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Charbuy

Charbuy est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Yonne en rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Elle fait partie de l'agglomĂ©ration d'Auxerre et c'est une commune membre de la CommunautĂ© de l’Auxerrois.

Charbuy
Charbuy
La mairie
Blason de Charbuy
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Auxerrois
Maire
Mandat
GĂ©rard Delille
2020-2026
Code postal 89113
Code commune 89083
DĂ©mographie
Gentilé Charbuysiens
Population
municipale
1 867 hab. (2020 en augmentation de 2,08 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 80 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 49â€Č 29″ nord, 3° 28â€Č 02″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 212 m
Superficie 23,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auxerre
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Auxerre-2
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Charbuy
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Charbuy
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Charbuy

    Ses habitants sont appelés les Charbuysiens.

    GĂ©ographie

    Situation

    Charbuy est une commune situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Yonne, dans la rĂ©gion Bourgogne. Elle est situĂ©e Ă  159 mĂštres d'altitude et a une superficie de 23,4 kmÂČ (soit 71,4 hab/kmÂČ).

    Auxerre est Ă  8 km au sud-est, et Paris Ă  environ 143 km (nord-ouest) par l'autoroute A6, dont l'Ă©changeur d'Appoigny est Ă  11 km au nord-est[1].

    Ville Distance
    Paris164 km
    Lyon252 km
    Lille313 km
    Strasbourg328 km
    Rennes383 km
    Nantes385 km
    Bordeaux455 km
    Montpellier469 km
    Marseille524 km
    Toulouse494 km
    Nice544 km

    Communes limitrophes

    Hameaux

    La commune comprend 1 800 habitants sur une surface totale de 2340 hectares, une population rĂ©partie dans le village et dans dix-sept hameaux :

    • Beaurepaire
    • Les Bois de Charbuy
    • Le Bourg
    • BrĂ©cy
    • Chaumois
    • Les Courlis
    • Le Cul du Four
    • La GruĂšre
    • Les Gueudins
    • Le Placeau
    • Grand Ponceau
    • Petit Ponceau
    • Les Ragons
    • Riot
    • La Valette
    • Les Varennes
    • Vieux Champs

    Climat

    Au cƓur du Bassin parisien, situĂ©e au cƓur d’une vallĂ©e de part et d’autre de la riviĂšre Yonne, son climat est tempĂ©rĂ©, mĂȘme si elle n’échappe pas aux rigueurs climatiques, froides ou chaudes.

    Pour la ville d’Auxerre et le village de Charbuy (207 m), les valeurs climatiques de 1961 Ă  1990 :

    Relevés Auxerre 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,1 0,7 2,5 4,7 8,2 11,4 13,3 13,1 10,7 7,5 3,2 0,8 6,4
    Température moyenne (°C) 2,9 4,2 6,7 9,7 13,4 16,7 19,1 18,7 16 11,9 6,4 3,5 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,7 10,9 14,7 18,6 22,1 24,9 24,3 21,4 16,3 9,7 6,2 15,2
    Précipitations (mm) 54,2 50,1 49 43,4 74,9 62,5 47,2 54,9 52,1 58,1 52,8 57,3 656,6
    Source : Météo89 : Auxerre (1961-1990)[2]
    Relevés Auxerre Saint-Georges (Météo France) 1961-2007[3]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Ensoleillement (heure) 63 87 142 166 212 206 236 244 171 111 68 51 1757

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier

    Deux routes principales desservent la commune : la D89 d'Auxerre (au S-E) Ă  Aillant-sur-Tholon au nord-ouest ; et la D48 reliant la commune voisine Lindry au sud-ouest Ă  Seignelay au nord-est.

    L'Ă©changeur d'Appoigny (sortie 19 Auxerre-Nord) pour l'autoroute A6 est Ă  11 km au nord-est sur la D606[1].

    Transports ferroviaires

    Le trafic ferroviaire s’effectue principalement depuis la gare SNCF d’Auxerre-Saint-Gervais Ă  11 km du village. Des trains quotidiens et rĂ©guliers relient Auxerre Ă  Paris (gare de Lyon, gare de Bercy). (La gare d’Auxerre-Saint-Amatre, au sud-ouest d'Auxerre, est dĂ©saffectĂ©e.)

    La gare de Laroche-Migennes, mieux desservie, est Ă  20 km au nord.

    Transports aériens

    L’aĂ©rodrome d'Auxerre - Branches est en partie situĂ© sur le nord-est de la commune[4].

    Chemins pédestres

    Le GR 13 passe par le village, traversant la commune approximativement d'est en ouest[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Charbuy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (52 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (41,8 %), forĂȘts (41,6 %), zones urbanisĂ©es (7,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,2 %), prairies (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,9 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Sous l'ancien régime, Charbuy (ou Charbuis) était en Champagne, diocÚse d'Auxerre, parlement et intendance de Paris, élection de Tonnerre[12].

    ChĂąteau de Beauretour (ou Beaurepaire) : Jusqu'au milieu du XIVe siĂšcle un chĂąteau de Beauretour (en latin Bellus reditus, aussi traduit par Beaurepaire, qui est le nom actuel du hameau), Ă©tait une propriĂ©tĂ© de l'Ă©vĂȘchĂ© d'Auxerre. Il datait au plus tard du XIIe siĂšcle car la premiĂšre mention de Beauretour, citĂ©e dans les MĂ©moires concernant l’histoire ecclĂ©siastique et civile d’Auxerre de l'abbĂ© Lebeuf, concerne Hugues de Noyers, 57e Ă©vĂȘque d'Auxerre 1183-1206, qui y fait d'importants investissements et, selon Lebeuf, rend Beauretour « digne d'un prince ». Il y fait construire de splendides bĂątiments et fait entiĂšrement remanier l'extĂ©rieur : l'endroit Ă©tant un pays de bois et de marĂ©cages, il fait creuser trois Ă©tangs en succession pour assĂ©cher les terres ; fait crĂ©er des jardins, arracher des bois et en replanter d'autres pour former un grand parc avec garennes et vergers. Il profite du remuement des terres pour Ă©laborer des dĂ©fenses en ajoutant ponts et portails[13]. Puis Henri de Villeneuve (59e Ă©vĂȘque 1220-1234) s'y retire vers la fin de sa vie et y meurt le 18 janvier 1234[14]. Guy de Mello (62e Ă©vĂȘque 1247-1269) y fait faire Ă©galement de gros travaux, engageant « d'Ă©normes dĂ©penses » qu'il aurait encore augmentĂ©es « si cet endroit lui eut paru plus gracieux ». Il fait rehausser l'Ă©difice, agrandit l'intĂ©rieur entre la grande salle et la chapelle, et en accroĂźt l'esthĂ©tique et l'utilitaire avec des vergers et de nouveaux Ă©tangs[15]. Erard de Lesignes (63e Ă©vĂȘque 1270-1278) y donne une salle neuve et fait construire quelques appartements Ă  l'entrĂ©e[16]. Aymeric GuĂ©naud (79e Ă©vĂȘque 1331-1339) s'y trouve lorsqu'il appose son sceau en tant qu'exĂ©cuteur testamentaire en 1338 de Guillaume de Sainte-Maure, chancelier de France (1329-1335), doyen de Saint-Gatien et de Saint-Martin de Tours[17].

    Audoin Albert, 75e Ă©vĂȘque 1351-1352, tient sa charge moins de deux ans mais dans une pĂ©riode troublĂ©e, celle de la peste noire, entraĂźnant une baisse importante de ses revenus qui sera la cause de la dĂ©molition de Beauretour. Il juge le chĂąteau superflu, vu le voisinage d'autres maisons Ă©piscopales. De fait Beauretour ne soutient pas la comparaison avec son proche voisin, le chĂąteau de RĂ©gennes, la perle des rĂ©sidences Ă©piscopales de l'Ă©vĂȘchĂ©, et dont les trĂšs riches terres sont Ă  seulement 8 km au nord-est de Charbuy et 11 km au nord d'Auxerre. C'est Ă©galement une position plus stratĂ©gique, puisqu'il jouxte pratiquement la route Paris-Lyon et tient le pertuis Ă©ponyme de RĂ©gennes, passage essentiel pour la navigation sur l'Yonne. Audoin Albert dĂ©cide donc qu'en regard du double emploi de ses demeures Ă©piscopales, les frais d'entretien de Beauretour sont une charge trop importante. Il demande l'accord du chapitre qui consent Ă  la destruction de l'essentiel du chĂąteau[note 1]. Il n'en reste plus que les Ă©tables ou Ă©curies, le four, le grand portail et la maison du portier[18]. On distingue encore la trace des anciens fossĂ©s.

    Ponceaux fut le siÚge d'une seigneurie importante, dont dépendait la terre de Fleury[19].

    Vieuxchamps Ă©tait un fief relevant de la baronnie de Toucy[19]. Il appartenait au XIXe siĂšcle aux Baudesson (famille d'Auxerre), qui en prirent le nom, et qui furent aussi chĂątelains d'Arcy-sur-Cure (actuel centre Ă©questre).

    La Chaineaux Ă©tait un fief oĂč s'Ă©levait un chĂąteau aujourd'hui disparu[19].

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-MĂ©dard

    L'Ă©glise Saint-MĂ©dard

    L'Ă©glise Saint-MĂ©dard a Ă©tĂ© construite au XVe siĂšcle. Son historique a donnĂ© lieu Ă  une « lĂ©gende » charbuysienne : un dimanche d'avant NoĂ«l, lors de la messe dominicale, une chĂątelaine de Beaurepaire aurait conviĂ© Ă  un grand buffet tous les pauvres de la paroisse et des environs qui s'Ă©taient querellĂ©s avec elle. À cette occasion, elle fit remplir de paille la cour de son chĂąteau et elle condamna Ă©galement les issues secondaires pour ne garder que la grande porte comme accĂšs. Une fois tous les convives prĂ©sents, elle bloqua la grande porte et mit le feu Ă  la paille, brĂ»lant ainsi ses hĂŽtes. Elle s'Ă©chappa par un passage secret ayant une sortie sur la route menant Ă  Auxerre. Cependant, elle se fit rattraper et capturer par les villageois. Son chĂątiment expiatoire fut de reconstruire l'Ă©glise en utilisant les pierres de son chĂąteau. Que l'Ă©glise ait Ă©tĂ© victime d'un incendie, c'est fort possible ; qu'il ait Ă©tĂ© accidentel ou volontaire, et provoquĂ© par une chĂątelaine (alors qu'il s'agit d'un fief ecclĂ©siastique), cela reste Ă  dĂ©montrer. De nos jours, on peut toujours voir le buste d'une femme portant une couronne de roses Ă  la pointe du portail principal. L'Ă©glise abrite Ă©galement de nombreuses autres sculptures : La Vierge de PitiĂ©, sainte Anne et la Vierge, saint Ă©vĂȘque ressuscitant un enfant (saint Nicolas ?), le Christ en croix, et une plaque commĂ©morative de fondation du prĂȘtre G. Fleury.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    « Parti, de gueules Ă  la tour d'argent sommĂ©e d'une crosse issante d'or, posĂ©e sur un talus de mĂȘme environnĂ© d'arbres de sinople ; et d'azur Ă  la corne d'abondance d'or d'oĂč s'Ă©chappent des produits de la terre ; au chef de sinople portant le nom de la commune entre deux Ă©toiles, le tout d'or ».

    La création du blason remonte à l'époque du jumelage avec la commune allemande de Serrig (vers 1981).

    Sur la partie gauche, le « gueules » correspond à la couleur rouge de l'écu. La tour surmontée d'une crosse en or rappelle l'ancien chùteau épiscopal de Beauretour.

    Le sol sablonneux de la commune est reprĂ©sentĂ© par la partie jaune du blason (or, appelĂ© de mĂȘme pour Ă©viter une rĂ©pĂ©tition avec l'or de la crosse) oĂč est posĂ©e la tour. Les arbres verts (sinople) qui entourent le talus symbolisent l'importance de l'espace boisĂ© (environ 1/3 de la commune).

    Sur la partie droite, le fond bleu du blason se dit d'azur, et peut Ă©voquer les Ă©tangs. La corne d'abondance d'oĂč se dĂ©versent des produits de la terre (fruits, lĂ©gumes) rappelle la riche production maraĂźchĂšre traditionnelle de la commune.

    En haut (sur le chef), le vert du sinople rappelle encore l'Ă©tendue des bois. Le chef sert de bandeau oĂč figure en lettres d'or le nom de la ville entourĂ© de deux Ă©toiles[20] ; peut-ĂȘtre une allusion Ă  l'association "l'Étoile Sportive Charbuysienne" (ESC) ?

    Politique et administration

    Liste des maires

    L'équipe municipale est constituée d'un maire, de cinq adjoints municipaux, et de onze conseillers.

    Liste des maires depuis la Libération
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1947 1974 Georges Horry
    1974 1995 Georges Bonnerue
    mars 1995 en cours GĂ©rard Delille[21]

    Élection prĂ©sidentielle

    À l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007, 1 269 Ă©lecteurs Ă©taient inscrits. Seuls 1 137 ont votĂ© (soit 89,60 %). Au premier tour, Nicolas Sarkozy l'emporte avec 32 % des voix (SĂ©golĂšne Royal : 21 %, François Bayrou 20 %, Jean-Marie Le Pen 12 %, et Olivier Besancenot 6 %). Au second tour, Nicolas Sarkozy l'a emportĂ© avec 58 % des voix contre SĂ©golĂšne Royal avec 42 % des voix[22].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[24].

    En 2020, la commune comptait 1 867 habitants[Note 3], en augmentation de 2,08 % par rapport Ă  2014 (Yonne : −2,24 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8739719341 1211 2701 2461 2761 3191 343
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3791 3521 3561 2431 2401 2151 2381 2111 183
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1531 1251 071943914879841813770
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7787448381 1711 4631 6071 5751 5961 718
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 8291 8541 867------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Logements

    La commune regroupe 651 logements (dont 579 en résidences principales). 89,6 % de ces logements possÚdent au minimum quatre piÚces. 99,1 % de ces logements sont des maisons. Et 91,9 % des résidents sont propriétaires. 65,1 % des résidents ont emménagé à Charbuy il y a plus de 19 ans[27].

    Au dernier recensement, le village abritait 579 ménages. Les ménages d'une seule personne représentaient 13,8 %. 95,0 % de ces ménages possÚdent au moins une voiture.

    Vie Ă©conomique

    La vie économique de Charbuy tourne autour de la culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses, et d'élevage d'animaux[28]. Le village regroupe quatre professionnels de santé, un salon de coiffure, une boulangerie, une boucherie, un café et une pharmacie.

    Situation professionnelle

    Le village regroupe 847 actifs, dont 78,1 % ont un emploi (4,9 % sont au chĂŽmage). 728 personnes sont inactives.

    Les retraités et préretraités représentent 15,8 % de la population, les étudiants et stagiaires, 7,4 %[27].

    Jumelages

    ChĂąteau d'eau de Charbuy

    Vie quotidienne

    Eau

    Jusqu'à fin 2016 le SIAEP gérait l'approvisionnement en eau potable. Le SIAEP a été dissout et la compétence pour l'eau potable est depuis transférée à la Lyonnaise des Eaux[29].

    Enseignement

    La commune abrite une école maternelle « le chùteau du rosaire » et une école élémentaire de 137 élÚves à la rentrée 2009.

    Pour l'enseignement du second degré, les élÚves doivent se rendre à Auxerre ou à Saint-Georges :

    CollĂšges

    • CollĂšge Albert-Camus
    • CollĂšge Bienvenu-Martin
    • CollĂšge Denfert-Rochereau
    • CollĂšge Paul-Bert
    • CollĂšge privĂ© Saint-Joseph
    • CollĂšge Jean-Bertin

    Lycées

    • LycĂ©e agricole Auxerre-La Brosse
    • LycĂ©e Joseph-Fourier
    • LycĂ©e Jacques-Amyot
    • LycĂ©e professionnel Saint-Germain
    • LycĂ©e privĂ© Saint-Joseph
    • LycĂ©e professionnel Vauban

    De mĂȘme, pour l'enseignement supĂ©rieur, les Ă©tudiants se rĂ©unissent Ă  Auxerre :

    • Le Centre dĂ©partemental de l’IUFM
    • Le CIFA (Centre interprofessionnels de formation d’apprentis) qui prĂ©pare aux mĂ©tiers de la gestion, de la vente, de l’esthĂ©tique, de l’immobilier et de l’hĂŽtellerie/restauration.
    • Chambre de commerce et de l’industrie avec des formations en management, commerce, gestion et forces de vente.
    • Institut de formation des soins infirmiers
    • LycĂ©e Jacques-Amyot, lycĂ©e Fourier, lycĂ©e agricole de la Brosse, lycĂ©e Saint-Joseph.
    • IUT d’Auxerre.
    • Maison de l’entreprise : formation en alternance d’ingĂ©nieurs (ITII Bourgogne) et de commerce et gestion.

    Sports

    Le village finance Ă©galement un centre de loisirs « les moustix » qui propose de nombreuses activitĂ©s culturelles (bibliothĂšque, Ă©cole de musique...), sportives (athlĂ©tisme, badminton, football, judo...), ou de loisirs (art floral, club canin, etc.) À Charbuy se situe Ă©galement un Centre Ă©questre - Poney club, dans le hameau de Vieux-Champs.

    Santé

    Le village dépend du CH d'Auxerre. Néanmoins, on peut trouver un médecin, un chirurgien-dentiste, deux infirmiÚres et deux kinésithérapeutes.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • AbbĂ© Jean Lebeuf, MĂ©moires concernant l’histoire ecclĂ©siastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes
    1. À l'Ă©poque, pendant la guerre de Cent ans, la vente d'un lieu aussi bien dĂ©fendu que Beauretour comportait le risque de voir le chĂąteau tomber plus tard aux mains des ennemis. Il pourrait alors ĂȘtre utilisĂ© pour attaquer le voisinage (dont, ici prĂ©cisĂ©ment, RĂ©gennes), d'oĂč la dĂ©cision d'en dĂ©truire les fortifications pour ne garder que les bĂątiments d'exploitation..
    Notes sur la démographie
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    Références
    1. Charbuy sur la carte de google.fr.
    2. Archives climatologiques mensuelles - Auxerre (1961-1990)
    3. Relevés Auxerre Saint-Georges 1961-2007
    4. Charbuy sur geoportail.fr – cartes IGN. Couches « Cartes IGN classiques » et « Limites administratives » activĂ©es. Vous pouvez moduler, dĂ©sactiver ou supprimer chaque carte (ou "couche") dans l'onglet de "sĂ©lection de couches" en haut Ă  droite, et ajouter de nombreuses cartes depuis l'onglet "Cartes" en haut Ă  gauche.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auxerre », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    12. Expilly, Dictionnaire... des Gaules et de la France, tome 2 (1764).
    13. Lebeuf 1743, p. 320, vol. 1.
    14. Lebeuf 1743, p. 363, vol. 1.
    15. Lebeuf 1743, p. 384, vol. 1.
    16. Lebeuf 1743, p. 404, vol. 1.
    17. Lebeuf 1743, p. 450, vol. 1.
    18. Lebeuf 1743, p. 459, vol. 1.
    19. Michel de la Torre, coll. Villes et villages de France, Yonne ; Paris, Deslogis-Lacoste, 1990, fascicule.
    20. Georges Bonnerue (maire de Charbuy 1974-1995), Le blason de Charbuy, 12 mars 2014.
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    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. Statistiques
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    29. Charbuy - Services des eaux sur charbuy.fr.
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