Binge drinking
Le binge drinking, beuverie express[1] - [2] ou hyperalcoolisation rapide[2] est un mode de consommation excessif de boissons alcoolisées sur une courte période de temps, par épisodes ponctuels ou répétés.
Spécialité | Psychiatrie et narcologie (en) |
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Mise en garde médicale
Ce type de comportement, dans lequel l'état d'ivresse est recherché rapidement, est considéré comme une dépendance ou une dipsomanie, dÚs lors que la dépendance à l'alcool sous forme épisodique est établie. Sur le plan physique, ce type d'alcoolisation occasionne des lésions cérébrales notamment au niveau de la substance blanche pouvant avoir des conséquences neurologiques majeures et définitives.
PratiquĂ©e par des jeunes qui « jouent » Ă tester leurs limites comme et dans la mesure oĂč cette conduite peut entraĂźner un coma Ă©thylique mortel[3], le binge drinking est un comportement ordalique.
SĂ©mantique
On trouve d'autres expressions variĂ©es renvoyant Ă la mĂȘme pratique : « alcoolisation massive » selon le MinistĂšre de la SantĂ© français[4] - [5], « intoxication alcoolique aiguĂ« » selon le rapport sur le sujet par les sĂ©nateurs Reichardt et Bouchoux[6]. L'AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine (France) emploie le terme d'« hyperalcoolisation » ou, pour ĂȘtre prĂ©cise, d'« intoxication alcoolique aiguĂ« »[7], d'autres mĂ©decins parlant d'« alcoolisation paroxystique intermittente »[8]. Le Grand Dictionnaire terminologique de lâOQLF parle d'« hyperalcoolisation rapide »[2]. L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies parle d'« alcoolisation ponctuelle importante » (API)[9].
En France, des reportages ont dĂ©fini le binge drinking comme « biture express »[10] - [11], « chaos Ă©thylique » ou encore « alcool dĂ©fonce » et ont tentĂ© de cerner le phĂ©nomĂšne en dĂ©crivant les comportements sociaux associĂ©s (fĂȘtes d'Ă©tudiants, regroupements de jeunes avec beuveries sur la voie publique, etc.).
La Commission d'enrichissement de la langue française a proposé l'expression « beuverie express »[12] - [1].
Tendance
Au Royaume-Uni et en Irlande, le binge drinking est considéré comme un problÚme majeur de santé publique[13].
Aux Ătats-Unis, prĂšs de 25 % des AmĂ©ricains ont dĂ©jĂ pratiquĂ© le binge drinking[14] - [15]. De grandes universitĂ©s ne sont pas Ă©pargnĂ©es : dans les annĂ©es 1990 les enquĂȘtes sur l'alcoolĂ©mie Ă©tudiante faites par le dĂ©partement santĂ© publique de l'UniversitĂ© Harvard auprĂšs de 119 Ă©tudiants suivis ont conclu que, de 1993 Ă 2001, le taux d'Ă©tudiants concernĂ©s a peu changĂ© (en 2001 environ 2 Ă©tudiants sur 5 (44,4 %) dĂ©claraient avoir consommĂ© de l'alcool de maniĂšre excessive, un taux presque identique Ă celui des trois enquĂȘtes prĂ©cĂ©dentes), mais les taux d'abstinents et de buveurs occasionnels ont augmentĂ© ("polarisation de comportement") Ă partir de 1997. La frĂ©quence des beuveries a fortement augmentĂ© dans les sections entiĂšrement fĂ©minines, comme la consommation excessive et les dommages chez les buveurs. Un plus grand nombre d'Ă©tudiants ont dit avoir Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă des efforts d'Ă©ducation de la part de l'universitĂ© ainsi qu'Ă des sanctions rĂ©sultant de leur consommation d'alcool[16].
En France, il est en augmentation rapide chez les adolescents depuis 2003. Le dĂ©partement de Loire-Atlantique est particuliĂšrement touchĂ© par le phĂ©nomĂšne[17]. Fin aoĂ»t 2008, un « plan alcool » a Ă©tĂ© mis en place par la prĂ©fecture pour prendre des mesures[18]. Selon le Docteur Anne Tallec, le phĂ©nomĂšne est avant tout culturel : « Lâalcool est ancrĂ© dans les familles et ne fait pas peur aux parents[19]. » Pour le Dr Georges Picherot du centre hospitalier universitaire de Nantes, il correspond plutĂŽt Ă une situation de dĂ©tresse chez les adolescents[20]. Selon un animateur de l'Association nationale de prĂ©vention en alcoologie et addictologie, le caractĂšre ludique du phĂ©nomĂšne attire les jeunes dans le milieu Ă©tudiant sans se soucier des consĂ©quences physiques.
Nature et origine du phénomÚne
Chez les plus jeunes, la biture express « relĂšverait plutĂŽt dâun entre-soi gĂ©nĂ©rationnel, dâun rituel dâintĂ©gration au groupe, souvent hors du regard des adultes[21]. Dans les universitĂ©s amĂ©ricaines il est plus frĂ©quent chez les sportifs que les non-sportifs, et plus ou moins frĂ©quents selon le sexe et le type de sport ; et chez les femmes il est plus pratiquĂ© chez celles qui jouent au football, alors que chez les hommes ceux qui jouent au hockey sur glace le pratiquent le plus (pratiquĂ© par 15,4% des joueurs de cette Ă©tude) ; et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale il est plus frĂ©quent dans les sports d'Ă©quipe qu'individuels[21]
Au dĂ©but du XIXe siĂšcle en revanche, la premiĂšre leçon dâivrognerie, ordonnancĂ©e par les proches, scellait le passage de lâenfance Ă lâĂąge adulte. Jusquâaux annĂ©es 1970 la premiĂšre Ă©briĂ©tĂ© avait encore souvent pour cadre une fĂȘte familiale, la communion solennelle notamment[22] ».
DĂ©finition des seuils
La quantitĂ© d'alcool nĂ©cessaire pour atteindre l'Ă©tat hyperalcoolique, ou l'« orgie » d'alcool (le « binge »), ne fait pas encore consensus au niveau international[23]. Le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA) des Ătats-Unis propose la dĂ©finition suivante du binge drinking, la « 5/4 definition » : « L'hyperalcoolisation est un modĂšle de consommation d'alcool avec une alcoolĂ©mie Ă©gale ou supĂ©rieure Ă 0,8 g d'alcool par litre de sang[24]. Pour l'adulte commun, il correspond Ă la consommation de cinq verres ou plus (hommes) ou de quatre verres ou plus (femmes), sur une durĂ©e de 2 heures environ. L'intoxication alcoolique aiguĂ« est clairement dangereuse pour le consommateur d'alcool et pour la sociĂ©tĂ©[25] - [26]. » Il s'agit ici de « verres standards » dont la contenance exacte varie significativement suivant les pays. Ainsi, l'Organisation mondiale de la santĂ© recommande une base de 10 grammes dâalcool pur pour dĂ©finir l'unitĂ© d'alcool ou le verre standard comme instrument de mesure[27] - [28].
Selon une Ă©tude, boire deux Ă trois fois les quantitĂ©s dĂ©finies par la NIAAA en une seule occasion, est considĂ©rĂ© comme de lâextreme drinking. Aux Ătats-Unis, ce phĂ©nomĂšne n'est pas isolĂ© : 20 % d'Ă©tudiants amĂ©ricains ont dĂ©clarĂ© boire plus de 10 verres standards pendant au moins une journĂ©e (8 verres pour 10 % des Ă©tudiantes), ce qui reprĂ©sente le double du standard. Pour ce qui est de tripler celui-ci : 8 % d'Ă©tudiants ont dĂ©clarĂ© 15 verres et 2 % d'Ă©tudiantes, 12 verres[29]. Selon un sondage de 2004 de l'American Medical Association, 91 % des parents amĂ©ricains pensent qu'il est temps de mettre un terme aux pratiques marketing qui promeuvent les beuveries durant le spring break[30]. L'Ă©tudiant typique dĂ©clare boire Ă cette occasion 18 verres par jour (10 pour les femmes). Plus de la moitiĂ© des hommes et 40 % des femmes boivent jusqu'Ă se rendre malade ou s'Ă©vanouir au moins une fois[31].
Le rapport dĂ©taillĂ© « Vital Signs » des « Centers for Disease Control and Prevention » concernant la consommation dâalcool aux Ătats-Unis rĂ©vĂšle quâun adulte amĂ©ricain sur 6, soit plus de 38 millions dâAmĂ©ricains se livrent au binge drinking en moyenne 4 fois par mois et quâils peuvent boire jusquâĂ 8 verres[32].
Risques et conséquences à court, moyen et long terme
Effets immédiats et de courts termes
En ingérant une grande quantité d'alcool en un court laps de temps afin d'atteindre l'état d'ivresse le plus rapidement possible, l'adepte du binge drinking, qui peut mélanger plusieurs types d'alcools plus ou moins forts (prémix, cocktails, etc.), met sa santé (voire sa vie en cas de coma éthylique) et celle des autres en danger.
Cette pratique peut impliquer des complications sociales et sanitaires : conduite en Ă©tat d'ivresse, violences urbaines, pugilats, violences verbales, viols, rapports sexuels non-protĂ©gĂ©s avec risque de grossesse et de transmission d'ISTs, rupture de la vessie sous-pĂ©ritonĂ©ale, urĂ©mie Ă©levĂ©e. Ă propos des viols et contacts sexuels non-dĂ©sirĂ©s, une rĂ©cente Ă©tude montre un taux de 60 % de risque chez des adolescentes dans le comtĂ© de New York, Ătats-Unis[33].
La conséquence la plus grave sur un plan médical est l'intoxication alcoolique aiguë qui peut mener aux risques mortels du coma éthylique, soit entre 2 et 4 g d'alcool par litre de sang selon les individus[34].
Effets Ă moyens et long termes
- des lĂ©sions de la substance blanche du cerveau ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence par le Pr Tapert de lâuniversitĂ© de Californie, grĂące Ă l'IRM chez 18 volontaires (dont la moitiĂ© d'adolescents) adeptes du binge drinking[35] et l'Ă©lectroencĂ©phalogramme prĂ©sente des anomalies graves spĂ©cifiquement corrĂ©lĂ©es au Binge drinking [36].
- L'atteinte fonctionnelle à court et moyen terme de la fonction cérébrale est également rapportée et étudiée[37]. Des effets électrophysiologiques à court terme, qui « peuvent conduire à un dysfonctionnement cérébral marqué, mais indétectable par des mesures comportementales seules » a été constaté chez ceux qui pratiquent les "beuveries étudiantes". Les anomalies de latence observées sont « similaires à celles observées dans l'alcoolisme à long terme », elles « constituent un marqueur électrophysiologique du ralentissement de l'activité cérébrale associé à la consommation excessive d'alcool »[38].
- Une étude a porté sur les effets des beuveries sur l'humeur et la performance cognitive d'étudiant(e)s. Par rapport aux autres, les buveurs excessifs s'autoévaluaient comme moins anxieux et moins déprimés que les autres, mais donnaient bien moins de bonnes réponses à un test d'attention soutenue et mémorisent moins les dessins au trait. Au test de reconnaissance spatiale les "buveurs" de sexe masculin (mais pas les femmes) étaient plus lents à apporter des réponses correctes mais avaient de meilleurs résultats (que les "buveuses") en mémoire spatiale et reconnaissance de formes. Lors d'un test de planification, les buveurs excessifs ont été significativement plus lents que les non-buveurs[39].
- une étude basée sur 1972 étudiants choisis au hasard et interrogés à 10 ans d'intevalle pendant et aprÚs leurs études (1984, puis 1994) a montré que participer à des beuveries en université était un facteur de risque de problÚmes liés à l'alcool durant les études, puis de consommation excessive d'alcool et de dépendance à l'alcool 10 ans aprÚs. Ces étudiants ont été plus nombreux à quitter prématurément l'université et se sont moins favorablement placés sur le marché du travail[40].
LĂ©gislation
Législation française
Fin 2008, l'avant-projet de loi HĂŽpital, patients, santĂ© et territoire de Roselyne Bachelot comporte de nouvelles dispositions dans l'article 22 qui lĂ©gifĂšrent par une interdiction de la vente d'alcool au forfait (comme dans les open-bar), l'interdiction de la vente dans les stations-services[41], sur la rĂšglementation de la vente dâalcool rĂ©frigĂ©rĂ© et de la vente Ă domicile, ainsi que des contrĂŽles associĂ©s[42].
L'interdiction de vente d'alcool aux mineurs est simplifiĂ©e : la majoritĂ© est dĂ©sormais requise (dix-huit ans) : actuellement, suivant les Ă©tablissements et le type de produit, l'Ăąge minimum pouvait descendre jusqu'Ă seize ans. De mĂȘme, la fourniture d'alcool Ă titre gratuit aux mineurs dans des Ă©tablissements devient prohibĂ©e[43]. Selon le quotidien Les Ăchos, ces interdictions faites aux mineurs font l'objet d'un accueil favorable par les cafetiers par l'intermĂ©diaire du prĂ©sident de l'UMIH, AndrĂ© Daguin, la principale organisation patronale de l'hĂŽtellerie-restauration[44].
Dans un rapport remis en octobre 2012, les sĂ©nateurs AndrĂ© Reichardt et Corinne Bouchoux prĂ©conisent d'interdire les dĂ©bits de boissons dans lâenceinte des Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur et de retirer la licence de dĂ©bit de boissons aux associations d'Ă©lĂšves, comme le souhaitait Jeannette Bougrab dĂ©but 2012, lorsqu'elle Ă©tait SecrĂ©taire d'Ătat Ă la Jeunesse et Ă la Vie associative. Ils dĂ©noncent le fait que les soirĂ©es Ă©tudiantes "soient incitĂ©es Ă ĂȘtre externalisĂ©es hors de l'enceinte universitaire" afin de dĂ©charger les autoritĂ©s des Ă©coles et universitĂ©s. Le rapport propose de travailler sur la prĂ©vention auprĂšs des Ă©tudiants plutĂŽt que dâaccroĂźtre les sanctions[6].
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Rapport de recherche de Jefferis BJ et al. Adolescent drinking level and adult binge drinking in a national birth cohort. Addiction 2005;100:543-49 [45].
- Monique Dagnaud, La teuf : essai sur le dĂ©sordre des gĂ©nĂ©rations, Paris, Seuil, coll. « H.C. ESSAIS », , 200 p. (ISBN 978-2-02-096737-2, OCLC 2020967375)Ouvrage fondĂ© sur une enquĂȘte de terrain, fait par une sociologue, spĂ©cialiste des mĂ©dias et directrice de recherche au CNRS
- Rapport d'information des sénateurs André Reichardt et Corinne Bouchoux sur l'hyperalcoolisation des jeunes lors de rassemblements festifs, les dispositions juridiques en vigueur en 2012, et les actions de prévention à mener, 31 octobre 2012, 65 p[6].
Liens externes
- Boire Trop, campagne de prévention française, réalisée par l'INPES (lancée en 2008)
- Alcool - Jeunes - Binge drinking, Doctissimo
- Revue Actualités Alcool de l'INPES no 26 (2005) : voir page 7 (INPES)
- Consommations de substances psychoactives des Ă©lĂšves de 16 ans dans 35 pays europĂ©ens- RĂ©sultats 2003 de la troisiĂšme enquĂȘte ESPAD
- Lancement en Grande-Bretagne dâune campagne contre le binge drinking, Le Nouvel Observateur 14 octobre 2006
- www.secrethappynight.com : jeu sérieux réalisé par Succubus Interactive pour le compte de la ville de Nantes (agence de communication Double Mixte) pour sensibiliser les jeunes aux dangers de l'hyperalcoolisation. Avril 2009
- www.thebinge-lefilm.com : campagne de sensibilisation lancée par la Mairie de Paris, 10 novembre 2009 (Les vidéos hébergées sur Dailymotion)
Notes et références
- [PDF] Commission générale de terminologie et de néologie, Journal officiel de la République française du [lire en ligne].
- « hyperalcoolisation rapide », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
- Dijon : mort au bout d'une soirĂ©e d'alcool : « L'autopsie a rĂ©vĂ©lĂ© une trĂšs forte alcoolisation de la victime, plus de 5 litres de biĂšre dans la journĂ©e, en attendant la fĂȘte du soir, oĂč il aurait pratiquĂ© un jeu Ă boire⊠il aurait consommĂ© de nouveau de la biĂšre, du whisky et de la vodkaâŠjusqu'Ă en mourir ».
- http://www.sante.gouv.fr/ouverture-de-la-conference-de-presse-prevention-alcool-des-jeunes.html Dans un discours de 2008 du ministre de la Santé, le ministre de la Santé emploie le terme.
- http://www.inpes.sante.fr/SLH/articles/398/06.htm
- Le texte intégral du rapport est disponible sur le site du Sénat.
- Rapport adoptĂ© le 5 juin 2007 - Ăvolution des conduites dâalcoolisation des jeunes : motifs dâinquiĂ©tude et propositions dâaction, AcadĂ©mie de MĂ©decine
- Alcool - Jeunes - Binge drinking, Doctissimo
- Alcool, tabac et cannabis durant les années lycée, Tendances, novembre 2013, OFDT
- Isabelle AudigĂ©, « Alcool : Lancement d'une grande campagne de prĂ©vention », Le Rennais, no 387,â , p. 12-13 (lire en ligne).
- « Bitures express » : le cerveau des adolescents trinque, Le Figaro, 6 juin 2010
- Guardian staff reporter, « Pas de 'fake news' â too many English words rile French defenders », The Guardian,â (lire en ligne , consultĂ© le ).
- Cf. les Anglais boivent trop et risquent la démence ! dans le Dossier Binge Drinking, source : Le Post.
- (en) NSDUH survey shows almost one quarter of americans report binge-drinking in the past month
- (en) National Survey on Drug Use and Health (NSDUH)
- Wechsler, H., Lee, J. E., Kuo, M., Seibring, M., Nelson, T. F., & Lee, H. (2002). Trends in college binge drinking during a period of increased prevention efforts: Findings from 4 Harvard School of Public Health College Alcohol Study surveys: 1993â2001. Journal of American college health, 50(5), 203-217.
- la consommation excessive d'alcool des jeunes de la Loire-Atlantique, Dr Anne Tallec, Observatoire régional de la santé et du haut conseil de la santé publique : 42 % des jeunes de 18-25 ans ont déclaré au moins 3 ivresses au cours des 12 derniers mois.
- Préfecture de la Loire-Atlantique : Santé et consommation - plan alcool
- Journal 20 minutes du 6 octobre 2008
- Chez les jeunes ados, le binge drinking correspond à une situation de détresse, Libération
- Green G.A, Uryasz F.D, Petr T.A & Bray C.D (2001) NCAA study of substance use and abuse habits of college student-athletes. Clinical journal of sport medicine, 11(1), 51-56.
- Thierry Fillaut, « La piste », sur bcd.bzh, (consulté en ).
- (en) Key Facts and Issues, International Center for Alcohol Policies
- Soit le taux lĂ©gal pour les Ătats-Unis et le Canada ; en France, il est de 0,5 g.
- Le conseil consultatif national du NIAAA a approuvé cette définition de l'hyperalcoolisation le 5 février 2004
- (en) NIAAA Publications - The Scope of the Problem
- International guide for monitoring alcohol consumption and related harm : (en) Consideration of the use of 10g âunitsâ or standard drinks as a means of reporting drinking data is also recommended as an aid to international communication of epidemiological and other scientific research.
- 2340.fr - Ăvaluer sa consommation d'alcool, campagne d'information des alcooliers. En France, l'unitĂ© d'alcool est indiquĂ©e sur les bouteilles de biĂšre.
- FOXNews.com - Extreme Drinking, Alcohol Abuse Common Among College Students - Health News | Current Health News | Medical News, From Binge Drinking to Extreme Drinking : étude en 2003, portant sur plus de 10 000 étudiants de 14 universités américaines, publiée en juin 2006 dans le journal Alcoholism: Clinical and Experimental Research
- (en) Spring Break Dangers - Spring Break is Potentially Life Threatening
- Binge Drinking Fact Sheet : selon une publication de l'American College Health de mai 1998
- http://cdc.gov/media/releases/2012/p0110_binge_drinking.html
- (en)http://www.upi.com/Health_News/2011/12/08/Binge-drinking-linked-to-sex-assault/UPI-64691323327625/
- Les jeunes face au risque alcool : Ătats gĂ©nĂ©raux de l'alcool, selon le BaromĂštre SantĂ© 2000. cf. aussi les consĂ©quences sanitaires
- (en) Wiley InterScience - Altered White Matter Integrity in Adolescent Binge Drinkers
- "Binge drinking was associated with massive ERP impairments, starting at the perceptive level (P100/N100 and N170/P2) and spreading through the attentional (N2b/P3a) and decisional (P3b) ones. Moreover, these deficits were linked with global alcohol intake and also with the specific binge-drinking consumption pattern". ; in Maurage, P., Joassin, F., Speth, A., Modave, J., Philippot, P., & Campanella, S. (2012). Cerebral effects of binge drinking: respective influences of global alcohol intake and consumption pattern. Clinical Neurophysiology, 123(5), 892-901.
- (en) Petit G, Maurage P, Kornreich C, Verbanck P, Campanella S, « Binge drinking in adolescents: a review of neurophysiological and neuroimaging research », Alcohol Alcohol, vol. 49, no 2,â , p. 198-206. (PMID 24302160, DOI 10.1093/alcalc/agt172, lire en ligne [html])
- Maurage, P., Pesenti, M., Philippot, P., Joassin, F., & Campanella, S. (2009). Latent deleterious effects of binge drinking over a short period of time revealed only by electrophysiological measures. Journal of psychiatry & neuroscience: JPN, 34(2), 111.
- Hartley, D. E., Elsabagh, S., & File, S. E. (2004). Binge drinking and sex: effects on mood and cognitive function in healthy young volunteers. Pharmacology Biochemistry and Behavior, 78(3), 611-619.
- Jennison K.M (2004). The shortâterm effects and unintended longâterm consequences of binge drinking in college: a 10âyear followâup study. The American journal of drug and alcohol abuse, 30(3), 659-684.
- Cette disposition est plĂ©biscitĂ©e par les Français d'aprĂšs un rapport de l'INPES de dĂ©cembre 2006 : « 59 % des Français trouvent choquant que lâon puisse acheter de lâalcool dans les stations-service dont 41 % jugent mĂȘme cela tout Ă fait choquant ».
- texte de l'avant projet Patients, santé et territoires
- Roselyne Bachelot part en guerre contre le « binge drinking », 20 minutes
- Accueil favorable pour l'interdiction de vente d'alcools aux mineurs
- (en) Wiley InterScience Conclusion : chez les hommes et les femmes britanniques, le Binge drinking est courant tout au long de leur jeunesse avec une continuité entre 20 et 40 ans. La consommation d'alcool des adolescents a un lien de relation moyen à important avec le chaos éthylique d'un adulte.