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Binge drinking

Le binge drinking, beuverie express[1] - [2] ou hyperalcoolisation rapide[2] est un mode de consommation excessif de boissons alcoolisées sur une courte période de temps, par épisodes ponctuels ou répétés.

Binge drinking
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Traitement
Spécialité Psychiatrie et narcologie (en)
Classification et ressources externes
CIM-10 F10
CIM-9 305
MeSH D063425

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

William Hogarth, 1732 environ, scùne d’hyperalcoolisation.

Ce type de comportement, dans lequel l'état d'ivresse est recherché rapidement, est considéré comme une dépendance ou une dipsomanie, dÚs lors que la dépendance à l'alcool sous forme épisodique est établie. Sur le plan physique, ce type d'alcoolisation occasionne des lésions cérébrales notamment au niveau de la substance blanche pouvant avoir des conséquences neurologiques majeures et définitives.

PratiquĂ©e par des jeunes qui « jouent » Ă  tester leurs limites comme et dans la mesure oĂč cette conduite peut entraĂźner un coma Ă©thylique mortel[3], le binge drinking est un comportement ordalique.

SĂ©mantique

On trouve d'autres expressions variĂ©es renvoyant Ă  la mĂȘme pratique : « alcoolisation massive » selon le MinistĂšre de la SantĂ© français[4] - [5], « intoxication alcoolique aiguĂ« » selon le rapport sur le sujet par les sĂ©nateurs Reichardt et Bouchoux[6]. L'AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine (France) emploie le terme d'« hyperalcoolisation » ou, pour ĂȘtre prĂ©cise, d'« intoxication alcoolique aiguĂ« »[7], d'autres mĂ©decins parlant d'« alcoolisation paroxystique intermittente »[8]. Le Grand Dictionnaire terminologique de l’OQLF parle d'« hyperalcoolisation rapide »[2]. L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies parle d'« alcoolisation ponctuelle importante » (API)[9].

En France, des reportages ont dĂ©fini le binge drinking comme « biture express »[10] - [11], « chaos Ă©thylique » ou encore « alcool dĂ©fonce » et ont tentĂ© de cerner le phĂ©nomĂšne en dĂ©crivant les comportements sociaux associĂ©s (fĂȘtes d'Ă©tudiants, regroupements de jeunes avec beuveries sur la voie publique, etc.).

La Commission d'enrichissement de la langue française a proposé l'expression « beuverie express »[12] - [1].

Tendance

Au Royaume-Uni et en Irlande, le binge drinking est considéré comme un problÚme majeur de santé publique[13].

Aux États-Unis, prĂšs de 25 % des AmĂ©ricains ont dĂ©jĂ  pratiquĂ© le binge drinking[14] - [15]. De grandes universitĂ©s ne sont pas Ă©pargnĂ©es : dans les annĂ©es 1990 les enquĂȘtes sur l'alcoolĂ©mie Ă©tudiante faites par le dĂ©partement santĂ© publique de l'UniversitĂ© Harvard auprĂšs de 119 Ă©tudiants suivis ont conclu que, de 1993 Ă  2001, le taux d'Ă©tudiants concernĂ©s a peu changĂ© (en 2001 environ 2 Ă©tudiants sur 5 (44,4 %) dĂ©claraient avoir consommĂ© de l'alcool de maniĂšre excessive, un taux presque identique Ă  celui des trois enquĂȘtes prĂ©cĂ©dentes), mais les taux d'abstinents et de buveurs occasionnels ont augmentĂ© ("polarisation de comportement") Ă  partir de 1997. La frĂ©quence des beuveries a fortement augmentĂ© dans les sections entiĂšrement fĂ©minines, comme la consommation excessive et les dommages chez les buveurs. Un plus grand nombre d'Ă©tudiants ont dit avoir Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  des efforts d'Ă©ducation de la part de l'universitĂ© ainsi qu'Ă  des sanctions rĂ©sultant de leur consommation d'alcool[16].

En France, il est en augmentation rapide chez les adolescents depuis 2003. Le dĂ©partement de Loire-Atlantique est particuliĂšrement touchĂ© par le phĂ©nomĂšne[17]. Fin aoĂ»t 2008, un « plan alcool » a Ă©tĂ© mis en place par la prĂ©fecture pour prendre des mesures[18]. Selon le Docteur Anne Tallec, le phĂ©nomĂšne est avant tout culturel : « L’alcool est ancrĂ© dans les familles et ne fait pas peur aux parents[19]. » Pour le Dr Georges Picherot du centre hospitalier universitaire de Nantes, il correspond plutĂŽt Ă  une situation de dĂ©tresse chez les adolescents[20]. Selon un animateur de l'Association nationale de prĂ©vention en alcoologie et addictologie, le caractĂšre ludique du phĂ©nomĂšne attire les jeunes dans le milieu Ă©tudiant sans se soucier des consĂ©quences physiques.

Nature et origine du phénomÚne

Chez les plus jeunes, la biture express « relĂšverait plutĂŽt d’un entre-soi gĂ©nĂ©rationnel, d’un rituel d’intĂ©gration au groupe, souvent hors du regard des adultes[21]. Dans les universitĂ©s amĂ©ricaines il est plus frĂ©quent chez les sportifs que les non-sportifs, et plus ou moins frĂ©quents selon le sexe et le type de sport ; et chez les femmes il est plus pratiquĂ© chez celles qui jouent au football, alors que chez les hommes ceux qui jouent au hockey sur glace le pratiquent le plus (pratiquĂ© par 15,4% des joueurs de cette Ă©tude) ; et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale il est plus frĂ©quent dans les sports d'Ă©quipe qu'individuels[21]

Au dĂ©but du XIXe siĂšcle en revanche, la premiĂšre leçon d’ivrognerie, ordonnancĂ©e par les proches, scellait le passage de l’enfance Ă  l’ñge adulte. Jusqu’aux annĂ©es 1970 la premiĂšre Ă©briĂ©tĂ© avait encore souvent pour cadre une fĂȘte familiale, la communion solennelle notamment[22] ».

DĂ©finition des seuils

La quantitĂ© d'alcool nĂ©cessaire pour atteindre l'Ă©tat hyperalcoolique, ou l'« orgie » d'alcool (le « binge »), ne fait pas encore consensus au niveau international[23]. Le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA) des États-Unis propose la dĂ©finition suivante du binge drinking, la « 5/4 definition » : « L'hyperalcoolisation est un modĂšle de consommation d'alcool avec une alcoolĂ©mie Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  0,8 g d'alcool par litre de sang[24]. Pour l'adulte commun, il correspond Ă  la consommation de cinq verres ou plus (hommes) ou de quatre verres ou plus (femmes), sur une durĂ©e de 2 heures environ. L'intoxication alcoolique aiguĂ« est clairement dangereuse pour le consommateur d'alcool et pour la sociĂ©tĂ©[25] - [26]. » Il s'agit ici de « verres standards » dont la contenance exacte varie significativement suivant les pays. Ainsi, l'Organisation mondiale de la santĂ© recommande une base de 10 grammes d’alcool pur pour dĂ©finir l'unitĂ© d'alcool ou le verre standard comme instrument de mesure[27] - [28].

Selon une Ă©tude, boire deux Ă  trois fois les quantitĂ©s dĂ©finies par la NIAAA en une seule occasion, est considĂ©rĂ© comme de l’extreme drinking. Aux États-Unis, ce phĂ©nomĂšne n'est pas isolĂ© : 20 % d'Ă©tudiants amĂ©ricains ont dĂ©clarĂ© boire plus de 10 verres standards pendant au moins une journĂ©e (8 verres pour 10 % des Ă©tudiantes), ce qui reprĂ©sente le double du standard. Pour ce qui est de tripler celui-ci : 8 % d'Ă©tudiants ont dĂ©clarĂ© 15 verres et 2 % d'Ă©tudiantes, 12 verres[29]. Selon un sondage de 2004 de l'American Medical Association, 91 % des parents amĂ©ricains pensent qu'il est temps de mettre un terme aux pratiques marketing qui promeuvent les beuveries durant le spring break[30]. L'Ă©tudiant typique dĂ©clare boire Ă  cette occasion 18 verres par jour (10 pour les femmes). Plus de la moitiĂ© des hommes et 40 % des femmes boivent jusqu'Ă  se rendre malade ou s'Ă©vanouir au moins une fois[31].

Le rapport dĂ©taillĂ© « Vital Signs » des « Centers for Disease Control and Prevention » concernant la consommation d’alcool aux États-Unis rĂ©vĂšle qu’un adulte amĂ©ricain sur 6, soit plus de 38 millions d’AmĂ©ricains se livrent au binge drinking en moyenne 4 fois par mois et qu’ils peuvent boire jusqu’à 8 verres[32].

Risques et conséquences à court, moyen et long terme

Troubles de l'ordre public Ă  Stonehenge au cours d'une beuverie.
Intoxication alcoolique aiguë : prise de pouls sur la voie publique.

Effets immédiats et de courts termes

En ingérant une grande quantité d'alcool en un court laps de temps afin d'atteindre l'état d'ivresse le plus rapidement possible, l'adepte du binge drinking, qui peut mélanger plusieurs types d'alcools plus ou moins forts (prémix, cocktails, etc.), met sa santé (voire sa vie en cas de coma éthylique) et celle des autres en danger.

Cette pratique peut impliquer des complications sociales et sanitaires : conduite en Ă©tat d'ivresse, violences urbaines, pugilats, violences verbales, viols, rapports sexuels non-protĂ©gĂ©s avec risque de grossesse et de transmission d'ISTs, rupture de la vessie sous-pĂ©ritonĂ©ale, urĂ©mie Ă©levĂ©e. À propos des viols et contacts sexuels non-dĂ©sirĂ©s, une rĂ©cente Ă©tude montre un taux de 60 % de risque chez des adolescentes dans le comtĂ© de New York, États-Unis[33].

La conséquence la plus grave sur un plan médical est l'intoxication alcoolique aiguë qui peut mener aux risques mortels du coma éthylique, soit entre 2 et 4 g d'alcool par litre de sang selon les individus[34].

Effets Ă  moyens et long termes

  • des lĂ©sions de la substance blanche du cerveau ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence par le Pr Tapert de l’universitĂ© de Californie, grĂące Ă  l'IRM chez 18 volontaires (dont la moitiĂ© d'adolescents) adeptes du binge drinking[35] et l'Ă©lectroencĂ©phalogramme prĂ©sente des anomalies graves spĂ©cifiquement corrĂ©lĂ©es au Binge drinking [36].
  • L'atteinte fonctionnelle Ă  court et moyen terme de la fonction cĂ©rĂ©brale est Ă©galement rapportĂ©e et Ă©tudiĂ©e[37]. Des effets Ă©lectrophysiologiques Ă  court terme, qui « peuvent conduire Ă  un dysfonctionnement cĂ©rĂ©bral marquĂ©, mais indĂ©tectable par des mesures comportementales seules » a Ă©tĂ© constatĂ© chez ceux qui pratiquent les "beuveries Ă©tudiantes". Les anomalies de latence observĂ©es sont « similaires Ă  celles observĂ©es dans l'alcoolisme Ă  long terme », elles « constituent un marqueur Ă©lectrophysiologique du ralentissement de l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale associĂ© Ă  la consommation excessive d'alcool »[38].
  • Une Ă©tude a portĂ© sur les effets des beuveries sur l'humeur et la performance cognitive d'Ă©tudiant(e)s. Par rapport aux autres, les buveurs excessifs s'autoĂ©valuaient comme moins anxieux et moins dĂ©primĂ©s que les autres, mais donnaient bien moins de bonnes rĂ©ponses Ă  un test d'attention soutenue et mĂ©morisent moins les dessins au trait. Au test de reconnaissance spatiale les "buveurs" de sexe masculin (mais pas les femmes) Ă©taient plus lents Ă  apporter des rĂ©ponses correctes mais avaient de meilleurs rĂ©sultats (que les "buveuses") en mĂ©moire spatiale et reconnaissance de formes. Lors d'un test de planification, les buveurs excessifs ont Ă©tĂ© significativement plus lents que les non-buveurs[39].
  • une Ă©tude basĂ©e sur 1972 Ă©tudiants choisis au hasard et interrogĂ©s Ă  10 ans d'intevalle pendant et aprĂšs leurs Ă©tudes (1984, puis 1994) a montrĂ© que participer Ă  des beuveries en universitĂ© Ă©tait un facteur de risque de problĂšmes liĂ©s Ă  l'alcool durant les Ă©tudes, puis de consommation excessive d'alcool et de dĂ©pendance Ă  l'alcool 10 ans aprĂšs. Ces Ă©tudiants ont Ă©tĂ© plus nombreux Ă  quitter prĂ©maturĂ©ment l'universitĂ© et se sont moins favorablement placĂ©s sur le marchĂ© du travail[40].

LĂ©gislation

Législation française

Fin 2008, l'avant-projet de loi HĂŽpital, patients, santĂ© et territoire de Roselyne Bachelot comporte de nouvelles dispositions dans l'article 22 qui lĂ©gifĂšrent par une interdiction de la vente d'alcool au forfait (comme dans les open-bar), l'interdiction de la vente dans les stations-services[41], sur la rĂšglementation de la vente d’alcool rĂ©frigĂ©rĂ© et de la vente Ă  domicile, ainsi que des contrĂŽles associĂ©s[42].

L'interdiction de vente d'alcool aux mineurs est simplifiĂ©e : la majoritĂ© est dĂ©sormais requise (dix-huit ans) : actuellement, suivant les Ă©tablissements et le type de produit, l'Ăąge minimum pouvait descendre jusqu'Ă  seize ans. De mĂȘme, la fourniture d'alcool Ă  titre gratuit aux mineurs dans des Ă©tablissements devient prohibĂ©e[43]. Selon le quotidien Les Échos, ces interdictions faites aux mineurs font l'objet d'un accueil favorable par les cafetiers par l'intermĂ©diaire du prĂ©sident de l'UMIH, AndrĂ© Daguin, la principale organisation patronale de l'hĂŽtellerie-restauration[44].

Dans un rapport remis en octobre 2012, les sĂ©nateurs AndrĂ© Reichardt et Corinne Bouchoux prĂ©conisent d'interdire les dĂ©bits de boissons dans l’enceinte des Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur et de retirer la licence de dĂ©bit de boissons aux associations d'Ă©lĂšves, comme le souhaitait Jeannette Bougrab dĂ©but 2012, lorsqu'elle Ă©tait SecrĂ©taire d'État Ă  la Jeunesse et Ă  la Vie associative. Ils dĂ©noncent le fait que les soirĂ©es Ă©tudiantes "soient incitĂ©es Ă  ĂȘtre externalisĂ©es hors de l'enceinte universitaire" afin de dĂ©charger les autoritĂ©s des Ă©coles et universitĂ©s. Le rapport propose de travailler sur la prĂ©vention auprĂšs des Ă©tudiants plutĂŽt que d’accroĂźtre les sanctions[6].

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Rapport de recherche de Jefferis BJ et al. Adolescent drinking level and adult binge drinking in a national birth cohort. Addiction 2005;100:543-49 [45].
  • Monique Dagnaud, La teuf : essai sur le dĂ©sordre des gĂ©nĂ©rations, Paris, Seuil, coll. « H.C. ESSAIS », , 200 p. (ISBN 978-2-02-096737-2, OCLC 2020967375)
    Ouvrage fondĂ© sur une enquĂȘte de terrain, fait par une sociologue, spĂ©cialiste des mĂ©dias et directrice de recherche au CNRS
  • Rapport d'information des sĂ©nateurs AndrĂ© Reichardt et Corinne Bouchoux sur l'hyperalcoolisation des jeunes lors de rassemblements festifs, les dispositions juridiques en vigueur en 2012, et les actions de prĂ©vention Ă  mener, 31 octobre 2012, 65 p[6].

Liens externes

Notes et références

  1. [PDF] Commission générale de terminologie et de néologie, Journal officiel de la République française du [lire en ligne].
  2. « hyperalcoolisation rapide », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  3. Dijon : mort au bout d'une soirĂ©e d'alcool : « L'autopsie a rĂ©vĂ©lĂ© une trĂšs forte alcoolisation de la victime, plus de 5 litres de biĂšre dans la journĂ©e, en attendant la fĂȘte du soir, oĂč il aurait pratiquĂ© un jeu Ă  boire
 il aurait consommĂ© de nouveau de la biĂšre, du whisky et de la vodka
jusqu'Ă  en mourir ».
  4. http://www.sante.gouv.fr/ouverture-de-la-conference-de-presse-prevention-alcool-des-jeunes.html Dans un discours de 2008 du ministre de la Santé, le ministre de la Santé emploie le terme.
  5. http://www.inpes.sante.fr/SLH/articles/398/06.htm
  6. Le texte intégral du rapport est disponible sur le site du Sénat.
  7. Rapport adoptĂ© le 5 juin 2007 - Évolution des conduites d’alcoolisation des jeunes : motifs d’inquiĂ©tude et propositions d’action, AcadĂ©mie de MĂ©decine
  8. Alcool - Jeunes - Binge drinking, Doctissimo
  9. Alcool, tabac et cannabis durant les années lycée, Tendances, novembre 2013, OFDT
  10. Isabelle AudigĂ©, « Alcool : Lancement d'une grande campagne de prĂ©vention », Le Rennais, no 387,‎ , p. 12-13 (lire en ligne).
  11. « Bitures express » : le cerveau des adolescents trinque, Le Figaro, 6 juin 2010
  12. Guardian staff reporter, « Pas de 'fake news' – too many English words rile French defenders », The Guardian,‎ (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le ).
  13. Cf. les Anglais boivent trop et risquent la démence ! dans le Dossier Binge Drinking, source : Le Post.
  14. (en) NSDUH survey shows almost one quarter of americans report binge-drinking in the past month
  15. (en) National Survey on Drug Use and Health (NSDUH)
  16. Wechsler, H., Lee, J. E., Kuo, M., Seibring, M., Nelson, T. F., & Lee, H. (2002). Trends in college binge drinking during a period of increased prevention efforts: Findings from 4 Harvard School of Public Health College Alcohol Study surveys: 1993–2001. Journal of American college health, 50(5), 203-217.
  17. la consommation excessive d'alcool des jeunes de la Loire-Atlantique, Dr Anne Tallec, Observatoire régional de la santé et du haut conseil de la santé publique : 42 % des jeunes de 18-25 ans ont déclaré au moins 3 ivresses au cours des 12 derniers mois.
  18. Préfecture de la Loire-Atlantique : Santé et consommation - plan alcool
  19. Journal 20 minutes du 6 octobre 2008
  20. Chez les jeunes ados, le binge drinking correspond à une situation de détresse, Libération
  21. Green G.A, Uryasz F.D, Petr T.A & Bray C.D (2001) NCAA study of substance use and abuse habits of college student-athletes. Clinical journal of sport medicine, 11(1), 51-56.
  22. Thierry Fillaut, « La piste », sur bcd.bzh, (consulté en ).
  23. (en) Key Facts and Issues, International Center for Alcohol Policies
  24. Soit le taux lĂ©gal pour les États-Unis et le Canada ; en France, il est de 0,5 g.
  25. Le conseil consultatif national du NIAAA a approuvé cette définition de l'hyperalcoolisation le 5 février 2004
  26. (en) NIAAA Publications - The Scope of the Problem
  27. International guide for monitoring alcohol consumption and related harm : (en) Consideration of the use of 10g ‘units’ or standard drinks as a means of reporting drinking data is also recommended as an aid to international communication of epidemiological and other scientific research.
  28. 2340.fr - Évaluer sa consommation d'alcool, campagne d'information des alcooliers. En France, l'unitĂ© d'alcool est indiquĂ©e sur les bouteilles de biĂšre.
  29. FOXNews.com - Extreme Drinking, Alcohol Abuse Common Among College Students - Health News | Current Health News | Medical News, From Binge Drinking to Extreme Drinking : Ă©tude en 2003, portant sur plus de 10 000 Ă©tudiants de 14 universitĂ©s amĂ©ricaines, publiĂ©e en juin 2006 dans le journal Alcoholism: Clinical and Experimental Research
  30. (en) Spring Break Dangers - Spring Break is Potentially Life Threatening
  31. Binge Drinking Fact Sheet : selon une publication de l'American College Health de mai 1998
  32. http://cdc.gov/media/releases/2012/p0110_binge_drinking.html
  33. (en)http://www.upi.com/Health_News/2011/12/08/Binge-drinking-linked-to-sex-assault/UPI-64691323327625/
  34. Les jeunes face au risque alcool : États gĂ©nĂ©raux de l'alcool, selon le BaromĂštre SantĂ© 2000. cf. aussi les consĂ©quences sanitaires
  35. (en) Wiley InterScience - Altered White Matter Integrity in Adolescent Binge Drinkers
  36. "Binge drinking was associated with massive ERP impairments, starting at the perceptive level (P100/N100 and N170/P2) and spreading through the attentional (N2b/P3a) and decisional (P3b) ones. Moreover, these deficits were linked with global alcohol intake and also with the specific binge-drinking consumption pattern". ; in Maurage, P., Joassin, F., Speth, A., Modave, J., Philippot, P., & Campanella, S. (2012). Cerebral effects of binge drinking: respective influences of global alcohol intake and consumption pattern. Clinical Neurophysiology, 123(5), 892-901.
  37. (en) Petit G, Maurage P, Kornreich C, Verbanck P, Campanella S, « Binge drinking in adolescents: a review of neurophysiological and neuroimaging research », Alcohol Alcohol, vol. 49, no 2,‎ , p. 198-206. (PMID 24302160, DOI 10.1093/alcalc/agt172, lire en ligne [html])
  38. Maurage, P., Pesenti, M., Philippot, P., Joassin, F., & Campanella, S. (2009). Latent deleterious effects of binge drinking over a short period of time revealed only by electrophysiological measures. Journal of psychiatry & neuroscience: JPN, 34(2), 111.
  39. Hartley, D. E., Elsabagh, S., & File, S. E. (2004). Binge drinking and sex: effects on mood and cognitive function in healthy young volunteers. Pharmacology Biochemistry and Behavior, 78(3), 611-619.
  40. Jennison K.M (2004). The short‐term effects and unintended long‐term consequences of binge drinking in college: a 10‐year follow‐up study. The American journal of drug and alcohol abuse, 30(3), 659-684.
  41. Cette disposition est plĂ©biscitĂ©e par les Français d'aprĂšs un rapport de l'INPES de dĂ©cembre 2006 : « 59 % des Français trouvent choquant que l’on puisse acheter de l’alcool dans les stations-service dont 41 % jugent mĂȘme cela tout Ă  fait choquant ».
  42. texte de l'avant projet Patients, santé et territoires
  43. Roselyne Bachelot part en guerre contre le « binge drinking », 20 minutes
  44. Accueil favorable pour l'interdiction de vente d'alcools aux mineurs
  45. (en) Wiley InterScience Conclusion : chez les hommes et les femmes britanniques, le Binge drinking est courant tout au long de leur jeunesse avec une continuité entre 20 et 40 ans. La consommation d'alcool des adolescents a un lien de relation moyen à important avec le chaos éthylique d'un adulte.
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