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Commandos de chasse

Les commandos de chasse sont des unités militaires créées en 1959[1], pendant la guerre d'Algérie, pour mener des opérations de contre-guérilla et démanteler les katibas hostiles à la présence française en Algérie. Il s'agit, dans le cadre du Plan Challe, de mettre sur pied des unités mobiles, héliportées, capables d'exploiter sur le champ des renseignements pour harceler, traquer et mettre hors d'état de nuire les groupes rebelles déjà affaiblis par la bataille des FrontiÚres. Les commandos de chasse seront dissous en avril et mai 1962.

Commandos de chasse
Image illustrative de l’article Commandos de chasse
Écusson des commandos de chasse.

Création 1959-1962
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Infanterie
RÎle Operations spéciales
Contre-terrorisme
Guerres Guerre d'Algérie
Plan Challe
Commandant Général Maurice Challe

L'expérience de l'Indochine (1951-1954)

Le gĂ©nĂ©ral Challe qui succĂ©da le 12 dĂ©cembre 1958 au gĂ©nĂ©ral Salan, comme commandant en chef de l'armĂ©e française en AlgĂ©rie, avait Ă©tĂ© favorablement impressionnĂ© par les rĂ©sultats obtenus en Indochine par le Groupement de Commandos Mixtes AĂ©roportĂ©s (GCMA). Ces unitĂ©s, crĂ©Ă©es en avril 1951 et qui relevaient des services spĂ©ciaux (SDECE), avaient opĂ©rĂ© sur les arriĂšres de l’ennemi, notamment en zone montagneuse. Les commandos mixtes aĂ©roportĂ©s, qui comptaient plus de 3 500 hommes, encadrĂ©s par quelques gradĂ©s europĂ©ens, Ă©taient tous composĂ©s d'autochtones (Hmong, ThaĂŻ, Nung, MĂ©o et Laotiens pour la plupart). La condition mĂȘme de leur succĂšs avait Ă©tĂ© d’évoluer au milieu de la population « comme des poissons dans l’eau » et de retourner les mĂ©thodes de leurs adversaires Ă  l’avantage de l’armĂ©e française[2].

Le gĂ©nĂ©ral Challe avait Ă©galement Ă©tĂ© impressionnĂ© par les rĂ©sultats des commandos Nord Vietnam, crĂ©Ă©s en juillet 1951 et opĂ©rant dans le Nord Vietnam (ex-Tonkin) et au Laos. Le rĂŽle de ces unitĂ©s, qui avaient comptĂ© plus de 5 000 hommes, Ă©tait le renseignement et la tactique de contre-guĂ©rilla en riposte Ă  la guerre non conventionnelle menĂ©e par le Viet-Minh. Le format retenu pour ces commandos, au nombre de 45, Ă©tait d'environ 120 hommes de troupes, tous recrutĂ©s localement, certains Ă©tant parfois d'anciens soldats du Viet-Minh « retournĂ©s » par les Français.

Ces expériences, selon le général Challe, pouvaient se renouveler en Algérie, sur une échelle beaucoup plus grande.

Contexte de création (1959)

En 1958, ce sont plus de 400 000 soldats français qui sont en permanence sur le terrain en AlgĂ©rie. Ils se rĂ©partissent en deux grands types d'unitĂ©s. D'une part, les “troupes de secteur” qui reçoivent la responsabilitĂ© d’un territoire au sein duquel elles doivent assurer la protection des populations, tout en luttant contre les Ă©lĂ©ments rebelles dans la mesure de leurs moyens. D'autre part, pour les opĂ©rations plus importantes, elles reçoivent le renfort d’unitĂ©s de “rĂ©serve gĂ©nĂ©rale” constituĂ©es de parachutistes et de lĂ©gionnaires (10e DP, 25e DP, etc.). Mais les diffĂ©rentes opĂ©rations d’envergure menĂ©es avec des moyens importants au sol appuyĂ©s par l’aviation ne donnent pas toujours les rĂ©sultats escomptĂ©s, car les bandes rebelles sont trĂšs bien renseignĂ©es et amĂ©nagent de nombreuses caches et abris dans le djebel.

C’est alors que le gĂ©nĂ©ral Challe met en place une sĂ©rie de mesures appelĂ©es par la suite “plan Challe” et destinĂ©es Ă  redynamiser la lutte contre la rĂ©bellion. Outre le renforcement de la ligne Morice par l’amĂ©nagement d’un large glacis en arriĂšre du barrage, sa principale dĂ©cision porte sur la crĂ©ation d’unitĂ©s lĂ©gĂšres de contre-guĂ©rilla Ă  base de supplĂ©tifs musulmans, privilĂ©giant la rapiditĂ© et le secret, et appuyĂ©es dĂšs que nĂ©cessaire par les "troupes de secteur", par l’aviation et par des dĂ©tachements hĂ©liportĂ©s des unitĂ©s "de rĂ©serve gĂ©nĂ©rale". Ces unitĂ©s lĂ©gĂšres de contre-guĂ©rilla d’un genre totalement nouveau sont destinĂ©es Ă  traquer sans relĂąche, de jour comme de nuit, les bandes rebelles sur leur terrain. Elles porteront le nom de “commandos de chasse”[3].

Missions des commandos de chasse

La directive du 22 dĂ©cembre 1958 dĂ©finit prĂ©cisĂ©ment leurs missions : « Ce sont des unitĂ©s lĂ©gĂšres spĂ©ciales, Ă  base de harkis » constituĂ©es pour « donner la chasse aux bandes rebelles en collant aux katibas » et bĂ©nĂ©ficiant autant que de besoin des appuis des unitĂ©s de secteur, des dĂ©tachements hĂ©liportĂ©s et de l’aviation. La mission principale des commandos de chasse est donc de “marquer” une katiba, c’est-Ă -dire la rechercher, la repĂ©rer, la poursuivre et la harceler en permanence dans ses zones refuges en vue de la dĂ©truire avec l’aide de renforts des "troupes de secteur" ou des unitĂ©s hĂ©liportĂ©es de "rĂ©serve gĂ©nĂ©rale"[4].

Les missions secondaires qui en dĂ©coulent sont le renseignement (observation Ă  partir de postes dissimulĂ©s, reconnaissance dans la profondeur) ; le harcĂšlement (embuscades prĂ©parĂ©es de nuit sur les axes frĂ©quentĂ©s) ; le choc et enfin l’action psychologique sur les villageois lors des patrouilles dans les douars (division administrative rurale) les plus isolĂ©s souvent soumis Ă  la terreur des bandes rebelles. Les commandos de chasse doivent bĂ©nĂ©ficier d’une grande libertĂ© d’action de la part des commandants de secteurs pour agir selon les trois principes de la guĂ©rilla : secret, surprise et rapiditĂ©[4].

Recrutement et moyens

L'instruction provisoire du 19 janvier 1959 fixe à 157 l'effectif d'un commando, à partir du modÚle d'une compagnie d'infanterie type 107. Mais ce nombre reste largement théorique. Entre le tiers et la moitié de l'effectifs des commandos de chasse est constitué de harkis et de Français de souche nord-africaine (FSNA). Certains des membres des commandos sont d'anciens "prisonniers internés-militaires" (PIM) ralliés à l'armée française, comme c'est le cas par exemple au commando Georges. L'autre partie des effectifs des commandos de chasse est constituée d'appelés du contingent, issus des "troupes de secteur", tous obligatoirement volontaires[5].

Ecusson d'Ă©paule des commandos de chasse

Le général Challe décide en outre de doter les commandos de chasse issus des "troupes de secteurs" de moyens ordinairement dédiés en priorité aux unités de "réserve générale". Ainsi, par rapport à une compagnie d'infanterie classique "de secteur", les commandos de chasse reçoivent de l'armement plus moderne et en plus grande quantité : pistolets mitrailleurs MAT-49 et fusils semi-automatique FSA 49/56 supplémentaires, ainsi que les nouveaux pistolets MAC-50. Des postes radios de derniÚre génération PRC 10 sont également fournis en dotation. Les commandos de chasse sont également renforcés en jeeps, véhicules 4x4 et camions.

Les hommes des commandos de chasse se distinguent également de leurs camarades des "troupes de secteur" par leur tenue. Ils portent des vestes camouflées, des rangers, des casquettes Bigeard comme celles portées dans les unités paras, de nouveaux anoraks et aussi des kachabias.

Les commandos de chasse portent par ailleurs le béret noir, ainsi qu'un écusson d'épaule en tissu représentant un trident.

Les instructions du gĂ©nĂ©ral Challe provoquĂšrent l’enthousiasme de certains commandants de "troupes de secteurs" et l’incomprĂ©hension d’autres. Elles dĂ©rangeaient des habitudes prises depuis dĂ©jĂ  plusieurs annĂ©es. En effet les commandos de chasse constituaient un « Ă©crĂ©mage » des meilleurs Ă©lĂ©ments, notamment sur le plan des cadres. Tous ceux des commandos de chasse devaient ĂȘtre volontaires et les chefs "d’unitĂ©s de secteur", notamment les commandants de compagnie, n’aimaient guĂšre voir partir leurs meilleurs soldats pour le commando de chasse du rĂ©giment.

MalgrĂ© les risques indĂ©niables que comportait ce mode d’action, l’attrait d’une vie rude et l’intĂ©rĂȘt de la mission provoquĂšrent de nombreuses vocations. De nombreux appelĂ©s trouvĂšrent dans « les bĂ©rets noirs » une ambiance de libertĂ© et de camaraderie qu’ils n’avaient jusqu’alors jamais rencontrĂ©e en AlgĂ©rie. Ces jeunes EuropĂ©ens trouvĂšrent dans les commandos de chasse des frĂšres d’armes musulmans, qu’ils soient harkis ou ralliĂ©s, particuliĂšrement aguerris et combatifs. Beaucoup avaient dĂ©jĂ  luttĂ© auparavant dans les rangs de l’ArmĂ©e de libĂ©ration nationale et connaissaient parfaitement le terrain qu’ils avaient Ă  parcourir et les mĂ©thodes de combats et ruses de l’adversaire. DĂšs leur crĂ©ation, les commandos de chasse furent souvent jalousĂ©s[2].

Au total, plus de 175 commandos de chasse furent crĂ©Ă©s et environ 30 000 hommes (FSE et FSNA) ont servi dans leurs rangs entre 1959 et 1962.

Centres d'entraĂźnement des commandos de chasse

Insigne du CEPCC no 1

En dĂ©cembre 1958 s’ouvre prĂšs du Grand Barrage de l'Oued Fodda (OrlĂ©ansville) un centre d’instruction, devenu en fĂ©vrier 1959 le Centre d’Instruction des Commandos de Chasse de la Zone Ouest AlgĂ©rois (ZOA). Il prend ensuite les appellations successives de Centre d’instruction des commandos de chasse du Corps d’armĂ©e d’Alger en dĂ©cembre 1959, puis de Centre d’entraĂźnement Ă  la contre guĂ©rilla (CECG) du Corps d'armĂ©e d‘Alger en janvier 1960, et enfin de Centre d'entraĂźnement et de perfectionnement des commandos de chasse (CEPCC no 1) en juin 1960, oĂč viennent se perfectionner pĂ©riodiquement les commandos de ce corps d’armĂ©e.

Le Corps d'armĂ©e de Constantine ouvre le sien (CEPCC no 2) en aoĂ»t 1960 Ă  la Grande Plage, Ă  17 km de Philippeville, suivi par le Corps d'armĂ©e d’Oran (CEPCC no 3) Ă  Sassel prĂšs d’Er-Rahel en novembre 1961.

Bilan

Selon l'historien David Rey, « les commandos de chasse vont, en quelques mois, mettre Ă  mal la rĂ©bellion et considĂ©rablement rĂ©duire l’envergure des actions de l’ALN dont les unitĂ©s ne peuvent plus se dĂ©placer de nuit en sĂ©curitĂ© et ne trouvent plus de zones refuges pour se reconstituer. Le bilan de ces commandos de chasse, surnommĂ©s les “tĂȘtes chercheuses” du gĂ©nĂ©ral Challe en raison de leur capacitĂ© Ă  localiser les bandes rebelles, est Ă©loquent. Leur action a Ă©tĂ© essentielle dans la neutralisation des bandes rebelles de l’ALN qui trouvaient encore refuge dans les zones montagneuses trĂšs difficiles Ă  contrĂŽler par les unitĂ©s conventionnelles, gĂ©nĂ©ralement employĂ©es dans des opĂ©rations de grande envergure peu efficaces. Les commandos de chasse ont su dĂ©couvrir les caches d’armes et de vivres, traquer sans relĂąche les groupes armĂ©s difficiles Ă  localiser pour les dĂ©truire ou obtenir leur reddition. Leur redoutable efficacitĂ© Ă©tait directement liĂ©e Ă  leur mode d’action, semblable Ă  celui des unitĂ©s rebelles, et Ă  la parfaite connaissance du terrain par les harkis, recrutĂ©s directement dans les villages proches des zones d’engagement ou anciens hors-la-loi (HLL) retournĂ©s »[6].

Le commando de chasse le plus cĂ©lĂšbre est le commando Georges qui a mis hors de combat, entre 1959 et 1962, prĂšs de 1 000 maquisards du FLN.

Les commandos de chasse de la gendarmerie

L'Armée de Terre, qui dispose de ses propres commandos de chasse depuis le début de l'année 1959 (comme le commando Georges), sollicite dans les mois suivants la gendarmerie pour constituer des forces supplémentaires[7].

Insigne de béret des commandos de chasse de la gendarmerie

C'est en quelques mois (d'octobre Ă  dĂ©cembre 1959) que six commandos de chasse, dĂ©nommĂ©s "Partisans", sont alors organisĂ©s sous le commandement du capitaine de gendarmerie Pierre Schaefer. Bien que ces commandos soient placĂ©s sous la responsabilitĂ© de l'ArmĂ©e de Terre, il s'agit de forces de gendarmerie, supervisĂ©es par un officier de gendarmerie. Pour marquer la diffĂ©rence avec les commandos de chasse de l'ArmĂ©e, le groupement des commandos de chasse gendarmerie adopte le principe suivant : « allier la valeur militaire du para avec la valeur morale du gendarme ». La mission de contre-insurrection compterait de fait parmi les missions de la gendarmerie : « Prendre avec soi des volontaires recrutĂ©s dans “la partie saine de la population” ayant des lieux une connaissance complĂšte, aller avec eux, en vivant leur vie, dans les plaines et dans les montagnes, mettre hors d’état de nuire des hors-la-loi qui ne respectent ni les personnes ni les biens, n’est-ce pas lĂ  une des missions fondamentales et traditionnelles de la Gendarmerie nationale ? Les commandos de chasse “gendarmerie” ne font pas autre chose avec leurs harkis originaires des montagnes de l’Ouarsenis, du Dahra et de la plaine du « Chelif »[3].

Chacun des six commandos (Partisan 20, 21, 22, 26, 43, 44) est composĂ© d'une centaine de harkis encadrĂ©s par une vingtaine de sous-officiers et officiers de gendarmerie. Un dĂ©tachement hĂ©liportĂ© d’exploitation du renseignement (DHER), baptisĂ© "Partisan noir", complĂšte le dispositif en mai 1960. Il s'agit Ă  la fois d'emporter rapidement et de dĂ©poser au sol les groupes de combat dans les zones rebelles, et de fournir un appui Ă©ventuel (bombardements prĂ©ventifs au canon). Sur le plan tactique, l'effet de surprise est recherchĂ© Ă  travers l'organisation de contre-embuscades sur les arriĂšres des groupes rebelles en embuscade, ou des opĂ©rations de dĂ©sinformation et d'intoxication de l'ennemi pour diminuer sa vigilance avant un coup de main.

Le commando de chasse des fusiliers-marins

Parmi les commandos de chasse mis en Ɠuvre par l'ArmĂ©e de Terre, on compte Ă©galement un commando de chasse composĂ© de fusiliers-marins de la Demi-Brigade des Fusiliers-Marins (DBFM). Il s'agit du commando 120, plus connu sous le nom de commando « TempĂȘte », crĂ©Ă© en juin 1959. Ce commando de chasse Ă©tait lui-mĂȘme issu du commando « Yatagan », dissous le 1er juin 1959 et dont la plupart du personnel rejoignit ensuite le nouveau commando « TempĂȘte ».

Le commando « TempĂȘte » opĂ©rait dans la "Zone Ouest Oranais" (ZOO), dans le secteur de la 12e DI. Le commando « TempĂȘte » reçut son fanion le 14 juillet 1959 et l'enseigne de vaisseau Ruyneau de Saint-Georges en fut le premier commandant. En juillet 1960, l'EV Poher prendra la suite, lui-mĂȘme suivi de l'EV Paget. AprĂšs de nombreux combats, le commando « TempĂȘte » sera dissous le 6 mars 1962.

Commandos de chasse du Corps d'armée d'Alger

Abréviations : ZEA = Zone Est Algérois (27e DIA) ; ZNA = Zone Nord Algérois ; ZOA = Zone Ouest Algérois (9e DI) ; ZSA = Zone Sud Algérois (20e DI).

Les commandos sont classés ci-dessous par ordre de numéro. Sont indiquées leurs unités support.

Identification : K (Kimono) et P (Partisan).

Secteur de la 27e division d'infanterie alpine (Zone Est Algérois) :

Secteur de la 20e division d'infanterie (Zone Sud Algérois) :

  • Commando K 10 – Aumale – ZSA : I/410e RAA
  • Commando K 11 – Aumale – ZSA : III/2e RI
  • Commando K 12 – Aumale – ZSA : II/67e RI puis 27e RD
  • Commando K 13 – Aumale – ZSA : I/2e RI
  • Commando K 14 – MĂ©dĂ©a – ZSA : II/6e RI
  • Commando K 16 – MĂ©dĂ©a – ZSA : III/6e RI
  • Commando K 20 – Boghari – ZSA : II/2e RI devenu I/6e RI
  • Commando K 21 – Teniet-El-Had puis MĂ©dĂ©a – ZOA puis ZSA : I/47e RA
  • Commando K 22 – MĂ©dĂ©a – ZSA : 4e Cie du 504e Bataillon du train

Secteur de la 9e division d'infanterie (Zone Ouest Algérois) :

  • Commando K 23 – Teniet-El-Had – ZOA : II/131e RI
  • Commando K 24 – Cherchell – ZOA : 146e BI puis 586e Bataillon du train
  • Commando K 26 – Boghari – ZOA : I/435e RAA, I/47e RA
  • Commando K 30 – Miliana – ZOA : 586e Bataillon du train puis I/131e RI
  • Commando K 31 – OrlĂ©ansville – ZOA : 5e Cie nomade du 2e Groupe de compagnies nomades d'AlgĂ©rie (2e GCNA)
  • Commando K 32 – Teniet-El-Had – ZOA : 6e Cie nomade du 2e Groupe de compagnies nomades d'AlgĂ©rie (2e GCNA)
  • Commando K 33 – OrlĂ©ansville – ZOA : 25e RD
  • Commando K 34 – TĂ©nĂšs – ZOA : II/22e RI
  • Commando K 36 – TĂ©nĂšs – ZOA : III/22e RI
  • Commando K 40 – DuperrĂ© – ZOA : I/42e RA

Zone Nord Algérois :

  • Commando K 41 – Blida – ZNA : 21e RIMa
  • Commando K 46 – Ain-Taya – ZNA : 117e RI

Secteur de la 27e division d'infanterie alpine (Zone Est Algérois) :

  • Commando P 01 – Azazga – ZEA : 27e BCA
  • Commando P 02 – Bordj-MenaĂŻel – ZEA : 9e RIMa
  • Commando P 03 – Bordj-MenaĂŻel – ZEA : 9e RIMa
  • Commando P 04 – Bouira – ZEA : 22e BCA
  • Commando P 06 – Dra-El-Mizan – ZEA : 72e BG
  • Commando P 11 – Fort-National – ZEA : 6e BCA
  • Commando P 12 – Fort-National – ZEA : 7e BCA
  • Commando P 13 – Fort-National – ZEA : II/39e RI puis 27e BCA
  • Commando P 14 – Fort-National – ZEA : II/73e RIMa

Secteur de la 9e division d'infanterie (Zone Ouest Algérois) :

  • Commando P 20 – Gendarmerie – OrlĂ©ansville – ZOA : III/131e RI
  • Commando P 21 – Gendarmerie – Teniet-El-Had – ZOA : 5e RCA, II/131e RI
  • Commando P 22 – Gendarmerie – Cherche – ZOA : III/22e RI
  • Commando P 26 – Gendarmerie – TĂ©nĂšs – ZOA : II/22e RI

Secteur de la 20e division d'infanterie (Zone Sud Algérois) :

  • Commando P 30 – Aumale – ZSA : 8e RH

Secteur de la 27e division d'infanterie alpine (Zone Est Algérois) :

  • Commando P 31 – Tizi-Ouzou – ZEA : 121e RI puis 15e BCA

Secteur de la 20e division d'infanterie (Zone Sud Algérois) :

  • Commando P 40 – Boghari – ZSA : 1er RT

Secteur de la 9e division d'infanterie (Zone Ouest Algérois) :

  • Commando P 43 – Gendarmerie – TĂ©nĂšs – ZOA : III/22e RI
  • Commando P 44 – Gendarmerie – Cherchell – ZOA : 146e BI (1960)

Commandos de chasse du Corps d’armĂ©e d’Oran

Identification : Z et M.

Les commandos sont classés par ordre de numéro. Sont indiquées leurs unités support.

Secteur de la 4e division d'infanterie motorisée (Zone Est Oranais) :

  • Commando 41 – Tiaret – ZES : 31e GCP
  • Commando 42 – Frenda – ZES : 5e GCP (commando "Bernard")
  • Commando 43 – SaĂŻda – ZES : ce secteur passera Ă  la ZSO, le commando prenant le no 134 (commando « Cobra »)
  • Commando 44 – Allou – ZES : 519e BT
  • Commando 45 – Tiaret – ZES : 1er RI, 31e BCP
  • Commando 46 – Vialar – ZES : 110e RI puis 36e RI
  • Commando 47 – SaĂŻda – ZES : ce secteur passera Ă  la ZSO, le commando prenant le no 135 (commando « Georges »)
  • Commando 48 – SaĂŻda – ZES : ce secteur passera Ă  la ZSO, le commando prenant le no 136 (commando « Trident »)
  • Commando 49 – Aflou – ZES : I/403e RAA, IV/12e RA

Secteur de la 5e division blindée (Zone Nord Oranais) :

Secteur de la 12e division d'infanterie (Zone Ouest Oranais) :

  • Commando 120 – Nemours – ZOO : Demi-Brigade des Fusiliers Marins (commando « TempĂȘte », ex-commando « Yatagan »)
  • Commando 121 – Sebdou/Mamia – ZOO : I/5e RI, I/8e RIMa
  • Commando 122 – Tlemcen/Mamia – ZOO : III/22e RIMa
  • Commando 123 – Sebdou/Tlemcen – ZOO : I/7e RI puis 6e RT
  • Commando 124 – Tlemcen – ZOO : I/7e RI, V/10e RAMa
  • Commando 125 – Nemours/NĂ©droma – ZOO : II/65e RIMa, RICM (commando « PanthĂšre »)
  • Commando 126 – Mamia/NĂ©droma ZOO: III/65e RIMa, II/66e RA (commando « GuĂ©pard »)
  • Commando 127 – Sebdou – ZOO : 2e RCA
  • Commando 128 – NĂ©droma – ZOO : II/66e RA, 3e Cuirassiers
  • Commando 129 – Sebdou/Tlemcen – ZOO : II/7e RI puis 6e RT

Secteur de la 13e division d'infanterie (Zone Sud Oranais) :

La 13e DI s’étant dĂ©placĂ©e vers le sud, en mai 1959, la dĂ©signation de ses commandos sera modifiĂ©e. De plus, la ZSO sera rĂ©organisĂ©e en avril 1960.

  • Commando 131 – Chanzy – ZSO : III/129e RI, 8e RIMa (deviendra le cdo no 296)
  • Commando 131*– Ain-Sefra – ZSO : 2e REI (avril 1960)
  • Commando 132 – Le TĂ©lagh – ZSO : II/21e RI, 1er RCC (deviendra le cdo no 295)
  • Commando 133 – Chanzy – ZSO : 2e BT et II/129e RI (deviendra le cdo no 294)
  • Commando 133*– GĂ©ryville – ZSO : 23e RS (commando « Griffon »)
  • Commando 134 – Baudens – ZSO : I/129e RI (deviendra le cdo no 292)
  • Commando 134* – SaĂŻda (ex-no 43) – ZSO : I/8e RI (commando « Cobra »)
  • Commando 135 – SaĂŻda (ex-no 47) – ZSO : I/8e RI (commando « Georges »)
  • Commando 136 – SaĂŻda (ex-no 48) – ZSO : 8e RI, I/65e RA (commando « Trident »)
  • Commando 137 – SaĂŻda – ZSO : 454e GAA (commando « Maurice »)

Secteur de la 29e division d'infanterie (Zone Centre Oranais) :

  • Commando 291 – PĂ©rregaux – ZCO : II/3e RIA
  • Commando 292 – Ain-TĂ©mouchent – ZCO : I/3e RIA, I/129e RI
  • Commando 294 – Sidi-Bel-AbĂšs – ZCO : II/129e RI (devenu 128e BI)
  • Commando 295 – Le TĂ©lagh – ZCO : 21e RI puis 8e BZ
  • Commando 296 – Sidi-Bel-AbĂšs – ZCO: 128e BI
  • Commando 297 – Le TĂ©lagh – ZCO : 21e RI puis 8e BZ

Commandos de chasse du Corps d’armĂ©e de Constantine

Abréviations : ZEC = Zone Est Constantinois (2e DIM) ; ZNEC = Zone Nord-Est Constantinois (la ZEC de la 2e DIM se dédouble en deux zones : ZEC et ZNEC, de juin 1960 à août 1961) ; ZNC = Zone Nord Constantinois (14e DI) ; ZOC = Zone Ouest Constantinois (19e DI) ; ZSC = Zone Sud Constantinois (21e DI).

Indicatifs : V (Volontaire) ou L.

Les commandos sont classés par ordre de numéro. Sont indiquées leurs unités support.

Secteur de la 19e division d'infanterie (Zone Ouest Constantinois) :

  • Commando V 10 – Bougie – ZOC : I/57e RI
  • Commando V 11 – Akbou – ZOC : I/2e RIMa
  • Commando V 12 – Lafayette/Kerrata – ZOC : 20e RD (commando « Noir »)
  • Commando V 13 – Bordj-Bou-ArrĂ©ridj – ZOC : 8e RS puis 6e RS
  • Commando V 14 – Saint-Arnaud – ZOC : 15e BT
  • Commando V 15 – Sidi-AĂŻch – ZOC : 28e BCA, II/11e RIMa
  • Commando L 16 – Kerrata – ZOC : 11e BT

Secteur de la 14e division d'infanterie (Zone Nord Constantinois) :

  • Commando V 20 – Djidjelli – ZNC : III/23e RI, 81e RIA
  • Commando V 21 – Collo – ZNC : II/75e RIMa
  • Commando V 22 – El-Milia – ZNC : I/23e RI
  • Commando V 23 – Philippeville – ZNC : I/4e RIMa
  • Commando V 24 – Mila – ZNC : 51e RI
  • Commando V 25 – Constantine – ZNC : II/67e RA

Secteur de la 21e division d'infanterie (Zone Sud Constantinois) :

  • Commando V 30 – Barika – ZSC : 7e RT
  • Commando V 31 – Batna – ZSC : III/94e RI
  • Commando V 32 – Arris – ZSC : 4e BCP
  • Commando V 33 – Khenchela – ZSC : I/1er RA
  • Commando V 34 – Biskra – ZSC : 47e BI
  • Commando V 36 – Barika – ZSC : 7e RT
  • Commando V 38 – Corneille – ZSC : 30e BCP

Secteur de la 2e division d'infanterie marocaine (Zone Est Constantinois) :

  • Commando V 40 – BĂŽne – ZEC : 52e Bataillon des services puis 63e RIMa
  • Commando V 41 – La Calle – ZEC : 1re Demi-Brigade de Chasseurs Alpins (commando « Toma »)
  • Commando V 42 – Guelma – ZEC : 151e RIM
  • Commando V 43 – Souk-Arras – ZEC : 153e RIM
  • Commando V 44 – Souk-Arras – ZEC : 60e RI puis 4e RCA
  • Commando V 45 – Clairfontaine – ZEC : 152e RIM
  • Commando V 46 – Tebessa – ZEC : 26e RIM
  • Commando V 47 – Ain-Beida – ZEC : 67e BI, 16e Dragons
  • Commando V 48 – Tebessa – ZEC : I/22e RT puis 457e GAAL
  • Commando V 49 – Souk-Arras – ZEC : 4e RCA (1961)

Secteur de la 19e division d'infanterie (Zone Ouest Constantinois) : les commandos de la sĂ©rie 60 ne sont crĂ©Ă©s qu’en janvier 1960 :

  • Commando V 60 – Lafayette – ZOC : 4e Dragons
  • Commando V 61 – Bougie – ZOC : I/57e RI
  • Commando V 62 – Sidi-Aich – ZOC : 11e RIMa
  • Commando V 63 – Akbou – ZOC : I/2e RIMa
  • Commando V 64 – Bougie – ZOC : III/57e RI
  • Commando V 65 – Bougie – ZOC : I/57e RI
  • Commando V 66 – M’Sila – ZOC : 2e RIMa puis 4e BZ
  • Commando V 69 – Akbou – ZOC : III/2e RIMa

Secteur de la 2e division d'infanterie marocaine (Zone Est Constantinois) : commandos légers satellites de V 41 (série 80) :

  • Commando V 81 – La Calle – ZEC : 12e BCA
  • Commando V 82 – La Calle – ZEC : 14e BCA
  • Commando V 83 – La Calle – ZEC : 25e BCA
  • Commando V 84 – La Calle/BĂŽne – ZEC : I/60e RI

Secteur de la 19e division d'infanterie (Zone Ouest Constantinois) :

  • Commando V 92 – Bordj-Bou-ArrĂ©ridj – ZOC : 49e BI (1960)
  • Commando V 94 – Bougie – ZOC : 29e BCP
  • Commando L 103 – St-Arnaud/ Bordj-Bou-ArrĂ©ridj – ZOC : 49e BI
  • Commando L 104 – Saint-Arnaud – ZOC : 15e BT

Secteur de la 14e division d'infanterie (Zone Nord Constantinois) :

  • Commando L 120 – Djidjelli – ZNC : 81e RIA
  • Commando L 121 – Collo – ZNC : 43e BIMa
  • Commando L 122 – El Milia – ZNC : 23e RI (deviendra V 22)
  • Commando L 124 – Mila – ZNC : I/51e RI (deviendra V 24)

Secteur de la 21e division d'infanterie (Zone Sud Constantinois) :

  • Commando L 130 – Arris – ZSC : 4e BCP
  • Commando L 131 – Arris – ZSC : 10e BCP
  • Commando L 132 – Arris – ZSC : 17e BCP
  • Commando L 133 – Kenchela – ZSC : I/94e RI
  • Commando L 134 – Kenchela – ZSC : II/94e RI
  • Commando L 136 – Biskra – ZSC : 24e RIMa
  • Commando V 137 – Batna – ZSC : I/421e RAA
  • Commando V 138 – Kenchela – ZSC : I/94e RI
  • Commando V 139 – Kenchela – ZSC : II/ 94e RI

Secteur de la 2e division d'infanterie marocaine (Zone Est Constantinois) :

  • Commando L 141 – Souk-Arras – ZEC : 452e GAL
  • Commando L 142 – La Calle – ZEC : 4e RCC, 60e RI, 6e Cuirassiers
  • Commando L 143 – Souk-Arras – ZEC : 60e RI, 153e RIM
  • Commando V 144 – BĂŽne – ZEC : 63e RIMa (commando marine)
  • Commando V 145 – Souk-Arras – ZEC : 4e RH

Secteur de la 14e division d'infanterie (Zone Nord Constantinois) :

  • Commando L 146 – BĂŽne – ZNC : 152e RIM puis I/63e RIMa
  • Commando L 147 – BĂŽne – ZNC : II/63e RIMa (commando africain)
  • Commando V 220 – Djidjelli – ZNC : 129e RI
  • Commando V 221 – Philippeville – ZNC : I/16e RIMa
  • Commando V 222 – Philippeville – ZNC : II/16e RIMa

Commandos de chasse des Territoires du Sud

Les commandos de chasse y sont crĂ©Ă©s Ă  partir d’octobre 1959.

Identification : X.

Secteur de Colomb-BĂ©char (Zone Ouest Sahara) :

  • Commando X 23 : 2e Cie saharienne d’infanterie (2e CSI)
  • Commando X 24 : 3e Cie saharienne d’infanterie (3e CSI)
  • Commando « Adax » : I/4e RIMa
  • Commando « CaĂŻman » : II/1er RIMa

Secteur de Laghouat (Zone Est Sahara) :

  • Commando X 11 : Cie saharienne portĂ©e (CSP) de Metlili
  • Commando X 26 : 4e Cie saharienne d’infanterie (4e CSI)
  • Commando X 28 : 13e Cie saharienne portĂ©e d’infanterie de marine (13e CSPIMa)
  • Commando X 29 : 2e Cie saharienne portĂ©e de la LĂ©gion Ă©trangĂšre (2e CSPL)

Secteur de Touggourt (Zone Est Sahara) :

  • Commando X 12 : 2e Groupement saharien motorisĂ© (2e GSM)
  • Commando X 13 : Compagnie mĂ©hariste de l'Erg oriental (CMEO)

Bibliographie

- ALLÈS Jean-François, Commandos de chasse Gendarmerie. Algérie 1959-1962, récit et témoignages, Editions Atlante, 2001, 174 pages.

- BEAL Raymond, Les commandos de chasse "gendarmerie" en AlgĂ©rie 1959-1962, Editions des Écrivains associĂ©s, 1997, 82 pages.

- BENESIS de ROTROU Armand, Commando « Georges » et l'Algérie d'aprÚs, Editions Dualpha, 2009, 458 pages.

- BURY Marcel, Les guérilleros du commando de chasse V 44. Le journal d'un appelé en Algérie, 1959 et 1960, édité par l'auteur, 2005, 648 pages.

- CERUTTI Pierre et DAMAISIN d'ARES Jean-Christophe, Commandos de chasse. Les tĂȘtes chercheuses du gĂ©nĂ©ral Challe, Regi Arm, Histoire et MĂ©moires Combattantes, 2011, 191 pages.

- CERUTTI Pierre et DAMAISIN d'ARES Jean-Christophe, Commandos de chasse. Embuscades en Algérie, Editions JP Otelli, 2017, 175 pages.

- GAGET Robert, Commando Georges. Des harkis de feu, Editions Grancher, 1991, 300 pages.

- GAGET Robert, Commando Georges. Renseignements et combats, Editions Grancher, 2000, 243 pages.

- GAGET Robert, Commando Cobra. Les ceinturons noirs en Algérie, Editions Grancher, 2000, 369 pages.

- MABIRE jean, Commando de chasse, Editions Dualpha, 2018, 388 pages.

- PETITJEAN Marcel, Noir 3 ne rĂ©pond plus. RĂ©cits et tĂ©moignages du commando 44, oĂč s'illustrĂšrent pendant la guerre d'AlgĂ©rie les appelĂ©s du Contingent et les Harkis, Editions Godefroy de Bouillon, 2003, 258 pages.

- ROY Denis, Commando de chasse Algérie une jeunesse à l'épreuve;, Imprimerie Bobillier; 2016, 220 pages.

Notes et références

  1. Pierre AndrĂ© Cerutti et Jean-Christophe Damaisin d'ArĂšs, Commandos de chasse : les tĂȘtes chercheuses du gĂ©nĂ©ral Challe, Sceaux, Esprit du livre, coll. « Histoire & mĂ©moires combattantes », , 191 p. (ISBN 978-2-363-18183-1)
  2. Bertrand Rouvillois, « Les commandos de chasse en AlgĂ©rie (1959-1962) », Croix de guerre et Valeur militaire,‎ n° 310 - dĂ©cembre 2012 - 4Ăšme trimestre, p. 17
  3. Pierre Schaefer (capitaine), « Les commandos de chasse “Gendarmerie” en AlgĂ©rie », Gendarmerie nationale. Revue d’études et d’informations n° 46, 4e trimestre 1960, pp. 3-8
  4. David REY, « Commandos de chasse de la Gendarmerie en AlgĂ©rie », StratĂ©gique,‎ vol. 100-101, no. 2-3, 2012, pp. 113-136.
  5. Jean-Charles Jauffret, « Une armĂ©e Ă  deux vitesses en AlgĂ©rie (1954-1962) : rĂ©serves gĂ©nĂ©rales et troupes de secteur », Militaires et guĂ©rilla dans la guerre d'AlgĂ©rie,‎ , actes du colloque de Montpellier des 5 et 6 mai 2000, Ă©ditions Complexes, p. 33 et suiv.
  6. David Rey, « Commandos de chasse de la Gendarmerie en AlgĂ©rie », StratĂ©gique,‎ vol. 100-101, no. 2-3, 2012, pp. 113-136.
  7. « Le gendarme et les autres militaires face à la guerre d'Algérie », sur Société nationale de l'histoire et du patrimoine de la gendarmerie,
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