Charbuy
Charbuy est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Yonne en rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Elle fait partie de l'agglomĂ©ration d'Auxerre et c'est une commune membre de la CommunautĂ© de lâAuxerrois.
Charbuy | |||||
La mairie | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Yonne | ||||
Arrondissement | Auxerre | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Auxerrois | ||||
Maire Mandat |
GĂ©rard Delille 2020-2026 |
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Code postal | 89113 | ||||
Code commune | 89083 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Charbuysiens | ||||
Population municipale |
1 867 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 49âČ 29âł nord, 3° 28âČ 02âł est | ||||
Altitude | Min. 115 m Max. 212 m |
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Superficie | 23,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Auxerre (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Auxerre-2 | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants sont appelés les Charbuysiens.
GĂ©ographie
Situation
Charbuy est une commune situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Yonne, dans la rĂ©gion Bourgogne. Elle est situĂ©e Ă 159 mĂštres d'altitude et a une superficie de 23,4 kmÂČ (soit 71,4 hab/kmÂČ).
Auxerre est Ă 8 km au sud-est, et Paris Ă environ 143 km (nord-ouest) par l'autoroute A6, dont l'Ă©changeur d'Appoigny est Ă 11 km au nord-est[1].
Communes limitrophes
Hameaux
La commune comprend 1 800 habitants sur une surface totale de 2340 hectares, une population répartie dans le village et dans dix-sept hameaux :
- Beaurepaire
- Les Bois de Charbuy
- Le Bourg
- Brécy
- Chaumois
- Les Courlis
- Le Cul du Four
- La GruĂšre
- Les Gueudins
- Le Placeau
- Grand Ponceau
- Petit Ponceau
- Les Ragons
- Riot
- La Valette
- Les Varennes
- Vieux Champs
Climat
Au cĆur du Bassin parisien, situĂ©e au cĆur dâune vallĂ©e de part et dâautre de la riviĂšre Yonne, son climat est tempĂ©rĂ©, mĂȘme si elle nâĂ©chappe pas aux rigueurs climatiques, froides ou chaudes.
Pour la ville dâAuxerre et le village de Charbuy (207 m), les valeurs climatiques de 1961 Ă 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,1 | 0,7 | 2,5 | 4,7 | 8,2 | 11,4 | 13,3 | 13,1 | 10,7 | 7,5 | 3,2 | 0,8 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,9 | 4,2 | 6,7 | 9,7 | 13,4 | 16,7 | 19,1 | 18,7 | 16 | 11,9 | 6,4 | 3,5 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 7,7 | 10,9 | 14,7 | 18,6 | 22,1 | 24,9 | 24,3 | 21,4 | 16,3 | 9,7 | 6,2 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 54,2 | 50,1 | 49 | 43,4 | 74,9 | 62,5 | 47,2 | 54,9 | 52,1 | 58,1 | 52,8 | 57,3 | 656,6 |
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Ensoleillement (heure) | 63 | 87 | 142 | 166 | 212 | 206 | 236 | 244 | 171 | 111 | 68 | 51 | 1757 |
Voies de communication et transports
- RĂ©seau routier
Deux routes principales desservent la commune : la D89 d'Auxerre (au S-E) Ă Aillant-sur-Tholon au nord-ouest ; et la D48 reliant la commune voisine Lindry au sud-ouest Ă Seignelay au nord-est.
L'Ă©changeur d'Appoigny (sortie 19 Auxerre-Nord) pour l'autoroute A6 est Ă 11 km au nord-est sur la D606[1].
- Transports ferroviaires
Le trafic ferroviaire sâeffectue principalement depuis la gare SNCF dâAuxerre-Saint-Gervais Ă 11 km du village. Des trains quotidiens et rĂ©guliers relient Auxerre Ă Paris (gare de Lyon, gare de Bercy). (La gare dâAuxerre-Saint-Amatre, au sud-ouest d'Auxerre, est dĂ©saffectĂ©e.)
La gare de Laroche-Migennes, mieux desservie, est Ă 20 km au nord.
- Transports aériens
LâaĂ©rodrome d'Auxerre - Branches est en partie situĂ© sur le nord-est de la commune[4].
- Chemins pédestres
Le GR 13 passe par le village, traversant la commune approximativement d'est en ouest[4].
Urbanisme
Typologie
Charbuy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (52 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (41,8 %), forĂȘts (41,6 %), zones urbanisĂ©es (7,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,2 %), prairies (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[11].
Histoire
Sous l'ancien régime, Charbuy (ou Charbuis) était en Champagne, diocÚse d'Auxerre, parlement et intendance de Paris, élection de Tonnerre[12].
ChĂąteau de Beauretour (ou Beaurepaire) : Jusqu'au milieu du XIVe siĂšcle un chĂąteau de Beauretour (en latin Bellus reditus, aussi traduit par Beaurepaire, qui est le nom actuel du hameau), Ă©tait une propriĂ©tĂ© de l'Ă©vĂȘchĂ© d'Auxerre. Il datait au plus tard du XIIe siĂšcle car la premiĂšre mention de Beauretour, citĂ©e dans les MĂ©moires concernant lâhistoire ecclĂ©siastique et civile dâAuxerre de l'abbĂ© Lebeuf, concerne Hugues de Noyers, 57e Ă©vĂȘque d'Auxerre 1183-1206, qui y fait d'importants investissements et, selon Lebeuf, rend Beauretour « digne d'un prince ». Il y fait construire de splendides bĂątiments et fait entiĂšrement remanier l'extĂ©rieur : l'endroit Ă©tant un pays de bois et de marĂ©cages, il fait creuser trois Ă©tangs en succession pour assĂ©cher les terres ; fait crĂ©er des jardins, arracher des bois et en replanter d'autres pour former un grand parc avec garennes et vergers. Il profite du remuement des terres pour Ă©laborer des dĂ©fenses en ajoutant ponts et portails[13]. Puis Henri de Villeneuve (59e Ă©vĂȘque 1220-1234) s'y retire vers la fin de sa vie et y meurt le 18 janvier 1234[14]. Guy de Mello (62e Ă©vĂȘque 1247-1269) y fait faire Ă©galement de gros travaux, engageant « d'Ă©normes dĂ©penses » qu'il aurait encore augmentĂ©es « si cet endroit lui eut paru plus gracieux ». Il fait rehausser l'Ă©difice, agrandit l'intĂ©rieur entre la grande salle et la chapelle, et en accroĂźt l'esthĂ©tique et l'utilitaire avec des vergers et de nouveaux Ă©tangs[15]. Erard de Lesignes (63e Ă©vĂȘque 1270-1278) y donne une salle neuve et fait construire quelques appartements Ă l'entrĂ©e[16]. Aymeric GuĂ©naud (79e Ă©vĂȘque 1331-1339) s'y trouve lorsqu'il appose son sceau en tant qu'exĂ©cuteur testamentaire en 1338 de Guillaume de Sainte-Maure, chancelier de France (1329-1335), doyen de Saint-Gatien et de Saint-Martin de Tours[17].
Audoin Albert, 75e Ă©vĂȘque 1351-1352, tient sa charge moins de deux ans mais dans une pĂ©riode troublĂ©e, celle de la peste noire, entraĂźnant une baisse importante de ses revenus qui sera la cause de la dĂ©molition de Beauretour. Il juge le chĂąteau superflu, vu le voisinage d'autres maisons Ă©piscopales. De fait Beauretour ne soutient pas la comparaison avec son proche voisin, le chĂąteau de RĂ©gennes, la perle des rĂ©sidences Ă©piscopales de l'Ă©vĂȘchĂ©, et dont les trĂšs riches terres sont Ă seulement 8 km au nord-est de Charbuy et 11 km au nord d'Auxerre. C'est Ă©galement une position plus stratĂ©gique, puisqu'il jouxte pratiquement la route Paris-Lyon et tient le pertuis Ă©ponyme de RĂ©gennes, passage essentiel pour la navigation sur l'Yonne. Audoin Albert dĂ©cide donc qu'en regard du double emploi de ses demeures Ă©piscopales, les frais d'entretien de Beauretour sont une charge trop importante. Il demande l'accord du chapitre qui consent Ă la destruction de l'essentiel du chĂąteau[note 1]. Il n'en reste plus que les Ă©tables ou Ă©curies, le four, le grand portail et la maison du portier[18]. On distingue encore la trace des anciens fossĂ©s.
Ponceaux fut le siÚge d'une seigneurie importante, dont dépendait la terre de Fleury[19].
Vieuxchamps Ă©tait un fief relevant de la baronnie de Toucy[19]. Il appartenait au XIXe siĂšcle aux Baudesson (famille d'Auxerre), qui en prirent le nom, et qui furent aussi chĂątelains d'Arcy-sur-Cure (actuel centre Ă©questre).
La Chaineaux Ă©tait un fief oĂč s'Ă©levait un chĂąteau aujourd'hui disparu[19].
Lieux et monuments
L'Ă©glise Saint-MĂ©dard
L'Ă©glise Saint-MĂ©dard a Ă©tĂ© construite au XVe siĂšcle. Son historique a donnĂ© lieu Ă une « lĂ©gende » charbuysienne : un dimanche d'avant NoĂ«l, lors de la messe dominicale, une chĂątelaine de Beaurepaire aurait conviĂ© Ă un grand buffet tous les pauvres de la paroisse et des environs qui s'Ă©taient querellĂ©s avec elle. Ă cette occasion, elle fit remplir de paille la cour de son chĂąteau et elle condamna Ă©galement les issues secondaires pour ne garder que la grande porte comme accĂšs. Une fois tous les convives prĂ©sents, elle bloqua la grande porte et mit le feu Ă la paille, brĂ»lant ainsi ses hĂŽtes. Elle s'Ă©chappa par un passage secret ayant une sortie sur la route menant Ă Auxerre. Cependant, elle se fit rattraper et capturer par les villageois. Son chĂątiment expiatoire fut de reconstruire l'Ă©glise en utilisant les pierres de son chĂąteau. Que l'Ă©glise ait Ă©tĂ© victime d'un incendie, c'est fort possible ; qu'il ait Ă©tĂ© accidentel ou volontaire, et provoquĂ© par une chĂątelaine (alors qu'il s'agit d'un fief ecclĂ©siastique), cela reste Ă dĂ©montrer. De nos jours, on peut toujours voir le buste d'une femme portant une couronne de roses Ă la pointe du portail principal. L'Ă©glise abrite Ă©galement de nombreuses autres sculptures : La Vierge de PitiĂ©, sainte Anne et la Vierge, saint Ă©vĂȘque ressuscitant un enfant (saint Nicolas ?), le Christ en croix, et une plaque commĂ©morative de fondation du prĂȘtre G. Fleury.
HĂ©raldique
Blasonnement :
« Parti, de gueules Ă la tour d'argent sommĂ©e d'une crosse issante d'or, posĂ©e sur un talus de mĂȘme environnĂ© d'arbres de sinople ; et d'azur Ă la corne d'abondance d'or d'oĂč s'Ă©chappent des produits de la terre ; au chef de sinople portant le nom de la commune entre deux Ă©toiles, le tout d'or ». |
La création du blason remonte à l'époque du jumelage avec la commune allemande de Serrig (vers 1981).
Sur la partie gauche, le « gueules » correspond à la couleur rouge de l'écu. La tour surmontée d'une crosse en or rappelle l'ancien chùteau épiscopal de Beauretour.
Le sol sablonneux de la commune est reprĂ©sentĂ© par la partie jaune du blason (or, appelĂ© de mĂȘme pour Ă©viter une rĂ©pĂ©tition avec l'or de la crosse) oĂč est posĂ©e la tour. Les arbres verts (sinople) qui entourent le talus symbolisent l'importance de l'espace boisĂ© (environ 1/3 de la commune).
Sur la partie droite, le fond bleu du blason se dit d'azur, et peut Ă©voquer les Ă©tangs. La corne d'abondance d'oĂč se dĂ©versent des produits de la terre (fruits, lĂ©gumes) rappelle la riche production maraĂźchĂšre traditionnelle de la commune.
En haut (sur le chef), le vert du sinople rappelle encore l'Ă©tendue des bois. Le chef sert de bandeau oĂč figure en lettres d'or le nom de la ville entourĂ© de deux Ă©toiles[20] ; peut-ĂȘtre une allusion Ă l'association "l'Ătoile Sportive Charbuysienne" (ESC) ?
Politique et administration
Liste des maires
L'équipe municipale est constituée d'un maire, de cinq adjoints municipaux, et de onze conseillers.
Ălection prĂ©sidentielle
à l'élection présidentielle de 2007, 1 269 électeurs étaient inscrits. Seuls 1 137 ont voté (soit 89,60 %). Au premier tour, Nicolas Sarkozy l'emporte avec 32 % des voix (SégolÚne Royal : 21 %, François Bayrou 20 %, Jean-Marie Le Pen 12 %, et Olivier Besancenot 6 %). Au second tour, Nicolas Sarkozy l'a emporté avec 58 % des voix contre SégolÚne Royal avec 42 % des voix[22].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[24].
En 2020, la commune comptait 1 867 habitants[Note 3], en augmentation de 2,08 % par rapport Ă 2014 (Yonne : â2,24 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Logements
La commune regroupe 651 logements (dont 579 en résidences principales). 89,6 % de ces logements possÚdent au minimum quatre piÚces. 99,1 % de ces logements sont des maisons. Et 91,9 % des résidents sont propriétaires. 65,1 % des résidents ont emménagé à Charbuy il y a plus de 19 ans[27].
Au dernier recensement, le village abritait 579 ménages. Les ménages d'une seule personne représentaient 13,8 %. 95,0 % de ces ménages possÚdent au moins une voiture.
Vie Ă©conomique
La vie économique de Charbuy tourne autour de la culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses, et d'élevage d'animaux[28]. Le village regroupe quatre professionnels de santé, un salon de coiffure, une boulangerie, une boucherie, un café et une pharmacie.
- Situation professionnelle
Le village regroupe 847 actifs, dont 78,1 % ont un emploi (4,9 % sont au chĂŽmage). 728 personnes sont inactives.
Les retraités et préretraités représentent 15,8 % de la population, les étudiants et stagiaires, 7,4 %[27].
Vie quotidienne
Eau
Jusqu'à fin 2016 le SIAEP gérait l'approvisionnement en eau potable. Le SIAEP a été dissout et la compétence pour l'eau potable est depuis transférée à la Lyonnaise des Eaux[29].
Enseignement
La commune abrite une école maternelle « le chùteau du rosaire » et une école élémentaire de 137 élÚves à la rentrée 2009.
Pour l'enseignement du second degré, les élÚves doivent se rendre à Auxerre ou à Saint-Georges :
CollĂšges
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Lycées
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De mĂȘme, pour l'enseignement supĂ©rieur, les Ă©tudiants se rĂ©unissent Ă Auxerre :
- Le Centre dĂ©partemental de lâIUFM
- Le CIFA (Centre interprofessionnels de formation dâapprentis) qui prĂ©pare aux mĂ©tiers de la gestion, de la vente, de lâesthĂ©tique, de lâimmobilier et de lâhĂŽtellerie/restauration.
- Chambre de commerce et de lâindustrie avec des formations en management, commerce, gestion et forces de vente.
- Institut de formation des soins infirmiers
- Lycée Jacques-Amyot, lycée Fourier, lycée agricole de la Brosse, lycée Saint-Joseph.
- IUT dâAuxerre.
- Maison de lâentreprise : formation en alternance dâingĂ©nieurs (ITII Bourgogne) et de commerce et gestion.
Sports
Le village finance également un centre de loisirs « les moustix » qui propose de nombreuses activités culturelles (bibliothÚque, école de musique...), sportives (athlétisme, badminton, football, judo...), ou de loisirs (art floral, club canin, etc.) à Charbuy se situe également un Centre équestre - Poney club, dans le hameau de Vieux-Champs.
Santé
Le village dépend du CH d'Auxerre. Néanmoins, on peut trouver un médecin, un chirurgien-dentiste, deux infirmiÚres et deux kinésithérapeutes.
Pour approfondir
Bibliographie
- AbbĂ© Jean Lebeuf, MĂ©moires concernant lâhistoire ecclĂ©siastique et civile dâAuxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Notes
- Ă l'Ă©poque, pendant la guerre de Cent ans, la vente d'un lieu aussi bien dĂ©fendu que Beauretour comportait le risque de voir le chĂąteau tomber plus tard aux mains des ennemis. Il pourrait alors ĂȘtre utilisĂ© pour attaquer le voisinage (dont, ici prĂ©cisĂ©ment, RĂ©gennes), d'oĂč la dĂ©cision d'en dĂ©truire les fortifications pour ne garder que les bĂątiments d'exploitation..
- Notes sur la démographie
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Références
- Charbuy sur la carte de google.fr.
- Archives climatologiques mensuelles - Auxerre (1961-1990)
- Relevés Auxerre Saint-Georges 1961-2007
- Charbuy sur geoportail.fr â cartes IGN. Couches « Cartes IGN classiques » et « Limites administratives » activĂ©es. Vous pouvez moduler, dĂ©sactiver ou supprimer chaque carte (ou "couche") dans l'onglet de "sĂ©lection de couches" en haut Ă droite, et ajouter de nombreuses cartes depuis l'onglet "Cartes" en haut Ă gauche.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auxerre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Expilly, Dictionnaire... des Gaules et de la France, tome 2 (1764).
- Lebeuf 1743, p. 320, vol. 1.
- Lebeuf 1743, p. 363, vol. 1.
- Lebeuf 1743, p. 384, vol. 1.
- Lebeuf 1743, p. 404, vol. 1.
- Lebeuf 1743, p. 450, vol. 1.
- Lebeuf 1743, p. 459, vol. 1.
- Michel de la Torre, coll. Villes et villages de France, Yonne ; Paris, Deslogis-Lacoste, 1990, fascicule.
- Georges Bonnerue (maire de Charbuy 1974-1995), Le blason de Charbuy, 12 mars 2014.
- Conseil gĂ©nĂ©ral de lâYonne, Ma Commune, consultĂ© le 15 dĂ©cembre 2013.
- Ălection prĂ©sidentielle 2007
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Statistiques
- Entreprise, culture, production animale, chasse
- Charbuy - Services des eaux sur charbuy.fr.