Certines
Certines est une commune française, située en Bresse, dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Certines | |||||
Mairie de Certines. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse | ||||
Maire Mandat |
Éric Thomas 2020-2026 |
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Code postal | 01240 | ||||
Code commune | 01069 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Certinois | ||||
Population municipale |
1 514 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 07′ 59″ nord, 5° 16′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 247 m Max. 276 m |
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Superficie | 15,92 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourg-en-Bresse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ceyzériat | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | certines.grandbourg.fr | ||||
Les habitants de Certines s'appellent les Certinois.
GĂ©ographie
Certines fait partie de la Bresse.
Communes limitrophes
PĂ©ronnas | Montagnat | |||
Lent | N | Tossiat | ||
O Certines E | ||||
S | ||||
La Tranclière | Saint-Martin-du-Mont |
Urbanisme
Typologie
Certines est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montagnat, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 509 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,5 %), terres arables (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), zones urbanisées (7,2 %), prairies (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), eaux continentales[Note 3] (2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponyme
Le nom de la localité est attesté sous les formes Essartines vers 1225, Essertines en 1325[10], Sartines en 1564.
Ce toponyme provient des grands défrichages et déboisements du Moyen Âge. Le nom de Essartines « terres défrichées »[11], vient de l'ancien français essarter qui signifiait « défricher ».
Histoire
Ecclesia de Sartines, parrochia de Essartines, Essertines.
Paroisse sous le vocable de saint Christophe. Les religieuses de l'abbaye de Saint-André-le-Haut de Vienne possédaient à Certines un très-ancien prieuré, sous le vocable de saint Maurice (Prieuré de Saint-Maurice de Certines), qui leur fut confirmé, le 4 des nones de , par le pape Alexandre III. L'abbesse de Saint-André jouissait du droit de présentation à la cure. Ce droit fut dévolu au chapitre de Bourg après son érection.
En 1299, Girard de la Palud, chevalier, seigneur de Varambon, fit un legs Ă l'Ă©glise de Certines.
Les revenus de la cure consistaient « au tiers des dîmes, huit meaux de foin et 50 livres pour supplément de portion congrue payées par les dames de Saint-André de Vienne, qui percevaient le reste des dîmes.
La commune de Certines absorbe, en 1797, la commune voisine des Rippes. Les rapports entre la commune et son hameau furent parfois houleux comme l'indique la revendication de séparation demandée (et refusée par le Sénat) en 1867[12].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Certines est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceyzériat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Administration municipale
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2020, la commune comptait 1 514 habitants[Note 4], en augmentation de 3,27 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Genoud édifié au XIVe siècle par Pierre de Genost. Le château a été détruit et reconstruit plusieurs fois. À 0,5 km au sud de Certines, château restauré des nobles de Genost cités depuis le début du XIVe siècle et reconstruit aux XVe et XVIe siècles[20]. Il appartient désormais à Corentine et Henri Chomel de Varagnes.
- Maison d'Edgard Quinet : au bourg, vers l'Ă©glise. Il en subsiste un pan de mur et une porte symbolisant la maison dans laquelle Edgar Quinet passa une partie de son enfance.
- Ruines du château de Montmort.
Personnalités liées à la commune
- Edgar Quinet a passé son enfance à Certines.
Repères de nivellement
- Il y a à Certines plusieurs repères IGN (pour régler son altimètre ou vérifier un GPS par exemple). En voici quelques-uns (sources IGN) :
- Voie ferrée, Pk 43,61. À 41 m au sud-est du passage à niveau n° 31 vers les Rippes : poste électrique, mur de façade sud-ouest face voie, à 0,09 m de l'extrémité nord-ouest, à 0,58 m au-dessus du sol. Altitude : 253,426 m. Coordonnées Lambert 2 : X=825.60, Y=132.26.
- Voie ferrée, Pk 44.02. Aqueduc, mur de tête aval, à 1,15 m de l'about rive droite, à 0,25 m au-dessus de l'arête supérieure de la maçonnerie. Altitude : 252,254 m. Coordonnées Lambert 2 : X=825.95, Y=132.02.
- Voie ferrée, Pk 44,63. Aux Rippes, passage à niveau n°32 de la D64b : pan de mur, face nord-ouest, face D64b, à 0,36 m de l'extrémité sud-ouest, à 0,29 m au-dessous de l'arête supérieure. Altitude : 251,506 m. Coordonnées Lambert 2 : X=826.45, Y=131.67.
- Voie ferrée, Pk 44,88. Aux Rippes, aqueduc, plinthe aval, à 0,35 m de l'about rive gauche, à l'axe. Altitude : 248,872 m. Coordonnées Lambert 2 : X=826.66, Y=131.52.
- Voie ferrée, Pk 45.52. Pont sur le ruisseau "La Leschère", plinthe aval, rive gauche, à 3,06 m du mur en aile rive gauche, à l'axe. Altitude : 248,436 m. Coordonnées Lambert 2 : X=827.19, Y=131.18.
- Voie ferrée, Pk 46.02. Au lieu-dit la Grande Vavrette, au passage à niveau no 33 d'un V.O., pan de mur, face voie ferrée, à 0,60 m de l'extrémité sud-est, à 0,48 m au-dessus du sol. Altitude : 249,036 m. Coordonnées Lambert 2 : X=827.57, Y=130.84.
- Église de Certines. Chaîne d'angle du mur de façade antérieure de la nef, à droite du portail, à 0,25 m de l'extrémité sud, à 0,56 m au-dessus du trottoir. Altitude : 252,059 m. Coordonnées Lambert 2 : X=826.34, Y=129.92.
- Aux Rippes, maison au n° 660, mur de façade, face route, à 0,47 m de l'extrémité côté Bourg, à 0,08 m au-dessus du soubassement. Altitude : 250,457 m. Coordonnées Lambert 2 : X=827.28, Y=131.91.
- Au lieu-dit la Croix, pont sur le ruisseau de la Leschère, parapet nord, face route, à 4,43 m de l'extrémité est, à 0,32 m au-dessus de l'arête supérieure du parapet. Altitude : 247,712 m. Coordonnées Lambert 2 : X=826.75, Y=130.03.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Montagnat », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Dans le pouillé de Lyon
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1301 - (ISBN 2600001336).
- Sénat : séance du , dans les Annales du Sénat et du Corps législatif, Paris, 1867, vol. 1, p.60 .
- « communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Certines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 20 (cf. Genoud).