Accueil🇫🇷Chercher

Coëtlogon

Coëtlogon [kwɛtlogɔ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Coëtlogon
Coëtlogon
Mairie de Coëtlogon.
Blason de Coëtlogon
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre
Maire
Mandat
Annie Robert
2020-2026
Code postal 22210
Code commune 22043
Démographie
Gentilé Coëtlogonnais, Coëtlogonnaise
Population
municipale
209 hab. (2020 en diminution de 12,18 % par rapport à 2014)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 33″ nord, 2° 32′ 34″ ouest
Altitude 176 m
Min. 77 m
Max. 182 m
Superficie 16,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Loudéac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Loudéac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coëtlogon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coëtlogon
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des Côtes-d'Armor
Coëtlogon
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Coëtlogon

    Géographie

    Coëtlogon est une commune située dans le centre Bretagne, elle appartient au canton de la Cheze. L'économie de cette petite commune est essentiellement du secteur primaire, production agricole et élevage.

    La commune est créée le par démembrement de la commune de Plumieux[1].

    Carte de la commune de Coëtlogon.


    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 850 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Merdrignac », sur la commune de Merdrignac, mise en service en 1998[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 931,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 48 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Coëtlogon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudéac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,7 %), forêts (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), prairies (6,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Histoire

    Révolution française

    En l'an II (le ) un combat opposa environ 3 000 royalistes, commandés par le chevalier de Tinténiac, retranchés dans le château de Coëtlogon (alors en Plumieux) à 400 soldats républicains, commandés par le général Crubler ; les royalistes allaient être battus quand une colonne de 800 hommes vint les soutenir et renverser le cours de la bataille. De npmbreus soldats républicains et insurgés royalistes auraient été tués lors de ce combat au cours duquel le château de Coëtlogon fut incendié. Le chevalier de Tinténiac , surnommé "Le loup blanc", fut tué lors de cette bataille. La croix de Tinténiac, située route de Torquilly, se trouve à l'emplacement de la tombe du chevalier de Tinténiac.

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux Morts porte les noms de 44 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale[22].

    L'Entre-deux-guerres

    La Seconde Guerre mondiale

    Deux personnes originaires de Coëtlogon sont mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. sont morts durant la Seconde Guerre mondiale[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Coillogon en 1248[23].

    Le nom de Coëtlogon vient du mot breton koad qui veut dire bois et du lieu-dit Logon[24], (loc Onenn, terre consacrée à Sainte Onenne).

    Le château de Coëtlogon

    Le château de Coëtlogon vers 1938 (carte postale).
    Le château de Coëtlogon.

    Fief de la famille de Coëtlogon, la seigneurie de Coëtlogon a été érigée en marquisat en mai 1622 par Louis XIII au camp devant Royan en faveur de René de Coëtlogon (1582-1639).

    Une motte castrale était située au lieu-dit les douves. Ce château primitif est abandonné à une date indéterminée pour un nouveau château édifié à cinq cents mètres au sud-ouest (lieu-dit le Bosquet)[25].Un incendie détruit ce second château en 1720 et un troisième château est reconstruit en 1728 à l'emplacement actuel par César de Coëtlogon (1696-1742) avec l'aide financière de son grand-oncle, Alain Emmanuel de Coëtlogon officier de marine, nommé peu avant sa mort maréchal de France.

    Louis-Marcel de Coëtlogon fut évêque de Saint-Brieuc.

    En 1742, à la mort de César de Coëtlogon, le château passe par mariage à la famille de Carné.

    Le château est vendu comme bien national en 1793 et de nouveau incendié lors de la bataille de Coëtlogon le au cours de laquelle est tué le chevalier de Tinténiac. Resté en ruine, il est rasé à la fin du XIXe siècle.

    Le château actuel a été construit en 1911 par Henri de Carné[25] et remanié en 1948.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 François De Carné SE
    mars 2008 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Annie Robert [26]
    Réélue pour le mandat 2020-2026
    DVD[27] Agricultrice
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution de la population [modifier]
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 008656692720730758748766721
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    743625631597609525455466430
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020
    383315261249236234238213209
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église paroissiale Saint-Thuriau.
    • Croix de cimetière du XVIIe.
    • L'église Saint-Thuriau.
      L'église Saint-Thuriau.
    • Croix de cimetière.
      Croix de cimetière.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. http://fr.topic-topos.com/coetlogon
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Merdrignac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Coëtlogon et Merdrignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Merdrignac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Coëtlogon et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    23. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 64, Editions Jean-paul Gisserot, » (ISBN 2877474828, consulté le ).
    24. « Villes bretonnes, nom breton », Ginfobretagne (consulté le ).
    25. Jean-Pierre Ducouret et Judith Tanguy-Schröer, « Château, la Retenue (Coëtlogon) » (Dossier IA00132023 réalisé en 1994), sur Inventaire du patrimoine culturel en Bretagne
    26. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    27. « Résultats municipales 2020 à Coëtlogon », sur lemonde.fr (consulté le ).
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.