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Bernard Pingaud

Bernard Pingaud (né à Paris le et mort le à Uzès) est un écrivain français.

Bernard Pingaud
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  96 ans)
Uzès
Nom de naissance
Bernard Marie Albert Pingaud
Pseudonyme
François Muselier
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Enfant
Autres informations
Parti politique
Membre de

Biographie

Bernard Pingaud fait ses études secondaires au Lycée Pasteur de Neuilly et au lycée Henri IV, à Paris. En 1941, il participe à La Revue française: Cahiers de la Table Ronde, soutenant Philippe Pétain et fondée par Chris Marker. En 1943, il est reçu à l'École normale supérieure. Par la suite, il entre à l'Assemblée nationale où il sera secrétaire des débats jusqu'en 1974. En 1943, il publie un premier roman intitulé Mon beau navire.

Durant la guerre d'Algérie, il participe aux activités du Comité des intellectuels contre la poursuite de la guerre en Afrique du Nord et il signe le Manifeste des 121 titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie » (1960).

En 1968, il fonde l'Union des Ă©crivains avec notamment Jean-Pierre Faye et Michel Butor. Après avoir animĂ© ce collectif jusqu'en 1973, il dirige le groupe d'Ă©tudes du SecrĂ©tariat Ă  l'Action Culturelle du Parti Socialiste jusqu'en 1979. En 1981, il est chargĂ© par Jack Lang de prĂ©sider la Commission de rĂ©flexion sur la politique du livre et de la lecture. En 1982, il publie le rapport « Pingaud-Barreau Â».

De 1983 Ă  1987, Pingaud est conseiller culturel auprès de l'ambassade de France au Caire. De retour en France, il rĂ©dige, Ă  la demande de Jean Gattegno, directeur du Livre, un nouveau rapport sur le dĂ©veloppement de la lecture « Le droit de lire Â» (mai 1989). De 1990 Ă  1993, il est le prĂ©sident de la Maison des Ă©crivains et de la littĂ©rature Ă  Paris.

Il a été, avec Catherine Clément, l'un des principaux membres du comité de rédaction de la revue L'Arc et, appelé par Jean-Paul Sartre, a collaboré aux Temps modernes.

Il a vécu à Collias[1], dans le Gard, à partir de 1997[2]. Il est le père de Denis Pingaud[3].

Il meurt le [4].

Ĺ’uvres

Romans et récits

  • Mon beau navire, Éditions de la Table ronde, 1946.
  • L’Amour triste, Éditions de la Table ronde, 1950.
  • Le Prisonnier, Éditions de la Table ronde, 1958 (rĂ©Ă©d., Gallimard, 1979).
  • La Scène primitive, Gallimard, 1965.
  • La Voix de son maĂ®tre, Gallimard, 1973.
  • L’Imparfait, Gallimard, 1973.
  • Adieu Kafka, Gallimard, 1989.
  • Bartoldi le comĂ©dien, Seuil, 1996.
  • Tu n’es plus lĂ , Seuil, 1998.
  • Au nom du frère, Seuil, 2002
  • L’Andante inconnu, JoĂ«lle Losfeld, 2003
  • Mon roman et moi, JoĂ«lle Losfeld, 2003
  • L’Horloge de verre, Actes Sud, 2011
  • Vous, Seuil, 2015

Essais

  • Hollande, Seuil, « Petite Planète Â», 1954.
  • « François Muselier Â», Regards neufs sur le Parlement, Paris, Le Seuil, 1956 (BNF 32516612).
  • Mme de la Fayette, Seuil, « Ă‰crivains de toujours Â», 1959.
  • Tonia Cariffa, Éditions de la Galerie Bignou, Paris, 1961.
  • Inventaire, essais, Gallimard, 1965.
  • Entretiens avec Brice Parain, Gallimard, 1966.
  • Comme un chemin en automne, Inventaire II, Gallimard, 1979.
  • Le livre Ă  son prix, Seuil, 1983.
  • L’ExpĂ©rience romanesque, Gallimard, « IdĂ©es Â», 1983.
  • avec Robert Mantero, Les infortunes de la raison, Hatier, « Brèves-LittĂ©ratures Â», 1992.
  • Les Anneaux du manège. Écriture et littĂ©rature, Gallimard, « Folio Â», 1992.
  • Écrire, jour et nuit, Gallimard, 2000.
  • La Bonne Aventure, Seuil, 2007
  • Une tâche sans fin (1940-2008), Seuil, 2009
  • L’Occupation des oisifs, Classiques Garnier, 2013

Notes et références

  1. Velay, Boissard et Bernié-Boissard 2009, p. 194
  2. « Villa rose », Septimanie, no 3,‎ , p. 30 (lire en ligne)
  3. Véronique Richebois, « Denis Pingaud », sur lesechos.fr, .
  4. Patrick Kéchichian, « L’écrivain Bernard Pingaud est mort », sur lemonde.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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