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CSELT

Le Centro Studi E laboratori Telecomunicazioni S.p.A. (en sigle CSELT) est un institut de recherche de Turin dans le domaine des tĂ©lĂ©communications[1] - [2], le principal en Italie et l'un des plus importants en Europe et au niveau international[3].

Centro studi e laboratori telecomunicazioni
logo de CSELT
Logo de CSELT

Création
Fondateurs STIPEL
Forme juridique Société par actions de droit italien
Siège social Drapeau de l'Italie Italie
Actionnaires Telecom Italia
Activité Télécommunications
Société mère Institut pour la Reconstruction Industrielle
Effectif 1 200 ()
TVA européenne [ IT00527770010]
Site web www.telecomitalialab.com

Il peut être considéré comme l'équivalent du CNET français avec qui il a collaboré à plusieurs reprises.

Né en tant que centre de recherche pour l'ensemble du conglomérat IRI-STET, l'autorité du centre a été reconnue dans le monde entier dans la recherche appliquée. Il a souvent été pionnier dans les télécommunications, avec une orientation particulière vers la commutation numérique, la fibre optique, les technologies de codage de la voix, et la normalisation internationale des protocoles et des technologies (par exemple, la création du mp3, coordonnée par le centre[4] ; c'est probablement le développement le plus connu du grand public).

Après une réduction considérable de ses effectifs au tournant du millénaire, la plupart des structures ont été transférées d'abord dans Telecom Italia Lab (une société du groupe Telecom Italia), puis à TIM, ainsi qu'à d'autres entreprises nées en tant que spin-off comme Loquendo (en 2001), active dans le domaine de la reconnaissance et la synthèse vocale.

Le matériel historique de CSELT est conservé dans les Archives historiques de Telecom Italia[5] - [6]. Le site web du CSELT est disponible dans les archives du Web depuis 1998[7] ; c'est ici que sont stockés les résumés des Rapports Techniques (CSELT Rapporti Tecnici) de 1995 à 1999[8], l'une des principales publications scientifiques de la société, éditées depuis le mois de juillet 1973.

Les listes de brevets CSELT sont Ă©galement disponibles sur le Web[9] - [10].

En 2011, le projet CSELTMuseum[11] a commencé avec le but de recueillir et de publier sur le Web des documents historiques, des inédits, qui sont difficiles à trouver, liés aux activités du Centre. Le groupe Facebook CSeltmuseum, après 6 ans d'activité, est devenu public, compte près de 500 membres, et contient à ce jour plus de 250 articles[12] et 2000 images[13] avec les discussions. Ce matériel est régulièrement réuni et publié sur différents canaux Web (par exemple, Researchgate et Slideshare). Ces collections et d'autres documents historiques sont également disponibles sur le Web.

Historique

CSELT a Ă©tĂ© fondĂ©e Ă  Turin en 1961, d'abord sous le nom de CSEL - comme un centre d'Ă©tudes de Stipel, la mise en Ĺ“uvre du dĂ©sir exprimĂ© depuis 1955 par son directeur gĂ©nĂ©ral Giovanni Oglietti[14], qui Ă©tait alors le premier prĂ©sident, jusqu'en 1968, et prĂ©sident d'honneur jusqu'en 1986. Après la naissance de SIP en 1963, il a fusionnĂ© avec le groupe IRI-STET et a pris le nom dĂ©finitif « CSELT Â» le 5 dĂ©cembre 1964. Le CSELT a Ă©tudiĂ©, depuis ses dĂ©buts, la fiabilitĂ© des Ă©quipements de commutation tĂ©lĂ©phonique du rĂ©seau italien, qui en 1963 Ă©tait en train de devenir une organisation nationale unifiĂ©e.

Giovanni Oglietti pose comme objectif principal pour ce Centre, l'unification et l'orientation des choix Ă  moyen et Ă  long termes des compagnies de tĂ©lĂ©phonie acquises par STET. C'est ainsi que naquirent plusieurs recherches de pointe, telles que la transmission et la commutation numĂ©rique du signal tĂ©lĂ©phonique, l'Ă©tude du trafic pour le rĂ©seau de service et de sa gestion. Le CSELT selon la volontĂ© de son fondateur et est nĂ© sur le modèle de rĂ©fĂ©rence des Bell Labs, Ă  l'intĂ©rieur d'un contexte dans lequel la sociĂ©tĂ© mère, l'IRI, a Ă©tĂ© inspirĂ©e par les modèles des États-Unis dans le domaine de la recherche et du dĂ©veloppement. Cependant, son rĂ´le et son pouvoir de dĂ©cision au sein du groupe STET n'ont jamais Ă©tĂ© clairement dĂ©finis, Ă  la diffĂ©rence de ce qui s'est passĂ© dans des centres de recherche similaires, tels que le CNET en France ; en particulier, on ne lui a pas affectĂ© assez clairement un rĂ´le de Transfert de Technologie, par manque de dĂ©cisions politiques dans ce sens, bien que, Ă  plusieurs reprises, il ait rĂ©ussi Ă  agir efficacement dans ce domaine.

Les premières recherches internationales

Après une première phase d'expansion, Luigi Bonavoglia[15] a Ă©tĂ© nommĂ© premier Directeur GĂ©nĂ©ral de CSELT, en dĂ©cembre 1967, alors que CSELT avait dĂ©jĂ  près de 130 salariĂ©s. Ă€ cette pĂ©riode, il a inaugurĂ© le bureau principal Ă  Turin dans la Via Reiss Romoli, dans une tour caractĂ©ristique de 75 mètres de haut qui a Ă©tĂ© conçue par l'architecte Nino Rosani. Le centre faisait partie du groupe STET, mais il a Ă©galement travaillĂ© sur des contrats externes, voire internationaux, et sur de grands projets. Cela a Ă©tĂ© en particulier le cas, en 1968, pour un projet expĂ©rimental de communication numĂ©rique par satellite[16] et pour la technique TDMA dĂ©veloppĂ©e avec la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine COMSAT.

Ce projet COMSAT a contribuĂ© Ă  la rĂ©putation internationale du Centre, qui, dans cette pĂ©riode (1967-1968) a aussi participĂ© activement a la normalisation de la PCM europĂ©enne. La contribution technique Ă  la dĂ©finition des normes de communication sera une constante tout au long de la vie future du CSELT. Parmi les premières compĂ©tences reconnues Ă  CSELT au niveau international on trouve les liaisons radio et la conception d'antennes, y compris dans le domaine de la transmission par satellite, comme dans le projet de communication numĂ©rique par satellite dĂ©jĂ  mentionnĂ©.

La transmission de données sur le réseau fixe

L'annĂ©e mĂŞme de la naissance officielle de l'Internet en 1969, CSELT a commencĂ© l'Ă©tude de rĂ©seaux Ă  commutation de paquets, une technique Ă©galement utilisĂ©e dans les protocoles qui sont Ă  la base du rĂ©seau Internet. Cependant, l'objectif principal Ă©tait dirigĂ© vers les services tĂ©lĂ©phoniques plutĂ´t que ceux de transmission de donnĂ©es dans le sens le plus large. Ces derniers, Ă  cette Ă©poque, Ă©taient similaires Ă  des services postaux, et donc de la responsabilitĂ© directe du Ministère de la poste et des tĂ©lĂ©communications italien. Pour cette raison, le thème de l'Ă©tude a considĂ©rĂ© non pas tant ce qui Ă©tait en train de naĂ®tre autour de la conception d'origine de l'Internet, le rĂ©seau ARPANET, mais plutĂ´t le protocole X. 25, avec beaucoup d'intelligence dans le rĂ©seau et peu dans les terminaux. En outre, la normalisation de X.25 du CCITT en Ă©tait Ă  un stade maintenant avancĂ© et avec diffĂ©rentes caractĂ©ristiques techniques dĂ©jĂ  Ă©tablies, par exemple pour le contrĂ´le des erreurs de transmission.

La recherche sur les fibres optiques

Après une phase d'Ă©tude et d'expĂ©rimentation de transmissions optiques de signaux numĂ©riques au moyen d'un faisceau laser en espace libre, dans la deuxième moitiĂ© des annĂ©es 1960, les travaux de Leonardo Michetti, en 1971, CSELT commence des activitĂ©s sur la transmission guidĂ©e par fibre optique. Elle avait Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e par l'Ă©tude de la transmission de guide d'ondes circulaires. La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Corning Glass Works[17] en 1970, a annoncĂ© la mise en place de fibres optiques avec une attĂ©nuation infĂ©rieure Ă  20 dB/km, une limite dĂ©finie pour l'utilisation de ces technologies en matière de tĂ©lĂ©communications. C'est un accord avec Corning en octobre 1973 qui a permis au CSELT de dĂ©marrer une expĂ©rimentation commune [18]. Les expĂ©riences sur la fibre optique, coordonnĂ© par CSELT, en collaboration avec d'autres sociĂ©tĂ©s du groupe IRI-STET, y compris Sirti, Pirelli et SIP ont permis que Turin devienne la première ville dans le monde avec un câblage en fibre optique en 1977, avec une longueur de km (la plus longue jusqu'alors jamais crĂ©Ă©e dans le monde entier)[19].

Un rĂ©sultat important de ce projet a Ă©tĂ© la crĂ©ation d'un nouveau processus de jonction des sections de fibre optique simple et rapide, Ă  la portĂ©e des installateurs, en remplacement des processus complexes utilisĂ©s jusqu'alors. Cette technique de jonction a Ă©tĂ© appelĂ©e le Springroove® et est dĂ©crite dans un brevet de Giuseppe Cocito[20]. L'objectif gĂ©nĂ©ral de l'utilisation de la technologie des fibres optiques a Ă©tĂ© de disposer d'un moyen de transmission meilleur que les câbles coaxiaux en termes de bande passante, de taux d'erreurs, et d'immunitĂ© aux interfĂ©rences. La fibre optique Ă©tait beaucoup plus fine (125 microns) que les câbles coaxiaux utilisĂ©s Ă  l'Ă©poque (gĂ©nĂ©ralement 11 mm de diamètre) et elle rĂ©duit le besoin de rĂ©pĂ©tition des signaux. Les recherches sur les fibres optiques ont conduit Ă  la publication de la première monographie au monde sur ce sujet[21], et Ă  de nombreuses autres recherches, qui ont obtenu plusieurs prix dans le domaine international. En 1976, le nouveau Directeur gĂ©nĂ©ral de CSELT, Basilio Catania, est aussi un expert dans les fibres optiques, tandis que Luigi Bonavoglia prend le titre de PrĂ©sident. Plus tard Ă  Basilio Catania, comme reconnaissance internationale du Centre, a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© le premier Prix Eurotelecom par Juan Carlos d'Espagne. En 1978, est rĂ©alisĂ© et expĂ©rimentĂ© dans le CSELT un système de transmission sur fibre Ă  560 Mbit/s Ă  plus de km de distance[22].

La commutation numérique et informatique : les Gruppi Speciali de Mestre et la synthèse vocale

Les recherches sur la commutation numérique pour les centraux téléphoniques étaient possibles grâce aux progrès de l'microélectronique, du numérique et de l'informatique. Ce développement, personnellement conduit par Alberto Loffreda, un grand expert de commutation téléphonique de par son expérience antérieure chez Ericsson, a été réalisé avec la mise en place du Gruppi Speciali de Mestre. C'était le premier central italien complètement numérique et le deuxième en Europe, précédé uniquement par le central numérique français Platon (E-10), apparu seulement un an plus tôt[23] - [24] - [25]. C'est dans cette période que l'ordinateur entre pleinement dans les activités de recherche du CSELT.

Le central a été connu en tant que Gruppi Speciali, parce que, grâce à de nouvelles techniques numériques, il offre une série de services originaux / spéciaux aux utilisateurs. C'était un véritable système électronique spécialisé dans la commutation de canaux téléphoniques numérisés (PCM) et multiplexés dans le temps (TDM) conformément à la norme européenne à 32 canaux. Le central, entièrement redondant, a également été équipé avec de nombreuses fonctionnalités avancées d'auto-diagnostique et de reconfiguration pour répondre aux exigences rigoureuses de la disponibilité du service téléphonique qui était au maximum 2 heures de temps d'arrêt en 40 ans. L'électronique a été réalisée dans le CSELT à l'aide de circuits intégrés commerciaux TTL et ECL (ce dernier avec des temps de commutation de l'ordre de 3 nanosecondes), avec une technologie modulaire dérivé du projet Comsat, adapté pour le développement d'un prototype, Le câblage de fond de panier était en fils-wrappés pour le prototypage rapide. Le réseau de connexion (1024 canaux) de type temporel obtenu par une mémoire bipolaire rapide (ECL), a été commandé a l'américain AMS (Advanced Memory Systems). Le réseau de connexion de type temporel en technologie numérique est une évolution radicale par rapport aux centraux semi-électroniques de la génération précédente (comme le 1ESS de Bell System), où la commutation de canaux téléphoniques était encore électromécanique, mis en œuvre que par des relais Reed. Aussi le premier central d'un système électronique Proteo de Sit Siemens (plus tard, Italtel (en)), installé en Italie en 1975, avait un réseau en technique PAM (Pulse Amplitude Modulation) et donc il n'était pas complètement numérique. La reconnaissance de la signalisation entre les centraux, en double tonalité multi-fréquence, a été réalisée avec des techniques de filtrage numérique par une banque de filtres[26] - [27]. Le logiciel de contrôle, en commençant par le système d'exploitation jusqu'au logiciel d'application installé sur l'ordinateur du processus GP16 Selenia[28], a été développé dans le CSELT. Sur l'unité centrale, installé a Mestre et sur un autre exemplaire installé au CSELT seront testés les nouveaux services. Le site a été opérationnel pendant environ 14 ans, jusqu'en 1986. Après la mise en œuvre des Gruppi Speciali, CSELT a également conçu plusieurs processeurs (M16, M20, et d'autres plus tard), pour le contrôle des centraux numériques, adoptés ensuite par le même Italtel et par d'autres fabricants dans le monde.

Les rĂ©alisations de cette pĂ©riode ont Ă©tĂ© possibles grâce Ă  l'utilisation d'une technique modulaire pour le matĂ©riel utilisĂ© dans le Comsat, et introduit d'abord dans le CSELT par Giovanni Perucca qui a aussi eu un rĂ´le important dans la conception des Gruppi Speciali. Cette technique a conduit Ă  la crĂ©ation de 4 familles de modules logiques sĂ©rie 10, 1, 250, 500 Ă  des frĂ©quences d'horloge allant jusqu'Ă  500 MHz[29] - [30] - [31] - [32], dĂ©veloppĂ©s dans le laboratoire de haute vitesse du dĂ©partement Commutation. Ce laboratoire, sous la direction de Piero Belforte[33] - [34], a rapidement atteint un niveau d'excellence reconnu dans le monde, principalement grâce au dĂ©veloppement d'algorithmes de modĂ©lisation et de simulation basĂ©s sur des techniques d'ondes numĂ©riques[35] - [36], ce qui a conduit Ă  la crĂ©ation d'une variĂ©tĂ© de systèmes numĂ©riques avancĂ©s dans les annĂ©es 1970 et 1980. Parmi les premiers des annĂ©es 1970, on peut rappeler la base de temps tripliquĂ©e Ă  32,768 Mhz des Gruppi Speciali[37] - [38] - [39] de 1971-72 et le commutateur numĂ©rique monostage temporel Ă  8192-canaux 64Kbps[40] - [41] (1973). Ce dernier, entièrement modulaire et redondant avec un schĂ©ma de 1 Ă  8, fonctionnant Ă  une frĂ©quence d'horloge de 81,920 MHz, Ă©tablit un record du monde pour la complexitĂ© et la vitesse. Ce commutateur (EC-8000), conçu pour un centre de transit compatible avec la technologie des Gruppi Speciali, a Ă©tĂ© soumis Ă  un test expĂ©rimental qui en a confirmĂ© la fiabilitĂ©[42].

Les algorithmes de simulation d'ondes de cette époque, et par la suite généralisés[43] - [44], sont encore à l'état de l'art des outils d'ingénierie des systèmes numériques multi-gigabit[45], tels que les routeurs IP, et offrent des performances des ordres de grandeur supérieures aux techniques traditionnelles (Analyse Nodale, Spice)[46] - [47] aussi dans la simulation électromagnétique[48] - [49]. Plus de 40 ans après sa conception, les activités de recherche liées à ces sujets sont toujours en cours dans le cadre du projet Swan/DWS[50] - [51] - [52].

Une innovation commencĂ©e en 1978, qui a Ă©tĂ© un grand succès industriel et commercial a Ă©tĂ© le circuit intĂ©grĂ© LSI de commutation pour canaux PCM, appelĂ© ECI (Elemento di Commutazione Integrato). Il a Ă©tĂ© conçu par Piero Belforte et par la suite brevetĂ©[53]. Le circuit intĂ©grĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Vittorio Masina (SGS) sur les spĂ©cifications du CSELT Ă©ditĂ© aussi bien par Bruno Bostica et Luciano Pilati[54], et a Ă©tĂ© produit par le mĂŞme SGS (maintenant STMicroelectronics) depuis 1981, mĂŞme si cette sociĂ©tĂ© n'appartient pas plus au groupe STET. La famille de 6 composants intĂ©grĂ©s ASIC pour la commutation TDM conçu par le CSELT a Ă©tĂ© adoptĂ©e par de nombreuses entreprises. CSELT, a transfĂ©rĂ© Ă  Italtel toutes les technologies liĂ©es Ă  ces produits, et les rĂ©seaux de connexion avec routage automatique[55], dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ©s dans ses ateliers[56]. Cette technologie a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour la construction des nouveaux centraux Italtel. Cette technologie ASIC, objet de 6 brevets internationaux, est toujours le cĹ“ur du central Linea UT qui constitue plus des deux tiers des centrales opĂ©rationnelles en Italie[57] en plus d'ĂŞtre exportĂ© dans de nombreux Pays du monde. L'unitĂ© de commutation de 1 024 canaux est basĂ©e sur la composante principale ECI (M088[58] - [59] pour SGS), aujourd'hui connu comme M3488[60] - [61] et les 5 autres circuits d'appui[62] - [63] - [64] - [65], ainsi produits par SGS, Ă  l'aide d'une logique de routage distribuĂ© avec l'utilisation d'un contrĂ´leur Ă  base de microprocesseurs (Z80) au niveau de l’unitĂ© de commutation. Les structures Ă  plusieurs Ă©tages (jusqu'Ă  5 Ă©tages pour les rĂ©seaux de 64000 canaux) sont caractĂ©risĂ©s par une capacitĂ© de traitement du trafic Ă©norme, et par une puissante diagnostique. L'ECI est composĂ© de 35 000 transistors (n-MOS 4um dans la première rĂ©alisation et, par la suite, CMOS), pour une matrice non bloquante de 256 x 256 canaux PCM. Environ 27 Millions de lignes tĂ©lĂ©phoniques dans de nombreux pays sont encore servis par les centraux TDM utilisant ces composants et cette structure de CSELT. Ă€ ces composants, il faut ajouter ceux du rĂ©seau de tĂ©lĂ©phonie mobile et les applications sur les rĂ©seaux privĂ©s (PABX). Une comparaison des technologies de commutation CSELT prĂ©cĂ©demment illustrĂ©s (Gruppi Speciali/EC8000 et rĂ©seaux ASIC), avec les plus rĂ©centes des routeurs IP dans le rĂ©seau dorsal, est montrĂ©e ici[66] - [67]. Il est intĂ©ressant de noter que, après 40 ans de sa conception (1978), la technologie Asic CSELT pour la commutation TDM est destinĂ©e Ă  coexister avec la technologie IP dans le rĂ©seau actuel de TIM, bien que le processus de dĂ©classement du TDM, ait commencĂ© prĂ©cisĂ©ment Ă  partir du rĂ©seau dorsal[68] pendant les premières annĂ©es de cette dĂ©cennie.

Un autre exemple d'innovation appliqué dans les Gruppi Speciali est le brevet d'Alberto Ciaramella (année de priorité : 1975), relative à une procédure d'amorçage automatique de l'ordinateur[69] qui, au lieu de le démarrer à l'aide d'une série de commandes manuelles par l'opérateur dans une série de mémoires volatiles, avec des risques d'erreurs, permet de charger automatiquement les commandes de démarrage à partir d'un mémoire morte (ROM), distincte de celle de l'exécution ou des mémoires de masse destinées au stockage des programmes applicatifs : le résultat a permis une fiabilité dans les amorçages beaucoup plus élevée que la norme pour les ordinateurs de l'époque, et une procédure simplifiée, car obtenue par la pression d'un unique bouton.

Enfin, en 1974 le CSELT a présenté la première synthèse vocale en temps réel en Italie (et l'une des premières dans le monde), Musa, produite par le groupe dirigé par Giulio Modena. Une deuxième version du synthétiseur Musa, sorti en 1978, a été capable de chanter : en particulier, l'enregistrement de la chanson Fra Martino Campanaro a été distribué dans des magazines pour le grand public[70]. En 1978, le groupe CSELT a été la seule entreprise industrielle dans le monde en plus de l'américaine AT&T à avoir une technologie vocale commerciale.

Les images 3D du Suaire

En 1978, le CSELT, sur l'initiative du professeur Giovanni Tamburelli de l'UniversitĂ© de Turin, obtient dans ses laboratoires des images en trois dimensions du Suaire de Turin[71], avec encore plus de nettetĂ© Ă  partir des images obtenues juste quelques mois avant (en 1978) par deux ingĂ©nieurs de la NASA : Jackson et Jumper[72]. Le responsable de CSELT est Giovanni Garibotto.

Un deuxième rĂ©sultat des Tamburelli a Ă©tĂ© de mettre en Ă©vidence la vĂ©ritable tridimensionnalitĂ© de l'Homme du Suaire avec la suppression visuelle du sang prĂ©sent sur l'ensemble de la silhouette. Les images du CSELT ont Ă©tĂ© publiĂ©es sur les journaux et magazines du monde entier. Ces Ă©tudes sur le traitement d'images ont Ă©tĂ© appliquĂ©es par le CSELT Ă©galement dans les Ă©tudes de sismologie[73].

Nouveaux développements de la technologie des fibres optiques et de la commutation

Les années 1980 ont conduit à la poursuite de l'avancement des tests sur les fibres optiques. Bruno Costa expérimente pour la première fois la transmission de flux d'information à haute vitesse transmis sur des centaines de kilomètres, sans l'aide de répéteurs intermédiaires. D'autres applications liées aux technologies optiques ont participé à la réalisation de circuits optiques (tels que, par exemple, les amplificateurs de signaux optiques).

Dans le domaine de la commutation, CSELT a participé aux essais du RNIS, depuis ses premières versions, en collaboration avec des fabricants européens tels qu'Italtel et Siemens. En 1984 a eu lieu une première expérience de service RNIS à l'occasion du Colloque International de la Commutation (ISS '84) à Florence. Les activités se sont poursuivies dans le domaine de l'évolution du RNIS vers la fourniture de services large bande[74] - [75] - [76]. Par exemple, en 1987, CSELT a réalisé un commutateur à large bande pour les services de diffusion de la télévision haute définition (HDTV) à 243 Mbit/s[77] basé sur le bus de fond de panier Superbus[78] conçu en utilisant les techniques de simulation du laboratoire haute vitesse[79]. L'étude et la réalisation de ces bus parallèles à 320 Megaoctets/s a été présentée au Symposyum Internationale de la Commutation en 1987 (ISS'87), à Phoenix[80] - [81]. Cette technologie a conduit aussi bien à la conception de circuits intégrés ASIC haut débit qui ont été spécifiés par l’américain AMCC[82] et utilisés dans le système d’affichage haute résolution Magics[83] des radars CDS2000 pour le contrôle du trafic aérien. Ces systèmes, commercialisés par Selenia (ensuite Alenia) et exportés dans différents pays du monde, sont toujours en exploitation.

Pour l'Agence Spatiale Européenne (ESA) a été menée au début des années 1980, l'étude de faisabilité de matrices de commutation haute vitesse à bord de satellites de télécommunication[84]. Ces études et les collaborations avec Selenia Spazio conduissent à la réalisation de la matrice commutation utilisée à bord du satellite Italsat[85] - [86] - [87] Ce sont des exemples d'études haute technologie du CSELT pour l’entreprise de la Stet, et aussi externes au groupe, grâce au savoir-faire unique développé au fil des années. À la fin des années 1980, ces études sont destinées presque exclusivement à Telecom Italia ; certains laboratoires de haute technologie, comme le laboratoire haute vitesse, ont été fermés, avec la perte du savoir-faire accumulé depuis près de 20 ans d'activité. La même chose s'est produite au CSELT dans le domaine de la simulation au niveau physique des systèmes à large bande[88].

Pour permettre la poursuite des activités sur la simulation large bande, qui avait été interrompue par le CSELT, et en développer le savoir-faire, à la fin des années 1980, est fondée à Turin par Piero Belforte et Giancarlo Guaschino la société HDT (High Design Technology)[89]. La HDT développe au fil des ans un certain nombre de produits logiciels très innovants dans le domaine de l'Intégrité des Signaux et des Alimentations (SI, PI), et de la CEM[90] - [91], en commençant par le simulateur d'usage général Sprint[92] - [93], aujourd'hui nommé DWS[94]. Ce produit, vendu avec le logiciel de visualisation et de modélisation Sights[95], a été acquis par d'importantes industries européennes dans le secteur des télécommunications (Alcatel, Italtel[96], AET, etc), aérospatiale (Aérospatiale, Thomson-Dassault, Selenia, etc), automobile (Magneti Marelli[97], etc.), informatique (Honeywell Bull[98]), et par le même CSELT[99] - [100] - [101].

L'HDT a également participé à différents projets européens[102], avec des partenaires industriels et académiques[103] et a activement contribué à l'élaboration de la norme Ibis[104] - [105]. L'évolution conjointe de produits, s'est produite avec la franco-allemande Anacad[106], qui avait commercialisé le simulateur Eldo du CNET français, ensuite vendu à Mentor Graphics, et plus tard avec la société japonaise Zuken[107] - [108], un chef de file mondial dans les logiciels pour les projets électroniques. À noter également la collaboration avec HP pour la mise en œuvre de l'environnement de modélisation et de simulation HSWB[109]. De HDT sera né en décembre 1997, la filiale HDT Team[110], active notamment dans le domaine des télécommunications, qui deviendra également l'un des partenaires de CSELT dans plusieurs projets.

Vers la fin des annĂ©es 1980 commence au CSELT une activitĂ© d'Ă©tude sur l'application des fibres optiques multimodes, pour l'interconnexion entre les sous-systèmes des Ă©quipements numĂ©riques, comme une alternative aux câbles en cuivre. Les premières applications Ă©taient les Ă®les-optique. Ces premières Ă©tudes ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es Ă  l'ISS '90 a Stockholm[111] - [112]. Comme technique de commutation universelle pour le RNIS large bande (B-ISDN), a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© Ă  partir de 1983 l'ATM (Asynchronous Transfer Mode) avec un format de cellule fixĂ© Ă  48 octets, dĂ©couvert en France par le CNET[113] - [114]. C'Ă©tait le choix prioritaire Ă  cette pĂ©riode pour les opĂ©rateurs TĂ©lĂ©com qui ont aussi essayĂ© d'imposer ce format ATM en tant que norme universelle pour les services multimĂ©dia. En parallèle, le protocole IP d'Internet avait toujours plus de succès en dehors du monde des opĂ©rateurs TLC, s'imposant comme un standard de fait. Le CSELT a participĂ© activement Ă  l'Ă©tude de la technique ATM depuis son dĂ©but, et a aussi participĂ© Ă  plusieurs projets internationaux tels que le projet europĂ©en LION[115] - [116], pour la construction de rĂ©seaux gĂ©ographiques expĂ©rimentaux basĂ©s aussi bien sur ATM.

SIRIO

Le 26 février 1983 la transmission par satellite de la télévision aux normes internationales a été démontrée. Pour ces tests, le premier satellite italien SIRIO-1 a été utilisé ; le système a été construit à partir de 1977 par CSELT et d'autres sociétés du groupe STET : Telespazio, Italtel, en plus du CNR et de chercheurs de l'école Polytechnique de Turin. CSELT a travaillé aussi à la conception d'antennes à surfaces dichroïques pour des satellites[117], comme Intelsat V et Italsat.

Le développement des technologies vocales

Ensemble avec les expériences sur les moyens physiques de transmission, on a aussi bien la poursuite de la recherche sur le codage du signal vocal pour accroître la capacité de transmission avec l'utilisation de techniques de compression du signal (par exemple, les études de Giancarlo Pirani et Renato Dogliotti ). L'étude des techniques de compression impliqué à la fois l'utilisation de techniques statistiques pour la compression du signal, l'étude des phénomènes de la psycho-acoustique de la source de signal comme a été appliquée, quelques années plus tard, dans le MP3 standard.

Depuis 1980, à côté des expériences sur la synthèse vocale CSELT qui ont conduit à la réalisation du circuit intégré M3950 conçu par le groupe de Marco Gandini et ensuite fabriquées par SGS[118], ont commencé les études sur les technologies de reconnaissance de la parole, dans le cas de la reconnaissance du locuteur[119], en italien et aussi en plusieurs autres langues.

Cette tendance s'est développée grâce à la participation du CSELT a deux importants projets Européens, ESPRIT SIP P26, et SUNDIAL (ESPRIT P2218), entre septembre 1988 et août 1993. La première a abouti à un prototype de la reconnaissance vocale italienne, dont la recherche a également conduit à la publication d'un texte publié par Springer en 1990[120] : le volume, centré sur les algorithmes de reconnaissance de la parole, est écrit en grande partie par des chercheurs du CSELT, ainsi que de l'éditeur, Giancarlo Pirani. Le deuxième a été le premier grand projet pour un système de dialogue (qui est un programme capable de converser avec les humains par l'utilisation de la voix) en Europe, précédée par le projet du gouvernement américain Darpa. Sundial a également été le premier projet visant à rechercher une approche systématique sur la langue parlée naturel (en particulier, sur quatre langues: l'anglais, le français, l'allemand et l'italien). Dans ce projet, CSELT produit le premier prototype pour l'italien.

Parmi les résultats, il y a aussi la conception de RIPAC (RIconoscitore PArlato Connesso), le premier circuit intégré dans e monde de la reconnaissance vocale en continu (c'est-à-dire pas seulement pour les mots isolés)[121] - [122].

Après une période de conflit entre la recherche à moyen-long terme adressé par Basilio Catania, et la volonté de l'opérateur, qui demandé la priorité sur les problèmes immédiats de la gestion des services, en 1989 Cesare Mossotto est nominé directeur général de CSELT.

L'orientation au fournisseur de services de télécommunications

Cette pĂ©riode a vu CSELT, conduit par Cesare Mossotto[123], s'orienter presque exclusivement Ă  l'amĂ©lioration du rĂ©seau et des services fournis par Telecom Italia, donc rĂ©duisant l'activitĂ© avec le reste du Groupe IRI-STET en restructuration avec l'Ă©limination de diffĂ©rentes branches d'activitĂ©. La recherche dans ces annĂ©es est limitĂ©e Ă  25 % de l'activitĂ© globale du centre, tandis que le reste se compose des applications de l'intĂ©rĂŞt immĂ©diat de Telecom Italia[124] - [125]. Sont aussi fabriquĂ©s en particulier des "Test Plant", tels qu'un central UT100 Italtel, pour faire des tests de qualification notamment pour les nouvelles versions du logiciel de contrĂ´le.

Entre les intĂ©rĂŞts immĂ©diats du fournisseur de services est la reconnaissance et synthèse vocale pour l'automation du service de carnet d'adresses tĂ©lĂ©phoniques, qui est entrĂ© en service en 1993. Les services basĂ©s sur les technologies vocales exploitent plusieurs produits du CSELT, tels que, par exemple, Eloquens[126] commercialisĂ© depuis 1993, le premier logiciel commercial Text-to-Speech capable de parler en italien, suivi par Actor, et le logiciel de reconnaissance vocale indĂ©pendante du locuteur Auris[127], suivi par Flexus[128], avec un dictionnaire extensible et non pas fixe. Ces blocs constituent les systèmes de dialogue : l'un de ces systèmes, DIALOGOS, l'union de Flexus et Actor, est la base du service 12, tandis que Voxnauta[129] permet de naviguer sur l'Internet grâce Ă  des commandes vocales en utilisant le standard VoiceXML[130].

Un autre exemple est le projet Thris pour la qualification du matĂ©riel de tĂ©lĂ©communications[131] - [132] - [133] - [134], dĂ©veloppĂ© par CSELT en collaboration avec HP[135], HDT[136] - [137] et Telecom Italia avec le but d'amĂ©liorer la qualitĂ© des produits utilisĂ©s dans le rĂ©seau TLC. Le projet du mĂŞme nom[138] a Ă©galement vu la collaboration de plusieurs UniversitĂ©s telles que le Politecnico di Torino et l'UniversitĂ© de Lille et aussi bien des tres importants fabricants, y compris les françaises Alcatel et AĂ©rospatiale. Ces collaborations ont conduit Ă  l'Ă©laboration d'un produit de qualification très innovant, ensuite acquis par Telecom Italia[139] - [140] et recommandĂ© a les mĂŞmes fabricants de materiel pour le reseau. On a dĂ©veloppĂ© plusieurs modules de logiciel et d'instrumentation, y compris l'analyse prĂ©dictive des Ă©missions Ă©lectromagnĂ©tiques des plaques Ă©lectroniques[141] Ă  partir du logiciel d'analyse Presto[142] de l'HDT.

Thris a Ă©tĂ© utilisĂ© pour la qualification des systèmes de commutation et de transmission dans les Test Plant du CSELT et de Telecom Italia. Plusieurs campagnes de tests conduits dans les Chambres AnĂ©choĂŻques de CSELT ont servi Ă  valider les mĂ©thodes de prĂ©vision dĂ©veloppĂ©s par HDT. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s aux confĂ©rences sur la CEM de Rome[143], en 1996, et Zurich en 1998[144]  et Ă  l'occasion des expositions et des sĂ©minaires tels qu'Ă  Brest, en France et Ă  Milan en Italie organisĂ©s par Hp[145]. Il a Ă©tĂ© Ă©galement crĂ©Ă© un groupe d'utilisateurs nommĂ© TUG (Thris user group) pour la formation technique sur les nouveaux instruments de vĂ©rification du projet du matĂ©riel. Après la fermeture soudaine du projet Thris en 2000, son Ă©volution pour l'exploitation dans les systèmes multi-gigabit, conçu par Piero Belforte comme chercheur indĂ©pendant, a permis le dĂ©veloppement du nouveau système de test, nommĂ© HiSAFE[146] - [147]. HiSAFE a Ă©tĂ© adoptĂ© par Cisco Systems pour l'insertion des fautes sur les routeurs IP de nouvelle gĂ©nĂ©ration, afin d'augmenter la fiabilitĂ© et la disponibilitĂ© du service. Ces systèmes de test sont encore utilisĂ©s par Cisco dans sa version la plus rĂ©cente HiSAFE+[148], conçue pour traiter les signaux numĂ©riques tres haut dĂ©bit, jusqu'Ă  20Gbit/s, Ă  l'intĂ©rieur des routeurs utilisĂ©s dans l'Internet ou aussi bien dans les dorsales IP des reseaux publics de tĂ©lĂ©communications.

L'activitĂ© de CSELT de 1998 Ă  2000 est dĂ©crite en dĂ©tail sur le site web de l'Ă©poque qui est encore prĂ©sent dans les archives du Web[124]. Dans ces archives sont Ă©galement conservĂ©es les Ă©ditions du site Ă  partir de 2001 jusqu'en 2007[149] après la transformation de CSELT en Tilab.

Activités sur la téléphonie mobile

C'est dans CSELT, en collaboration avec TIM, et Ericsson, qui a Ă©tĂ© fait le premier appel tĂ©lĂ©phonique urbain UMTS en Europe, en autres termes, le premier appel vidĂ©o le 16 novembre 1999. Aussi, au nom de TIM, en CSELT a Ă©tĂ© testĂ©, la première carte tĂ©lĂ©phonique prĂ©payĂ©e et rechargeable pour GSM dans le monde, lancĂ©e sur le marchĂ© le 7 octobre 1996 : l'Italie a Ă©tĂ© le premier pays Ă  introduire ce système de paiement pour la tĂ©lĂ©phonie mobile.

Activités sur le réseau fixe

En parallèle avec le dĂ©veloppement des moyens de transmission de la prochaine gĂ©nĂ©ration pour le rĂ©seau fixe, tels que, par exemple, la recherche CSELT sur les solitons[150] - [151], beaucoup de ressources ont Ă©tĂ© consacrĂ©es pour le dĂ©veloppement du protocole ATM, et des techniques de commutation relatives[152]. Après la moitiĂ© des annĂ©es 1990 de plus en plus a Ă©tĂ© clair que l'ATM et IP Ă©taient des solutions alternatives. MalgrĂ© cela, les Ă©tudes sur l'ATM ont continuĂ© et ont conduit Ă  la crĂ©ation d'Ă©quipements en technique ATM par les fabricants. Ces dispositifs ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s dans le rĂ©seau Ă  ceux en technique traditionnelle TDM et on a Ă©tudiĂ© aussi bien des solutions mixtes IP sur ATM[153]. Des expĂ©rimentations de la technique ATM sur rĂ©seaux gĂ©ographiques ont Ă©tĂ© conduits aussi bien en coopĂ©ration entre CSELT et CNET en 1994 avec le test de services IP sur connexion ATM des laboratoires de Turin Ă  ceux de Lannion[154].

Vers la fin des années 1990, les opérateurs de télécommunication se sont rendu compte que le protocole IP était gagnant pour des raisons techniques, mais aussi bien pour la croissance exponentielle de l'Internet, de ses services et de ses équipements. À partir de la moitié de la prochaine décennie, les fabricants, y compris l'américain Cisco Systems, ont finalement quitté la technique ATM, forçant les opérateurs à la disposition progressive des équipements ATM en faveur de ceux basés sur le protocole IP[155]. Dans une comparaison des techniques ATM et IP, comme est arrivé dans d'autres grands centres de recherche de télécommunication (par exemple, le même CNET, l'institution pionnière dans l'application de la technologie ATM), CSELT, au moins jusqu'à la moitié des années 1990, n'avait pas eu un rôle critique et impartial, qui pourrait, au moins en partie, limiter la course à l'ATM[156], avec ses gros investissements. Par conséquent, dans l'évaluation comparative des technologies pour le réseau TLC de l'avenir, le CSELT pionnier des années 1970 savait mieux interpréter la volonté de son fondateur Giovanni Oglietti, par rapport à celui des années 1990, à l'exception des applications vocales et multimédia sur l'Internet.

Oientation à l'Internet et l'étude des nouveaux médias

En plus des services directement liĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©phonie, avec la diffusion de l'Internet et de la distribution large bande par ADSL, l'activitĂ© du CSELT a Ă©tĂ© orientĂ©e vers l'Ă©tude des diffĂ©rents mĂ©dias tels que la tĂ©lĂ©vision interactive et des nouvelles technologies qui peuvent ĂŞtre appliquĂ©es aux services tĂ©lĂ©phoniques et Internet de la SIP (Ă  partir de 1994 devenue Telecom Italia). L'activitĂ© de CSELT a eu lieu toujours en collaboration avec les organismes de normalisation internationaux, tels que, par exemple, le W3C, et l'ECTF, un groupe de travail en matière de communication par l'Internet depuis 1998, dans ce cas, par exemple, sur la nouvelle norme IPv6. En particulier, le CSELT a travaillĂ© dans le cahier des charges de l'IPv6, avec la mise en Ĺ“uvre d'un Tunnel Broker IPv6[157].

Dans le contexte de l'encodage du signal audio/vidĂ©o, le groupe international MPEG[158] - [159] fondĂ© et dirigĂ© par Leonardo Chiariglione du CSELT, a conduit Ă  la naissance des normes de compression audio MP3, afin de transmettre le signal audio de bonne qualitĂ© sans avoir Ă  modifier le rĂ©seau existant, et de plusieurs autres standards de codage vidĂ©o (par exemple, MPEG-1MPEG-2MPEG-4, le dernier sur la TĂ©lĂ©vision Interactive). Les travaux de normalisation du MP3, particulièrement bien connus par le grand public, sont citĂ©s comme un exemple positif de collaboration europĂ©enne.

Les technologies vocales du CSELT utilisées dans les systèmes de dialogue par téléphone ont été reconnues par l'attribution du prix Eurospeech '97 comme le meilleur système de dialogue entre l'homme et l'ordinateur[160].

Situation en 2000

En 2000, CSELT emploie plus de 1 200 travailleurs, les trois quarts d'entre eux travaillent dans le domaine technique[161], rĂ©partis sur cinq sites, tous Ă  Turin.

Création de spin-offs et naissance de Tilab

Comme rĂ©sultat de la profonde restructuration au cours des annĂ©es 1990, dans le contexte de la rĂ©organisation des entreprises de l'ensemble du groupe l'IRI-STET, en 2001, CSELT n'existe plus sous le nom qui il a eu depuis sa naissance pendant près de quarante ans.

En 1999, il avait Ă©tĂ© crĂ©Ă© par CSELT un premier spin-off, nommĂ© OTC (Optical Technologies Center), concentrĂ© sur l'activitĂ© de fabrication de composants pour la fibre optique et opto-Ă©lectroniques, qui a Ă©tĂ© achetĂ© par Agilent Technologies en 2000[162]. Peu de temps après, Agilent ferme la branche d'activitĂ© relative Ă  la fibre optique parce que pas intĂ©ressĂ© par ce type de produits. En janvier 2001, le groupe de recherche sur les technologies vocales, l'un des premiers du CSELT Ă  partir des annĂ©es 1970, devient un autre spinoff nommĂ© Loquendo[163] - [164].

Le reste des activitĂ©s du CSELT est ajoutĂ©e dans Telecom Italia Lab, aussi nommĂ© Tilab[165] - [166], de propriĂ©tĂ© de Telecom Italia, qui dans le mĂŞme temps avait changĂ© la structure de l'actionnariat, avec un fort redimensionnement de ce qui avait Ă©tĂ©, pendant des dĂ©cennies, l'un des plus importants centres de recherche en Italie et l'un des leaders mondiaux dans la recherche appliquĂ©e aux tĂ©lĂ©communications.

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