Carticasi
Carticasi est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piÚve de Vallerustie, en Castagniccia.
Carticasi | |||||
Pughjale de Carticasi, vu de San Cervone. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Collectivité territoriale unique | Corse | ||||
Circonscription départementale | Haute-Corse | ||||
Arrondissement | Corte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pasquale Paoli | ||||
Maire Mandat |
Jean Renucci 2020-2026 |
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Code postal | 20244 | ||||
Code commune | 2B068 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | carticasinchi | ||||
Population municipale |
25 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 21âČ 28âł nord, 9° 17âČ 28âł est | ||||
Altitude | 886 m Min. 652 m Max. 1 697 m |
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Superficie | 12,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bastia (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Golo-Morosaglia | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Corse
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Toponymie
En corse, la commune se nomme Carticasi, prononcĂ© [kĂŠrtiËgaËzi]. Ses habitants sont les Carticasinchi.
GĂ©ographie
Carticasi, du haut de son oppidum prĂ©historique de A Cima, est un superbe belvĂ©dĂšre qui domine toutes les vallĂ©es de la pieve des Vallerustie. Ce nid dâaigle (voir photo 4) Ă©tait autrefois le terminus dâune interminable route qui remonte la profonde vallĂ©e de la riviĂšre Casaluna. MalgrĂ© lâĂ©crin de montagnes, la vue, par temps clair, peut porter jusquâĂ la mer (vers la Balagna). Et c'est de Carticasi que San Petrone (appelĂ© autrefois Monte Nicegnu[1]) prĂ©sente son bel aspect tabulaire quâon ne peut contempler, aussi pur, quâen haute mer (voir photo 3 ci-contre).
Urbanisme
Typologie
Carticasi est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (76,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (19 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (4,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[8].
Histoire
Cf. vestiges préhistoriques.
Lieux, monuments, patrimoine
- Oppidum A Cima (prononciation /dÊi: ma/ , comme "adjiii-ma"))
MalgrĂ© lâoccupation continue, durant des millĂ©naires, de ce palimpseste (pour emprunter une expression de François de Lanfranchi), la plate-forme sommitale amĂ©nagĂ©e, et quelques restes cyclopĂ©ens ont Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s. Ses pentes Ă©taient parsemĂ©es de mobilier lithique et cĂ©ramique.
- Capella San Stefanu
Lieu-dit Aghja Curtinca. GeneviĂšve Moracchini-Mazel a dĂ©terminĂ© que les pierres les plus anciennes sont de mĂȘme type que celles de la cathĂ©drale de San Petruculu dâAccia (Quercitellu) qui date de lâan 596[9].
- A Casaccia
Ce terrain âsacrĂ©â (campu riservatu, & campu santu, en langue corse), est situĂ© Ă proximitĂ© de lâancienne Ă©glise Santa Maria dĂ©truite. Ce toponyme qui Ă©voque un ancien monastĂšre ou prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin (casaccia / abbadia), renforce lâhypothĂšse de la mĂȘme haute Ă©poque grĂ©gorienne (Saint GrĂ©goire 1er), avancĂ©e par G. Moracchini-Mazel, pour San Stefanu.
Outre le mobilier cĂ©ramique de toutes Ă©poques, A Casaccia (jardin cultivĂ©) a livrĂ© en grand nombre du mobilier lithique (haches, fusaĂŻoles, molettes, percutoirs, pointe de flĂšche), confirmant lâanciennetĂ© et la pĂ©rennitĂ© de lâoccupation du site.
- E Schippiate (prononciation /eskipiadΔ/ )
Rocher gravĂ© en limite avec la commune de Bustanicu (Bustanico). SituĂ© dans la haute vallĂ©e de A Ghjuvannina (cf. photo 5), il se trouve en bordure de la route D 15 qui, par le col de Chjatru, relie Carticasi Ă Bustanicu. Le lieu est certes mal transcrit sur les diverses cartes qui mentionnent :scribbiate = rayĂ©es). Alors que le nom du site (E Schippiate = Les Ecritures ou Les Ecrites) est une exceptionnelle survivance locale du corse mĂ©diĂ©val et du toscan mĂ©diĂ©val[10]. Au pied du rocher, il y avait un abri sous roche (aujourdâhui presque entiĂšrement dĂ©truit par le tracĂ© de la route). Dans les annĂ©es soixante-dix, Ă©ventrĂ© par le bulldozer qui avait pratiquĂ© une vĂ©ritable coupe stratigraphique, le sol, en profondeur, laissait voir un foyer appareillĂ©. Les schippiate (les Ă©critures) ont Ă©tĂ©, elles aussi, fortement dĂ©gradĂ©es au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies. Sur ce site exceptionnel d'art rupestre, trĂšs aisĂ© dâaccĂšs (bordure de la route), il est recommandĂ© de ne pas marcher sur le rocher.
Loin de lĂ , dâautres rochers gravĂ©s existent sur la commune, mais nichĂ©s au cĆur du maquis.
Une conservatrice exemplaire du patrimoine :
Les Schippiate étaient encore intactes, il y a quelques décennies, parce que, sur ce rocher, veillait sa propriétaire, Paghjuva Bariani (famille de Didier Bariani).
PrĂ©cision utile pour les touristes dĂ©sireux dâadmirer les gravures rupestres : la maison de Paghjuva (a Casa di e Schippiate, prononciation comme «a gaza diĂ© skipiadai») figure, sur les cartes, avec lâappellation dĂ©formĂ©e «casa scribbiata» (les «gens de la ville» sont peu attentifs au conservatoire langagier que constitue la toponymie). Cette appellation exonyme de la maison permet, toutefois, de situer le rocher.
Zia Paghjuva (prononciation /tziaba: juwa/ ) demanda Ă ĂȘtre enterrĂ©e, lĂ , prĂšs des Schippiate, et sur la limite des communes, avec, "un pede in Bustanicu, Ăš un pede in Carticasi" (un pied sur Bustanicu et un pied sur Carticasi). Son vĆu nâa pu ĂȘtre exaucĂ© ! Puisse donc, la double prĂ©sentation des Schippiate (dans la page wiki de Bustanicu, et dans celle de Carticasi), contribuer Ă respecter les volontĂ©s de cette grande dame qui les protĂ©gea. Exemplaire conservatrice, grĂące Ă laquelle, dans les annĂ©es soixante, le trĂ©sor rupestre (situĂ© en bordure du chemin muletier, et bien connu des voyageurs qui faisaient halte Ă la source (Funtana di Paghjuva) Ă©tait encore photographiĂ© en parfait Ă©tat.
Venardina di E Schippiate (prononciation /bénÊrdi: na dieskipia: dΔ/ )
- Sapie schippiĂ , un sapemu leghje.
- I to ochji un sĂČ spenti, corci cechi chi noi simu !
- Petite vénus des Schippiate, tu savais écrire ⊠nous ne savons pas lire.
- Tes yeux ne sont pas Ă©teints âŠcâest nous qui sommes aveugles !
- Oppidum A Marza (/amĂŠrtza/), en limite des communes de Carticasi et de Bustanicu. cf. Bustanicu
- Capella San Cervone, chapelle en ruine, non datée, à 1444 m d'altitude.
Elle se situe non pas sur le point culminant de la montagne (A punta, 1451 m, sommet réel qui n'est pas visible de Carticasi), mais plus bas (1434 m), en limite des communes de Carticasi et de Rusiu. Ce site (qui est le vrai lieu-dit San Cervone, c'est-à -dire les ruines de la chapelle) est le point le plus élevé de la commune de Carticasi vers l'Ouest, et constitue le sommet apparent de la montagne, telle que celle-ci est visible précisément de Carticasi (cf. photo San Cervone). Il est manifeste que le lieu (San Cervone, succédant à un sanctuaire païen), a été choisi en référence à l'oppidum de Carticasi. Pour les randonneurs, le site de la Capella San Cervone est le plus joli point de vue sur Carticasi, les Vallerustie et le San Petrone. Cf. photo de Carticasi vu de San Cervone.
- San cervone - vue de la chapelle du sommet.
- San cervone - vue de la croix dans la chapelle.
- San cervone - vue des restes de la chapelle.
- San cervone - détail de la statue.
- Arcu di lâUrsini[11].
Tel que le mĂ©galithe[12] est situĂ© et amĂ©nagĂ©, on constate que le soleil ne peut pĂ©nĂ©trer sous lâArcu quâĂ la pĂ©riode du solstice dâĂ©tĂ© (hĂ©misphĂšre nord) (photos ci-dessous 4 et 5). Mais ceci nâest pas le plus Ă©tonnantâŠ
Pendant trois jours (de la veille au lendemain du solstice), le soleil levant y produit un spectacle saisissant.
Le premier rayon, dĂ»ment ciselĂ© par les lieux et lâamĂ©nagement des pierres, frappe la dalle horizontale (situĂ©e sous lâArcu) sous forme dâune fine ligne lumineuse qui Ă©pouse lâalignement des entailles. Il en rĂ©sulte, pendant quelques minutes, une impressionnante flĂšche lumineuse qui pointe, sur la crĂȘte montagneuse (A Serra d'Accia), le lieu oĂč le soleil est en train de se lever. Les relevĂ©s en cours, sur cette direction prĂ©cise, rapportĂ©s aux variations de l'inclinaison de l'Ă©cliptique, pourraient permettre de dater le site ou les entailles.
- 1. Lever solaire au solstice d'Ă©tĂ© (point visĂ© par lâentaille de la dalle) sur le massif de San Petrone dâAccia.
- 2. 6 h 44 (heure Fr. dâĂ©tĂ©), le premier rayon pĂ©nĂštre sous le mĂ©galithe...
- 3. ... et y dessine une impressionnante flĂšche lumineuse..
- 5. L'Arcu di l'Ursini illuminé au solstice d'été.
- 6. La veille, 20 h 47, une minute avant le coucher, l'ombre du âgnomonâ.
- 7. 20 h 48, le coucher du soleil.
- 8. Capizzolu : point (visĂ© par le âgnomonâ) oĂč le soleil se couche.
Photos 6, 7, 8 :
- Tout aussi Ă©tonnant est le coucher du soleil au solstice dâĂ©tĂ©. Un montant du mĂ©galithe, entaillĂ© et piquetĂ©, prĂ©sente une face oblique qui rasĂ©e par les derniers rayons, nous permet de viser la position du soleil couchant (il disparaĂźt derriĂšre le mont Capizzolu, point le plus septentrional quâatteigne le soleil sur la Serra, arĂȘte montagneuse. Cf. photos 7, 8). Sur la photo 6, le 20 juin Ă 20 h 47 (heure française dâĂ©tĂ©), une minute avant la disparition du soleil, la principale aspĂ©ritĂ© (quâon appellera gnomon, par commoditĂ© et sans froisser les "archĂ©oastronomo-sceptiques") projette son ombre dans une zone Ă©vidĂ©e. On constate que ce phĂ©nomĂšne, lui aussi, ne peut se produire que lorsque, dans sa progression sur la Serra de Lanu, le soleil a atteint le mont Capizzolu. (cf. photos 7, 8),
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[14].
En 2020, la commune comptait 25 habitants[Note 3], en diminution de 26,47 % par rapport Ă 2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise de l'Annonciation de Carticasi
Personnalités liées à la commune
- Pierre Albertini, maire de Rouen (2001â2008), dĂ©putĂ© de la Seine-Maritime (1993â2007) ;
- Didier Bariani, secrĂ©taire d'Ătat aux Affaires Ă©trangĂšres (1986â1988), maire du 20e arrondissement de Paris (1983â1995) ;
- Stephane Piobetta, compagnon de la Libération ;
- SĂ©bastien Terramorsi, ancien combattant de 14â18, commissaire divisionnaire Ă OrlĂ©ans, hĂ©ros de la RĂ©sistance en 39â45 (volontaire des corps franc Vengeance), mort en dĂ©portation Ă Mauthausen le 4 aoĂ»t 1944 ;
- Camille Cayol, commissaire principal de la police judiciaire de Constantine, et son épouse Simone née Luciani, professeure au lycée de Constantine, tous deux assassinés par les fellaga le 4 mars 1959.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Monte Nicegnu dans la correspondance de Saint Grégoire 1er, Registri Epistolarum de SS Gregorius I Magnus : Nigeuno in Liber sextus, Epistola XXII ; Negeugno monte in Liber octavus, Epistola I.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Chùteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- GeneviĂšve Moracchini-Mazel, Les Eglises romanes de Corse, Librairie C.Klincksieck, Paris, 1967, vol.2, p.323. .
- "Schippiate", participe du verbe "Schippià " (corse médiéval) signifie écrire. Le verbe est dûment documenté par les corsissismes des textes rédigés en toscan médiéval.
- LâArcu di lâUrsini fut identifiĂ© et photographiĂ© dĂšs 1945, par Antone Tomasi et son oncle GhjuvanâUrsinu. Il est Ă prĂ©ciser que ce monument, et tous les sites prĂ©historiques de la rĂ©gion, ont toujours Ă©tĂ© connus et protĂ©gĂ©s, voire, si nĂ©cessaire, cachĂ©s, par la population (au demeurant, cachĂ©s certains devront mĂȘme le rester âhĂ©las- tant que ne pourra ĂȘtre assurĂ©e leur protection). En ce qui concerne lâArcu di lâUrsini et les sites proches, tous avaient Ă©tĂ© entiĂšrement vidĂ©s, sans doute par un chercheur de trĂ©sor connu qui au dĂ©but du XXe siĂšcle, ratissa entiĂšrement cette zone. En ce qui concerne lâArcu, il ne reste mĂȘme pas de dĂ©blais.
- MĂ©galithe : le terme dolmen (stazzona, en corse) est rĂ©servĂ© aux monuments dont «les montants sont plantĂ©s». François de Lanfranchi, Le fait mĂ©galithique en Balagne, in Les temps anciens du peuplement de la Corse, la Balagne II, UniversitĂ© de Corse, 1988. Or, Ă Carticasi, tout comme Ă Loriani (Cambia, mĂ©galithe fouillĂ© par J-C. Weiss), au moins lâun des montants est constituĂ© par le rocher en place.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Carticasi », sur MédiathÚque Culturelle de la Corse et des Corses (consulté le )