Charles Ernest Huin
Charles Ernest Huin, né le à Nancy et décédé à Paris VIe, est un ingénieur de la Marine à qui l'on doit la construction des cuirassés Bouvet, Brennus et Hoche.
Naissance |
Nancy |
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Décès |
Paris VIe |
Nationalité | Française |
Pays de résidence | France |
DiplĂ´me |
Ecole Polytechnique promotion 1855 |
Profession |
Ingénieur de la Marine au port de Lorient, Directeur général des Constructions navales de la Gironde, Directeur du Génie Maritime |
Activité principale |
Ingénieur de la Marine |
Ascendants |
Pierre Hippolyte Huin Joséphine Gervais |
Conjoint |
Marie Anne Augustine Bréger |
Famille |
Huin |
Biographie
Charles Ernest Huin naît à Nancy le de Pierre Hippolyte Huin (1804-1864), docteur en médecine, négociant, industriel fabricant de papier de couleur à Nancy, et de Joséphine Gervais (1807-1850)[1].
Il entre à l'École polytechnique le où il choisit l’architecture navale. Le , il rejoint donc Lorient pour devenir élève du Génie Maritime et obtient, le un diplôme de sous-ingénieur de la Marine de 3e classe[2].
Brillant, il devient rapidement adjoint à la direction des constructions navales du 3e arrondissement maritime auprès d'Alexandre Chédeville le , puis passe sous-ingénieur de 2e classe le [2].
C'est à cette époque qu'il rencontre son épouse Marie Anne Augustine Bréger (1843-1929), fille de Gustave Bréger (1807-1872) et d’Émilie Dupuy de Lôme (1812-1893), la nièce du célèbre architecte naval Henri Dupuy de Lôme. Le mariage a lieu à Lorient le [3].
Le , il passe sous-ingénieur de 1re classe et est fait chevalier de la Légion d'honneur le [4].
Depuis 1829, Lorient est un centre d'expérience d'artillerie. Vitesse, puissance, précision et portée des tirs de projectiles sont étudiés avec l'établissement de la Commission de Gâvres[5]. Charles Ernest Huin devient membre de cette commission le [2].
Il passe ingénieur de 2e classe le puis, le , il devient directeur général des Chantiers de Construction navales de la Gironde à Lorient.
Le , il est fait Officier de la Légion d'Honneur[6] alors qu'il est ingénieur de 1re classe, puis Commandeur de la Légion d'Honneur le [7] alors qu'il est directeur du Génie Maritime à Paris. Il prend sa retraite en 1902[2]
Renversé par une automobile alors qu'il va chercher sa retraite au ministère de la Marine, Charles Ernest Huin meurt à Paris IVe le .
Travaux réalisés
Le Charles Martel
(1890-1896) : Charles Martel
Notes et références
- « Archives dĂ©partementales de la Moselle », |lire en ligne=http://www.archinoe.fr/cg54/visu_affiche.php?PHPSID=97fe584dba57809511b6d2a01ec0f90a¶m=visu&page=1&page=1p. 42.
- «Annuaires de la Marine 1860, 1869, 1881 par Gilles Jogerst»
- «Archives départementales du Morbihan», |lire en ligne=http://scecp.cg56.fr/etat-civil/index.jspp. 134.
- «Archives Léonore», |lire en ligne=http://www.culture.gouv.fr/LH/LH090/PG/FRDAFAN83_OL1323061v017.htm
- «Commission de Gâvres», |lire en ligne=http://www.arsenaux.fr/page.php?id=57
- « Archives Léonore », |lire en ligne=http://www.culture.gouv.fr/LH/LH090/PG/FRDAFAN83_OL1323061v008.htm
- «Archives Léonore», |lire en ligne=http://www.culture.gouv.fr/LH/LH090/PG/FRDAFAN83_OL1323061v001.htm
- «L'Année scientifique et industrielle : ou Exposé annuel des travaux scientifiques, des inventions et des principales applications de la science à l'industrie et aux arts, qui ont attiré l'attention publique en France et à l'étranger / par Louis Figuier / 1893», |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k201122d/f162.image.r=huin.langFR