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Cet article concerne le film. Pour la bande dessinée, voir Le Défi (Batman).
Titre québécois | Le Retour de Batman |
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Titre original | Batman Returns |
Réalisation | Tim Burton |
Scénario |
Sam Hamm Daniel Waters |
Musique | Danny Elfman |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Warner Bros. Polygram Pictures |
Pays d’origine |
États-Unis Royaume-Uni |
Genre | Super-héros |
Durée | 126 minutes |
Sortie | 1992 |
Série Batman (1989-1997)
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Batman : Le Défi[1] ou Le Retour de Batman au Québec (Batman Returns) est un film américano-britannique réalisé par Tim Burton et sorti en 1992. C'est la suite de Batman, sorti en 1989, basé sur le personnage de DC Comics.
Sommaire
Synopsis
À Gotham City, un couple fortuné, Tucker et Esther Cobblepot (Paul Reubens et Diane Salinger), abandonne son enfant à la naissance en le jetant dans les égouts à cause de sa difformité. Il est recueilli et élevé par les manchots du zoo. Trente-trois ans plus tard, Oswald Cobblepot (Danny DeVito) a grandi dans les égouts et refait surface comme un criminel nommé Le Pingouin. Il kidnappe un industriel millionnaire cruel, sadique et égoïste, Max Shreck (Christopher Walken). À cause des preuves rassemblées par le Pingouin des activités criminelles des affaires de Shreck, ce dernier lui propose de le sortir des égouts et de le faire entrer dans l'élite de Gotham. Le Pingouin élabore un plan pour faire son entrée dans le monde public en se faisant passer pour un héros. Il fait kidnapper le fils du maire pour ensuite le délivrer lui-même. Malgré la popularité du Pingouin, le millionnaire Bruce Wayne, alias Batman (Michael Keaton), reste sceptique sur ce dernier. Il enquête sur le passé du Pingouin et établit un lien avec un gang de criminels, le Gang du Cirque du Triangle Rouge. Le gang a récemment fait des ravages sur Gotham, entrainant la disparition de plusieurs enfants. Il décide de défendre Gotham contre eux.
Pendant ce temps, Shreck surprend sa secrétaire Selina Kyle (Michelle Pfeiffer), dans le cadre de sa préparation pour sa rencontre avec Bruce concernant la centrale électrique de Schrek. Tout en regardant innocemment des documents, Selina accède aux fichiers protégés de Shreck et découvre des informations compromettantes, révélant que sa centrale rejette des déchets toxiques. Réalisant que Selina en sait trop, Shreck la pousse d'une fenêtre, la laissant pour morte sur le sol. Selina survit à la chute après avoir été ramenée à la vie par des chats de gouttière. Elle retourne à son appartement, puis elle est victime d'une crise de psychose et s'invente un personnage, Catwoman, une cambrioleuse vêtue d'un costume de chatte en vinyle cherchant à se venger de son patron. Shreck élabore alors un plan pour évincer l'actuel maire de Gotham City (Michael Murphy) et faire élire le Pingouin à sa place, afin de renforcer son contrôle sur la ville et pour finaliser son projet de centrale électrique. Le Gang du Cirque du Triangle Rouge met Gotham à feu et à sang pour créer un climat d'insécurité mauvais pour la réélection du maire actuel.
Pendant ce temps, Bruce et Selina se rencontrent en personne et entament une relation amoureuse sans connaître l'un l'autre leurs doubles-vies, une situation compliquée par le fait que Catwoman, le Pingouin et son gang veulent débarrasser Gotham de Batman. Ils enlèvent la princesse de glace (Cristi Conaway), une femme choisie pour allumer les lumières de l'arbre de Noël de Gotham, et ils tentent de rendre Batman responsable du crime. La princesse de glace se retrouve en équilibre sur le rebord du sommet d'un bâtiment, Batman tente de la sauver, mais en vain, le Pingouin libère de son parapluie plein de chauves-souris qui effrayent la princesse, qui tombe dans le vide et se tue. Lorsque Catwoman rejette ses avances, le Pingouin tente, sans succès, de la tuer. Pendant ce temps, Batman revient à la Batmobile et il constate que le Pingouin a saboté le véhicule. En effet, le Pingouin dirige la Batmobile au travers d'une télécommande dans Gotham. Il jubile car il fait commettre à la Batmobile plein de dégâts dans toute la ville. Cependant, Batman échappe finalement au contrôle du Pingouin en détruisant le tracer électronique.
Quand Bruce expose les plans du Pingouin visant à duper Gotham, en diffusant des paroles enregistrées lors d'un meeting électoral, ruinant ainsi ses chances d'être élu, le Pingouin élabore un plan pour assassiner tous les premiers-nés masculins de Gotham en les enlevant, de les amener dans son antre et de les noyer dans une piscine d'eau contaminée par les déchets toxiques de Shreck. Il tente de prendre personnellement le fils de Max, Charles « Chip » Shreck (Andrew Bryniarski), mais après que Max l'a supplié de le prendre à la place de son fils, le Pingouin accepte. Batman déjoue les plans du Pingouin. Après quoi celui-ci décide de lancer des missiles autour de Gotham en utilisant des manchots sous contrôle mental. Cependant, Batman réussit à bloquer la fréquence utilisée pour contrôler les animaux et lance les missiles sur la base de Cobblepot. Enfin, Batman se confronte au Pingouin. Ce dernier est battu et chute dans les eaux toxiques de sa tanière. Batman tente de persuader Catwoman de livrer Shreck à la police. Pour la convaincre, il va jusqu'à se démasquer, mais Shreck sort une arme à feu et tire sur Batman puis sur Catwoman. Cette dernière affirme qu'elle a encore six de ses neuf vies, et reste encore en vie après que Shreck lui a tiré dessus quatre fois. Finalement, Catwoman utilise un taser pour électrocuter Shreck et provoque une explosion qui tue finalement le monstre impitoyable, mais elle disparaît. Le Pingouin émerge alors de l'eau toxique et tente de tuer Batman, mais il échoue et succombe à ses blessures. Ses manchots emmènent alors son corps dans les eaux des égouts comme tombeau.
Plus tard, Bruce est conduit dans la ville de nuit par son majordome Alfred Pennyworth (Michael Gough) et croit apercevoir l'ombre de Catwoman sur un mur. Alfred arrête la voiture, et Bruce trouve le chat de Selina, Miss Kitty et le prend avec lui. Quand le Bat-Signal illumine le ciel dans la nuit, on peut apercevoir Catwoman en premier plan, les yeux levés vers le signal.
Fiche technique
- Titre original : Batman Returns
- Titre français : Batman : Le Défi
- Titre québécois : Le Retour de Batman
- Réalisation : Tim Burton
- Scénario : Daniel Waters, d'après une histoire de Daniel Waters et Sam Hamm basée sur les personnages créés par Bob Kane et Bill Finger
- Décors : Bo Welch
- Costumes : Bob Ringwood et Mary E. Vogt
- Photographie : Stefan Czapsky
- Son : Richard L. Anderson
- Montage : Bob Badami et Chris Lebenzon
- Musique : Danny Elfman
- Musiques additionnelles : Face to Face de Siouxsie and the Banshees ; Rick James ; Alonzo Miller
- Production : Tim Burton et Denise Di Novi, Larry J. Franco (coproducteur), Ian Bryce (associé)
- Production déléguée Peter Guber, Benjamin Melniker, Jon Peters et Michael E. Uslan
- Sociétés de production : Polygram Pictures et Warner Bros
- Société de distribution : Warner Bros. Entertainment
- Budget : 80 millions $[2]
- Pays d'origine : États-Unis, Royaume-Uni
- Langue : anglais
- Format : couleur (Technicolor) — 35 mm — 1,85:1 — son Dolby Digital
- Genre : super-héros, fantastique, action
- Durée : 126 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis : (première mondiale à Hollywood), (sortie nationale)
- Royaume-Uni :
- France :
- Classification :
- États-Unis : PG-13 : For brooding, dark violence, and sexual references
- France : Film Tous public lors de sa sortie en salle ; Déconseillé aux moins de 10 ans à la télévision.
Distribution
- Michael Keaton (VF : Patrick Osmond / VQ : Éric Gaudry) : Bruce Wayne / Batman
- Michelle Pfeiffer (VF : Emmanuelle Bondeville / VQ : Élise Bertrand) : Selina Kyle / Catwoman
- Danny DeVito (VF : Philippe Peythieu / VQ : Ronald France) : Oswald Cobblepot / Le Pingouin
- Christopher Walken (VF : Patrick Guillemin / VQ : Hubert Gagnon) : Max Shreck
- Michael Gough (VF : Jacques Ciron / VQ : Michel Maillot) : Alfred Pennyworth
- Michael Murphy (VF : Mario Santini ; VQ : Carl Béchard) : Le maire de Gotham City
- Cristi Conaway (VF : Véronique Alycia ; VQ Katherine Adams ) : Princesse de glace
- Andrew Bryniarski (VF : Serge Faliu / VQ : Daniel Picard) : Charles « Chip » Shreck
- Pat Hingle (VF : Jean-Claude Sachot / VQ : Yves Massicotte) : Commissaire James Gordon
- Vincent Schiavelli (VF : Jean-Claude Sachot / VQ : Jean-Marie Moncelet) : Le joueur d'orgue
- Steve Witting (VF : Daniel Lafourcade) : Josh
- Jan Hooks (VF : Véronique Augereau) : Jen
- John Strong : L'avaleur de sabres
- Rick Zumwalt (VF : Jean-Claude Sachot) : Le colosse tatoué
- Anna Katarina : La femme au caniche
- Gregory Scott Cummins : Le voyou acrobate
- Erika Andersch : La lanceuse de couteaux
- Travis McKenna : Le gros clown
- Doug Jones (VF : Éric Missoffe ; VQ : Jacques Lavallée) : Le clown maigre
- Branscombe Richmond : Le clown terrifiant
- Paul Reubens : Le père du Pingouin
- Diane Salinger : La mère du Pingouin
- Stuart Lancaster : Le médecin
- Cal Hoffman : L’homme heureux
- Joan Jurige : La femme heureuse
- Rosie O'Connor : La petite fille
- Sean M. Whalen (VF : Éric Missoffe) : Le livreur de journaux
- Erik Oñate (VF : Georges Caudron ; VQ : François Sasseville) : Le journaliste agressif
- Joey DePinto : Le garde du corps de Shreck
- Henry Kingi : L’agresseur dans la ruelle
- Joan Giammarco : La femme agressée dans la ruelle
- Lisa Coles : La ravissante idiote admiratrice
- Frank DiElsi et Biff Yeager : Agents de sécurité
- Robert Gossett : Le présentateur TV
- Adam Drescher : Un homme dans la foule
- Steven Brill, Neal Lerner, Ashley Tillman et Elizabeth Sanders : Habitants de Gotham City
- Robert N. Bell, Niki Botelho, Susan Rossitto, Margarita Fernandez, Denise Killpack, Felix Silla et Debbie Lee Carrington : Les pingouins empereurs
Production
Genèse du projet
Originellement, Tim Burton n'était pas d'accord pour réaliser la suite de Batman, d'autant plus que la Warner Bros. souhaitait inclure le personnage de Robin, déjà depuis le premier film. Les producteurs réussirent à le convaincre en lui donnant une totale liberté. Le scénario de Daniel Waters fut réécrit par Wesley Strick, qui supprima Robin (le personnage ne sera ainsi introduit qu'en 1995, dans Batman Forever) ainsi que le personnage de Harvey Dent qui a été remplacé par celui de Max Schreck.
Distribution des rôles
Le premier choix de Tim Burton pour le rôle de Selina Kyle est Annette Bening mais cette dernière se découvre enceinte quelques semaines avant le début du tournage. Le rôle est alors proposé Michelle Pfeiffer, malgré les supplications d'une autre comédienne, Sean Young, qui ira jusqu'à se déguiser en femme-chat pour tenter de convaincre le réalisateur, en vain. Sean Young avait par ailleurs été engagée pour le rôle de Vicky Vale dans le premier film. En raison d'une blessure, elle avait été remplacée par Kim Bassinger.
Marlon Brando est le premier choix de Tim Burton pour le Pingouin, alors que celui de Warner Bros. est Dustin Hoffman. Bob Hoskins, John Candy et Christopher Lloyd figurent également sur la liste des acteurs envisagés. C'est finalement Danny DeVito qui obtiendra ce rôle.
Tournage
Le tournage a commencé dans Burbank en juin 1991. Batman : Le Défi fut le tout premier film à utiliser la technologie Dolby Digital lors de sa sortie au cinéma.
L'épopée du berceau dans les égouts dans la scène d'introduction n'est pas sans rappeler le voyage de Moïse bébé.
Parmi les manchots que l'on peut observer au cours du film, figurent à la fois de vrais manchots, des hommes déguisés en manchots et des animatroniques.
Bande originale
Original Motion Picture Score
Film | Batman : Le Défi |
---|---|
Sortie | |
Durée | 1:09:51 |
Genre | Musique de film |
Format | CD, vinyle |
Compositeur | Danny Elfman |
Producteur |
Danny Elfman Steve Bartek |
Label | Warner Bros. Records |
Critique |
Albums de Danny Elfman
Bandes originales de Batman
Batman Returns: Original Motion Picture Score est la bande originale du film américain, Batman : Le Défi. La bande sonore comporte un titre du groupe Siouxsie and the Banshees, écrit et composé en collaboration avec Danny Elfman. L'album s'est classé à la 61e position au Billboard 200 le [4].
La bande originale est composée par Danny Elfman, qui signe ici sa 5e collaboration avec Tim Burton. On entend aussi durant le film, la chanson Face to Face de Siouxsie and the Banshees, un des groupes préférés de Tim Burton et une requête du réalisateur[5]. Il y a aussi l'instrumental de Super Freak, écrit par Rick James et Alonzo Miller et orchestré par Bruce Fowler[6].
Il n'y a pas eu pour ce film, d'album Batman Returns - Various édités avec les chansons de divers artistes, comme sur la plupart des autres albums de la saga Batman.
Liste des titres
Accueil
Critique
Bien que certains aient critiqué le fait d'être trop sombre et violent, Batman : Le Défi a généralement reçu des critiques positives. Sur Rotten Tomatoes, le film est approuvé à 79 % selon 80 avis, avec une note moyenne de 6,73⁄10. Le consensus critique du site se lit comme suit: "L'atmosphère sombre et sombre du réalisateur Tim Burton, le travail de Michael Keaton en tant que héros tourmenté et le casting sans faille de Danny DeVito dans Le Pingouin, ainsi que Christopher Walken rendent la suite meilleure que la première". Les spectateurs interrogés par CinemaScore ont attribué au film une note de "B" de A à F.
Si ce film fut à la fois un succès critique et public, les avis furent néanmoins assez partagés sur les différents choix de Tim Burton.
Ceux qui aimèrent furent largement enthousiastes. Ainsi, Peter Travers, de Rolling Stone, a pleinement soutenu les thèmes principaux du film, à savoir l'histoire, les personnages et le fait que « Burton utilise le plus explosif des films de divertissement de l'été pour nous ramener dans l'obscurité libératrice des rêves. » Todd McCarthy du magazine Variety déclare quant à lui « qu'il est impossible de savoir où commencent les idées de Tim Burton et de ses collaborateurs, mais que le résultat est un univers uniforme, complètement cohérent rempli des tristes notions de la détérioration sociale, l'avidité et d'autres impulsions basiques. »
Cependant le film ne se heurta pas qu'à des critiques enthousiastes et Burton dut faire face à plusieurs détracteurs en raison de ses choix personnels. Roger Ebert qualifia le film de « triste et étrange, mais pas pour autant encourageant. » Rita Kempley, du Washington Post, déclara sèchement que « pareil à un enfant hyperactif de 11 ans, Burton semblait aussi mal à l'aise avec les émotions adultes qu'incapable de se concentrer pleinement sur un portrait complet. » Et si Matt Wagner reconnut que l'atmosphère du film était puissante, il ne digéra pas que Burton mette tant l'accent sur les deux méchants. Il protesta ouvertement : « Batman Returns est souvent considéré comme un meilleur film que le premier mais j'ai sacrément détesté la manière dont il rendit Batman, juste un peu plus que les deux vermines costumées, juste un peu meilleur que les bandits qu'il poursuit. »
Paul Dini a lui été impressionné par le traitement du personnage de Bruce Wayne, alors que d'autres amateurs pensent justement l'inverse. Une des critiques fut que le script était trop axé sur les malfaiteurs et minimisait le rôle de Batman. En réponse à cela, l'écrivain Daniel Waters a affirmé qu'il y avait à l'origine une quantité excessive de dialogue et de temps d'écran pour Michael Keaton et que ce fut une idée de ce dernier lui-même d'en supprimer une partie. Voir Batman tuer des criminels a également été sujet à des controverses parmi les fans. Ils affirmèrent que dans les comics, Batman s'abstient de tuer, de peur de devenir lui-même un criminel. Waters a répliqué : « il n'est pas possible de stopper les mauvais types en les immobilisant sur une toile d'araignée en face de l'hôtel de ville » (en référence à Spider-Man). D'autres fans ont par ailleurs noté que dans les premières bandes dessinées, Batman a tué plusieurs personnes.
Bruce Timm fut impressionné par la performance de Michelle Pfeiffer tandis qu'Alex Ross fut embarrassé d'avoir aimé Christopher Walken dans un rôle qui avait été créé spécialement pour le film. D'une manière générale, les critiques du travail de Tim Burton ont constamment pointé sur ce qu'ils appellent « son incapacité à raconter une histoire cohérente », et avec Batman : Le défi, il fut de nouveau accusé de sacrifier le récit par rapport au visuel, de favoriser le style au fond. Pour sa défense, Tim Burton se contente d'expliquer : « C'est simplement comme ça que mon esprit fonctionne. »
Batman : Le défi est également réputé pour son côté plus sombre et plus violent qu'à l'habituel. McDonald's décida d'annuler la fabrication de jouets vendus dans ses Happy Meals en raison du caractère mature du film (par exemple la grille de morpion que Catwoman griffe sur la figure d'un malfaiteur lors de sa première scène).
« Les personnages sont certes composés de bric et de broc, de références multiples, de plaisanteries, de détournements, de charades, mais ils existent, ils ont une chair qui leur est propre.[...]
On l'aura compris, ce qui intéresse Tim Burton est une manière de faire naître et de faire apparaître des figures. Il s'agit là d'une construction très particulière qui privilégie l'art du portrait sur la narration linéaire, qui masque l'action derrière la rencontre des personnages. »
— Antoine de Baecque, Cahiers du cinéma n° 458, juillet-août 1992, pp. 76-79
.
Box-office
Batman : Le Défi est sorti aux États-Unis le 19 juin 1992 rapportant 45,69 millions $ dans 2644 salles de cinéma lors du weekend d'ouverture. C'est le weekend d'ouverture le plus rentable de 1992 et de tous les temps à cette période. Il engrange 162 902 340 $ aux États-Unis pour 18 semaines de présence, 104 millions $ à l'étranger et une recette mondiale de 266 892 996 $[2]. Il est le troisième film le plus rentable des États-Unis en 1992 et le sixième au niveau mondial[7].
Le film est un succès financier, mais Warner Bros estime que le film aurait pu avoir plus de succès. Des associations parentales ont critiqué Batman : Le Défi pour sa violence et les références sexuelles qui étaient inappropriés pour des enfants. McDonald décident de ne plus offrir des jouets en relation avec le film dans leurs Happy Meal[8]. Burton a répondu: « J'aime Batman : Le Défi plus que le premier. Le premier avait une atmosphère trop sombre, tandis que j'ai trouvé ce film beaucoup moins sombre »[9].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada |
162 902 340 $ | 18 | |
France | 1 243 471 entrées | - | -
|
Total mondial | 266 903 053 $ | - | - |
Distinctions
Source : IMDb
Édition vidéo
En 2019, pour les 80 ans du personnage de Batman, Warner sort en coffret tous les films Batman sortis de 1989 à 1997, tous en 4K. Le coffret comprend donc les films Batman, Batman : Le Défi, Batman Forever et Batman et Robin.
Autour du film
Le nom du personnage interprété par Christopher Walken et son maquillage sont un hommage de Tim Burton au cinéma expressionniste allemand et à l'acteur Max Schreck, interprète de Nosferatu le vampire, vampire répandant la peste tout comme l'industriel Max Shreck répand la pollution dans les égouts et tente de manipuler leur maître, le Pingouin.
Suite
Après le succès de Batman : Le Défi, Tim Burton souhaite réaliser un 3e et dernier film, mais la Warner estime que ses films étaient trop sombres alors que le studio veut accueillir un public plus large. La réalisation d'un 3e Batman est donc confiée à Joel Schumacher. Dans ce 3e film, si Burton avait eu à le réaliser, Batman aurait du affronter deux nouveaux ennemis : L'Homme-Mystère (incarnés par Robin Williams ou Micky Dolenz d'après les rumeurs), Double-Face (Billy Dee Williams), et peut-être l'Épouvantail, (Brad Dourif, Jeremy Irons et Robert Englund étaient candidats pour le rôle), renforçant la rumeur que l'histoire se déroulerait durant la fête d'Halloween. Le personnage du mafieux Salvatore Maroni était supposé apparaître, joué par Al Pacino à en croire les rumeurs. Robin devait également être introduit dans cet épisode, incarné par Marlon Wayans, qui avait déjà à l'époque passé des essais du costume. Le nouvel amour de Bruce Wayne devait être Chase Meridian, jouée par Rene Russo[10].
Notes et références
- Graphie alternative : Batman, le défi.
- (en) Budget et box office sur Box Office Mojo
- (en) « Critique de l'album », sur allmusic.om
- (en) « U.S charts », sur billboard.com
- Missy Schwartz, Sioux City; New-wave goddess Siouxsie Sioux led the way for kick-ass frontwomen with bold style. And the Queen Banshee is still wailing,
- « Batman Returns (1992) - IMDb » [vidéo], sur imdb.com (consulté le ).
- http://www.boxofficemojo.com/yearly/chart/?view2=worldwide&yr=1992&p=.htm
- Olly Richards (September 1992). "Trouble in Gotham", Empire, p. 21—23. Retrieved August 14, 2008.
- Mark Salisbury; Tim Burton (2006). "Batman Returns". Burton on Burton. Faber and Faber. p. 102–114. (ISBN 0-571-22926-3).
- (en) « Batman 3 (Burton's proposed film) »
Voir aussi
Bibliographie
- « Batman Le Défi » (p34-37), MovieCreation présente Superhéros, les films de légende, no 27s, , p. 146 (ISSN )
Articles connexes
- Batman
- Batman (films)
- 1989 : Batman de Tim Burton
- 1995 : Batman Forever de Joel Schumacher
- 1997 : Batman et Robin de Joel Schumacher
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) Museum of Modern Art
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine