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Francesco Barbieri (libertaire)

Francesco Barbieri, né le à Briatico (Calabre) et mort en compagnie de Camillo Berneri dans la nuit du 5 au 6 mai 1937 à Barcelone en Espagne probablement assassiné par des staliniens du Parti socialiste unifié de Catalogne[1] - [2], est un militant communiste libertaire italien.

Francesco Barbieri
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  41 ans)
Barcelone (Espagne)
Activité
Autres informations
Idéologie
Conflit

Biographie

Après l'arrivée au pouvoir du fascisme en Italie, il émigre en Argentine avant de rejoindre le Brésil[3].

Expulsé vers l'Italie pour y être jugé, il parvient à s'enfuir et gagner la France, d'où il est expulsé, comme il le sera également de Suisse, puis d'Espagne.

Le Groupe International de la Colonne Durruti à l’enterrement de Buenaventura Durruti à Barcelone, le .

Le 25 juillet 1936, il retourne en Espagne, à Barcelone, et rejoint le groupe « Malatesta » de la colonne Durruti en liaison avec les militants de la Confédération nationale du travail. Il prend part aux combats sur le front de Huesca[4].

Diego Abad de Santillán en parle en ces termes : « Dans leur grande majoritĂ©, les antifascistes italiens qui s’étaient rendus Ă  Barcelone provenaient de tous les secteurs du mouvement anarchiste [...] RĂ©partis dans diffĂ©rents hĂ´tels de la ville, ils vivaient, Ă©mus, enivrĂ©s, la rĂ©surrection spirituelle d’un passage soudain de la vie d’exilĂ©s pourchassĂ©s Ă  celle de nouveaux citoyens d’une capitale de la rĂ©volution, encore empreinte de l’atmosphère ardente des formidables combats de rue. [...] Les anarchistes non inscrits au « Groupe International » de la Colonne Durruti penchaient pour la constitution d’une colonne strictement anarchiste et dĂ©siraient partir immĂ©diatement. L’impossibilitĂ© d’obtenir tout de suite des armes contrariait leur projet. Mais ils avaient dĂ©jĂ  prĂ©vu de s’enrĂ´ler dans les milices confĂ©dĂ©rales »[5].

Le , se trouvant à Barcelone en raison d'une maladie, il est arrêté par la police aux ordres des communistes. On retrouve son corps criblé de balles le lendemain avec celui de Camillo Berneri[6] - [7].

Sources et notices

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (it) Caleffi, Giovannina, A/Rivista Anarchica, n°296, février 2004, page 55.
  2. Maurizio Serra, Une génération perdue. Les poètes-guerriers dans l'Europe des années 1930, Le Seuil, 2015, page 133.
  3. GIEN, Aden : Paul Nizan et les années trente, Groupe interdisciplinaire d'études Nizaniennes, 2006, pp.402-403.
  4. Les Giménologues, « Les Italiens - Charla sur les volontaires internationaux », sur gimenologues.org, .
  5. Camillo Berneri, Epistolario inedito, volume 2, Pistoia, Archivio Familia Berneri, 1984.
  6. Édouard Waintrop, Abel Paz, un ado sur les barricades, Libération, , lire en ligne.
  7. Laurent Patry, Mimmo Pucciarelli, L'anarchisme en personnes, Atelier de création libertaire, 2006, page 165.
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