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Château de Bosmelet

Le château de Bosmelet est une demeure du XVIIe siècle qui se dresse sur le territoire de la commune française d’Auffay, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.

Château de Bosmelet
Image illustrative de l’article Château de Bosmelet
Façade d’honneur du château.
PĂ©riode ou style Louis XIII
Type Château
DĂ©but construction 1632
Propriétaire actuel Alain Germain
Destination actuelle Lieu touristique et culturel
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1946)
Logo monument historique Inscrit MH (1931, 1994)
CoordonnĂ©es 49° 42′ 04″ nord, 1° 07′ 40″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Ancienne province Normandie
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Commune Auffay
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
(Voir situation sur carte : Seine-Maritime)
Château de Bosmelet
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Bosmelet
Site web bosmelet.fr

Le château témoin de l’architecture Louis XIII, nouvellement consacré à l’art et la culture, présente la collection d’arts du spectacle du fonds Alain Germain. Son parc est complété par un jardin fleuri clos de murs, une chapelle du XVIIIe siècle, une orangerie de la fin du XVIe siècle. On y découvre aussi grilles ouvragées du XVIIIe siècle, saut de loup, ainsi que, à l’ombre de châtaigniers vieux de 550 ans, les vestiges de la Seconde Guerre mondiale (bunker, pistes menant à la rampe de lancement des V1).

Le château est partiellement protégé aux monuments historiques.

Localisation

Le château est situé entre Rouen et la Côte d'Albâtre, au cœur du pays de Caux, sur la commune d’Auffay, dans le département français de la Seine-Maritime.

Historique

En Normandie ducale

Pendant la guerre de Cent Ans, le fief du Bosmelet Ă©choit Ă  John Fastolf, cĂ©lèbre pour ses faits d’armes. NommĂ© sergent gĂ©nĂ©ral par le roi d'Angleterre Henri V, il gouverne la Normandie oĂą il reçoit en apanage plusieurs châteaux et manoirs. Les ressources financières qu’il tire des terres françaises occupĂ©es, ramenĂ©es en Angleterre, seront pour partie destinĂ©es Ă  affermir le pouvoir Ă©conomique et intellectuel du royaume. Ainsi, Fastolf fait-il don d'une partie importante de ses biens Ă  son ami William Waynflete, Ă©vĂŞque de Winchester, pour la fondation du collège Magdalen d’Oxford.

L'Ancien RĂ©gime

Le château actuel est bâti en 1632 par Jean Beuzelin, président au Parlement de Normandie, sur les ruines du château fort, dont on retrouve les fondations dans les caves.

L’ample architecture de la bâtisse symbolise l’élévation sociale de cet homme, né en 1602 (de Gilles Beuzelin et de Marie Puchot, fille du seigneur de la Pommeraye et héritière du fief du Bosmelet).

L’ascension de la famille se poursuit à la génération suivante lorsque son fils, Jean Beuzelin, devenu président à mortier du Parlement de Normandie, épouse en 1661 Renée Bouthillier de Chavigny, fille de Léon Bouthillier, comte de Chavigny, secrétaire d’État aux Affaires étrangères du roi Louis XIII.

Le couple n'a qu'une fille, née en 1668, Anne-Marie Beuzelin de Bosmelet, dont le somptueux portrait, peint en 1714 par François de Troy, est exposé au musée des Beaux-Arts de Rouen[2], et qui fait passé le château à la suite de son mariage au duc de la Force, Henri-Jacques Nompart de Caumont, gouverneur de Normandie[note 1], dernier descendant de François de Caumont, assassiné à la Saint-Barthélemy[note 2].

Le duc fait partie des favoris de Louis XIV qui signe lui-mĂŞme en 1698 son contrat de mariage (conservĂ© Ă  la Bibliothèque nationale de France).

Les modifications apportées

Les fastes du château sont Ă  leur apogĂ©e : le couple entreprend de grandes modifications et fait appel en 1715 Ă  Colinet, Premier Jardinier de Le NĂ´tre au château de Versailles, pour l’élaboration d’un jardin Ă  la française. Deux projets, dont les plans subsistent, sont prĂ©sentĂ©s aux Ă©poux. Le parc actuel en conserve la structure centrale basĂ©e sur un tapis vert de plus de deux kilomètres, encadrĂ© au nord par une double haie de tilleuls plantĂ©e en 1718, unique en Europe, par leur âge, leur nombre et leur hauteur.

Façade sud du château

Le château est entouré par une orangerie, une chapelle, un grand colombier de forme ovale, symbolisant la puissance de la famille, et de grandes écuries pouvant abriter jusqu’à 99 chevaux. Le duc et sa femme souhaitent transformer et agrandir le château pour le métamorphoser en un immense édifice de pierre blanche dans la mode de l’époque, à l’image des modifications qui touchent Versailles.

La mort du duc en 1726 met un terme à ces projets architecturaux. La duchesse s’éteint à son tour en 1752 sans descendance directe.

Le château passe par hĂ©ritage Ă  son cousin Antoine Augustin Thomas du FossĂ©, mariĂ© avec Catherine LemaĂ®tre de Sacy, nièce du Grand Arnaud, cĂ©lèbre thĂ©ologien jansĂ©niste, et de sa sĹ“ur, la non moins cĂ©lèbre mère AngĂ©lique Arnaud, abbesse de Port-Royal.

La famille se tourne tout entière vers le jansĂ©nisme : le plus cĂ©lèbre de ses membres, Pierre Thomas du FossĂ©, collabore avec LemaĂ®tre de Sacy Ă  la traduction de la Bible de Port-Royal dont il termine la rĂ©daction Ă  la mort de son ami.

Comme tous les jansĂ©nistes, la famille est inquiĂ©tĂ©e en raison de son « hĂ©rĂ©sie Â». Certains sont bannis par Louis XV et fuient en Hollande, d’autres sont embastillĂ©s. Le château de Bosmelet conserve trace de l’orientation religieuse de la famille, avec une collection riche en ouvrages jansĂ©nistes[3].

Le château au XIXe siècle

Carte postale du château vers 1920.

Le château est Ă©pargnĂ© Ă  la RĂ©volution française : la baronne Thomas du FossĂ© de Bosmelet avait gagnĂ© une certaine popularitĂ© dans les environs en aidant le docteur rouennais Antoine Louis Blanche[4] dans sa campagne de vaccination contre la variole. Elle n'Ă©migre pas et parvient Ă  faire croire Ă  sa sympathie pour la cause rĂ©volutionnaire en montrant les motifs du papier mural d’une chambre (on en retrouve le motif au musĂ©e des Arts dĂ©coratifs), dont elle a au prĂ©alable maquillĂ© les symboles royalistes pour en dĂ©tourner la signification, afin de prĂ©senter l’image de la France fĂ©licitant les nouveaux États d’AmĂ©rique.

Près d’un siècle plus tard, le château est Ă  nouveau prĂ©servĂ© lors de la guerre de 1870 contre la Prusse, le baron Pierre de Bosmelet ayant combattu dans les rangs de l’armĂ©e bavaroise sur l’instigation de son Ă©pouse qui refuse de voir son mari servir l’Empereur NapolĂ©on III.

La Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale marque l’histoire du château : Henriette Soyer de Bosmelet, fille de Pierre de Bosmelet et de sa seconde Ă©pouse, ValĂ©rie de WoĂ«lmont (dont le musĂ©e d’Orsay conserve un très beau buste sculptĂ© par Prosper d'Épinay), attend, seule, les Allemands dans sa demeure. Son fils unique, Pierre, est mobilisĂ© dans l’Infanterie coloniale, et son Ă©pouse Diana, venue d’Angleterre, prend les chemins de l’exode. Henriette Soyer de Bosmelet cache (et sauve ainsi) les manuscrits et les toiles de la propriĂ©tĂ©. Elle est arrĂŞtĂ©e par les Allemands et condamnĂ©e Ă  deux mois de prison. Ă€ sa libĂ©ration, elle retrouve son château et son parc en pleine effervescence : 2 000 ouvriers venus de France, de Hollande et de Belgique pour le Service du Travail Obligatoire, construisent ce qui deviendra une importante rampe de lancement pour les missiles V1 que les Allemands ont conçus afin de bombarder Londres.

Au printemps 1943, le colonel Hollard (dont Churchill dit qu’il est « L’homme qui sauva Londres Â»), officier d’infanterie dĂ©mobilisĂ© et engagĂ© dans la RĂ©sistance au sein du « RĂ©seau Agir Â», parcourt la rĂ©gion sous le prĂ©texte de vendre des Bibles, et trouve, dans un rayon de 12 km autour de Bosmelet, six sites de lancements. DĂ©guisĂ© en ouvrier, avec compas et podomètre, il trace des plans et dĂ©couvre, Ă  partir des axes que forment les rampes de lancement, que Londres est la cible des Allemands. C’est lui qui, avec ses plans et les croquis d’un V1 qu’il a pu examiner, fait savoir aux AlliĂ©s la stratĂ©gie de l’ennemi. Il est peu après arrĂŞtĂ©, torturĂ© et emprisonnĂ© dans un camp de concentration dont il reviendra Ă  la fin de la guerre — mais ses informations permettent Ă  l’aviation anglaise et amĂ©ricaine de bombarder le centre de production des missiles et les sites de lancement. En , les forces aĂ©riennes alliĂ©es interviennent au Bosmelet. Le site est bombardĂ© vint-huit fois ; plus de 200 bombes sont dĂ©versĂ©es et deux d’entre elles atteignent le château en son milieu. Le parc subit de graves dommages : l’attaque est une rĂ©ussite, et jamais la rampe de Bosmelet n’enverra ses missiles.

Les restaurations

En 1946, le ministère des Beaux-Arts classe « monument historique Â» les toitures et façades du château, qui avait Ă©tĂ© inscrit dès 1931 en son intĂ©gralitĂ© Ă  l’Inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques de France[5].

Malgré les bombes qui l’ont partiellement endommagé, il reste un des plus purs représentants de l’architecture du temps de Louis XIII. Les Beaux-Arts entreprennent des travaux de rénovation en 1948 et découvrent dans les caves les vestiges de la forteresse médiévale.

La baronne Diana de Bosmelet Ĺ“uvre Ă  la renaissance de la propriĂ©tĂ©. En 1957, les Beaux-arts commencent la restauration des toitures, mais, par manque d’argent, les travaux s’interrompent durant près de douze annĂ©es, pendant lesquelles, inlassablement, Diana de Bosmelet se bat pour restaurer son domaine. Le cĂ©lèbre rĂ©gatier et architecte naval anglais Uffa Fox, ami de la famille, lui apporte son soutien. La chapelle est rĂ©habilitĂ©e, les façades du château restaurĂ©es Ă  l’identique, les parties endommagĂ©es du toit reconstruites entre et .

Dans les années 1970, Diana de Bosmelet ouvre le château désormais reconstruit, à la visite du public. Elle décède en 1987.

Son fils Robert Soyer Thomas de Bosmelet et son Ă©pouse Laurence poursuivent la mise en valeur du domaine, en rĂ©novant le rez-de-chaussĂ©e du château et l’orangerie dans leur intĂ©gralitĂ©. Aux abords du château, ils crĂ©ent le jardin potager « Arc-en-ciel Â», ainsi baptisĂ© en raison des couleurs diffĂ©rentes qu'il prend selon les saisons[6].

Alain Germain, propriétaire du château

Ă€ la suite du dĂ©cès de Robert Soyer de Bosmelet, en 2012, le château est vendu pour la première fois dans son histoire. Au printemps 2016, le metteur en scène, romancier et plasticien Alain Germain en devient propriĂ©taire et y installe une partie de son fonds (toiles, dessins et maquettes de costumes de scène) classĂ© au DĂ©partement des Arts du Spectacles de la Bibliothèque nationale de France, ainsi que les archives de sa compagnie (affiches, photographies, partitions originales…)[7]. Il s’emploie Ă  faire de Bosmelet un lieu d’ouverture et de partage, consacrĂ© Ă  l’art actuel sous toutes ses formes.

Description

Le château est une grande demeure de style classique bâtie en brique et pierre, dont le décor sculptée se concentre sur l'avant-corps[8].

Le parc

La trouée verte

La trouĂ©e verte du Bosmelet[9], dessinĂ©e il y a trois siècles par Colinet, premier jardinier de Le NĂ´tre, est bordĂ©e de la plus longue allĂ©e de tilleuls d’Europe. Bosmelet, ouvert sur la campagne que parcoururent la jeune Emma Bovary, et Gustave Flaubert lui-mĂŞme, qui habita Ă  Saint-Maclou-de-Folleville (Ă  km Ă  vol d’oiseau), est conçu tout entier autour d’un axe majeur, clef de voĂ»te des jardins Ă  la française qui commencent Ă  voir le jour au XVIIe siècle. Cet axe, pensĂ© et dessinĂ© par Colinet, qui Ĺ“uvre sous la direction de Le NĂ´tre aux jardins de Versailles, est concrĂ©tisĂ© par un immense tapis vert bordĂ© d’une double allĂ©e de tilleuls et qui a fĂŞtĂ© en 2018 son tricentenaire.

Les jardins clos

Deux jardins clos, anciennement potager, à l’ouest, et basse-cour à l’est, sont ordonnés symétriquement pour encadrer le tapis vert. Deux grilles ouvragées du XVIIIe siècle, se faisant face, permettent au promeneur de les découvrir.

Le potager se signale par un bassin central qui ponctue en son milieu une pergola de buis et roses longue de 90 m. De part et d’autre a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©, sur une idĂ©e de M. Robert de Bosmelet, sous l’égide de Mme Laurence de Bosmelet et du paysagiste Louis Benech, un « Jardin arc en ciel Â», ordonnĂ© selon une distribution arc-en-ciel des couleurs, qui a Ă©tĂ© le premier jardin français Ă  recevoir, en 2000, la mĂ©daille d’or du Chelsea Flower Show. Il est actuellement en cours de rĂ©Ă©laboration.

Les vestiges de la Seconde Guerre mondiale

L’histoire de Bosmelet a Ă©tĂ© fortement marquĂ©e par celle de la Seconde Guerre mondiale et de la RĂ©sistance. Le parc conserve trace des travaux entrepris par la Wehrmacht pour construire une vaste rampe de lancement de missiles V1 destinĂ©s Ă  bombarder Londres, ou du moins Ă  ruiner le moral des Anglais.

Un programme de rénovation d’archéologie militaire permet de découvrir le bunker, le blockhaus et les vestiges de la rampe. Entamé en 2016, ce programme se poursuit en 2017 (vacances de Pâques et d’été)[10].

Le pont-sculpture de TaĂŻwan

Depuis le printemps 2017, le Bosmelet hĂ©berge un magnifique pont-sculpture de l’architecte taĂŻwanais Xuan-Cheng Chen. RĂ©alisĂ© par son cabinet Archiblur Labs, ce pont suspendu, comme un trait d’union entre la première et la seconde allĂ©e de tilleuls, permet aux promeneurs du Bosmelet de relier l’histoire des lieux Ă  la crĂ©ation contemporaine.

Protection aux monuments historiques

Au titre des monuments historiques[5] :

  • le château (sauf parties classĂ©es) est inscrit par arrĂŞtĂ© du ;
  • les façades et toitures du château sont classĂ©es par arrĂŞtĂ© du ;
  • les façades et toitures de la maison du chapelain, de la chapelle et des communs ; les murs, le saut-de-loup, les grilles et bassins de la cour d'honneur, du potager et des avant-cours entourant le château ainsi que la pièce d'eau sont inscrits par arrĂŞtĂ© du .

Animations

Le château de Bosmelet est un lieu de partage et de culture : concerts, expositions, installations, colloques, ateliers d’écriture et acadĂ©mies musicales se succèdent de mai Ă  octobre[11].

Notes et références

Notes

  1. Henri Jacques Nompart de Caumont, duc de La Force, sera choisi pour être tuteur du jeune Louis XV, et deviendra vice-président du Conseil des finances en 1716, avant de finir sa vie loin de la cour, après son implication dans la banqueroute du financier Law, en 1721.
  2. Madame de SĂ©vignĂ© avait fait part Ă  son amie Mme de Coulanges de ce qu’un mariage est annoncĂ© avec Henri-Jacques Nompart de Caumont (1675-1726). La cĂ©lèbre Ă©pistolière note avec l’esprit piquant qui la caractĂ©rise, mais aussi avec une pointe de malveillance, la diffĂ©rence d’âge entre les futurs Ă©poux, alors que l’hĂ©ritière — dont Saint-Simon, qui relatera dans ses MĂ©moires son mariage, dit qu’elle est « extrĂŞmement riche Â» — n’a que sept ans de plus que son promis : « On parle aussi [du mariage] de Mlle de Bosmelet avec le jeune duc de la Force, qui serait bien son fils. Â» ().

Références

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. « Duchesse de La Force/Musée des Beaux-Arts », sur mbarouen.fr (consulté le ).
  3. Kâ-Mondo - Société de Ventes Volontaires, « Collections de la famille Thomas du Fossé de Bosmelet », sur cdn.drouot.com (consulté le ).
  4. Antoine Louis Blanche et les débuts de l'inoculation vaccinale à Rouen et en Seine-Inférieure au début du XIXe siècle
  5. « Château de Bosmelet », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. « Notre jardin d'été : l'arc en ciel du Bosmelet à Auffay », sur lecourriercauchois.fr, (consulté le ).
  7. Journal télévisé de France 3 Normandie, 14 août 2016, 19h. (Consultable en ligne.)
  8. Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 225.
  9. « Notice n°IA76002234 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. « Des adolescents remettent en état le bunker au Bosmelet », Les Informations dieppoises, 21 juillet 2016.
  11. « Le metteur en scène devient châtelain », Ouest-France, 23 août 2016.

Annexes

Bibliographie

  • Diana de Bosmelet, Le Château de Bosmelet, Rouen, Lecerf, , 24 p. (OCLC 25541873)
  • Philippe Seydoux, Châteaux du pays de Caux et du pays de Bray, Paris, Éditions de la Morande, , 128 p. (ISBN 978-2-902-09117-1), « Bosmelet, Ă  Auffay », p. 34-35

Articles connexes

Liens externes

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