Candas
Candas est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Candas | |||||
L'Ă©glise et la mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | CC du Territoire Nord Picardie | ||||
Maire Mandat |
Dominique Hersin 2020-2026 |
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Code postal | 80750 | ||||
Code commune | 80168 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Candassiens | ||||
Population municipale |
1 086 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 63 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 06âČ 29âł nord, 2° 15âČ 37âł est | ||||
Altitude | Min. 97 m Max. 166 m |
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Superficie | 17,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Doullens | ||||
LĂ©gislatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Somme
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://mairie-candas.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Candas, accessible en moins d'une heure de route d'Amiens ou d'Abbeville, est Ă mi-chemin entre Doullens (au nord-est) et Domart-en-Ponthieu (au sud-ouest).
Longuevillette | GĂ©zaincourt | |||
Fienvillers | N | Beauval | ||
O Candas E | ||||
S | ||||
Fieffes-Montrelet | Bonneville | La Vicogne |
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Transports et déplacements
Le village est aisément accessible par le RN 25, qui tangente au nord-est le territoire communal.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 24 (Doullens - Domart-en-Ponthieu) du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés. La ligne no 26 (Doullens - Bernaville - Abbeville) permet les déplacements vers Abbeville et la ligne no 57 mÚne à Amiens[1].
Urbanisme
Typologie
Candas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (85,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (77,3 %), forĂȘts (10,6 %), prairies (8,1 %), zones urbanisĂ©es (4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Candas en 1202 ; El Candas en 1228 ; Le Candas en 1266 ; Canda en 1592 ; Candal en 1638 ; Cande en 1657 ; Le Canda en 1743[9].
Valheureux dĂ©p. du Candas, attestĂ© sous les formes Valerros (1154.) ; Valleros (1155.) ; Vallis edere (1160-1206.) ; Vallis erroris (1160-1206.) ; Vallis hederosa (1162.) ; Val erroz⊠; Valerreus (1173-1310-1385.) ; Valheureux (11...) ; Valeirus (1236.) ; Vallerii (1237.) ; Valeireus (1243.) ; Valerreux (1310.) ; Le Valâheureux (1700.) ; Le Valheureux (1733.) ; Le Val-heureux (1743.) ; Valeureux (1757.) ; Le Malheureux (1778.)[10], proviendrait de vallum erosum[11].
Histoire
La seigneurie a appartenu aux hospitaliers et dépendait de la commanderie de Fieffes[12]. Une charte de 1224 en confirme la donation par Richard de Candas.
Les fermes du Valheureux ont appartenu aux seigneurs de Beauval[13] puis Ă l'abbaye du Gard.
Le village a été desservi par la gare de Fienvillers - Candas, sur la ligne de Saint-Roch à Frévent, dont le trafic voyageurs a cessé en 1938.
- Circonscriptions d'Ancien RĂ©gime
Le village constituait une paroisse sous l'autorité du doyenné de Vignacourt, archidiocÚse et diocÚse d'Amiens.
Dans l'ordre civil, militaire et fiscal, il dépendait de la prévÎté de Beauquesne ou de Doullens, du bailliage d'Amiens, de l'élection de Doullens, de l'intendance de Picardie, ainis que du grenier à sel de Doullens[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la quatriÚme circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Bernaville[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Candas est désormais intégrée au canton de Doullens.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Bernavillois, créée fin 1999 et qui succédait au SIVOM du Bernavillois.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[19].
En 2020, la commune comptait 1 086 habitants[Note 10], en stagnation par rapport Ă 2014 (Somme : â0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
L'école primaire Jean de la Fontaine accueille 143 élÚves à la rentrée scolaire 2019-2020[21].
Sécurité
AprĂšs une sĂ©rie de cambriolages, Dominique Hersin, maire, annonce lâinstallation de camĂ©ras de vidĂ©oprotection en janvier[22] .
Activités associatives, culturelles, sportives
- Harmonie de Candas : Composée de 40 musiciens en 2011-2012, elle est la survivante de la Fanfare créée en 1882[23] - [24].
- Association de Sauvegarde du Patrimoine de Candas.
- Club de foot de Candas ABC2F[25].
Le football peut ĂȘtre pratiquĂ© avec l' Association Bonneville - Candas - Fienvillers -Fieffes-Montrelet (ABC2F) qui Ă©volue sur le terrain de football de Candas. Le pĂŽle d'accueil communal est inaugurĂ© en 2019.
Une salle permet l'utilisation par les associations locales[26] - [27]. - Animation 2000, association culturelle créée en 1989 par Alice Delcambre[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste, construite en 1780, vitraux d'Alain Mongrenier (2007).
- Monument aux morts, sur lequel sont gravés 77 noms[31] - [32].
- Calvaire en fer forgé.
- Le moulin Fanchon[33], restauré récemment (et aprÚs une dizaine d'années d'efforts et de démarches) grùce à l'Association de Sauvegarde du Patrimoine de Candas, est ouvert au public. Sont proposées non seulement des explications sur le mécanisme, le mouvement des ailes et des meules, mais aussi des démonstrations de production de farine.
- Le moulin avait cessé de tourner en 1923, à la mort du dernier meunier, Louis Fanchon (qui l'avait acquis en 1882).
- Avant le commencement des travaux de remise en valeur du site, les abords Ă©taient envahis de verdure, la tour ronde (privĂ©e de sa toiture et bien sĂ»r des ailes) subsistait encore mais Ă©tait elle-mĂȘme couverte d'herbes, d'arbustes et de lierre, la faisant ressembler Ă un Ă©norme soufflĂ©.
- Ătat du moulin en hiver 2002, avant dĂ©but de restauration.
- Partie supérieure et opposée à l'axe des ailes.
- Conditions de visite en 2007.
- Chapelle du Valheureux, sĂ©pulture des familles Babeur, LĂ©vĂȘque et Saint, reconstruite aprĂšs la RĂ©volution[11].
HĂ©raldique
Blason | D'azur Ă la gerbe de blĂ© d'or accompagnĂ©e de deux Ă©toiles d'argent en chef et d'un croissant du mĂȘme en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le site de la commune de Candas
- Candas sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Candas (80168) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Candas », Ma commune, MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Jean-François Corby, né le 12 avril 1776 à Candas, décédé le 9 novembre 1818 à Candas
- Jean-Baptiste Laurent Babeur, né le 11 vendémiaire an III à Croissy-sur-Celle (Oise), décédé le 9 août 1861 à Candas
- Jean-Baptiste Mercier, né le 29 prairial An II à Candas
Décédé le 13 mars 1858 à Valenciennes (Nord) - Théophile Ferdinand Mercier, né le 22 février 1822 à Candas, décédé le 1er octobre 1895 à Candas, « Theophile Ferdinand Mercier », base Léonore, ministÚre français de la Culture.
- EugÚne Onésime Dheilly, né le 18 juillet 1840 à Moreuil (Somme)
- Théophane Victorien Fournier, né le 18 novembre 1852 à Candas
- Jules Bourgeois, décédé le à l'ùge de 92 ans.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 201 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 359 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 129 (ASIN B000WR15W8).
- Gaétan de Witasse, Géographie historique du département de la Somme : état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances, t. I, Abbeville, Imprimerie Lafosse et Cie, coll. « Mémoires de la société d'émulation d'Abbeville », , 654 p. (lire en ligne), p. 424-425, lire en ligne sur Gallica.
- Le Ponthieu, GĂ©rard Bacquet, 1992, p. 233.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- http://alainmoules.com/CANDAS/candas.htm
- Mathieu Herduin, « 15 camĂ©ras Ă Candas : « La sĂ©curitĂ©, câest la premiĂšre demande des habitants » : AprĂšs une sĂ©rie de cambriolages, Dominique Hersin, maire, annonce lâinstallation de camĂ©ras de vidĂ©oprotection en janvier », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « L'Ă©cole sur le site du ministĂšre de l'Ăducation nationale » (consultĂ© le ).
- « « 15 camĂ©ras Ă Candas : « La sĂ©curitĂ©, câest la premiĂšre demande des habitants » », Courrier picard,â .
- Site de l'Harmonie de Candas
- « Lâharmonie de Candas peine Ă recruter des musiciens : La formation compte 37 membres dans ses rangs mais souffre de la concurrence pour le recrutement. », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Site Officiel du club de Football
- Ăric Sara, « Un pĂŽle local dâaccueil sur le terrain de football de Candas : Ce pĂŽle disposera de vestiaires et offrira une grande salle de rĂ©union. », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Une structure pour accueillir au mieux les associations locales : Le pĂŽle d'accueil communal qui servira essentiellement de club-house au club de football local sera aussi Ă la disposition des associations locales », Courrier picard, Ă©dition Picardie maritime,â , p. 18 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Animation 2000, une association trentenaire Ă Candas : Lâassociation a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1989 par Alice Delcambre. », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « LâAhuriâ Sound Festival est de retour Ă Candas : Samedi 7 septembre, la commune de Candas, dans la Somme, accueille la deuxiĂšme Ă©dition du festival organisĂ© par lâassociation MeltinâPotes. Le Moulin accueillera six groupes de genres trĂšs variĂ©s au cours dâune journĂ©e bien chargĂ©e. », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « LâAhuriâ Sound Festival a doublĂ© son public Ă Candas : Le festival de lâassociation culturelle locale Meltinâ Potes monte en puissance. », Le Courrier picard,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Les Morts pour la France - Somme
- MemorialGenWeb.org - Candas : monument aux morts
- Le moulin de Candas, Pierre Desbureaux, « Le Généalogiste Picard » no 103 (premier trimestre 2003), page 20 - (ISSN 0767-3752).