpendiculairement Ă  la stratification des terrains, affectent les contours les plus Ă©tranges, se repliant sur elles-mĂŞmes, et formant parfois des circuits presque complets[F 6]. La composition des veines a Ă©tĂ© trouvĂ©e essentiellement variable. Elles se perdent ou se renflent dĂ©mesurĂ©ment, mais nulle part, sauf dans une rĂ©gion peu Ă©tendue de la veine Savary, il n'a Ă©tĂ© possible d'entreprendre de vĂ©ritables travaux d'exploitation[F 6].

Comble du malheur, la veine Savary a Ă©tĂ© dĂ©houillĂ©e jusqu'Ă  la maçonnerie du puits, sans qu'on y rĂ©serve un massif de garantie, le puits s'est Ă©boulĂ©, en 1882[A 1], vers la profondeur de 560 mètres[F 7]. Après cet accident, il a Ă©tĂ© comblĂ© avec des terres de fosse, mais il n'a pas Ă©tĂ© serrementĂ©[F 7]. La fosse a comptĂ© dix Ă©tages de recette aux profondeurs de 165, 200, 240, 318, 360, 405, 458, 517, 564 et 574 mètres[Y 3].

La fosse Saint Édouard fermĂ©e, la rĂ©gion de Saint Édouard est considĂ©rĂ©e comme dĂ©finitvement abandonnĂ©e. Elle a donnĂ© lieu Ă  une exploitation assez avantageuse aus accrochages les moins profonds, mais, plus bas, les terrains se sont brouillĂ©s et sont devenus absolument improductifs[F 4]. Les recherches entreprises dans le but de trouver des rĂ©gions rĂ©gulières ont Ă©tĂ© infructueuses, mĂŞme Ă  une grande profondeur, et le prudence commande de ne pas les continuer. Toutefois, la veine Louise ou Auguste n'a pas Ă©tĂ© exploitĂ© au-dessous des niveaux de 176 mètres de Sainte Marie, et de 250 mètres de Saint Auguste[F 4]. Cela tient au fait que cette veine n'aurait pu ĂŞtre atteinte au sud de ces deus fosses, Ă  des Ă©tages infĂ©rieurs, que par des bowettes de grande longueur, dont le creusement aurait coĂ»tĂ© fort cher. Au point de vue du prix de revient, il a Ă©tĂ© intĂ©ressant de ne pas entreprendre ces bowettes, dont le creusement aurait coĂ»tĂ© fort cher, mais une certaine quantitĂ© de charbon, qu'il ne sera plus possible d'atteindre, n'a pas Ă©tĂ© extraite[F 4].

Terril Saint Édouard
50° 19′ 30″ N, 3° 15′ 48″ E

Le terril n'a pas eu de numérotation puisqu'il a été rasé avant que les terrils ne soient recensés pour faire place au Lycée Professionnel Pierre-Joseph-Laurent. Il était situé à Aniche, au sud de la fosse.

Fosse Sainte Marie

50° 19′ 25″ N, 3° 15′ 53″ E[BRGM 4]
1841 - 1882

La fosse Sainte Marie a Ă©tĂ© ouverte en 1841, Ă  Aniche[JLH 4], Ă  280 mètres environ au sud-est de la fosse Saint-Édouard. Elle est entrĂ©e dans le terrain houiller Ă  143 mètres du sol[F 7], ou Ă  132 mètres[Y 4] et n'a Ă©tĂ© approfondie que jusqu'au niveau de 240 mètres[F 8]. Le diamètre du puits est de quatre mètres. C'est le premier puits ouvert par la Compagnie des mines d'Azincourt depuis sa crĂ©ation.

Elle n'a pour ainsi dire pas servi Ă  l'extraction, un ventilateur a juste Ă©tĂ© installĂ© pour aĂ©rer les travaux de Saint Édouard puis de Saint Auguste[A 1]. Une bowette poussĂ©e au sud de cette fosse, Ă  la profondeur de 176 mètres, a rencontrĂ© le calcaire Ă  312 mètres du puits[F 8]. Ce calcaire a une inclinaison de 53° au sud et paraĂ®t ĂŞtre en stratification concordante avec le terrain houiller. On n'a pas remarquĂ© de faille ou d'accident Ă  la sĂ©paration des deux terrains. C'est un premier point oĂą l'on a atteint le calcaire carbonifère qui forme la limite sud du bassin. La fosse Sainte Marie a Ă©tĂ© abandonnĂ©e en mĂŞme temps que celle de la fosse Saint Édouard, en 1882[Y 4] - [A 1]. Un lavoir Ă  charbons a Ă©tĂ© installĂ© dans ses bâtiments, et ses dĂ©chets servent Ă  combler le puits cuvelĂ© en briques[F 8], profond de 260 mètres[Y 4]. Cette fosse a eu deux Ă©tages de recette aux profondeurs de 176 et 240 mètres[Y 4]. Une autre fosse Sainte Marie a existĂ©, elle a Ă©tĂ© ouverte par la Compagnie des mines d'Aniche Ă  Auberchicourt.

  • Puits Sainte Marie, 1841 - 1882.
    Puits Sainte Marie, 1841 - 1882.
  • Le puits et son environnement.
    Le puits et son environnement.
  • Le puits et son environnement.
    Le puits et son environnement.
  • Le puits et son environnement.
    Le puits et son environnement.

Fosse Saint Auguste

50° 19′ 29″ N, 3° 16′ 33″ E[BRGM 5]
1846 - 1876

La fosse Saint Auguste a Ă©tĂ© ouverte en 1846 sur le territoire d'Abscon[JLH 5], près de la limite avec Aniche[A 1], Ă  environ 380 mètres de la limite nord de la concession, et Ă  350 mètres de sa limite est. Le diamètre du puits est de 3,40 mètres, la composition du cuvelage est inconnue[Y 5]. Le terrain houiller y a Ă©tĂ© rencontrĂ© Ă  la profondeur de 130 mètres[Y 5], dans la rĂ©gion stĂ©rile comprise entre les veines no 7 et Louise ou Auguste[F 8].

L'exploitation a eu lieu successivement sur plusieurs niveaux, dont le dernier a Ă©tĂ© Ă©tabli Ă  454 mètres[Y 5]. L'extraction, d'abord assez importante, n'a pas tardĂ© Ă  dĂ©croĂ®tre avec la profondeur, Ă  cause de l'allure de plus en plus dĂ©fectueuse du gisement[F 8]. Les travaux les plus importants ont Ă©tĂ© faits dans les trois veines du nord, dans les veines nos 3 Ă  6, et dans Auguste, qui a Ă©tĂ© la dernière exploitĂ©e au niveau de 210 mètres. La bowette sud de cet Ă©tage donnant une assez grande quantitĂ© d'eau, elle a Ă©tĂ© serrementĂ©, en 1870, Ă  trente mètres du puits. En 1876, ce serrement a Ă©tĂ© dĂ©moli, et la bowette a Ă©tĂ© continuĂ©e jusqu'Ă  la limite du terrain houiller[F 8]. Ă€ 598 mètres du puits, elle quitte la formation houillère pour pĂ©nĂ©trer dans une alternance de bancs de schistes verdâtres calcarifères, et de calcaire compact d'un bleu foncĂ©. On ne s'arrĂŞte qu'après avoir pĂ©nĂ©trĂ© de 24,30 mètres dans ces terrains. La teinte verdâtre des schistes ne permettait pas de les confondre avec des schistes houillers. Ni cran ni faille n'ont Ă©tĂ© remarquĂ©s entre le terrain houiller et le terrain nĂ©gatif, ni dans le voisinage[F 8]. Après l'abandon dĂ©finitif de la bowette de l'Ă©tage de 210 mètres, un serrement y est Ă©tabli Ă  80 mètres du puits, afin d'aveugler la venue d'eau qu'elle fournit[F 3].

Au commencement de l'annĂ©e 1876, on dĂ©cide l'abandon de la fosse Saint Auguste. On y suspend alors l'Ă©puisement, et les niveaux infĂ©rieurs d'exploitation sont bientĂ´t noyĂ©s. Quelques mois après, on revient sur cette dĂ©cision, et on se met Ă  vider les travaux inondĂ©s. L'accrochage de 330 mètres venait d'ĂŞtre rendu accessible, quand un Ă©boulement considĂ©rable s'est produit, et a eu pour effet de remplir partiellement le puits[F 3]. D'autres Ă©boulements partiels Ă©tant encore survenus, on se rĂ©signe Ă  remblayer le puits jusqu'Ă  la profondeur de 310 mètres. Depuis cette Ă©poque, l'exploitation n'a pas Ă©tĂ© reprise. Le puits a Ă©tĂ© serrementĂ© et abandonnĂ©[F 3]. Il y a eu sept Ă©tages de recette aux profondeurs de 210, 238, 250, 290, 330, 372 et 420 mètres[Y 5].

  • Puits Saint Auguste, 1846 - 1876.
    Puits Saint Auguste, 1846 - 1876.
  • La tĂŞte de puits matĂ©rialisĂ©e.
    La tête de puits matérialisée.
  • Le puits et son environnement.
    Le puits et son environnement.
  • Le puits et son environnement.
    Le puits et son environnement.
  • Les terrains recoupĂ©s par le puits, grâce Ă  la carrière voisine.
    Les terrains recoupés par le puits, grâce à la carrière voisine.

Fosse no 1 Saint Roch

50° 19′ 01″ N, 3° 12′ 19″ E[BRGM 6]
1858 - 1936

La fosse Saint Roch, plus tard nommĂ©e fosse no 1 d'Azincourt est ouverte Ă  Monchecourt[JLH 6] en 1858 Ă  4 300 mètres Ă  l'ouest-sud-ouest[note 2] de la fosse Sainte Marie, et Ă  530 mètres de la limite nord de la Compagnie avec celle d'Aniche[A 2]. Le diamètre du puits est de quatre mètres. Le cuvelage est en bois de 21 Ă  72 mètres[Y 6]. Le terrain houiller a Ă©tĂ© atteint Ă  159 mètres[Y 6] ou 165 mètres. Vers 1858, la Compagnie a aussi tentĂ© d'ouvrir une autre fosse sur le territoire de Monchecourt, mais les travaux ont avancĂ© lentement, et ils ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s dĂ©finitivement[F 2].

Vers 1886, le puits est approfondi jusqu'au niveau de 480 mètres. De nouveau accrochages ont Ă©tĂ© installĂ©s Ă  345 et 395 mètres. Un autre est prĂ©vu Ă  la profondeur de 470 mètres[F 9].

La fosse est la plus importante de la Compagnie et assure l'extraction jusqu'en 1911. Elle sert Ă  l'aĂ©rage Ă  partir de la mise en service du puits no 3[A 2]. La profondeur finale est de 630 mètres[Y 6]. Il y a eu huit Ă©tages de recette aux profondeurs de 205, 245, 295, 345, 395, 470, 545 et 620 mètres[Y 6]. Le puits est remnlayĂ© fin 1936[A 2].

Terril no 222, 1 d'Azincourt
50° 19′ 09″ N, 3° 12′ 15″ E

Le terril no 222, situé à Monchecourt, est le terril conique de la fosse no 1 des mines d'Azincourt. Exploité, il subsiste toujours sur une vingtaine de mètres. Juste au sud se trouve le terril no 227.

  • La fosse no 1 vers 1900.
    La fosse no 1 vers 1900.
  • La fosse no 1 vers 1905.
    La fosse no 1 vers 1905.
  • Puits 1 Saint Roch, 1858 - NC
    Puits 1 Saint Roch, 1858 - NC
  • La tĂŞte de puits matĂ©rialisĂ©e.
    La tête de puits matérialisée.
  • Le puits et son environnement.
    Le puits et son environnement.
  • Un vestige.
    Un vestige.
  • Le terril no 222.
    Le terril no 222.
  • Le coron devant la fosse.
    Le coron devant la fosse.

Fosse no 2

50° 19′ 00″ N, 3° 11′ 19″ E[BRGM 7]
1888 - 1936

La fosse no 2 est ouverte en 1888 Ă  Erchin[JLH 7], 1 200 mètres Ă  l'ouest de la fosse Saint Roch, qui devient alors fosse no 1[A 2]. Elle assure l'aĂ©rage et la remonte des terres de la fosse no 1[A 2]. Le diamètre du puits est de 2,60 mètres[Y 7]. Le cuvelage est en fonte de quinze Ă  61 mètres[Y 7]. Le terrain houiller a Ă©tĂ© atteint Ă  144 mètres[Y 7]. En 1904, la Compagnie des mines d'Aniche construit la Fosse SĂ©bastopol 675 mètres au nord-nord-est[note 2], Ă  Erchin[A 4]. Le puits est profond de 307 mètres en 1906. La fosse est arrĂŞtĂ©e en novembre 1936, sa profondeur atteint alors 395 mètres[Y 7], profondeur Ă  laquelle se situe le dernier Ă©tage de recette[Y 7].

Terril no 129, 2 d'Azincourt
50° 18′ 57″ N, 3° 11′ 18″ E

Le terril no 129, situé à Erchin, est le terril de la fosse no 2 des mines d'Azincourt, dont le carreau est situé au nord, dans le jardin d'une habitation. De petite taille, il a été exploité, et il n'en subsiste quasiment plus rien.

  • Puits 2 Azincourt, 1888 - 1936.
    Puits 2 Azincourt, 1888 - 1936.
  • La tĂŞte de puits matĂ©rialisĂ©e.
    La tête de puits matérialisée.
  • Vue vers le terril plat et le carreau.
    Vue vers le terril plat et le carreau.
  • Vue du carreau.
    Vue du carreau.
  • Les restes du terril no 129.
    Les restes du terril no 129.

Fosse no 3

50° 18′ 57″ N, 3° 12′ 20″ E[BRGM 8]
1908 - 1936

La fosse no 3 est foncĂ©e en 1908, au sud du carreau Saint Roch et du puits dĂ©jĂ  exisant depuis cinquante ans, Ă  Monchecourt[JLH 8] - [A 3]. L'extraction dĂ©bute en 1911, le puits Saint Roch n'assure plus que l'aĂ©rage[A 3]. Le diamètre du puits est de cinq mètres, sa profondeur finale de 690 m[Y 8]. Le cuvelage est en fonte de quinze Ă  81 mètres[Y 8]. Le terrain houiller a Ă©tĂ© atteint Ă  160 mètres[Y 8]. Il y a eu neuf Ă©tages de recette aux profondeurs de 205, 245, 295, 345, 395, 470, 545, 620 et 650 mètres[Y 8]. Le puits est remblayĂ© fin 1936.

Terril no 227, 3 d'Azincourt
50° 19′ 01″ N, 3° 12′ 13″ E

Le terril no 227, situé à Monchecourt, est le terril conique de la fosse no 3 des mines d'Azincourt. Exploité, il ne subsiste que la base. Le terril no 222 se situe juste au nord.

  • La fosse no 3 et son terril.
    La fosse no 3 et son terril.
  • Puits 3 Azincourt, 1908 - 1936
    Puits 3 Azincourt, 1908 - 1936
  • La tĂŞte de puits non matĂ©rialisĂ©e.
    La tête de puits non matérialisée.
  • Le puits no 3 et son environnement.
    Le puits no 3 et son environnement.
  • La base du rĂ©servoir.
    La base du réservoir.
  • L'entrĂ©e de la fosse.
    L'entrée de la fosse.
  • Les terrils nos 227, 129 (en arrière-plan), et 222.
    Les terrils nos 227, 129 (en arrière-plan), et 222.
  • Le terril no 227, exploitĂ©.
    Le terril no 227, exploité.

Les sondages de reconnaissance

  • Sondage Saint Louis, Ă  Monchecourt, en 1858.
  • Sondage Saint Mathieu, Ă  Erchin, en 1857.
  • Sondage de Monchecourt, Ă  Monchecourt, en 1875.
  • Sondage Saint Martin, Ă  Auberchicourt, en 1855.
  • Sondage d'Auberchicourt, Ă  Auberchicourt, en 1838.
  • Sondage Saint Roch, Ă  Auberchicourt, en 1855.
  • Sondage Saint Michel, Ă  Auberchicourt, en 1856.
  • Sondage Saint Pierre, Ă  Auberchicourt, en 1857.
  • Sondage d'Émerchicourt, Ă  Émerchicourt, en 1839.
  • Sondage, Ă  Aniche, en 1838.
  • Sondage contre le Chemin d'Aniche, Ă  Aniche, en 1838.
  • Sondage de la Verrerie Drion, Ă  Émerchicourt, en 1834.
  • Sondage de la Verrerie d'Aniche, Ă  Émerchicourt, en 1838.
  • Sondage d'Azincourt n° 9, Ă  Émerchicourt, en 1834.
  • 2e sondage sur Abscon, Ă  Abscon, en 1838.
  • 1er sondage sur Abscon, Ă  Abscon, en 1837.

Cavalier d'Azincourt

Le Cavalier d'Azincourt est une ancienne voie ferrée de 7 kilomètres construite par les Forges et Aciéries de Denain et d'Anzin (future Usinor en 1948) entre 1922 et 1924[5] afin de relier la cockerie de Monchecourt achetée à la compagnie des mines d'Azincourt en mars 1906[6] aux hauts fourneaux de l'usine nouvellement installés au lieu-dit Six Mariannes sur le territoire d'Escaudain. Elle passe par Monchecourt, Auberchicourt, Aniche, Émerchicourt, Abscon et Escaudain. Il fait désormais partie de la trame verte[7].

Notes et références

Notes
  1. Après avoir découvert le charbon en 1826 à la fosse Villars à Denain, la Compagnie des mines d'Anzin ouvre la fosse Saint Mark à Escaudain en 1830, Bayard, Jean Bart et Mathilde en 1831, Orléans en 1832, Napoléon en 1833, Casimir en 1835, Renard en 1836 à Denain, Jennings en 1837 et Escaudain en 1838 à Escaudain, Ernestine et Joseph Périer en 1841, et Chabaud la Tour en 1842 à Denain.
  2. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits signalisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
  1. Gérard Dumont et Valérie Debrabant, Les 3 âges de la mine, t. 2, Lille, La Voix du Nord & Centre historique minier de Lewarde, 51 p. (ISBN 978-2-84393-107-9)
  2. Collectif, Le Nord, de la Préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, Bordessoules, , 381 p. (ISBN 2-903504-28-8), p. 209
  3. E. Lonchampt, Ch. de Picamilh, Bulletin des lois de la République Française, vol. 9, Impr. Nationale des Lois, (lire en ligne), Ordonnons ce qui suit: ART 1 La société anonyme formée à Aniche arrondissement de Douai Nord sous la dénomination de Société anonyme des mines de houille d'Azincourt est autorisée. Sont approuvés les statuts de ladite société tels qu'ils sont contenus dans l'acte passé le 20 juin 1842 par devant M Deledicque et son collègue notaires à Lille lequel acte restera annexé à la présente ordonnance .
  4. « Terrible Evénement aux Mines d'Aniches », le Courrier Douaisien,‎
  5. Archive USINOR : La ligne de chemin de fer d'Azincourt. Archives du Monde du Travail, cĂ´te 2002 037 061
  6. Xavier Botte, Histoire de la fosse Saint-Roch, p. 59
  7. « Requalification du Cavalier D’Azincourt » [archive du ], sur http (consulté le ).
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Émile Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome III, Imprimerie L. Danel,
Références à Albert Olry, Bassin houiller de Valenciennes, partie comprise dans le département du Nord, Imprimerie Quantin. Paris,
  1. Olry 1886, p. 360
  2. Olry 1886, p. 361
  3. Olry 1886, p. 353
  4. Olry 1886, p. 354
  5. Olry 1886, p. 349
  6. Olry 1886, p. 350
  7. Olry 1886, p. 351
  8. Olry 1886, p. 352
  9. Olry 1886, p. 358
Référence aux dossiers concernant la renonciation à la concession d'Azincourt par Charbonnages de France
  1. Renonciation, Avaleresse des Lillois
  2. Renonciation, Fosse Étrœungt
  3. Renonciation, Fosse Saint Édouard
  4. Renonciation, Fosse Sainte Marie
  5. Renonciation, Fosse Saint Auguste
  6. Renonciation, Fosse no 1
  7. Renonciation, Fosse no 2
  8. Renonciation, Fosse no 3

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.