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Camillo Berneri

Camillo Berneri, né le 20 mai 1897 en Italie à Lodi et mort dans la nuit du 5 au 6 mai 1937 à Barcelone en Espagne probablement assassiné par des staliniens du PSUC[1] - [2] - [3], est un philosophe, écrivain et militant communiste libertaire[4] italien.

Camillo Berneri
Camillo Berneri (sans date)
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  39 ans)
Barcelone (Espagne)
Nom de naissance
Camillo Berneri
Nationalité
Activités
Conjoint
Giovanna Caleffi (Ă  partir de )
Enfants

Militant des Jeunesses socialistes, il devient anarchiste pendant la PremiĂšre Guerre mondiale.

Professeur de philosophie dans un lycée, il est contraint à l'exil aprÚs la victoire de Mussolini.

En juillet 1936, aprĂšs le coup d'État du gĂ©nĂ©ral Franco en Espagne, il forme avec Carlo Rosselli et Mario Angeloni une colonne combattante, la section italienne de la Colonne Ascaso. Il jouit alors d'un grand prestige dans le mouvement libertaire international et d'une autoritĂ© certaine dans celui d'Espagne.

Durant les journĂ©es sanglantes de Barcelone, le 5 mai 1937, avec Francesco Barbieri, il est arrĂȘtĂ© par la police aux ordres des communistes et retrouvĂ© mort le lendemain, assassinĂ©[5] par la « police politique soviĂ©tique Â»[6] - [7]. Pour l'historien français, Michel Dreyfus, spĂ©cialiste de l’histoire du mouvement ouvrier, « [...] les communistes staliniens [...] assassineront trĂšs probablement l'anarchiste Camillio Berneri et en tout cas applaudiront Ă  son assassinat »[8].

L'idĂ©e selon laquelle, pour Berneri, la guerre d'Espagne ne pouvait ĂȘtre gagnĂ©e qu'en menant Ă  son terme la rĂ©volution sociale et sa dĂ©nonciation du caractĂšre contre-rĂ©volutionnaire du stalinisme, pourrait expliquer son mystĂ©rieux assassinat[9].

Biographie

Du socialisme Ă  l'anarchisme

NĂ© Ă  Lodi en 1897, Camillo Berneri passe son enfance en suivant sa mĂšre, maĂźtresse d’école, dans ses diffĂ©rentes mutations Ă  Palerme, Milan, Cesena, ForlĂŹ et Reggio d'Émilie. C’est lĂ  que, trĂšs jeune, il rejoint un cercle des Jeunesses socialistes.

En 1915, il en dĂ©missionne, publiant une lettre ouverte : « le mouvement socialiste a commencĂ© sa descente dĂ©sastreuse vers les bases de l’égoĂŻsme destructeur, suivant ainsi la trajectoire de la puissance morale du christianisme, qui devint puissant grĂące Ă  ses martyrs et tomba dans la dĂ©cadence lorsque les sacrifices de ses partisans cessĂšrent. [...] Il nous faut un nouvel essor, il nous faut un retour au temps oĂč aimer une IdĂ©e voulait dire ne pas craindre la mort et ne pas sacrifier toute la vie Ă  une soumission complĂšte »[10]. Il s'engage dans l'anarchisme.

Le 4 janvier 1917, il Ă©pouse civilement Ă  Gualtieri, Giovanna Caleffi, une ancienne Ă©lĂšve de sa mĂšre Ă  l’École normale de Reggio d'Émilie. Trois mois aprĂšs son mariage, il est appelĂ© sous les drapeaux, bien que rĂ©formĂ© parce que convalescent aprĂšs une trĂšs grave maladie. AprĂšs quelques mois passĂ©s Ă  l’AcadĂ©mie de ModĂšne, il est envoyĂ© en rĂ©sidence surveillĂ©e Ă  Pianosa pour insubordination puis renvoyĂ© dans ses foyers. CongĂ©diĂ© en 1919, il commença de collaborer assidĂ»ment Ă  la presse anarchiste, participant ensuite Ă  la constitution de l’Union anarchiste italienne[2].

Il commence à écrire sous le pseudonyme Camillo da Lodi dans plusieurs périodiques libertaires : Umanità Nova, Pensiero e Volontà, L'avvenire anarchico (Pise), La Rivolta (Florence), Volontà (AncÎne).

Il se lie d'amitié avec Errico Malatesta et Luigi Fabbri[4].

AprÚs la guerre, il termine ses études à l'Université de Florence, tout en continuant à s'impliquer dans la presse anarchiste. DiplÎmé en philosophie, il devient professeur de philosophie dans un lycée[10].

Lorsque le fascisme prend le pouvoir, il refuse de prĂȘter, en tant que fonctionnaire, fidĂ©litĂ© au rĂ©gime mussolinien[10]. Il maintient des contacts avec les antifascistes florentins qui Ă©ditent le journal Ne pas cĂ©der (Non mollare). L'activitĂ© de Berneri est trĂšs intense au sein de l'Union Anarchiste Italienne.

Exil et harcĂšlement policier

En 1926, il est contraint Ă  l'exil, avec sa compagne et militante Giovanna Caleffi[11] ainsi que ses filles Marie-Louise Berneri[12] et Giliana Berneri[13], toutes deux militantes anarchistes[14] - [15].

Il s'installe en France. ArrĂȘtĂ© une premiĂšre fois en avril 1927, aprĂšs la confĂ©rence internationale de L’HaĂż-les-roses, il est dĂšs lors Ă©troitement surveillĂ© par la police. Le 11 dĂ©cembre 1928, il est expulsĂ© de France et, jusqu’en 1930, ne cessa d’ĂȘtre harcelĂ© par les polices belge, française, hollandaise, allemande et luxembourgeoise, au cours d’exils et de sĂ©jours en prison successifs. Il n’obtient un permis de sĂ©jour en France qu’en 1935, peu avant de partir pour l’Espagne. Il continue toutefois de publier abondamment dans la presse anarchiste de langue italienne, en Suisse, aux États-Unis et en France[16].

MalgrĂ© toutes ses contraintes morales et physiques, cette pĂ©riode lui permet de lire des ouvrages sur des sujets aussi divers que les sciences, la psychologie, le finalisme, etc. Il rĂ©dige des articles et des brochures antireligieuses ou sur l'Ă©mancipation des femmes. Il termine Ă©galement une thĂšse qui fut publiĂ©e, Le Juif antisĂ©mite oĂč il Ă©tudie l’assimilation forcĂ©e ou volontaire des Juifs. AndrĂ© Spire, poĂšte et sioniste, jugea le livre « de premiĂšre importance ». Mais ses Ă©crits les plus importants sont L’espionnage, fasciste Ă  l’étranger (en italien) et Mussolini Ă  la conquĂȘte des BalĂ©ares[10].

Il Ă©crit Ă©galement sur l'anarchisme oĂč il dĂ©fend des positions personnelles : « Il faut sortir du romantisme. Voir les masses, dirai-je, en perspective. Il n’y a pas le peuple, homogĂšne, mais les foules, variĂ©es, sĂ©parĂ©es en catĂ©gories. Il n’y a pas la volontĂ© rĂ©volutionnaire des masses, mais des moments rĂ©volutionnaires, dans lesquels les masses sont un Ă©norme levier. (1927) [...] Si nous voulons arriver Ă  une rĂ©vision potentielle de notre force rĂ©volutionnaire non nĂ©gligeable, il faut nous dĂ©barrasser des apriorismes idĂ©ologiques et de la remise Ă  demain commode du rĂšglement des problĂšmes tactiques et constructifs. Je dis constructifs parce que le plus grand danger d’arrĂȘt et de dĂ©viation de la rĂ©volution est dans la tendance conservatrice des masses". (1930)[10]

La RĂ©volution et la guerre civile en Espagne

Le Groupe International de la Colonne Durruti à l’enterrement de Buenaventura Durruti à Barcelone, le .
Giovanna Berneri avec sa fille Marie-Louise Berneri sans doute en 1936.

Lorsque la guerre civile espagnole Ă©clate, Berneri est un des premiers Ă  rejoindre la Catalogne, centre de l'activitĂ© des libertaires regroupĂ©s au sein de la ConfĂ©dĂ©ration nationale du travail (CNT)[17]. Avec Carlo Rosselli et d'autres antifascistes italiens, ils forment une colonne qui sera intĂ©grĂ©e dans la colonne Ascaso sur le front d’Aragon. Il prend part aux combats de Monte Pelado () : « Nous avons dĂ©fendu la position Ă  130 contre 600 environ, aguerris et disposant de forts moyens, et cela pendant quatre heures de lutte », et de Huesca" (3 septembre 1936)[10].

InadaptĂ© aux fatigues du front, il s'emploie aux dĂ©bats et aux tĂąches politiques publiant Ă  Barcelone Ă  partir du 9 octobre 1936 l'hebdomadaire de langue italienne Guerra di classe. TrĂšs tĂŽt, il est de ceux qui affirment que seule la lutte anti-capitaliste peut s’opposer au fascisme et que le piĂšge de l’antifascisme signifie l’abandon des principes de la rĂ©volution sociale. Il ne cesse de rĂ©pĂ©ter que la rĂ©volution doit ĂȘtre gagnĂ©e sur le terrain social et non sur le terrain militaire. Il s’oppose ainsi Ă  la militarisation des milices qu’il voit comme la premiĂšre victoire des forces Ă©tatiques[18]. Contre ceux qui dĂ©fendent l'idĂ©e de « vaincre Franco d'abord », il milite en faveur d'une liaison Ă©troite entre la guerre et la rĂ©volution sociale : « Gagner la guerre est nĂ©cessaire ; cependant on ne gagnera pas la guerre en restreignant le problĂšme aux conditions strictement militaires de la victoire, mais en les liant aux conditions politiques et sociales de la victoire »[19].

C'est la substance de ses nombreux articles et discours dont sa lettre ouverte (Lettera aperta) Ă  la ministre anarchiste de la santĂ© Federica Montseny[20] qui avec deux autres anarchistes participent au gouvernement de Largo Caballero et dans laquelle il s'inquiĂšte des discours Ă©loquents et des articles brillants tenus ou Ă©crits par les ministres anarchistes emprisonnĂ©s dans une « stratĂ©gie de position » : « L'heure est venue de se rendre compte si les anarchistes sont au gouvernement pour ĂȘtre les vestales d'un feu sur le point de s'Ă©teindre ou bien s'ils y sont dĂ©sormais seulement pour servir de bonnet phrygien Ă  des politiciens flirtant avec l'ennemi ou avec les forces de restauration de la "RĂ©publique de toutes les classes". Le dilemme : guerre ou rĂ©volution n'a plus de sens. Le seul dilemme est celui-ci : ou la victoire sur Franco grĂące Ă  la guerre rĂ©volutionnaire ou la dĂ©faite. »[21]

Il devient journaliste pour la Radio CNT-FAI ECN1 et rĂ©alise des transmissions vers l'Italie. Dans le livre PensĂ©e et bataille (1936), il formule des commentaires critiques sur la situation, mettant en garde contre le risque d'un putsch des communistes staliniens ou s'Ă©tonnant du « gouvernementalisme anarchiste ». Il fait des propositions politiques multiples mĂȘme s'il n'est pas entendu : proclamation de l'indĂ©pendance du Maroc, coordination des forces militaires, augmentation progressive de la socialisation.

Assassinat politique

En cela, Berneri s'expose à la répression des communistes installés en force dans le nouveau gouvernement de Juan Negrín : « Depuis quelque temps, nous avons fréquemment des victimes dans notre camp, ici, à cause des staliniens » (janvier 1937)[10].

Ses deux derniers textes sont Nous et le POUM publiĂ© par L'Adunata dei Refrattari, hebdomadaire anarchiste italo-new-yorkais (sans doute parce que la dĂ©fense critique que faisait Berneri n’était pas publiable en avril-mai 1937 en Espagne) et un discours, le 3 mai 1937 Ă  la Radio CNT-FAI ECN1 pour l’Italie, Ă  l’occasion de la mort de Gramsci, « le militant tenace et digne que fut notre adversaire Antonio Gramsci, convaincu qu’il a apportĂ© sa pierre Ă  la construction de la nouvelle sociĂ©tĂ© »[10].

Le 5 mai 1937, Camillo Berneri et Francesco Barbieri (un compagnon anarchiste) sont emmenĂ©s par une dizaine d'hommes en civil, porteurs d’un brassard rouge, et par des policiers. Leurs corps sont retrouvĂ©s le lendemain, criblĂ©s de balles, « atrocement mutilĂ©s Â»[22], « vraisemblablement par la police rĂ©publicaine ou par les communistes italiens et espagnols »[2]. Un article, paru le 29 mai dans l’organe du Parti communiste italien en France, attribue Ă  Berneri, traitĂ© d’« incontrĂŽlĂ© », la responsabilitĂ© « Du sanglant soulĂšvement contre le front populaire espagnol. La rĂ©volution dĂ©mocratique, Ă  laquelle aucun antifasciste ne refusera le droit Ă  l’autodĂ©fense, s’est fait justice sur la personne de Berneri »[23] - [24].

La compagne de Camillo Berneri élÚvera les enfants d'Antonio Cieri, lui aussi tombé en Espagne.

Citation

  • « L’Espagne est un peuple qui a prouvĂ© qu’il savait mourir pour la libertĂ© : ni Rome, ni Berlin, ni Moscou ! »

Commentaires

  • « Camillo Berneri, idĂ©aliste sublime, chantre de la rĂ©volte, amant de l’humanitĂ©, a Ă©tĂ© bassement assassinĂ© Ă  Barcelone, le 5 mai 1937. À cause de son opposition audacieuse aux activitĂ©s insidieuses des sicaires de Staline en Espagne, il avait provoquĂ© le courroux du Torquemada soviĂ©tique, il devait donc mourir. » Emma Goldman, introduction Ă  Pensieri e Battaglie, 1938.
  • « Le destin tragique de Berneri, ses combats, sont ceux de toute une gĂ©nĂ©ration de militants aux prises avec la montĂ©e des totalitarismes fascistes et staliniens dont il sut ĂȘtre un critique lucide et ferme. Anarchiste aux intĂ©rĂȘts multiples et diversifiĂ©s, Berneri n’hĂ©sita jamais Ă  s’interroger sur l’état du mouvement libertaire dans le but d’apporter des solutions concrĂštes Ă  ses problĂšmes sans ĂȘtre pour autant toujours bien compris par ses contemporains. Aujourd’hui encore, sa figure vĂ©ritable, son apport aux idĂ©es libertaires restent largement mĂ©connus ou dĂ©formĂ©s. » Écrits choisis, Éditions du Monde libertaire, 1988.

Sur les circonstances de sa mort

  • Pour Juan GarcĂ­a Oliver : « Le cas de Camillo Berneri doit ĂȘtre traitĂ© Ă  part. [...] j’y vois des similitudes avec celui des frĂšres Rosselli [...] Il y avait des agents de toute sorte en Espagne, des agents fascistes, des agents staliniens. [...] Quand crime il y a, il faut donc se demander Ă  qui profite le crime. Personnellement, je ne pense pas que l’assassinat de Berneri et de Barbieri soit directement liĂ© aux Ă©vĂ©nements de mai 1937. Il faut bien comprendre que l’influence de Berneri Ă©tait trĂšs faible. Elle se rĂ©duisait Ă  un petit groupe d’amis. Quel intĂ©rĂȘt avaient les communistes Ă  le liquider ? On pourrait comprendre qu’ils aient cherchĂ© Ă  tuer Marianet ou Federica ou moi, ou n’importe quel militant influent de la CNT, mais Berneri, non. Berneri avait certes Ă©tĂ© combattant, mais il ne jouait aucun rĂŽle dans la conduite de la guerre. Alors, pourquoi ? Moi, j’ai des doutes quant aux assassins de Berneri, et je souhaiterais que des historiens se penchent sĂ©rieusement sur cette question. »[25]
  • Pour Nicolas LazarĂ©vitch : « Berneri remplissait les fonctions de commissaire politique de la colonne italienne opĂ©rant sur le front d’Aragon [...] Son grand « crime » fut d’avoir compris la situation et d’avoir eu le courage de s’opposer Ă  la colonisation du mouvement ouvrier par des agents de Staline. Cela suffit Ă©videmment pour que son sort fĂ»t dĂ©cidĂ©. Il avait reçu un premier avertissement aprĂšs avoir publiĂ© en avril une lettre ouverte Ă  Federica Montseny. Ce fut Antonov-Ovseenko qui avertit Berneri par l’intermĂ©diaire de la GĂ©nĂ©ralitĂ© : Berneri fit connaĂźtre ce fait Ă  ses amis Ă  Paris. On sait maintenant avec certitude que des hommes du P.S.U.C. et des policiers de la GĂ©nĂ©ralitĂ© sont venus d’abord discuter avec lui ; constatant qu’il n’y avait pas de garde armĂ©e dans la maison, ces mĂȘmes individus sont venus perquisitionner dans les chambres des antifascistes italiens (qui occupaient la maison en commun) ; ce sont eux qui ont arrĂȘtĂ© Berneri et son ami Barbieri lesquels ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s assassinĂ©s sur le pavĂ© de Barcelone. »[26]
  • Pour Victor Serge : « Camillo Berneri ne nous parlera plus de ce qu’il a vĂ©cu. On vint l’arrĂȘter avec d’autres antifascistes italiens pendant les Ă©meutes de Barcelone, le 4 mai ; et le surlendemain, il n’était plus qu’un cadavre trouĂ© de balles, abandonnĂ© dans une ruelle. Une vieille communiste italienne a Ă©crit qu’il avait Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©, comme il le mĂ©ritait, pour avoir prĂ©conisĂ© une politique antifasciste opposĂ©e Ă  celle du PC. Mais je n’ouvre pas un dĂ©bat sur sa tombe. Le testament moral qu’il nous laisse dĂ©passe de loin en force et en grandeur tout ce que l’on peut dire pour justifier un assassinat... »[27]
  • Pour l'Ă©crivain et diplomate italien Maurizio Serra, il est tombĂ© « sous les balles d'un commando de communistes italiens et espagnols avec son camarade Francesco Barbieri et des milliers de militants anarchistes lors des journĂ©es de Barcelone en mai 1937 »[28].

Personnage de fiction

Dans Barcelone Belleville, Patrick PĂ©cherot fait de Nestor Burma le hĂ©ros d’une enquĂȘte policiĂšre qui se situe dans les annĂ©es 1930 avec en toile de fond la guerre d’Espagne. Le cƓur de l’action se situe dans le milieu des Italiens antifascistes rĂ©fugiĂ©s en France. L’un d’entre eux, Ă©voquĂ© dans le roman, est Camillo Berneri[29].

Publications

En français

Textes, articles et brochures

En italien

  • L’Operaiolatria (L’Ouvrier IdĂŽlatre), Maison du peuple de Brest, Gruppo d’Edizioni libertaria, 1934[29].
  • Il lavoro attraente.
  • El delirio racista.
  • Lo spionaggio fascista all'estero.
  • Mussolini normalizzatore.
  • Mussolini alla conquista delle Baleari, Casalvelino Scalo, Salerno, Galzerano, 2002[36].
  • La donna e la garçonne.
  • Pensieri e battaglie, Paris, ComitĂ© Camillo Berneri, 5 mai 1938, extraits en français.
  • Pietro Kropotkine federalista.
  • Il cristianesimo e il lavoro.
  • Le LĂ©onard de Sigmund Freud, Cahiers Psychologiques, n°1.

En anglais

  • Between the war and the Revolution, Guerra di Classe, n°6, 16 dĂ©cembre 1936, texte intĂ©gral.

Bibliographie

Travaux universitaires

  • Giovanni Stiffoni, Camillo Berneri (1897-1937) Mythes, racines et rĂ©alitĂ©s d’un intellectuel anarchiste, ThĂšse de Doctorat en Études mĂ©diterranĂ©ennes sous la direction de Sandro Landi, UniversitĂ© Bordeaux Montaigne, 2012, texte intĂ©gral.
  • (it) Enrico Acciai, Viaggio attraverso l’antifascismo. - Volontariato internazionale e guerra civile spagnola : la Sezione Italiana della Colonna Ascaso, UniversitĂ© de la Tuscia, 2004, lire en ligne.

Articles

En italien

Iconographie

  • Camillo Berneri (1897-1937), AthĂ©nĂ©e libertaire Estel Negre, 15 photos, voir en ligne.

Notices

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Christiane Passevant, Le suspect de l’hĂŽtel Falcon. ItinĂ©raire d’un rĂ©volutionnaire espagnol, Divergences, 2 juin 2011, texte intĂ©gral.
  2. Berneri, Camillo (Lodi 1897-Barcelone 1937), L'Europe de demain, dictionnaire biographique, notice.
  3. Charles Jacquier, Le chemin de la vĂ©ritĂ©. AndrĂ© Prudhommeaux, l’incendie du Reichstag et la dĂ©fense de Marinus Van der Lubbe, Agone, n°47, 2012, note 51.
  4. Giovanni Stiffoni, Camillo Berneri (1897-1937) Mythes, racines et rĂ©alitĂ©s d’un intellectuel anarchiste, ThĂšse de Doctorat en Études mĂ©diterranĂ©ennes sous la direction de Sandro Landi, UniversitĂ© Bordeaux Montaigne, 2012, texte intĂ©gral.
  5. (ca) « Camillo Berneri », Gran EnciclopÚdia Catalana, sur enciclopedia.cat, Barcelone, Edicions 62..
  6. La Grande Encyclopédie Larousse en ligne : notice biographique.
  7. Maurizio Serra, Une génération perdue. Les poÚtes-guerriers dans l'Europe des années 1930, Le Seuil, 2015, page 133.
  8. Michel Dreyfus, Luigi Campolonghi, une vie d'exil (1876-1944), Centre d'Ă©tudes et de documentation sur l'Ă©migration italienne, Institut culturel italien, Maison des sciences de l'homme, Éditions du CEDEI, Institut culturel italien, 1989, page 51.
  9. (es) Juan Manuel Roca et Ivån Darío Álvarez Escobar, Diccionario anarquista de emergencia, Bogota, Norma Editorial, 2008,, 276 p. (ISBN 978-958-45-0772-3, lire en ligne), p. 171.
  10. Frank Mintz, Camillo Berneri et Francesco Barbieri'', texte intégral.
  11. L'ÉphĂ©mĂ©ride anarchiste : Giovannina Caleffi.
  12. L'ÉphĂ©mĂ©ride anarchiste : Marie-Louise Berneri.
  13. L'ÉphĂ©mĂ©ride anarchiste : Giliana Berneri.
  14. L'ÉphĂ©mĂ©ride anarchiste : notice biographique.
  15. Libcom : notice biographique.
  16. Chantier biographique des anarchistes en Suisse : notice biographique.
  17. Les Giménologues, « Les Italiens - Charla sur les volontaires internationaux », sur gimenologues.org, .
  18. Guerre de Classes en Espagne et textes libertaires, Éditions Spartacus, 1977, notice.
  19. Guerra di Classe, , P. BrouĂ©, E. TĂ©mime, La RĂ©volution et la Guerre d’Espagne, texte intĂ©gral.
  20. Camillo Berneri, Lettre ouverte à la camarade Frederica Montseny, texte intégral.
  21. Collectif, Barcelone, mai 1937 - la contre-rĂ©volution, in Les Anars des origines Ă  hier soir, Éditions Alternative libertaire, 1996, extraits en ligne.
  22. Romain Slocombe, Avis Ă  mon exĂ©cuteur, Éditions Robert Laffont, 2014lire en ligne.
  23. Antoine Gimenez et les giménologues, La bataille de Barcelone, in Les Fils de la nuit : souvenirs de la Guerre d'Espagne, L'Insomniaque, 2006, texte intégral.
  24. En 1949 Gaetano Salvemini parle devant l'UniversitĂ© de Florence de l’assassinat par les communistes ce que conteste Palmiro Togliatti en 1950. (it) « SU BERNERI E TOGLIATTI », sur unacitta.it (consultĂ© le )
  25. Freddy Gomez, Un entretien avec Juan García Oliver, juin 1977, A contretemps n°17, juillet 2004, texte intégral.
  26. Nicolas LazarĂ©vitch, L’assassinat de Berneri, La RĂ©volution prolĂ©tarienne, n°248, juin 1937, texte intĂ©gral.
  27. Victor Serge, Retour Ă  l’Ouest - Chroniques (juin 1936 - mai 1940), Agone, 2010, texte intĂ©gral.
  28. Maurizio Serra, Une génération perdue : Les poÚtes-guerriers dans l'Europe des années 1930, Seuil, 2015, lire en ligne
  29. BenoĂźt Kermoal, De l’influence du roman noir sur le dĂ©roulement d’une recherche historique, Hypotheses, texte intĂ©gral.
  30. WorldCat : notice.
  31. WorldCat : notice.
  32. WorldCat : notice.
  33. WorldCat : notice.
  34. WorldCat : notice.
  35. RenĂ© Bianco, RĂ©pertoire des pĂ©riodiques anarchistes de langue française : un siĂšcle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, thĂšse de doctorat, universitĂ© d’Aix-Marseille, 1987, 3503 pages, L’EncyclopĂ©die anarchiste.
  36. WorldCat : notice.
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