Boulevard Murat
Le boulevard Murat est une composante des boulevards des Maréchaux située dans le 16e arrondissement de Paris.
16e arrt Boulevard Murat
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
DĂ©but | 83, rue d'Auteuil | ||
Fin | Quai Saint-Exupéry et quai Louis-Blériot | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 930 m | ||
Largeur | 40 m | ||
Historique | |||
Création | 1861 | ||
DĂ©nomination | 1864 | ||
Ancien nom | Rue Militaire | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 6578 | ||
DGI | 6639 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Ce boulevard traverse trois portes de Paris : la porte du Point-du-Jour, la porte de Saint-Cloud et la porte Molitor[1]. Il présente la particularité d'être doublé par le boulevard Exelmans, qui permet d'éviter les deux premières portes.
Le boulevard Murat est accessible par la ligne de bus de Petite Ceinture.
Origine du nom
Le maréchal d’Empire Joachim Murat.
Le boulevard tient son nom du maréchal d’Empire Joachim Murat (1767-1815).
Historique
Le boulevard Murat fait partie de la ceinture de boulevards créée à partir de 1861 le long de l'enceinte de Thiers, à la place de la rue Militaire. Il prend son nom actuel par un décret du 2 mars 1864[1].
Vers la porte d'Auteuil. Vers la porte de Saint-Cloud.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le boulevard longe le lycée Jean-de-La-Fontaine et le lycée Claude-Bernard.
- Nos 29 : la photographe Sabine Weiss y installe son atelier en 1949 et y réside jusqu'à sa mort en 2021[2] - [3].
- Nos 37-39 : immeubles de logements construits en 1962 par l'architecte Jean Ginsberg.
- No 59 : immeuble d’habitation de huit étages conçu en 1927 par l'architecte Paul Garofalo[4].
- No 59 bis : immeuble d’habitation construit par les architectes Jean Fidler et Alexandre Poliakoff en 1929, signé en façade.
- No 61 : siège de Radio Courtoisie.
- No 65-83 : foyer Jean-Bosco, dont l'entrée principale se trouve 23 rue de Varize (article où est détaillée l'histoire du site).
- No 82-92 : ensemble de logements sociaux type HBM (1932-1934), pour la SGIM, réalisé par l'architecte Auguste Bluysen en association avec les architectes M. Reynard et P. Grenard.
- No 95 : hôtel particulier en béton armé réalisé en 1912 par l'architecte Paul Guadet pour son usage personnel, aidé de l'entreprise des frères Perret. Un jardin suspendu est installé sur le toit-terrasse. En 1922, il est étendu côté rue Erlanger (de nos jours 56-58 rue du Général-Delestraint), afin d'aménager un garage. Si l'intérieur de l'hôtel Gadet a depuis été converti en bureaux, plusieurs éléments d'origine ont été conservés (cheminées, rampe d'escalier, panneau mural en mosaïque)[5].
- No 101 : siège de Réservoir Prod.
- No 101-103 : à l'angle avec la rue du Général-Delestraint (no 55), immeuble construit en 1920 par l'architecte Louis Favier (ou Henri/Henry Favier[6] - [7]) pour le ferronnier d'art Edgar Brandt afin d'accueillir sa résidence et ses bureaux[8]. Si le bâtiment a depuis été modifié, de nombreuses ferronneries d'origine ont été conservées, dont le monogramme « EB » au-dessus de la porte d'entrée. Inscrit monument historique en 1986[9].
- Au même niveau, en face : place du Général-Stefanik.
- No 107 : cinéma Le Murat, ouvert en 1948 et fermé en 1972[10].
- No 122 : André Malraux et son épouse Clara emménagent en 1926. Marcel Pagnol et Vladimir Nabokov y vécurent également[11].
- No 140 : square de la Bresse, voie privée.
- No 146 : Maurice Dorléac et Renée Simonot emménagent dans les années 1950 avec leurs quatre filles : Danielle, Sylvie, Catherine Deneuve et Françoise Dorléac. Cette dernière habitait d'ailleurs l'immeuble d'en face, résidence Murat, au 159, boulevard Murat, jusqu'à sa mort en 1967[12].
- No 149 : villa Sommeiller, ancien passage de 1885, devenu villa privée.
- No 151 : villa Dufresne, créée en 1885 comme la villa Sommeiller sa voisine.
- No 155 : villa Murat, passage ouvert en 1881, bordé de maisons et verdoyante. Devenue une villa privée en 1936.
- No 159 : résidence construite en 1956 avec le projet de l'architecte Jacques Carlu, 1er grand prix de Rome. Y résidèrent notamment le jeune réalisateur Pierre Granier-Deferre et l'actrice Françoise Dorléac.
- No 162 : Ă©cole maternelle Murat.
- No 163 : ici se trouvait la villa du Baigneur, Ă©galement accessible par le 27 rue Claude-Terrasse[1].
- No 164 : école élémentaire d'application Murat.
- Plaque en hommage Ă Charles Delestraint au no 35.
- No 59.
- Immeuble Brandt.
- Écoles aux nos 162-164.
- Vue générale (partie nord de la voie).
- Panorama (partie sud).
- Le boulevard en automne.
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Boulevard Murat », p. 170.
- « Décès de Sabine Weiss la dernière photographe « humaniste » », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
- Valérie Duponchelle, « Sabine Weiss, la vie au carré d'une photographe », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ , p. 36 (lire en ligne).
- « 59, boulevard Murat », sur pss-archi.eu.
- « Hôtel Guadet à Paris 16e Arrondissement », sur monumentum.fr (consulté le ).
- Marie-Laure Crosnier Leconte, « Biographie d'Henri François Favier », sur Institut national d'histoire de l'art (INHA) (consulté le ).
- « Henry Favier », sur PSS-Archi (consulté le )..
- Jean Locquin, « Edgar Brandt et la maison d'un ferronnier », Art et décoration, mars 1921, p. 65-80 (nombreuses illustrations).
- Notice no PA00086662.
- « Cinéma Le Murat à Paris », salles-cinema.com, 3 avril 2022.
- Julien Bisson et Estelle Lenartowciz, « Sur les traces des grands romans », Lire, mars 2017, p. 34-37.
- Forum des images, « Les adresses de Catherine Deneuve », sur pariscinemaregion.fr (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
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