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Catéchisme en France

Dans la religion chrétienne, le catéchisme désigne l'instruction des doctrines de la foi chrétienne. Il prend souvent la forme d'un exposé officiel des articles de la foi, servant d'outil de base pour la catéchèse, qui est l'ensemble des actions destinées à éduquer des enfants, des jeunes et des adultes à la doctrine chrétienne. La catéchèse est une des composantes de la mission évangélique du christianisme.

Histoire et Ă©tymologie

Les mots catĂ©chisme et catĂ©chèse proviennent d'un verbe grec κατηχέω / katĂŞkhĂ©Ă´ « faire retentir aux oreilles, d’oĂą instruire de vive voix Â».

Depuis la seconde génération chrétienne, la nécessité d'un enseignement s'est fait sentir pour approfondir la foi issue de la conversion initiale.

The Catechism, par Edith Hartry (1919).

La Réforme protestante invente le catéchisme. Ainsi du Petit et grand catéchisme de Luther (1529) pour les luthériens et du Catéchisme de Heidelberg pour les réformés et plus tard (1538) du catéchisme de Calvin. Il s'agit d'un exposé de l'essentiel de la doctrine chrétienne : les articles de foi (le credo), les sacrements, la morale et la prière du Notre Père. Luther fait un diagnostic qui vaudra aussi pour les catholiques : les chrétiens du XVIe siècle vivent la foi, vont à l'église, ont une certaine pratique de la morale chrétienne, font leurs prières, mais en fait ils ignorent ce qu'ils font, ils n'ont pas les mots pour rendre compte de la foi. Ainsi, le catéchisme veut combler ce déficit. Les catholiques vont reprendre l'idée de Luther et produire des catéchismes, pendant (catéchisme de Canisius en 1555) et après le concile de Trente (catéchisme de Bellarmin et catéchisme du concile de Trente), avec l'obligation pour les prêtres de l'enseigner aux enfants de leur paroisse.

En France, de nombreuses paroisses proposent pour les enfants de 3 ou 4 ans des rencontres d’«Éveil à la foi», puis quand les enfants entrent en CE1 (7-8 ans) ou CE2 (8-9 ans), on parle de catéchisme proprement dit[1]. Les enfants y préparent leur première communion qu'ils passent au CM1 (9-10 ans) ou CM2 (10-11 ans)[2]. Quand ils entrent en classe de sixième (11-12 ans), on ne parle plus de « catéchisme » ou « cathé » mais « d'aumônerie des collèges ». Les adolescents y préparent leur profession de foi (anciennement communion solennelle) qu'ils passent en classe de cinquième (12-13 ans) ou quatrième (13-14 ans) puis la confirmation qu'ils font en classe de troisième (14-15 ans). Quand ils entrent en classe de seconde (15-16 ans), on parle « d'aumônerie des lycées », puis quand ils entrent à 18 ans en études supérieures, « d'aumônerie suivie du nom de la fac ou du nom de leur haute école ».

Les catéchismes réformés

Les catéchismes catholiques

Doctrina Christiana, catéchisme catholique romain, rédigé en espagnol et tagalog par Juan de Plasencia, en 1593, et considéré comme le plus ancien livre imprimé aux Philippines.
Vitrail représentant le prêtre Jean-Maurice Catroux faisant le catéchisme à des enfants, église Saint-Martin de Chemillé-en-Anjou.

Ă€ l'origine, le catĂ©chisme Ă©tait destinĂ© Ă  l'enseignement des enfants. De nos jours dans l'Église catholique, le terme est encore souvent associĂ© Ă  l'Ă©ducation religieuse des enfants, mĂŞme si le mot est impropre, « catĂ©chèse Â» Ă©tant le terme employĂ© par les textes officiels de l'Église. En toute rigueur, le catĂ©chisme dĂ©signe un rĂ©sumĂ© de la doctrine chrĂ©tienne, alors que la catĂ©chèse, qui a un sens beaucoup plus global, dĂ©signe l'Ă©ducation de la foi que l'Église propose Ă  tout âge.

Le catéchisme donne une compréhension plus profonde des doctrines et mystères du christianisme. En particulier, il éclaire le fidèle sur le mystère trinitaire, la divinité et l'humanité du Christ, la présence réelle dans le Saint-Sacrement, le credo, les conciles, la doctrine sociale de l'Église, le plan de salut, l'amour de Dieu, la Rédemption, l'Assomption de Marie, la création du monde, la parole évangélique, la morale chrétienne, le pardon, etc.

  • 1554, CatĂ©chisme de Canisius : en latin, destinĂ© aux Ă©tudiants ; version en allemand destinĂ©e au peuple et aux enfants[3].
  • 1566, CatĂ©chisme romain dit aussi « du Concile de Trente », Ă  destination du clergĂ© en vue d'Ă©duquer le peuple. La prĂ©face de Charles BorromĂ©e est un vrai traitĂ© de catĂ©chèse.
  • 1597, CatĂ©chisme de Bellarmin, en latin ou abrĂ©gĂ© de la doctrine chrĂ©tienne.
  • 1601, le mĂŞme, traduit en français par saint François de Sales, le premier catĂ©chisme en français.
  • 2e moitiĂ© du XVIIe siècle, catĂ©chisme de Bossuet.
  • 1806, CatĂ©chisme national français, dit « impĂ©rial Â» car rĂ©digĂ© sous le contrĂ´le de NapolĂ©on.
  • 1904, Acerbo nimis, encyclique de Pie X sur l'enseignement de la doctrine chrĂ©tienne.
  • 1906, CatĂ©chisme de saint Pie X, rĂ©alisĂ© par l'autoritĂ© romaine et diffusĂ© surtout en Italie et aussi dans l'ensemble de l'Église catholique en rĂ©ponse Ă  la crise moderniste.
  • 1934, La Miche de Pain est un catĂ©chisme illustrĂ© principalement destinĂ© aux enfants (Ă  partir de quatre ans). Il fut successivement Ă©ditĂ© par les Éditions La Miche de Pain, puis par TĂ©qui avant d'ĂŞtre repris par Elor. D'abord crĂ©Ă© sous forme de fascicules pĂ©riodiques en 1934, il fut, dès l'annĂ©e suivante, disponible en reliure. La dernière Ă©dition, en trois tomes[4] date de dĂ©cembre 2004 et se prĂ©sente comme un apprentissage progressif en au moins trois ans ; elle est illustrĂ©e par les dessins de JoĂ«lle d'Abbadie[5].
  • 1937, Première Ă©dition du catĂ©chisme Ă  l'usage des diocèses de France, sous forme questions-rĂ©ponses, publiĂ© par les cardinaux et archevĂŞques français.
  • 1947, CatĂ©chisme national modifiĂ© par l'Ă©piscopat français, accompagnĂ© d'une Ă©dition pour simplifiĂ©e (petit catĂ©chisme illustrĂ©).
  • 1967, Fond obligatoire, ensemble des orientations catĂ©chĂ©tiques pour les auteurs de manuels.
  • 1981, corrigĂ© en 1985 Pierres vivantes, un livre très illustrĂ© destinĂ© Ă  accompagner la catĂ©chèse et Ă  complĂ©ter les parcours catĂ©chĂ©tiques.
  • 1991, CatĂ©chisme pour adultes des Ă©vĂŞques de France, prĂ©facĂ© par Mgr Joseph Duval.
  • 1992, CatĂ©chisme de l'Église catholique (CEC), promulguĂ© par le Vatican.
  • 2005, Compendium du CEC, Ă©crit sous Jean-Paul II par le cardinal Ratzinger puis promulguĂ© par BenoĂ®t XVI juste après son intronisation.
  • 2017, Le Chemin du Ciel[6], catĂ©chisme pour enfants dont l'imprimatur et la prĂ©face sont de Mgr Dominique Rey.

Parallèlement et avant la généralisation du français à toutes les couches de la population en France (deuxième moitié du XXe siècle), les diocèses utilisaient des catéchismes en langue vernaculaire pour rendre l'enseignement accessible à tous.

Les catéchismes orthodoxes

  • 2021, La foi, la liturgie et la vie de l'Église orthodoxe: Une esquisse de catĂ©chisme orthodoxe, HiĂ©romoine GrĂ©goire (Chatziemmanouil) du Mont Athos, traduit du Grec par Bernard Le Caro, Éditions Apostolia, Limours.

Enseignement scolaire du catéchisme

En 1850, la loi Falloux oblige les instituteurs à enseigner le catéchisme et à conduire les élèves à la messe.

L'article 2 de la loi du 28 mars 1882 de Jules Ferry supprime l'enseignement de la morale religieuse à l'école mais permet aux familles qui le souhaitent d’envoyer leurs enfants au catéchisme qui a lieu désormais hors de la classe[7].

Autres utilisations du terme catéchisme

Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, et notamment à partir de la Révolution française, de nombreux catéchismes politiques (révolutionnaires, républicains, nationaux, puis socialistes) ont été publiés dans toute l'Europe. Ils reprennent souvent la forme catéchistique d’une suite de questions et de réponses, et présentent de manière succincte et populaire une doctrine politique[8].

De même, le terme catéchisme a été employé dans un sens dérivé par plusieurs philosophes athées et non chrétiens au XIXe siècle :

Saint-Simon et Auguste Comte sont à l'origine de mouvements considérés par l'Église catholique comme des erreurs, voire de sectes, et plus généralement comme relevant de l'athéisme moderne. Ils ont été analysés par Henri Gouhier, Henri de Lubac et l'encyclique Fides et Ratio de Jean-Paul II du .

L'Opus Dei a également son propre catéchisme, reprenant les points essentiels de la doctrine à l'usage de ses membres[9].

Catéchèse

Une définition de la catéchèse

La catéchèse est une des quatre formes essentielles de la parole au sein de la communauté chrétienne. Les autres formes sont le kérygme (ou l’annonce brève du message chrétien), l’homélie (la prédication au cours de la liturgie) et la théologie (une explicitation documentée, rigoureuse et argumentée de la foi chrétienne).

Dans sa spécificité, la catéchèse au sein de l’Église désigne toute activité de parole sur la foi chrétienne et sur la manière de la vivre

  • qui est dialoguĂ©e,
  • inscrite dans un processus pĂ©dagogique rĂ©flĂ©chi et balisĂ©,
  • ainsi que dans un dispositif instituĂ© et organisĂ©,
  • dans le but de permettre aux personnes (enfants, jeunes et adultes) ainsi qu’aux communautĂ©s de dĂ©couvrir, de comprendre et de s’approprier librement, que ce soit de manière initiale ou approfondie, le message chrĂ©tien dans ce qu’il a de personnel sur le plan relationnel (la relation au Christ, Ă  Dieu, aux autres), d’essentiel sur le plan de l’intelligence (le Credo) et d’organique sur le plan de la vie pratique (croire/vivre/cĂ©lĂ©brer - foi/espĂ©rance/charitĂ©)
  • et de contribuer ainsi Ă  l’édification d’une communautĂ© chrĂ©tienne vivante, rassemblĂ©e dans la foi pour en vivre, pour la cĂ©lĂ©brer, pour en tĂ©moigner et pour contribuer Ă  l’édification d’une humanitĂ© fraternelle au nom de l’Évangile.

Explicitons les différents aspects de cette définition de la catéchèse.

1. La catéchèse est une activité de parole. Elle est de l’ordre du discours. Elle se distingue, en ce sens, de l’action ou de la célébration, tout en restant étroitement articulée à ces deux dimensions. L’objet de son discours est la foi (son contenu) ainsi que la manière de la vivre personnellement et communautairement.

2. La catéchèse est essentiellement dialoguée : elle s’inscrit dans un espace d’échange, d’interactivité entre les partenaires. L’étymologie du mot catéchèse (le verbe grec katechein signifie « faire résonner », « parler dans l’attende d’un écho, d’une réponse ») indique bien la nature dialogale de la catéchèse. Le catéchiste est témoin de la foi ; il l’enseigne et en rend témoignage devant les catéchisés. Mais c’est toujours à l’intérieur d’un espace dialogal qui ouvre le jeu de la conversation, suscite question et réponses par lesquelles les uns et les autres peuvent aussi bien donner que recevoir.

3. La catéchèse est un discours qui s’inscrit à l’intérieur d’une démarche pédagogique réfléchie et balisée. L’activité catéchétique s’efforce, en effet, de proposer des parcours avec des étapes distinctes, des méthodes variées, des objectifs différenciés, des contenus qui se construisent progressivement. Les catéchistes, en ce sens, doivent faire montre de qualités pédagogiques dans la manière de construire et d’animer un parcours catéchétique.

4. Si la catéchèse est une pédagogie, elle est aussi forcément un dispositif institué, avec ses lieux, ses moments, ses rythmes, ses formes, son organisation, ses animateurs, ses responsables, ses références, etc. Certes, il peut exister des catéchèses occasionnelles, mais, ordinairement, la catéchèse requiert une organisation et une programmation dans le cadre d’une pastorale catéchétique d’ensemble. C’est dire que les communautés sont appelées à se doter d’un dispositif varié, connu de tous, qui offre aux uns et aux autres, selon leurs besoins et leurs souhaits, la possibilité d’avancer dans leur démarche de foi.

5. Les destinataires de la catéchèse sont non seulement tous les chrétiens pris individuellement mais aussi les communautés chrétiennes comme telles. La catéchèse ne s’adresse pas seulement aux enfants et adolescents, mais aussi aux jeunes et aux adultes. C’est même la catéchèse des adultes qui est la forme principale de la catéchèse, parce que les adultes constituent les forces vives des communautés chrétiennes et que toute catéchèse a pour but de conduire à une foi adulte. Cette perspective ne diminue pas l’importance primordiale de la catéchèse des enfants ; mais situe celle-ci dans une dynamique de catéchèse permanente des communautés et de tous leurs membres.

6. Les fonctions de la catéchèse sont diverses selon les personnes dans leur rapport nouveau ou déjà prolongé à la foi. On peut distinguer trois grandes fonctions de la catéchèse : l’éveil, l’initiation et l’approfondissement. La catéchèse peut avoir une fonction d’éveil de la foi ; elle est alors liée à la première annonce et à l’entrée dans la foi. Cette fonction d’éveil n’est jamais achevée au sens où l’adhésion de foi, selon les circonstances de la vie, est toujours à reprendre. Deuxièmement, la catéchèse peut avoir une fonction d’initiation. Le catéchuménat est le modèle par excellence de l’initiation chrétienne : il consiste à accompagner, par étapes, des nouveaux croyants vers le baptême et leur pleine insertion dans la communauté chrétienne. Mais, plus généralement, l’initiation désigne aussi la catéchèse initiale de personnes déjà baptisées (enfants, adolescents et jeunes) mais qui sont toujours dans une démarche de découverte de la foi et de l’identité chrétienne. Cette initiation ne se réduit pas à un simple enseignement ; elle requiert des contacts avec une communauté, un bain dans l’expérience chrétienne en ses divers aspects (vie fraternelle, célébration, prière, engagement) et une réflexion sur cette expérience. À partir de l’expérience, l’initiation ouvre ainsi au sens de la foi tout en permettant aux catéchisés d’y adhérer librement, de construire leur identité de croyants et leur sentiment d’appartenance à la tradition chrétienne. Enfin, la catéchèse peut avoir une fonction d’approfondissement. Cette catéchèse s’adresse à des personnes déjà solidement ancrées dans la foi mais qui, au fil les circonstances personnelles ou communautaires, ou face à des questions ou défis nouveaux, souhaitent encore la revisiter et l’approfondir.

7. Le but de la catéchèse est d’aider les personnes et les communautés à comprendre la foi chrétienne, à la vivre et à se l’approprier de manière personnelle. Cette foi chrétienne proposée par la catéchèse est d’abord et avant tout une manière d’être et de se reconnaître en communion avec la personne de Jésus-Christ, avec le Dieu dont il est le témoin et, par là, avec les autres. La catéchèse, de ce point de vue, est essentiellement l’offre d’une mise en relation. Pour ce faire, elle ouvre à une intelligence articulée de ce mystère de communion en mettant en relief ce qui fait l’essentiel du contenu de la foi : le Credo, à cet égard, expression condensée de la foi et signe de reconnaissance des chrétiens, tient une place privilégiée dans la catéchèse. Mais la catéchèse ne se limite pas au déploiement du sens de la foi ; elle indique aussi la manière organique de la mettre en pratique (foi/espérance/charité) au sein de la communauté chrétienne qui croit, vit et célèbre. Elle contribue ainsi à faire émerger, dans la cité des hommes et pour eux, des communautés chrétiennes vivantes qui témoignent de la grâce inouïe de Dieu manifestée en Jésus-Christ, de l’espérance qu’elle autorise et de l’amour inconditionnel que les êtres humains sont invités à vivre en son nom.

Catéchèse de l’Église catholique

« La crise moderniste dans le catholicisme au début du XXe siècle représente en France, dont elle est l'épicentre, la confrontation très vive entre les fruits de l'approche scientifique issue de la modernité et la forme du savoir doctrinal dont l'Église catholique avait hérité. Cette laïcisation scientifique de l'univers religieux a entraîné chez de nombreux intellectuels croyants un dilemme profond notamment à propos de l'interprétation de la Bible. » Christophe Boureux, docteur en théologie et en anthropologie religieuse, professeur à l'Institut catholique de Lille. » Introduction au cours Catholicisme et Modernité donné au CCEFR de Montreuil-sous-Bois (France)

Une crise de la dogmatique

Des tentatives innovantes ont été condamnées :

  • le catĂ©chisme progressif de Joseph Colomb (1947) qui part de l'Évangile pour aller vers la doctrine, initiative d'un sulpicien intĂ©grĂ© dans le mouvement catĂ©chĂ©tique d'après-guerre, injustement condamnĂ© sur dĂ©nonciation sur la confusion entre progressif et progressiste dans une pĂ©riode oĂą la chasse aux progressistes Ă©tait ouverte[10].
  • le catĂ©chisme hollandais (1967), Ă  l'initiative de la confĂ©rence des Ă©vĂŞques des Pays-Bas et s'enracinant dans le Concile Vatican II. Les Ă©ditions de 1967 comportent une petite annexe donnant le dĂ©tail des dĂ©bats.
  • Jean Kamp, Le Grand Silence des prĂŞtres et Credo sans foi, foi sans credo.

Le catéchisme (CEC) de 1992 n'a pas résolu cette crise[11].

Une crise de la transmission

Les changements de langage qui ont marqué la pastorale d'après guerre montrent les difficultés à franchir le fossé entre la culture contemporaine et les pratiques par lesquelles s'expriment la foi. Avec une accélération ces dernières années, on est passé :

  • de la leçon de catĂ©chisme qui fut la règle pendant plusieurs siècles,
  • Ă  l'Ă©ducation religieuse dans un processus plus global,
  • puis au retour de l'expression catĂ©chèse autour des annĂ©es 1950,
  • tandis que le mouvement catĂ©chĂ©tique d'après-guerre forgeait l'expression Ă©ducation de la foi,
  • le mouvement kĂ©rygmatique des annĂ©es 1960 centra ses efforts sur l'histoire du salut lue au travers de la Bible,
  • les annĂ©es 1970 virent l'arrivĂ©e de l'Ă©ducation aux valeurs et des Ă©tudes religieuses (avec 100 ans de retard du fait de la crise moderniste),
  • au mĂŞme moment, on tenta de complĂ©ter les leçons traditionnelles par diverses activitĂ©s pastorales extĂ©rieures : retraites, sessions de prières (style TaizĂ©),
  • en AmĂ©rique du Nord se dĂ©veloppa ce qu'on a appelĂ© Campus Ministry, avec une large gamme d'activitĂ©s allant des classes traditionnelles en salle alliĂ©es Ă  de nombreuses activitĂ©s d'engagement extĂ©rieur (un mouvement similaire, en France, avec de grandes diffĂ©rences culturelles fit apparaĂ®tre de notables changement dans les aumĂ´neries traditionnelles),
  • en Espagne et en AmĂ©rique latine, l'expression pastoral tendit Ă  ĂŞtre employĂ©e comme description numĂ©ro 1 de toute une gamme d'activitĂ©s d'enseignements, et de cĂ©lĂ©brations de la foi, spĂ©cialement avec des jeunes,
  • ces dernières annĂ©es, les JMJ, sous l'influence des rassemblements charismatiques, s'appuient sur le goĂ»t des jeunes pour les grands rassemblements de foule, associant musique, discours et cĂ©lĂ©brations.

Voir aussi

Bibliographie

  • AndrĂ©_Fossion, La catĂ©chèse dans le champ de la communication[12], coll. "Cogitatio Fidei", Cerf, Paris, 1990
  • AndrĂ© Fossion, Dieu dĂ©sirable, Proposition de la foi et initiation[13], Lumen Vitae, Novalis, Bruxelles, 2010
  • Elisabeth Germain, JĂ©sus-Christ dans les catĂ©chismes, coll. « JĂ©sus et JĂ©sus-Christ », DDB, 1986
  • JoĂ«l Molinario, Joseph Colomb et l'affaire du catĂ©chisme progressif, coll. « ThĂ©ologie Ă  l'universitĂ© », DDB, 2010
  • JoĂ«l Molinario, « La rĂ©ception d'un catĂ©chisme après Vatican II, le catĂ©chisme de l'Église catholique », article dans la revue Lumen Vitae, n° 4, 2009, pp. 417-433
  • Jean Madiran, Histoire du catĂ©chisme, 1955-2005, Éditions Consep, 2005 (ISBN 2-85162-083-5)
  • Jean-Charles Buttier, Émilie DelivrĂ© (Ă©d.), « Les catĂ©chismes rĂ©publicains »[14], dans La RĂ©volution française, septembre 2009, consultĂ© le 12 janvier 2010

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « À quel âge aller au catéchisme ? », sur Église catholique en France (consulté le )
  2. « Pourquoi inscrire mon enfant au catéchisme ? », sur Église catholique en France (consulté le )
  3. Aussi : 1552, petit catéchisme ; 1556, grand catéchisme.
  4. De 573 Ă  640 pages chacun.
  5. Site des Ă©ditions Elor
  6. « Catéchisme Le Chemin du Ciel 1ère année - le Credo », sur Editions de l'Espérance (consulté le )
  7. Denis Peiron, « L’histoire mouvementée de l’école catholique », sur la-croix.com
  8. Buttier, Jean-Charles; Delivré, Émilie, « 1 / 2009 Les catéchismes républicains », sur revues.org, Institut d’histoire moderne et contemporaine - UMR 8066 (consulté le ).
  9. El Pais - Catéchisme de l'Opus Dei, 7e édition 2003.
  10. Sur la chasse aux progressistes, se reporter à Yves Congar o.p., Journal d'un théologien 1946-1954, éd. Cerf, Paris, 1999
  11. Jean-NoĂ«l Bezançon, « Dieu change-t-il en catĂ©chèse ? Â», in Études n° 365, 11/2001, pp. 517-532 Lire sur le site de Cairn.
  12. La Catéchèse dans le champ de la communication. Ses enjeux pour l'inculturation de la foi, coll. « Cogitatio fidei », n° 156, Cerf, Paris, 1990
  13. Recension de l'Office de catéchèse du Québec
  14. Voir dans lrf.revues.org.
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