Bernières-d'Ailly
Bernières-d'Ailly est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 221 habitants[Note 1].
Bernières-d'Ailly | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Falaise |
Maire Mandat |
Marie-Anne Hinard 2020-2026 |
Code postal | 14170 |
Code commune | 14064 |
Démographie | |
Population municipale |
221 hab. (2020 ) |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 45″ nord, 0° 05′ 18″ ouest |
Altitude | Min. 34 m Max. 137 m |
Superficie | 9,39 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Falaise |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Damblainville », sur la commune de Damblainville, mise en service en 1997[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 734,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 36 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,2 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Bernières-d'Ailly est une commune rurale[Note 7] - [16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,8 %), forêts (15 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), prairies (0,7 %), zones urbanisées (0,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Formée en 1858 de la réunion de Bernières-sur-Dives, Ailly et Sainte-Anne-d'Entremont[23].
Bernières : Le nom de la localité est attesté sous la forme Berneriis en 1127[24].
Vraisemblablement en rapport avec l'ancien français berne ou baherne, atelier pour la fabrication du sel par évaporation », d'où bernerie latinisé en bernaria[23].
Ailly : Le nom de la localité est attesté sous la forme Alleio en 1195[23].
Histoire
Les casques en bronze trouvés lors de fouilles réalisées dans les parages en 1820-1830 sont déposés au musée de Normandie à Caen.
En 1858, Bernières-sur-Dive (220 habitants en 1856) absorbe Ailly (105 habitants) au sud du territoire. Ailly avait auparavant, en 1831, absorbé Sainte-Anne-d'Entremont (ou d'Outremont[25], ou d'Antremont[26]) à l'ouest (53 habitants en 1821 contre 106 à Ailly)[27].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[31].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2020, la commune comptait 221 habitants[Note 8], en diminution de 12,3 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Bernières-d'Ailly a compté jusqu'à 314 habitants en 1861, mais les trois communes d'Ailly, Bernières-sur-Dive et Sainte-Anne-d'Antremont, fusionnées au XIXe siècle, totalisaient 456 habitants lors du premier recensement républicain, en 1793 (183 pour Ailly, 226 pour Bernières, 47 pour Sainte-Anne).
Économie
- Laiterie de Bernières - Jort (groupe Lactalis).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chapelle Sainte-Anne à Sainte-Anne-d'Entremont (XIe siècle). Ancien diocèse de Séez, fondation vers 1050 par Lescelinne, comtesse d'Eu. L'édifice est inscrit aux Monuments historiques[35].
- Église Saint-Pierre (XVIIIe siècle) à Bernières.
- Église Saint-Gerbold à Ailly (XIe siècle) inscrite aux Monuments historiques[36] (propriété privée).
- Château d'Ailly (XIe siècle, remanié au XVIIIe siècle) inscrit aux Monuments historiques[37] (propriété privée).
- L'intérieur de la chapelle Sainte-Anne.
- Plaque tombale relatant la raison de l'implantation de la chapelle Sainte-Anne à cet endroit.
- Chapelle extérieur.
Activité et manifestations
- Vide-greniers en juillet.
- Randonnée organisée par l'Union française des œuvres laïques d'éducation physique début juillet.
- Fête des voisins et fête de la musique.
- Société de pêche[38].
- Marché d'Ailly, les producteurs du pays de Falaise[39].
Personnalités liées à la commune
- Bernard Anquetil (1916 à Bernières-d'Ailly - 1941), résistant, mort pour la France.
Héraldique
Blason | De gueules à trois pals d'argent, à un ours passant de sable brochant ; au chef d'azur chargé à dextre d'une mitre et à senestre de deux clés posées en fasce, le tout d'or[40]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[41].
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Damblainville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bernières-d'Ailly et Damblainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Damblainville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bernières-d'Ailly et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean Adigard des Gautries-Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie - V [article] Annales de Normandie Année 1962 - page 11.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France – Formations dialectales (suite) et françaises, p. 1706.
- Carte d'état-major.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Anne-d'Antremont », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ouest-France du 19 janvier 1973, « Médaille départementale et communale » : « Médaille d'argent […] Lehongre Fernand, maire de Bernières-d’Ailly ».
- Ouest-France du 1er mars 2001, « Claude Lehongre briguera un troisième mandat ».
- Ouest-France du 10 mars 2008, « Municipales 2008 - 1er tour » : « Maire sortant : Claude Lehongre ».
- Réélection 2020 : « Bernières-d'Ailly. Un 3e mandat pour Marie-Anne Hinard », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Chapelle Sainte-Anne-d'Entremont », notice no PA00111084, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne église Saint-Gerbold », notice no PA00111086, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no PA00111085, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bassin de la Dives - Société de Bernières-d'Ailly
- Mathilde Vermès parie et gagne sur la vente - L'agriculteur normand, 16 janvier 2019
- « 14064 Bernières-d'Ailly (Calvados) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- Site de l'IGN.