Charles Belle
Charles Belle est un peintre français né à Rochejean[1] dans le Doubs.
Naissance | Rochejean |
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Période d'activité |
- |
Nationalité |
française |
Activités |
Peinture, dessin |
Autres activités |
Ădition |
Site web |
Biographie
Famille
Charles (Alfred Louis) Belle naĂźt[2] dans la maison de ses parents, au-dessus de leur boulangerie Ă Rochejean. Son pĂšre est Camille Belle (1921-2010), fils de Gabrielle Belle, nĂ©e Maire, et de Charles Belle[1]. Sa mĂšre est Marie-Pierre Belle, nĂ©e Gaudet (1930-2013), fille de Henriette Gaudet, nĂ©e Monnier, et Georges Gaudet. Il a une sĆur, Eveline, et trois frĂšres Daniel, Michel et Christophe. Charles Belle a Ă©galement deux fils, Ămilien et Maxence.
Parcours
Charles Belle est un peintre français dont l'Ćuvre est connue pour son approche de la reprĂ©sentation des Ă©lĂ©ments de la nature[3] dans des formats souvent monumentaux. Artiste inclassable, il suit sa propre ligne. En 40 ans de carriĂšre, il a rĂ©alisĂ© prĂšs de 10 000 peintures et plus de 20 000 dessins. Les titres de ses Ćuvres sont toujours empreints de poĂ©sie et de mystĂšre[4].
Issu dâune famille modeste, il sâoriente trĂšs tĂŽt vers des Ă©tudes Ă lâĂ©cole rĂ©gionale des beaux-arts de Besançon (actuel Institut supĂ©rieur des beaux-arts de Besançon Franche-ComtĂ© â ISBA). AprĂšs lâobtention de son DiplĂŽme national supĂ©rieur d'expression plastique (DNSEP) en 1979, parallĂšlement Ă son travail dâartiste, il devient photographe pour le MusĂ©e du Temps de Besançon, professeur dâart plastique en collĂšge, puis enseigne[5] le dessin Ă lâĂ©cole des beaux-arts de Mulhouse (actuelle Haute Ăcole des arts du Rhin â HEAR) jusquâen 1998.
Ses premiers travaux sont de grands dessins reprĂ©sentant des gens, des paysages, des chaussures, des objets dâun quotidien humble. Dans le contexte artistique de la fin des annĂ©es 70, peu de professeurs le soutiennent, ses dessins apparaissent en dĂ©calage avec ce qui est alors enseignĂ© au sein des Ă©coles dâart. Pourtant, ils sont trĂšs tĂŽt repĂ©rĂ©s et achetĂ©s par des collectionneurs[6] et le Fonds National dâArt Contemporain (collections du Centre National des arts plastiques - CNAP)[7]. Jeune artiste diplĂŽmĂ©, il continue son travail de dessin mais suscite beaucoup de critiques sur son statut dâartiste. Alors, en rĂ©ponse Ă ce contexte dĂ©lĂ©tĂšre, Charles Belle dĂ©cide de se mettre Ă la peinture dans une sorte de dĂ©fi. Par provocation, comme test de ses qualitĂ©s de peintre, il choisit un sujet qui ne lâintĂ©resse pas : les fleurs de gĂ©ranium. Fleurs qui nâont pas de statut particulier, que lâon trouve banalement sur tous les balcons. Il rĂ©alise alors une sĂ©rie de grandes peintures sur cette thĂ©matique qui est davantage un prĂ©texte Ă lâacte pictural quâun sujet rĂ©aliste. Son travail autour des fleurs[4] rencontre un grand succĂšs mais il travaille toujours avec la mĂȘme implication des thĂšmes trĂšs diffĂ©rents[8] - [9]. Ses peintures ont comme point commun dâapprocher lâinvisible, ce qui est en dehors de lâimage, hors cadre.
Le travail de Charles Belle est prĂ©sent dans les foires dâart contemporain telles que Art Basel, Art Basel-Miami, la FIAC[9], Art Brussel, Art Paris[10], etc. Il est exposĂ© rĂ©guliĂšrement Ă Paris, en Europe, en Suisse, Ă New York[11], SĂ©oul[12] - [13] et Ă Beyrouth[14] - [15].
Jeunesse
Charles Belle grandit dans un milieu rural modeste, oĂč les gens sont marquĂ©s par le travail et des conditions de vie rudes dans les montagnes du Haut-Doubs. Ses parents tiennent la boulangerie du village de Rochejean[1]. DĂšs lâenfance, Charles Belle est attirĂ© par le dessin. Son institutrice racontera plus tard quâil se dĂ©pĂȘchait de finir les exercices demandĂ©s pour pouvoir dessiner sur son ardoise et imaginer des histoires. Adolescent, il se passionne pour les quelques livres dâHistoire de lâArt auxquels il a accĂšs Ă la bibliothĂšque du lycĂ©e. PremiĂšre tentative de peinture : il couvre les murs de sa chambre dâoiseaux sur fond bleu. Il se dĂ©tourne du cursus gĂ©nĂ©ral pour entrer Ă lâĂcole RĂ©gionale des Beaux-Arts de Besançon[16] Ă 18 ans. Il devient pĂšre Ă 23 ans et arrĂȘte toutes ses activitĂ©s sportives pour se consacrer exclusivement Ă sa famille et Ă son travail artistique[17].
Formation
Il est admis Ă lâĂcole RĂ©gionale des Beaux-Arts de Besançon en 1974 (actuel Institut SupĂ©rieur des Beaux-Arts - ISBA). Ătudiant, sa production est dĂ©jĂ consĂ©quente. Il sâapplique Ă faire le travail qui est attendu par lâĂcole, mais en cachette, il rĂ©alise une grande sĂ©rie de dessins. Sans moyens, il dessine sur du papier kraft avec du fusain quâil fabrique lui-mĂȘme. Il reprĂ©sente des espaces du quotidien, des gens dâorigine modeste et rurale. Il les dessine le plus souvent de dos, cherchant Ă capter avec tendresse cette part dâeux quâils abandonnent aux autres. Lorsque toute cette production est dĂ©couverte par hasard par lâune de ses professeurs, elle lâencourage Ă suivre cette voie qui lui est propre. Mais lâaccueil rĂ©servĂ© par la plupart des autres enseignants de lâĂ©poque est plutĂŽt dĂ©courageant. Le travail de Charles Belle ne sâinscrit pas dans les prĂ©occupations artistiques de la fin des annĂ©es 70[17]. Pourtant, ce travail dâĂ©tudiant de troisiĂšme annĂ©e suscite trĂšs tĂŽt lâintĂ©rĂȘt de collectionneurs et fait lâobjet dâacquisitions[6] par le CNAP[7] (Centre National des Arts Plastiques). Charles Belle obtient son DNSEP (DiplĂŽme National SupĂ©rieur dâExpression Plastique) en 1979[18].
Ses débuts
AprĂšs sa sortie de lâĂcole des Beaux-Arts, il continue son travail de dessin[19] au fusain et au pastel, avec des paysages, des arbres, des champs, des fruits, des portraits, des dĂ©tails de son environnement. En 1987, il entame un travail de peinture sur les fleurs de gĂ©ranium. Câest un peu par provocation quâil choisit ce thĂšme quâil trouve galvaudĂ© et dĂ©pourvu dâintĂ©rĂȘt. Sa motivation est de montrer que lâessentiel en peinture, ce nâest pas le sujet[6]. Le mobile de la peinture se situe ailleurs, dans une forme dâabstraction. Ă cette Ă©poque, Charles Belle nâa pas les moyens financiers de se procurer suffisamment de toile, alors il recouvre certaines peintures pour en crĂ©er des nouvelles. Câest Ă partir de cette contrainte matĂ©rielle que ce mouvement perpĂ©tuel se met en place dans son travail. Aucune de ses peintures ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme arrĂȘtĂ©e tant quâelle est encore dans son atelier[9].
Atelier
Au dĂ©but des annĂ©es 1990, le frĂšre aĂźnĂ© de Charles Belle est atteint dâune maladie grave. Accompagner ce frĂšre mourant pour qui la vie nâĂ©tait plus quâune succession dâinstants douloureux a provoquĂ© une sorte de dĂ©clic pour Charles Belle. AprĂšs une visite Ă lâhĂŽpital, il rĂ©alise que contrairement Ă son frĂšre, il a le privilĂšge dâĂȘtre vivant et de pouvoir faire des projets. Il est dans cette conscience aiguĂ« de ce que reprĂ©sente la fragilitĂ© dâune vie. Ă 38 ans il se lance dans le projet, ambitieux et risquĂ© dans le contexte de sa carriĂšre naissante, de construction dâun atelier. Il entame donc un travail avec un architecte[9]. Son idĂ©e se rĂ©sume ainsi : « crĂ©er un atelier de rĂȘve ».
Le lieu est pensĂ© Ă partir des besoins de lâartiste. Les dimensions de lâatelier sont dĂ©terminĂ©es par les formats monumentaux de ses toiles. Jusquâalors, Charles Belle peignait ses grands formats repliĂ©s[20] au plafond et ne les dĂ©couvrait entiers quâune fois exposĂ©s[9]. La lumiĂšre, les Ă©nergies du lieu, les formes, tout est Ă©tudiĂ©. Le bois utilisĂ© pour la charpente et le plancher est celui des arbres que son grand-pĂšre Charles Belle[1] avait plantĂ©s. Avec des ouvertures sur la forĂȘt Ă 360°, lâatelier est conçu comme un abri dans le paysage. Charles Belle commence Ă peindre pendant le chantier de construction, au milieu des ouvriers et du bruit. Il peint de trĂšs grandes toiles de fleurs dâArnica. Aujourdâhui, Charles Belle travaille toujours au sein de cet atelier.
Accident
En 2004, Charles Belle sâapprĂȘte Ă entamer un travail autour des betteraves lorsquâil a un accident. Il chute dâune Ă©chelle dans son atelier, dâune hauteur de 6 mĂštres. Une enceinte de musique amortit un peu sa chute. Il dira plus tard que « la musique (lui) a sauvĂ© la vie ». AprĂšs cet accident, une pĂ©riode de convalescence de trois mois lâempĂȘche de travailler. TraumatisĂ© par cette Ă©preuve, Charles Belle reprend le dessin sur de grandes feuilles de papier. Il rĂ©alise cinq autoportraits[17]. Cela lâaide Ă rĂ©aliser quâil est vivant. Puis il peint et dessine les betteraves[17] qui lâont attendu plusieurs mois dans lâatelier. Elles se sont dessĂ©chĂ©es. Cette sĂ©rie, dans des couleurs sombres et profondes, est chargĂ©e dâune tension dramatique particuliĂšre.
Engagements
Charles Belle est trĂšs sensible aux problĂ©matiques environnementales. Depuis plus de 30 ans, il apporte son soutien Ă plusieurs organismes qui travaillent Ă la sauvegarde du patrimoine naturel, la protection de lâeau et de la faune sauvage. Pendant 25 ans, il a Ă©tĂ© Ă©lu[21] au Conseil Municipal du village oĂč il rĂ©side dans le Doubs. Dans le cadre de son mandat, il sâest investi pleinement dans la prĂ©servation de lâenvironnement local.
Ćuvre
« Il sâagit dâune peinture infinie ». Ce sont les mots de Charles Belle pour exprimer la sensation quâil a en peignant Ă la conjonction des mĂ©andres exaltĂ©s de 2016 Ă fin 2017. Ces mots sont valables pour lâensemble de son travail, rien nâest jamais vraiment arrĂȘtĂ©[17]. Charles Belle travaille dans un mouvement perpĂ©tuel. Chaque peinture peut ĂȘtre remise en question Ă tout moment. Aucune de ses peintures ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme terminĂ©e tant quâelle est encore dans son atelier[20]. Il les reprend, les continue, les recouvre, parfois plusieurs annĂ©es aprĂšs leur commencement[9]. Le travail de Charles Belle se situe dans lâimpermanence de la peinture, de la trace. Sa peinture est intuitive, ses couleurs sont complexes, il nâutilise jamais le noir. Il accumule la matiĂšre, ou au contraire lâentame pour laisser apparaĂźtre une lumiĂšre, une vibration.
Charles Belle aborde le thĂšme de la nature, mais sans sâattacher Ă une reprĂ©sentation rĂ©aliste[5]. Ce qui le mobilise se situe davantage dans une certaine abstraction. Pour lui,
« le sujet dâune peinture, ce nâest pas le sujet ! »
Quâune peinture soit figurative ou abstraite[6], ce nâest pas la question. Le mobile de sa crĂ©ation est une recherche de solutions picturales pour parler de sensations, dâĂ©motions, de lâinvisible. Ses Ćuvres font sentir ce quâelles ne montrent pas. Son travail autour de la thĂ©matique des fleurs est le plus connu du public, pourtant, Charles Belle a tout autant travaillĂ© dâautres thĂšmes. Il explique que lorsquâil peint des fleurs, « ce ne sont pas des fleurs. » Ce qui lâintĂ©resse ce sont tous les signaux quâune peinture peut transmettre, de façon indĂ©finissable et directe, comme pour la musique.
LâĆuvre dessinĂ©[23] de Charles Belle est plus confidentiel et pourtant aussi consĂ©quent que son Ćuvre peint. Lâessence de sa crĂ©ation trouve son origine dans son rapport au dessin[24]. Il ne lâutilise jamais comme travail prĂ©paratoire Ă de futures peintures, ni comme simples esquisses. Un dessin a le mĂȘme statut quâune peinture. Ses dessins sont parfois dans des formats monumentaux[25] - [26].
Collections publiques et privées
Depuis 1978, plus de 80 expositions personnelles et 110 expositions collectives ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă l'Ćuvre de Charles Belle. Son travail est prĂ©sent sur la scĂšne internationale, notamment en GrĂšce, au Liban, en CorĂ©e du Sud, en Suisse, en France et aux Ătats-Unis.
Ses Ćuvres ont Ă©tĂ© acquises par plusieurs collections :
- CNAP, Centre National des Arts Plastiques - Acquisitions du Fonds National dâArt Contemporain
- Fonds Régional d'Art Contemporain de Franche-Comté
- Fonds RĂ©gional d'Art Contemporain Champagne-Ardenne
- Fonds RĂ©gional d'Art Contemporain Ăle-de-France
- Musée des Beaux-Arts de Chartres
- Musée de Grenoble
- FMAC, Fonds Municipal dâArt Contemporain, Ville de Paris
- Fondation Colas, Boulogne-Billancourt[27]
- Fonds de dotation Bredin Prat[28], Paris 7e
Collaborations, expositions (sélection)
Collaboration avec le Cirque Plume
Bernard Kudlak, le directeur du Cirque Plume, est un ami de longue date de Charles Belle. Ils ont souvent partagĂ© beaucoup de valeurs importantes autour de la crĂ©ation en gĂ©nĂ©ral, du cirque et de la peinture en particulier[29] - [30]. Pour deux tableaux du spectacle La DerniĂšre Saison, Bernard Kudlak a choisi de mettre en scĂšne un grand dessin au fusain, confiĂ©s Ă la forĂȘt[31] (2015-2017, fusain sur toile, 3 x 8 m. inv.no 11). Ce dessin reprĂ©sente une branche symbolique ou abstraite. Il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au fond des grandes forĂȘts dâĂ©picĂ©as du Doubs oĂč Charles Belle a passĂ© son enfance[32].
Le taureau dans l'atelier[33]
En 2009, Charles Belle souhaite travailler autour du thĂšme du taureau. Il rencontre un Ă©leveur et Ă©voque avec lui la possibilitĂ© de faire venir un taureau dans son atelier. Le projet suscite quelques inquiĂ©tudes. Peu de temps avant la visite de lâartiste, un collĂšgue de lâĂ©leveur a Ă©tĂ© tuĂ© par une bĂȘte. Charles Belle installe une structure mĂ©tallique dans son atelier pour pouvoir recevoir Balou, le taureau. Pendant douze jours, le taureau reste Ă lâatelier et devient le modĂšle de lâartiste. Charles Belle rĂ©alise plusieurs dizaines de dessins, et une sĂ©rie de peintures[34].
Collaboration avec Hubert-Félix Thiéfaine
Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine dĂ©couvre la peinture toute ta passion (1999, huile sur toile, 290 x 333 cm. inv.no 547) lors d'une visite de lâatelier de Charles Belle. Quelques mois plus tard, il compose la chanson CamĂ©lia : huile sur toile (Ă Charles Belle) en dĂ©dicace au peintre[35].
Pour la couverture de son 13e album, « Défloration 13 » sorti en 2001, Hubert-Félix Thiéfaine choisit des peintures de Charles Belle sur le thÚme des iris orange[36].
Il Ă©tait une forĂȘt, regards d'artistes
En 2011 le cinĂ©aste Luc Jacquet invite Charles Belle Ă participer Ă un projet autour de son film Il Ă©tait une forĂȘt. Il s'agit du troisiĂšme long mĂ©trage cinĂ©matographique de Luc Jacquet aprĂšs La Marche de l'empereur et Le Renard et l'Enfant. Le long mĂ©trage Il Ă©tait une forĂȘt est la partie centrale d'un projet plus gĂ©nĂ©ral dit cross-media, intitulĂ© La ForĂȘt des pluies, qui a Ă©galement une ambition Ă©ducative Ă propos de l'environnement. Ce projet permet notamment la participation d'artistes qui partent en rĂ©sidence en pleine forĂȘt : tels que Vincent Munier et Charles Belle[37].
Charles Belle tend une toile de 1,80 m x 10 m au milieu de la forĂȘt primaire du Gabon et rĂ©alise au fusain un dessin de feuilles. Cette toile[38], employant le futur (2012, fusain sur toile, 180 x 1000 cm. inv.no 233) est exposĂ©e en 2013 dans Regards dâartistes[39] au Parc AndrĂ© CitroĂ«n.
Expositions personnelles (sélection)
- 1983 - Musée des beaux-arts et d'égyptologie de Grenoble
- 1984 - Musée des Beaux-Arts, Chartres (Eure-et-Loir)
- 1986 / 1987 - ĂcomusĂ©e, Le Creusot (SaĂŽne-et-Loire)
- 1994 - Carré des Arts, Parc floral de Paris (France)
- 1994 - Art Basel, BĂąle (Suisse)
- 1996 - CRAC Alsace, Altkirch (Haut-Rhin)
- 2000 - Maison des Arts Georges Pompidou, Centre dâArt contemporain, Cajarc (Lot)
- 2000 - FIAC (Paris).
- 2003 - Art Paris, Denise Cadé Gallery, New York (Paris)
- 2009 - Musée de la Cohue, Vannes (France)[40]
- 2017 - sens figurés, La Terrasse, Nanterre[41]
- 2021 - Regard d'artiste, Chùteau de Trévarez, CDP29, Saint Goazec (FinistÚre)
- 2022-2023 - Rétrospective Charles Belle, Peindre, Saline Royale, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, Musée du Temps, Musée Courbet, Musée de Belfort, Musée de Pontarlier (Doubs, Territoire de Belfort)
Expositions collectives (sélection)
- 1994 à 2018 - MANIF - Foire Internationale d'art contemporain, Séoul, (Corée du Sud)
- 2016 - Galerie de l'imaginaire, Centre International de l'Art Pariétal, Lascaux IV[42]
- 1999 à 2013 - Art Paris, représenté par les Galeries Alice Mogabgab[43](Liban) et Denise Cadé (New York)
- 2013 - Il Ă©tait une forĂȘt[44]â Regards dâartistes ⊠Un projet de Luc Jacquet, Parc AndrĂ© CitroĂ«n, (Gabon, France)
- 2006 - Art Basel Miami (Miami)
- 2000 / 2001 - Art Bruxelles (Belgique)
- 1999 / 2000 - Assemblée nationale (Paris)
- 1997 Ă 1999 - Exposition itinĂ©rante UNESCO La Route de lâArt sur la Route de lâEsclave, (Guadeloupe, Guyane, RĂ©publique dominicaine, Martinique, BrĂ©sil)
- 1999 - BCE, Banque Centrale Européenne (E.C.B.), Francfort (Allemagne)
- 1998 - Fondation ĂlectricitĂ© de France, Espace Electra, (Paris)
- 1997 - Denise Cadé Gallery, 15 years of representing French artists in New York (New York)[45]
- 1996 - 41e Salon de Montrouge (France)
- 1994 - Art Basel, (Suisse)
- 1994 / 1995 - FIAC (Paris)
- 1990 - Musée du Luxembourg, (Paris)
- 1990- La vie des formes[26], Chantier international de création expérimentale, COMEF, (Chalon-sur-SaÎne)
- 1989 / 1994 - Exposition Air Inter, ENSBA, Ăcole nationale supĂ©rieure des Beaux-Arts de Paris, Les Paysages dans lâart contemporain (Paris)
- 1985 / 1986 - Saline royale dâArc-et-Senans (Doubs)
Ădition
En 2017, avec la collaboration de son agent NoĂ©mie Paya, Charles Belle crĂ©e les Ăditions Sources. Cette maison est spĂ©cialisĂ©e dans la publication de livres d'artistes, livres objets et monographies. Le premier ouvrage[46], paru en dĂ©cembre 2017, s'intitule Sources[47] - [48] - [49].
Critiques et mentions
- "La toile vivante" de Charles Belle, décor naturel du Cirque Plume, Coline Bastard, 2017[50]
- Camélia : huile sur toile (à Charles Belle)[35], Hubert Félix Thiéfaine, Défloration 13, 2001
- RĂ©seau TRAM, Art contemporain Paris Ăle-de-France, 2017[51]
- Une peinture de Charles Belle confiée à la nature, Fabienne Le Moing, 2017[52]
- Arts Ă la pointe, Charles Belle expose au patronage, Ouest France, 2013[53]
Catalogue Drouot[54]
- Dans Vitalité toute printaniÚre pour Art Paris, Harry Bellet, Le Monde, 2011[55]
- Dans La Foire qu'on adore détester, Harry Bellet, Le Monde, 2012[56]
- Art in review : Charles Belle, 2000, New York Times[45] : Je préfÚre les noirs de Charles Belle à ceux de Soulage, Denis Jeambar, 2011[57]
Filmographie
Films de François Royet
- Dans la forĂȘtâŠ[58] 2017, durĂ©e 20 minutes.
- Ce chou si beau 2007, durée 26 minutes.
- Le figuier, tout ! 2008, durée 14 minutes.
- Juste un dessin... 2010, durée 13 minutes.
- Le peintre et son modÚle⊠Un taureau. 2009, durée 16 minutes.
Film réalisé par Pierre Guy
- Charles Belle, blancs soucis 1996, durée 26 minutes. Coproduction : Altamira, France 3 Bourgogne / Franche-Comté Altamira Films, 3 bis, rue Bastide F-34000 Montpellier.
Film réalisé par Wild Touch
- Il Ă©tait une forĂȘt - regards dâartistes, 2012, durĂ©e 3 min 28 s. Un projet de Luc Jacquet dans les forĂȘts primaires du Gabon. Dessine-moi une forĂȘt - voyages en forĂȘt des pluies - tournage #28,
Film réalisé par Bertrand Vinsu
- Nkumby 2, 2010, durée 19 min 23 s.
Voir aussi
Bibliographie
- sources[59] - [60], 2017, Editions Sources (ISBN 978-2-9562210-0-5)
- ConfiĂ©s Ă la forĂȘt, 2017
- L'Atelier du peintre Charles Belle, Bernard Kudlak, Editions Virgile, 2012 (ISBN 978-2-914-48193-9)
- Dans Portraits crachés de Denis Jeambar, Flammarion, 2011
- Dans Hubert-Félix Thiéfaine : Jours d'orage, Jean Théfaine, Fayard, 2011
- Dans La Vie des formes, 2009, l'exemplaire (ISBN 2-9520402-3-0)
- Arbres d'hiver, Bruno Mory, 2008
- Penche-toi[61], Charles Belle, Jacques Moulin, François Royet, Editions Joca Seria, 2007 (ISBN 978-2-84809-078-8)
- Charles Belle, (monographie), Art price, 2005 (ISBN 89-957297-0-8)
- Dans à visages découverts, 2005, le 19 (ISBN 2-35075-006-X)
- Ipso facto, Charles Belle et Jacques Moulin, Les Affinités, 2002
- d'ELLE, 2002, Christian Pfister et Charles Belle, Thasmara Editeur (ISBN 2-9519335-1-7)
- Charles Belle, 2001, espace art brenne Ă©diteur
- Charles Belle, 2000, éditions Arts et Dialogues Européens[62] (ISBN 2-911691-12-1)
Notes et références
- Danielle Demangeon-Raguin, « Charles Elia Belle », sur gw.geneanet.org
- (nl) « Ontdek schilder, tekenaar Charles Belle (1956) », sur rkd.nl (consulté le ).
- « CHARLES BELLE CE DOUX CHEMIN SILENCIEUX », sur artabsolument.com, Art Absolument, .
- Edgar DAVIDIAN, « Roses sensuelles pour les soupirs silencieux de Charles Belle », sur lorientlejour, L'Orient Le Jour,
- Florence Mourey, « Montrer autre chose que des fleurs », sur laterredecheznous.com, La terre de chez nous,
- SYLVIE BALMER, « Les fleurs et tubercules féconds de Charles Belle », sur arcinfo.ch, 02.08.2015, 18:05 actualisé le 19.06.2008 à 12:00
- « Collection en ligne », sur cnap.fr
- « CHARLES BELLE Galerie Bernard Jordan », sur lemonde.fr, Le Monde,
- Denis Jeambar, Portraits crachés, Flammarion (lire en ligne)
- Harry Bellet, « Vitalité toute printaniÚre pour Art Paris », sur lemonde.fr, Le Monde,
- (en) Grace Glueck, « ART IN REVIEW; Charles Belle », sur nytimes.com, The New York Times,
- (en) « Curators gather for show at top-rated art university », Korea Herald,â (lire en ligne)
- (ko-Hani) « Artprice », Artprice kr,â (lire en ligne)
- « EXPOSITION - Charles Belle Ă la galerie Alice Mogabgab jusquâau 29 mars Au nom de la rose », sur lorientlejour.com, L'Orient Le Jour,
- « REGARD - Charles Belle, Samia Osseiran Jumblat, Joseph Abi Yaghi La rose est sans pourquoi », sur lorientlejour.com, L'Orient Le Jour,
- « RDV #63 : Visite guidĂ©e de lâexposition âChaque instantâ de Charles Belle Ă la Galerie Alice Mogabgab », sur agendaculturel.com, agenda culturel,
- Noémie Paya, Sources, Tallenay, Editions Sources, , 510 pages (ISBN 978-2-9562210-0-5, lire en ligne), p. 7-11
- « Charles Belle, peintre », sur festivaldemontfaucon.com,
- maison de la culture de Grenoble, ActualitĂ©s du dessin, maison de la culture de grenoble, (lire en ligne), Le dessin est une trace et non le spectacle d'un complaisant savoir-faire. D'oĂč la nĂ©cessitĂ© de sentir intĂ©rieurement le dessin, de l'Ecrire dans un espace avec la main et lâĆil.- Ecrire un regard, un instant, le temps, mais aussi le temps aboli (instant de vie, instant de mort). -Ecrire le constat de l'Ă©phĂ©mĂšre, du rien, du quotidien - Transcrire I lumiĂšre, le silence, la poĂ©sie, l'Ă©motion et imposer une prĂ©sence physique, un espace matĂ©riel, «l'ĂȘtre là » qui s'Ă©chappe Ă force de vĂ©ritĂ© et laisse place Ă la mĂ©moire, au souvenir. - DĂ©passer les notions de rĂ©alisme, d'hyperrĂ©alisme et de figuration." Charles Belle.
- « charles belle », sur armelsoyer.com,
- Koredge, « Elections municipales : liste de Tallenay », Ma Commune,â (lire en ligne)
- Rencontre avec le peintre Charles Belle avant l'exposition Puls'Art 2012.
- maison de la culture de Grenoble, « actualitĂ©s du dessin », l'expo journal no 7,â (lire en ligne)
- « Le fonds de dotation pour l'art contemporain », sur bredinpratfoundation.org
- François Royet, « juste un dessin... », sur vimeo.com
- Guillaume Gesret, « un nouveau visage pour la conque », sur nanterreinfo.fr,
- Fondation Colas
- Fonds de dotation Bredin Prat
- « "La toile vivante" de Charles Belle, décor naturel du Cirque Plume », sur francetvinfo.fr, France TV info, (consulté le )
- Eric Demey, « La derniĂšre saison », La Terrasse,â (lire en ligne)
- « Le Cirque plume à la Villette du 26 sept au 30 déc 18 », sur franceinter.fr, France Inter,
- « Une peinture de Charles Belle confiée à la nature », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, France Info,
- Ălodie CREZE, « Il peint son taureau et 1 473 feuilles de figuier ! », Ouest France,â (lire en ligne)
- miss.dom, « Charles Belle expose ses taureaux Ă la Cimaise », Ma Commune,â (lire en ligne)
- « Discographie », sur www.thiefaine.com,
- « PEINTURES CHARLES BELLE », sur thiefaine.com,
- « Il Ă©tait une forĂȘt », sur cine-chateau.fr,
- Marion Thuillier, « Le tournage d'Il Ă©tait une forĂȘt inspire les artistes », L'Internaute,â (lire en ligne)
- « Il Ă©tait une forĂȘt : la critique », Unification,â (lire en ligne)
- « Les natures mortes de Charles Belle s'exposent au musĂ©e de la Cohue Ă Vannes », CULTUREBOX-Francetvinfo,â (lire en ligne)
- « Nanterre : balade enflammĂ©e pour lâouverture de la saison culturelle », Le Parisien,â (lire en ligne)
- « Voir la grotte de Lascaux, comme vous ne lâavez jamais vue », actu.fr La Vie Quercynoise,â (lire en ligne)
- (fr + en) « Alice Mogabgab Gallery », sur alicemogabgab.com
- il Ă©tait une forĂȘt
- (en) Grace Glueck, « Art in review : Charles Belle », New York Times,â (lire en ligne)
- France 3 Bourgogne Franche-Comté. Intervenants : Charles Belle (artiste), Rémi Bottigliri (conducteur offset - Imprimerie Simon Graphic), Antoine Simon (codirecteur de l'imprimerie Simon Graphic).
- « Charles Belle un résumé page à page », sur https://signatures-singulieres.fr, signatures singuliÚres,
- « ça vaut le détour », sur francebleu.fr, France Bleu,
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Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (en) Bénézit
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names