AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Carlos Holmes Trujillo

Carlos Holmes Trujillo García, né le à Cartago et mort le à Bogota, est un avocat et un homme politique colombien. Il a, entre autres, été maire de Cali et a occupé plusieurs fois des fonctions ministérielles.

Carlos Holmes Trujillo
Illustration.
Carlos Holmes Trujillo en 2018.
Fonctions
Ministre colombien de la DĂ©fense nationale
–
(1 an, 2 mois et 10 jours)
Président Ivån Duque
Prédécesseur Guillermo Botero
Successeur Diego Molano Aponte
Ministre colombien des Affaires Ă©trangĂšres
–
(1 an, 3 mois et 5 jours)
Président Ivån Duque
Prédécesseur María Ángela Holguín
Successeur Claudia Blum
Ministre colombien de l'Intérieur
–
(5 mois et 21 jours)
Président Ernesto Samper
Prédécesseur Horacio Serpa
Successeur Alfonso LĂłpez Caballero
Ambassadeur de Colombie auprĂšs de l'OEA
–
(2 ans)
Président Ernesto Samper
Prédécesseur Fabio Villegas Ramírez
Successeur Fernando Cepeda
Ministre colombien de l'Éducation nationale
–
(1 an, 6 mois et 2 jours)
Président César Gaviria
Prédécesseur Alfonso Valdivieso
Successeur Maruja PachĂłn
Maire de Cali
–
(2 ans)
Prédécesseur Henry Eder Caicedo
Successeur GermĂĄn Villegas
Biographie
Nom de naissance Carlos Holmes Trujillo GarcĂ­a
Date de naissance
Lieu de naissance Cartago (Valle del Cauca, Colombie)
Date de décÚs [1]
Lieu de décÚs Bogota (Cundinamarca, Colombie)
Nature du décÚs COVID-19
Nationalité Colombienne
Parti politique Centre démocratique
DiplÎmé de Université du Cauca
Université Sophia
Profession Avocat
Religion Catholicisme

Carlos Holmes Trujillo

CarriĂšre politique

Issu d'une famille dominant traditionnellement la vie politique du Valle del Cauca, Carlos Holmes Trujillo est avocat de formation. Il fait Ă©galement des Ă©tudes en commerce international Ă  l'universitĂ© Sophia, au Japon. Devenu maire de Cali en 1988 (le premier Ă  ĂȘtre Ă©lu, ses prĂ©dĂ©cesseurs Ă©tant nommĂ©s par le gouvernement), il participe Ă  la rĂ©daction de la constitution colombienne de 1991[2].

Il exerce de hautes fonctions au sein des administrations d'Álvaro Uribe, de Juan Manuel Santos et d'IvĂĄn Duque, Ă©tant plusieurs fois ambassadeur (auprĂšs de l'Autriche, de la Russie, de l'Organisation des États amĂ©ricains et de l'Union europĂ©enne) et ministre (de l’Éducation, de l'IntĂ©rieur, des Affaires Ă©trangĂšres et de la DĂ©fense). En tant que ministre des Affaires Ă©trangĂšres, il est proche du gouvernement amĂ©ricain de Donald Trump, cherchant avec lui Ă  isoler le Venezuela au niveau diplomatique et Ă  renverser son gouvernement[2].

En 2019, le ministre de la DĂ©fense nationale Guillermo Botero est au cƓur d'un scandale lorsqu'un sĂ©nateur de l'opposition l'accuse d'avoir cachĂ© certaines informations au public en rĂ©vĂ©lant des rapports mĂ©dico-lĂ©gaux d'un bombardement militaire contre des dissidents de l'ancienne guĂ©rilla des FARC, qui a fait 14 victimes dont 8 mineurs, le [3]. Botero se dĂ©fend en dĂ©clarant que « la prĂ©sence de mineurs n'Ă©tait pas connue » au moment de l'opĂ©ration, mais il finit par dĂ©missionner de son poste le [4]. Le gĂ©nĂ©ral Luis Fernando Navarro JimĂ©nez (es), commandant des forces armĂ©es colombiennes, assure alors l'intĂ©rim jusqu'Ă  ce que le prĂ©sident IvĂĄn Duque nomme Carlos Holmes Trujillo, alors ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Ă  ce poste le [5]. Lors de sa prise de fonction, Trujillo dĂ©clare que les violations des droits humains et du droit international humanitaire ne sont pas tolĂ©rĂ©es en Colombie et promet d'amplifier la lutte contre le trafic de drogue[6].

Sa gestion des manifestations de 2019 et de 2020 est contestĂ©e. Dix-sept personnes sont tuĂ©es par la police lors des premiĂšres (la police colombienne est placĂ©e sous l'autoritĂ© du ministĂšre de la DĂ©fense) et douze autres lors des secondes. La Cour suprĂȘme demande au gouvernement de modĂ©rer les forces armĂ©es et de respecter les citoyens lors de leurs manifestations. Devant la rĂ©currence des abus, l'opposition rĂ©clame sa dĂ©mission[7].

Il meurt du Covid-19 le 26 janvier 2021, la Colombie étant fortement atteinte par la pandémie, alors qu'il envisageait de se présenter à l'élection présidentielle de 2022[2]. Le gouvernement déclare alors trois jours de deuil national[8].

Notes et références

  1. Julien Lecot, « Colombie : le ministre de la DĂ©fense est mort du Covid-19 », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  2. (es) Santiago Torrado, « Muere el ministro de Defensa de Colombia a causa del coronavirus », sur EL PAÍS,
  3. Anne Proenza, « Colombie. Le scandale qui a fait chuter le ministre de la DĂ©fense Guillermo Botero », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. « Colombie: dĂ©mission du ministre de la DĂ©fense », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  5. (es) « El canciller Carlos Holmes Trujillo es el nuevo ministro de Defensa », El Espectador,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. « Colombie : le chef de la diplomatie devient ministre de la DĂ©fense », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. « Violences. Nouvelle bavure policiĂšre en Colombie : “Ce pays est malade” », sur Courrier international,
  8. « Deuil. Polémique en Colombie aprÚs le décÚs lié au Covid-19 du ministre de la Défense », sur Courrier international,

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.