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Carticasi

Carticasi est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piÚve de Vallerustie, en Castagniccia.

Carticasi
Carticasi
Pughjale de Carticasi, vu de San Cervone.
Blason de Carticasi
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes Pasquale Paoli
Maire
Mandat
Jean Renucci
2020-2026
Code postal 20244
Code commune 2B068
DĂ©mographie
Gentilé carticasinchi
Population
municipale
25 hab. (2020 en diminution de 26,47 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 21â€Č 28″ nord, 9° 17â€Č 28″ est
Altitude 886 m
Min. 652 m
Max. 1 697 m
Superficie 12,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bastia
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Golo-Morosaglia
Localisation
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Carticasi
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Carticasi
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Carticasi

    Toponymie

    En corse, la commune se nomme Carticasi, prononcé [kÊrtiˈgaːzi]. Ses habitants sont les Carticasinchi.

    GĂ©ographie

    Carticasi et San Cervone. La pointe visible correspond exactement Ă  l'emplacement du vieux sanctuaire.
    Vue de l'Ă©glise paroissiale du village.
    3. San Petrone vu de Carticasi.

    Carticasi, du haut de son oppidum prĂ©historique de A Cima, est un superbe belvĂ©dĂšre qui domine toutes les vallĂ©es de la pieve des Vallerustie. Ce nid d’aigle (voir photo 4) Ă©tait autrefois le terminus d’une interminable route qui remonte la profonde vallĂ©e de la riviĂšre Casaluna. MalgrĂ© l’écrin de montagnes, la vue, par temps clair, peut porter jusqu’à la mer (vers la Balagna). Et c'est de Carticasi que San Petrone (appelĂ© autrefois Monte Nicegnu[1]) prĂ©sente son bel aspect tabulaire qu’on ne peut contempler, aussi pur, qu’en haute mer (voir photo 3 ci-contre).

    Urbanisme

    Typologie

    Carticasi est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (76,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (19 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (4,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Cf. vestiges préhistoriques.

    Lieux, monuments, patrimoine

    4. Oppidum de Carticasi, nid d'aigle dans les nuages.
    • Oppidum A Cima (prononciation /dʒi: ma/ , comme "adjiii-ma"))
    le village depuis l'oppidum di a cima.

    MalgrĂ© l’occupation continue, durant des millĂ©naires, de ce palimpseste (pour emprunter une expression de François de Lanfranchi), la plate-forme sommitale amĂ©nagĂ©e, et quelques restes cyclopĂ©ens ont Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s. Ses pentes Ă©taient parsemĂ©es de mobilier lithique et cĂ©ramique.

    • Capella San Stefanu

    Lieu-dit Aghja Curtinca. GeneviĂšve Moracchini-Mazel a dĂ©terminĂ© que les pierres les plus anciennes sont de mĂȘme type que celles de la cathĂ©drale de San Petruculu d’Accia (Quercitellu) qui date de l’an 596[9].

    • A Casaccia

    Ce terrain ‘sacré’ (campu riservatu, & campu santu, en langue corse), est situĂ© Ă  proximitĂ© de l’ancienne Ă©glise Santa Maria dĂ©truite. Ce toponyme qui Ă©voque un ancien monastĂšre ou prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin (casaccia / abbadia), renforce l’hypothĂšse de la mĂȘme haute Ă©poque grĂ©gorienne (Saint GrĂ©goire 1er), avancĂ©e par G. Moracchini-Mazel, pour San Stefanu.

    Outre le mobilier cĂ©ramique de toutes Ă©poques, A Casaccia (jardin cultivĂ©) a livrĂ© en grand nombre du mobilier lithique (haches, fusaĂŻoles, molettes, percutoirs, pointe de flĂšche), confirmant l’anciennetĂ© et la pĂ©rennitĂ© de l’occupation du site.

    pointe de flĂšche Casaccia
    5. Site des Schippiate dans la haute vallée de la Ghjuvannina.
    • E Schippiate (prononciation /eskipiadΔ/ )

    Rocher gravĂ© en limite avec la commune de Bustanicu (Bustanico). SituĂ© dans la haute vallĂ©e de A Ghjuvannina (cf. photo 5), il se trouve en bordure de la route D 15 qui, par le col de Chjatru, relie Carticasi Ă  Bustanicu. Le lieu est certes mal transcrit sur les diverses cartes qui mentionnent :scribbiate = rayĂ©es). Alors que le nom du site (E Schippiate = Les Ecritures ou Les Ecrites) est une exceptionnelle survivance locale du corse mĂ©diĂ©val et du toscan mĂ©diĂ©val[10]. Au pied du rocher, il y avait un abri sous roche (aujourd’hui presque entiĂšrement dĂ©truit par le tracĂ© de la route). Dans les annĂ©es soixante-dix, Ă©ventrĂ© par le bulldozer qui avait pratiquĂ© une vĂ©ritable coupe stratigraphique, le sol, en profondeur, laissait voir un foyer appareillĂ©. Les schippiate (les Ă©critures) ont Ă©tĂ©, elles aussi, fortement dĂ©gradĂ©es au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies. Sur ce site exceptionnel d'art rupestre, trĂšs aisĂ© d’accĂšs (bordure de la route), il est recommandĂ© de ne pas marcher sur le rocher.

    Loin de lĂ , d’autres rochers gravĂ©s existent sur la commune, mais nichĂ©s au cƓur du maquis.

    Venardina di E Schippiate, sculptée au dos d'une molette de grandes dimensions. On remarque les énigmatiques cornes (lunaires ?).

    Une conservatrice exemplaire du patrimoine :

    Les Schippiate étaient encore intactes, il y a quelques décennies, parce que, sur ce rocher, veillait sa propriétaire, Paghjuva Bariani (famille de Didier Bariani).

    PrĂ©cision utile pour les touristes dĂ©sireux d’admirer les gravures rupestres : la maison de Paghjuva (a Casa di e Schippiate, prononciation comme «a gaza diĂ© skipiadai») figure, sur les cartes, avec l’appellation dĂ©formĂ©e «casa scribbiata» (les «gens de la ville» sont peu attentifs au conservatoire langagier que constitue la toponymie). Cette appellation exonyme de la maison permet, toutefois, de situer le rocher.

    Zia Paghjuva (prononciation /tziaba: juwa/ ) demanda Ă  ĂȘtre enterrĂ©e, lĂ , prĂšs des Schippiate, et sur la limite des communes, avec, "un pede in Bustanicu, Ăš un pede in Carticasi" (un pied sur Bustanicu et un pied sur Carticasi). Son vƓu n’a pu ĂȘtre exaucĂ© ! Puisse donc, la double prĂ©sentation des Schippiate (dans la page wiki de Bustanicu, et dans celle de Carticasi), contribuer Ă  respecter les volontĂ©s de cette grande dame qui les protĂ©gea. Exemplaire conservatrice, grĂące Ă  laquelle, dans les annĂ©es soixante, le trĂ©sor rupestre (situĂ© en bordure du chemin muletier, et bien connu des voyageurs qui faisaient halte Ă  la source (Funtana di Paghjuva) Ă©tait encore photographiĂ© en parfait Ă©tat.

    Venardina di E Schippiate (prononciation /bénÊrdi: na dieskipia: dΔ/ )

    Sapie schippiĂ , un sapemu leghje.
    I to ochji un sĂČ spenti, corci cechi chi noi simu !
    Petite vénus des Schippiate, tu savais écrire 
 nous ne savons pas lire.
    Tes yeux ne sont pas Ă©teints 
c’est nous qui sommes aveugles !
    • Oppidum A Marza (/amĂŠrtza/), en limite des communes de Carticasi et de Bustanicu. cf. Bustanicu
    • Capella San Cervone, chapelle en ruine, non datĂ©e, Ă  1444 m d'altitude.

    Elle se situe non pas sur le point culminant de la montagne (A punta, 1451 m, sommet réel qui n'est pas visible de Carticasi), mais plus bas (1434 m), en limite des communes de Carticasi et de Rusiu. Ce site (qui est le vrai lieu-dit San Cervone, c'est-à-dire les ruines de la chapelle) est le point le plus élevé de la commune de Carticasi vers l'Ouest, et constitue le sommet apparent de la montagne, telle que celle-ci est visible précisément de Carticasi (cf. photo San Cervone). Il est manifeste que le lieu (San Cervone, succédant à un sanctuaire païen), a été choisi en référence à l'oppidum de Carticasi. Pour les randonneurs, le site de la Capella San Cervone est le plus joli point de vue sur Carticasi, les Vallerustie et le San Petrone. Cf. photo de Carticasi vu de San Cervone.

    • San cervone - vue de la chapelle du sommet.
      San cervone - vue de la chapelle du sommet.
    • San cervone - vue de la croix dans la chapelle.
      San cervone - vue de la croix dans la chapelle.
    • San cervone - vue des restes de la chapelle.
      San cervone - vue des restes de la chapelle.
    • San cervone - dĂ©tail de la statue.
      San cervone - détail de la statue.
    Solstice 2008 au cƓur de l'Arcu di l'Ursini.
    • Arcu di l’Ursini[11].

    Tel que le mĂ©galithe[12] est situĂ© et amĂ©nagĂ©, on constate que le soleil ne peut pĂ©nĂ©trer sous l’Arcu qu’à la pĂ©riode du solstice d’étĂ© (hĂ©misphĂšre nord) (photos ci-dessous 4 et 5). Mais ceci n’est pas le plus Ă©tonnant


    Pendant trois jours (de la veille au lendemain du solstice), le soleil levant y produit un spectacle saisissant.

    Le premier rayon, dĂ»ment ciselĂ© par les lieux et l’amĂ©nagement des pierres, frappe la dalle horizontale (situĂ©e sous l’Arcu) sous forme d’une fine ligne lumineuse qui Ă©pouse l’alignement des entailles. Il en rĂ©sulte, pendant quelques minutes, une impressionnante flĂšche lumineuse qui pointe, sur la crĂȘte montagneuse (A Serra d'Accia), le lieu oĂč le soleil est en train de se lever. Les relevĂ©s en cours, sur cette direction prĂ©cise, rapportĂ©s aux variations de l'inclinaison de l'Ă©cliptique, pourraient permettre de dater le site ou les entailles.

    • 1. Lever solaire au solstice d'Ă©tĂ© (point visĂ© par l’entaille de la dalle) sur le massif de San Petrone d’Accia.
      1. Lever solaire au solstice d'Ă©tĂ© (point visĂ© par l’entaille de la dalle) sur le massif de San Petrone d’Accia.
    • 2. 6 h 44 (heure Fr. d’étĂ©), le premier rayon pĂ©nĂštre sous le mĂ©galithe...
      2. 6 h 44 (heure Fr. d’étĂ©), le premier rayon pĂ©nĂštre sous le mĂ©galithe...
    • 3. ... et y dessine une impressionnante flĂšche lumineuse..
      3. ... et y dessine une impressionnante flĂšche lumineuse..
    • 5. L'Arcu di l'Ursini illuminĂ© au solstice d'Ă©tĂ©.
      5. L'Arcu di l'Ursini illuminé au solstice d'été.
    • 6. La veille, 20 h 47, une minute avant le coucher, l'ombre du ‘gnomon’.
      6. La veille, 20 h 47, une minute avant le coucher, l'ombre du ‘gnomon’.
    • 7. 20 h 48, le coucher du soleil.
      7. 20 h 48, le coucher du soleil.
    • 8. Capizzolu : point (visĂ© par le ‘gnomon’) oĂč le soleil se couche.
      8. Capizzolu : point (visĂ© par le ‘gnomon’) oĂč le soleil se couche.

    Photos 6, 7, 8 :

    Tout aussi Ă©tonnant est le coucher du soleil au solstice d’étĂ©. Un montant du mĂ©galithe, entaillĂ© et piquetĂ©, prĂ©sente une face oblique qui rasĂ©e par les derniers rayons, nous permet de viser la position du soleil couchant (il disparaĂźt derriĂšre le mont Capizzolu, point le plus septentrional qu’atteigne le soleil sur la Serra, arĂȘte montagneuse. Cf. photos 7, 8). Sur la photo 6, le 20 juin Ă  20 h 47 (heure française d’étĂ©), une minute avant la disparition du soleil, la principale aspĂ©ritĂ© (qu’on appellera gnomon, par commoditĂ© et sans froisser les "archĂ©oastronomo-sceptiques") projette son ombre dans une zone Ă©vidĂ©e. On constate que ce phĂ©nomĂšne, lui aussi, ne peut se produire que lorsque, dans sa progression sur la Serra de Lanu, le soleil a atteint le mont Capizzolu. (cf. photos 7, 8),

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1983 Bono Renucci
    1983 En cours Jean Renucci PRG Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[14].

    En 2020, la commune comptait 25 habitants[Note 3], en diminution de 26,47 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    182225226285297316306331361
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    380382389379355351381404403
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    40941740741838135620523492
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    685521182630303527
    2020 - - - - - - - -
    25--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Monte Nicegnu dans la correspondance de Saint Grégoire 1er, Registri Epistolarum de SS Gregorius I Magnus : Nigeuno in Liber sextus, Epistola XXII ; Negeugno monte in Liber octavus, Epistola I.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Chùteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. GeneviĂšve Moracchini-Mazel, Les Eglises romanes de Corse, Librairie C.Klincksieck, Paris, 1967, vol.2, p.323. .
    10. "Schippiate", participe du verbe "Schippià" (corse médiéval) signifie écrire. Le verbe est dûment documenté par les corsissismes des textes rédigés en toscan médiéval.
    11. L’Arcu di l’Ursini fut identifiĂ© et photographiĂ© dĂšs 1945, par Antone Tomasi et son oncle Ghjuvan’Ursinu. Il est Ă  prĂ©ciser que ce monument, et tous les sites prĂ©historiques de la rĂ©gion, ont toujours Ă©tĂ© connus et protĂ©gĂ©s, voire, si nĂ©cessaire, cachĂ©s, par la population (au demeurant, cachĂ©s certains devront mĂȘme le rester –hĂ©las- tant que ne pourra ĂȘtre assurĂ©e leur protection). En ce qui concerne l’Arcu di l’Ursini et les sites proches, tous avaient Ă©tĂ© entiĂšrement vidĂ©s, sans doute par un chercheur de trĂ©sor connu qui au dĂ©but du XXe siĂšcle, ratissa entiĂšrement cette zone. En ce qui concerne l’Arcu, il ne reste mĂȘme pas de dĂ©blais.
    12. MĂ©galithe : le terme dolmen (stazzona, en corse) est rĂ©servĂ© aux monuments dont «les montants sont plantĂ©s». François de Lanfranchi, Le fait mĂ©galithique en Balagne, in Les temps anciens du peuplement de la Corse, la Balagne II, UniversitĂ© de Corse, 1988. Or, Ă  Carticasi, tout comme Ă  Loriani (Cambia, mĂ©galithe fouillĂ© par J-C. Weiss), au moins l’un des montants est constituĂ© par le rocher en place.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Carticasi », sur MĂ©diathĂšque Culturelle de la Corse et des Corses (consultĂ© le )
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