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Bernon (Épernay)

Bernon est un quartier d'Épernay. Il se compose de Bernon et de Bernon-Village. En tant que quartier prioritaire, il compte 3 413 habitants en 2018.

Bernon
Bernon (Épernay)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Champagne-Ardenne
DĂ©partement Marne
Ville Épernay
Arrondissement Épernay
Canton Épernay-1
Conseil de quartier Conseil de quartier de Bernon
Code postal 51200
DĂ©mographie
Population 3 413 hab. (2018)
DensitĂ© 13 652 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 02′ 12″ nord, 3° 58′ 29″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 206 m
Superficie 25 ha = 0,25 km2
Transport
Bus Mouvéo lignes 1 et 2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Marne
Voir sur la carte administrative de la Marne
Bernon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bernon

    Toponymie

    « Bernon » est une déformation d'un toponyme plus ancien « Brenon »[1].

    GĂ©ographie

    Mont Bernon

    Le mont Bernon se situe Ă  environ 500 mètres au sud du quartier. Il culmine Ă  207,8 mètres d'altitude[2]. Depuis 1963, il est classĂ© monument naturel[3]. Au sud-est de la butte-tĂ©moin s'Ă©lève le promontoire du Petit Bernon, qui atteint les 180 mètres[2]. Le sommet du mont Bernon est boisĂ© de feuillus, Ă  l'exception de quelques rĂ©sineux. Le bois compte quelques trouĂ©es d'eau ou autres mares peu profondes peuplĂ©es d'iris des marais, de joncs ou encore de menthe aquatique. En lisière de forĂŞt, on trouve des arbustes ornementaux revenus Ă  l'Ă©tat sauvage tel le lilas ; un sous-bois est formĂ© par d'autres arbustes[3]. Le mont Bernon occupe une crĂŞte topographique qui marque la sĂ©paration entre les Ă©coulements superficiels du bassin Marne et du Cubry[4]. Le quartier se situe dans le bassin de la Marne. Les pentes du mont Bernon, recouvertes par le vignoble, sont de 10 % en moyenne. Elles sont responsables d'un ravinement important lors d'orages puisque l'eau ne s'infiltre qu'au pied du sommet, lorsque la pente se fait plus douce[4].

    Le mont Bernon est le dernier vestige du flanc est de la vallĂ©e du Cubry, dĂ©truit peu Ă  peu par l'Ă©rosion[5]. L'intĂ©rĂŞt gĂ©ologique du mont Bernon rĂ©side dans la craie du Campanien qui y est recouverte par des formations tertiaires. La craie pure emballĂ©e dans la marne, qui se trouve au-delĂ  de 36 mètres de profondeur, est surmontĂ©e par des lignites du Soissonnais, composĂ©es en grande partie d'argiles bigarrĂ©e (entre 28 et 36 m), de marnes blanches (de 17 Ă  28 m) et d'argile grise ou gris-noir avec des passĂ©es sableuses (entre 7 et 17 m de profondeur). Au-dessus, on trouve principalement des sables blancs et fins du Sparnacien, entre 4,8 et 6,8 mètres, puis des sables fins et grossiers du Cuisien jusqu'Ă  deux mètres de profondeur. S'y superposent des marnes blanches et vertes calcaires. Les 60 centimètres de profondeur au sommet sont constituĂ©s de terre mĂŞlĂ©e avec des dĂ©bris de meulière. Le sous-sol est fortement fossilifère[6]. Au niveau des grands ensembles de Bernon, la craie est fracturĂ©e sur 10 Ă  15 mètres d'Ă©paisseur en surface[7].

    DĂ©mographie

    En 2006, on recense Ă  Bernon 2 811 habitants. Le quartier regroupe donc 11 % de la population sparnacienne[8]. Le quartier comptait cependant 3 968 habitants en 1999. Il a donc perdu plus de 1 000 habitants en sept ans[9]. On note que le pourcentage de personnes de nationalitĂ© Ă©trangère est deux fois supĂ©rieur Ă  la moyenne communale Ă  13,1 % contre 5,6 %[8].

    Le quartier accueille en 2006 1 124 logements[8], dont 907 sont occupĂ©s. 91 % des rĂ©sidences principales sont des HLM[9]. Il y a Ă©galement 907 mĂ©nages[8]. On dĂ©nombre en moyenne trois personnes par mĂ©nage soit une de plus qu'Ă  l'Ă©chelle de la commune[8], et 10 % des mĂ©nages sont composĂ©s de plus de six personnes contre 2 %[9]. Cela peut s'expliquer par le fait que la population de Bernon est nettement plus jeune que l'ensemble de la population sparnacienne. On compte ainsi 41,2 % de personnes ayant moins de 20 ans contre 25,4 % sur Épernay. Par ailleurs, 1 780 habitants sont couverts par les prestations de la caisse d'allocations familiales, soit 63 %. C'est vingt points de plus que sur l'intĂ©gralitĂ© de la ville[8].

    Bibliographie

    • D. Rambaud, P. Courtot et A. Morfaux, Étude d'impact des travaux de forage gĂ©othermique d'Épernay : Mont-Bernon, BRGM, (lire en ligne [PDF])
    • Hubert GuĂ©rin, François Drouet (1799-1865), greffier châlonnais pionnier de la gĂ©ologie marnaise, dans :Études Marnaises, Ă©d.SACSAM, Tome CXXIX, AnnĂ©e 2014, p.329-340.

    Références

    1. H.-H.-B. Poterlet, Notice historique et statistique des rues et places de la ville et des faubourgs d'Épernay, Épernay, Imprimerie de Warin-Thierry et Fils, (lire en ligne), p. 73
    2. BRGM 1981, p. 15
    3. BRGM 1981, p. 20-21
    4. BRGM 1981, p. 24
    5. Lucien Gallois, « Huitième excursion géographique interuniversitaire (1912) », dans Annales de Géographie, t. 21 (no 118), (DOI 10.3406/geo.1912.7056, lire en ligne), p. 373
    6. BRGM 1981, p. 25
    7. BRGM 1981, p. 26
    8. [PDF]« Démographie de la ZUS BERNON », sur Insee, (consulté le )
    9. « ZUS : Bernon », sur Système d'information géographique du Secrétariat général du CIV (consulté le )
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