Chambérat
Chambérat (Prononciation) est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chambérat | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Huriel | ||||
Maire Mandat |
Brigitte Dousset 2020-2026 |
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Code postal | 03370 | ||||
Code commune | 03051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chambératois, Chambératoises [1] | ||||
Population municipale |
294 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 25′ 11″ nord, 2° 24′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 258 m Max. 426 m |
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Superficie | 28,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montluçon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Huriel | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Chambérat se situe tout à l'ouest du département de l'Allier, à 10 km à l'est du tripoint entre les trois départements de l'Allier, du Cher et de la Creuse et à 17 km, à vol d'oiseau, au nord-est de Montluçon.
Les communes limitrophes sont : La Chapelaude (à l'est), Huriel (au sud-est), Archignat (au sud), Saint-Sauvier (au sud-ouest), Mesples (à l'ouest), Viplaix (au nord-ouest) et Courçais (au nord).
La commune se trouve à une altitude de 423 m.
Le sud de la commune est traversé par la Meuzelle. La Queugne, affluent du Cher, prend sa source à Chambérat.
La commune est traversée du sud-est au nord-ouest par la route départementale D943 qui relie Montluçon à La Châtre (Cher) et par le sentier de grande randonnée de pays nommé Sur les pas des maîtres sonneurs.
Urbanisme
Typologie
Chambérat est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), terres arables (9,7 %), forêts (7,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
- Origine de Chambérat : Cambeyracus 1327, nom d'homme gallo-romain (Cambarius). En 1569, Cambarius, ancien prieuré devient Chambérat [8].
- Origine de Nocq : Noth, Noct, Noc avant de devenir Nocq, nom tiré de l'eau. Nocq (Noco; IXe siècle, de l'ancien occitan Nóc et du latin nauca, « conduite d'eau »), sur la Meuzelle.
- Pa(s)lières : ancienne paroisse disparue, rattachée à Nocq en 1791.
Histoire
Le territoire de la commune semble avoir été occupé au Néolithique. Un petit oppidum du nom de Nocq dominant la Meuzelle est attesté dès 637[9]. Au Moyen Âge, l'habitat se déplace à Pardeux[9]. En 1852, la commune compte 880 habitants. Elle est alors connue localement pour sa fabrication de fromage et une foire aux chevaux hebdomadaire[9].
En 1888, Nocq perd sa prééminence au profit de Chambérat qui devient commune sous le nom de Nocq-Chambérat, puis devient Chambérat en 1894.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2020, la commune comptait 294 habitants[Note 3], en diminution de 7,26 % par rapport à 2014 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Joseph du XIXe siècle. Il n'y avait pas d'église à Chambérat avant la construction de celle-ci, à l'initiative du desservant, Joseph Durin. Le culte avait lieu dans l'église de Nocq, qui fut désaffectée vers 1860 parce qu'elle menaçait ruine.
Gastronomie
- Le fromage chambérat, au lait de vache, dont une demande d'AOC a été déposée en 1997, et qui fut cité par George Sand dans Les Maîtres sonneurs[16].
Personnalités liées à la commune
- George Sand y fait dérouler une partie de son roman historique Les Maîtres sonneurs (1853). En mémoire, une rue est nommée Georges Sand dans la commune et un sentier de grande randonnée de pays parcourant le territoire concerné par le roman[17] nommé « Sur les pas des maîtres sonneurs » passe par Chambérat.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales (suite) Par Ernest Nègre
- (https://www.allier-auvergne-tourisme.com/la-team-ambassadeurs-03/nos-ambassadeurs/thierry/direction-chamberat-9488-1.html "Direction Chambérat"] sur le site de tourisme de l'Allier
- Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 27 septembre 2014).
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- George Sand, Les maîtres sonneurs, (lire en ligne), p. 131 :
« On apporta de la viande grillée, des champignons jaunes très-beaux, dont je ne pus me décider à goûter, encore que je visse tout ce monde en manger sans crainte ; des œufs fricassés avec diverses sortes d'herbes fortes, des galetons de blé noir, et des fromages de Chambérat, renommés en tout le pays. »
- Page "Découverte du parcours" sur le site de l'association "Sur les pas des maîtres sonneurs". Page consultée le 17 avril 2017.