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Bataille de Sankt Michael

La bataille de Sankt Michael se dĂ©roula le 25 mai 1809 Ă  Sankt Michael in Obersteiermark, en Autriche, et opposa un corps français sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Paul Grenier Ă  une division autrichienne commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Franjo JelaÄŤić, dans le cadre de la guerre de la Cinquième Coalition. Cet affrontement eut lieu après les succès initiaux remportĂ©s par les Français au dĂ©but du conflit, Ă  environ 140 km au sud-ouest de Vienne.

Bataille de Sankt Michael
Informations générales
Date 25 mai 1809
Lieu Sankt Michael in Obersteiermark, Autriche
Issue Victoire française
Forces en présence
12 Ă  15 000 hommes8 Ă  9 000 hommes
Pertes
670 tuĂ©s, blessĂ©s ou prisonniers6 573 tuĂ©s, blessĂ©s, prisonniers ou disparus

Cinquième Coalition

Batailles

Campagne d'Allemagne et d'Autriche



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RĂ©bellion du Tyrol

CoordonnĂ©es 47° 20′ 19″ nord, 15° 01′ 06″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Autriche
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Bataille de Sankt Michael
GĂ©olocalisation sur la carte : Styrie
(Voir situation sur carte : Styrie)
Bataille de Sankt Michael
GĂ©olocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Bataille de Sankt Michael

La division Jelačić, qui appartenait à l'origine à l'armée du Danube dirigée par l'archiduc Charles, fut détachée dans le sud peu avant la bataille d'Eckmühl et reçut quelque temps plus tard l'ordre de rejoindre les troupes de l'archiduc Jean à Graz. Alors qu'elle se repliait au sud-est en direction de Graz, la division de Jelačić passa à proximité de l'armée d'Italie du prince Eugène de Beauharnais, qui s'avançait depuis le nord-est à la poursuite de l'archiduc Jean. Informé de la présence de Jelačić, Eugène ordonna au général Grenier d'intercepter la colonne autrichienne avec deux divisions.

La division de tête de Grenier entra rapidement en contact avec ses adversaires. Les Autrichiens réussirent dans un premier temps à contenir les assauts français mais ils furent incapables de s'extraire du combat. Avec l'arrivée de la division Durutte, Grenier mit en ligne des effectifs bien supérieurs à ceux de Jelačić, qui manquait cruellement de cavalerie et d'artillerie. Une dernière attaque française culbuta les défenseurs et des milliers de soldats autrichiens furent capturés. Jelačić parvint finalement à faire sa jonction avec l'archiduc Jean, mais seulement avec une fraction de ses forces initiales.

Contexte

Au début de la campagne d'Allemagne de 1809 entre la France et l'Autriche, Napoléon battit le général Johann von Hiller aux batailles d'Abensberg et de Landshut, les 20 et 21 avril[1]. Le lendemain, l'Empereur infligea une autre défaite à l'archiduc Charles à la bataille d'Eckmühl, obligeant ce dernier à battre en retraite sur la rive nord du Danube via Ratisbonne avec le gros de son armée[2]. Sur la rive sud, Hiller se repliait à l'est avec son VIe corps, le Ve corps de l'archiduc Louis et le IIe corps de réserve du général Michael Kienmayer, poursuivi par les troupes françaises du maréchal André Masséna[3].

Au commencement du conflit, la division du gĂ©nĂ©ral Franjo JelaÄŤić faisait partie du VIe corps d'armĂ©e et comprenait deux brigades d'infanterie de ligne sous les ordres des gĂ©nĂ©raux Konstantin Ettingshausen et Josef Hoffmeister von Hoffeneck[4]. Toutefois, lorsque la Bavière fut envahie, l'archiduc Charles ordonna Ă  JelaÄŤić de quitter Salzbourg et d'occuper la ville de Munich, situĂ©e très au sud de son dispositif[5]. Pour accomplir cette mission, la brigade Hoffmeister fut remplacĂ©e par une brigade mĂŞlant Ă  la fois des unitĂ©s d'infanterie et de cavalerie, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Karl Dollmayer von Provenchères et qui servait originellement au sein de la division lĂ©gère du VIe corps[6]. Les Autrichiens furent bientĂ´t contraints de battre en retraite et JelaÄŤić dut se retirer sur Salzbourg. Une partie de ses troupes commença Ă  se rassembler dans cette ville Ă  partir du 29 avril[7]. Estimant que la cavalerie ne lui serait d'aucune utilitĂ© dans les montagnes, JelaÄŤić ordonna Ă  Provenchères de regagner Vienne le 1er mai avec le rĂ©giment de chevau-lĂ©gers no 3 O'Reilly[8]. Hiller livra aux Français la bataille d'Ebersberg le 3 mai avant de se replier Ă  son tour sur la rive nord du Danube le 11[9]. Les 4 et 5 de ce mois, JelaÄŤić remporta un combat d'arrière-garde au col de Lueg, Ă  40 km au sud de Salzbourg. Au cours de l'engagement, quelques centaines de soldats hongrois et de grenzers repoussèrent une brigade bavaroise lancĂ©e Ă  leur poursuite[10].

L'armée française franchissant le Piave en 1809.

En Italie, l'archiduc Jean battit le vice-roi Eugène de Beauharnais Ă  la bataille de Sacile le 16 avril[11]. Eugène dut reculer sur VĂ©rone oĂą il s'attacha Ă  renforcer son armĂ©e jusqu'Ă  ce que cette dernière soit supĂ©rieure en nombre Ă  celle de son adversaire. InformĂ© du repli de l'archiduc Charles, Jean abandonna ses positions sur l'Adige le 1er mai[12]. Le 8 eut lieu la bataille du Piave qui força les Autrichiens Ă  poursuivre leur retraite[13]. Ă€ ce stade de la campagne, Jean dĂ©tacha le corps du gĂ©nĂ©ral Ignácz Gyulay au sud en direction de Ljubljana tandis que lui-mĂŞme se dirigeait au nord-est sur Villach avec le reste de ses forces. Confiant au gĂ©nĂ©ral Étienne Macdonald le soin de poursuivre Gyulay avec 20 000 soldats, Eugène se lança sur les traces de l'archiduc avec 25 000 hommes[14]. Les colonnes autrichiennes continuèrent leur repli sur Klagenfurt et Graz, Ă©chappant de justesse Ă  Eugène qui fit son entrĂ©e Ă  Villach le 20 mai[5].

Le 15 mai, JelaÄŤić se trouvait Ă  Salzbourg avec 10 200 hommes et 16 canons, formant la « division du Nord Â». Parmi ces troupes figuraient 2 880 soldats de la Landwehr, mal entraĂ®nĂ©s, et seulement 60 cavaliers[15]. Ayant reçu l'ordre de l'archiduc Jean de le rejoindre Ă  Graz, JelaÄŤić Ă©vacua Salzbourg le 19 mai. Le gĂ©nĂ©ral autrichien Ă©tait alors dangereusement isolĂ©[7]. De Villach, Eugène n'Ă©tait en effet qu'Ă  130 km de Graz alors que JelaÄŤić devait parcourir encore 200 km avant de rejoindre la ville.

Forces en présence

Ordre de bataille français

Le général Paul Grenier, commandant les troupes françaises à la bataille de Sankt Michael.

Général de division Paul Grenier, commandant en chef[16]

  • Division : gĂ©nĂ©ral de division François Durutte
    • Brigade : gĂ©nĂ©ral de brigade François Valentin
      • 22e rĂ©giment d'infanterie lĂ©gère — 2 bataillons
      • 23e rĂ©giment d'infanterie lĂ©gère — 4 bataillons
    • Brigade : gĂ©nĂ©ral de brigade Joseph Marie Dessaix
      • 62e rĂ©giment d'infanterie de ligne — 4 bataillons
      • 102e rĂ©giment d'infanterie de ligne — 3 bataillons
    • AttachĂ© : 6e rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval — 4 escadrons
  • Division : gĂ©nĂ©ral de division Jean-Mathieu Seras
    • Brigade : gĂ©nĂ©ral de brigade Jean Charles Roussel
      • 1er rĂ©giment d'infanterie lĂ©gère — 1 bataillon
      • 53e rĂ©giment d'infanterie de ligne — 4 bataillons
    • Brigade : gĂ©nĂ©ral de brigade Louis Gareau[17]
      • 35e rĂ©giment d'infanterie de ligne — 1 bataillon
      • 42e rĂ©giment d'infanterie de ligne — 1 bataillon
      • 106e rĂ©giment d'infanterie de ligne — 4 bataillons
    • AttachĂ© : 9e rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval — 4 escadrons
  • Artillerie : 1 batterie d'artillerie Ă  pied de 6 livres et 1 batterie d'artillerie Ă  cheval de 4 livres[18]

Ordre de bataille autrichien

Le général Franjo Jelačić, commandant les troupes autrichiennes à la bataille de Sankt Michael.
  • Division du Nord : feld-marĂ©chal-lieutenant Franjo JelaÄŤić, commandant en chef[19] - [15] - [7]
    • Brigade : gĂ©nĂ©ral-major Konstantin Ettingshausen
      • RĂ©giment d'infanterie no 32 Esterhazy — 3 bataillons, 2 700 hommes
      • RĂ©giment d'infanterie no 45 De Vaux — 2 bataillons, 2 160 hommes
    • Brigade : gĂ©nĂ©ral-major Ignaz Legisfeld
      • RĂ©giment d'infanterie grenz no 5 Warasdiner-Kreutzer — 2 bataillons, 2 160 hommes
      • RĂ©giment d'infanterie no 55 Reuss-Greiz — 1 bataillon
      • RĂ©giment d'infanterie no 3 Archiduc Charles — 1 demi-bataillon
    • AttachĂ© :
      • Landwehr de Salzbourg — 1 bataillon, 720 hommes
      • RĂ©giment de chevau-lĂ©gers no 3 O'Reilly — 1 escadron, 60 cavaliers
      • Demi-batterie de brigade de 3 livres — 4 canons

DĂ©roulement de la bataille

La ville de Sankt Michael in Obersteiermark vue depuis le sud.

Dans la soirĂ©e du 23 mai, la colonne de JelaÄŤić traversa la localitĂ© de Mautern in Steiermark, sise sur la rivière Mur Ă  16 km au nord-ouest de Sankt Michael et Ă  60 km au nord-ouest de Graz. Au mĂŞme moment, le gros de l'armĂ©e d'Eugène atteignit Judenburg sur la Mur, Ă  33 km au sud-ouest de Sankt Michael, certaines unitĂ©s n'Ă©tant distantes de cette dernière ville que d'une vingtaine de kilomètres. De son cĂ´tĂ©, l'archiduc Jean prĂ©vint JelaÄŤić qu'Eugène se dirigeait sur Bruck an der Mur, Ă  40 km au nord de Graz. Les axes de progression du commandant en chef français et du gĂ©nĂ©ral autrichien se croisaient prĂ©cisĂ©ment Ă  Sankt Michael. Ă€ peu près Ă  cette Ă©poque, Eugène apprit que la division JelaÄŤić se trouvait dans les parages et ordonna au gĂ©nĂ©ral Paul Grenier, l'un de ses divisionnaires, de se diriger Ă  marche forcĂ©e au nord-est avec les deux divisions les plus proches, celles des gĂ©nĂ©raux Jean-Mathieu Seras et François Durutte, afin d'intercepter les Autrichiens[20]. Quant Ă  JelaÄŤić, il venait de se sĂ©parer du gros des miliciens de Salzbourg et de la majeure partie de son artillerie, ne conservant avec lui que quatre canons[7].

Bataille de Sankt Michael : situation dans la matinée du 25 mai 1809.

L'avant-garde de JelaÄŤić arriva Ă  Sankt Michael dans la matinĂ©e du 25 mai, et aux alentours de 9 h, le gros de sa division Ă©tait positionnĂ© juste au nord de la ville. Les Ă©lĂ©ments de tĂŞte du corps de Grenier ne tardèrent pas non plus Ă  faire leur apparition. Ă€ la vue des Français, JelaÄŤić chargea ses 60 cavaliers et la brigade lĂ©gère du gĂ©nĂ©ral Ignaz Legisfeld de contenir ses adversaires sur un pont situĂ© Ă  l'ouest de Sankt Michael. Ă€ 10 h, le gĂ©nĂ©ral Seras attaqua les lignes de Legisfeld mais ses troupes furent repoussĂ©es. Seras continua nĂ©anmoins de faire pression sur les dĂ©fenseurs, contraignant le commandant en chef autrichien Ă  engager la brigade du gĂ©nĂ©ral Ettingshausen, forte d'environ 5 000 soldats. JelaÄŤić ancra son flanc gauche sur la Mur et son flanc droit sur les collines au nord. La division Durutte arriva Ă  son tour dans l'après-midi, portant l'effectif des troupes de Grenier Ă  15 000 hommes alors que JelaÄŤić n'en disposait que d'environ 8 000[20]. Selon une autre source, le rapport de force Ă©tait de 12 000 Français contre 9 000 Autrichiens[7].

Le général François Durutte.

Grenier planifia une attaque combinée de ses deux divisions. Il déploya en première ligne la brigade Gareau de la division Seras, suivie à peu de distance par la brigade Valentin de la division Durutte. La deuxième brigade de Seras, sous les ordres du général Roussel, fut envoyée à travers les collines afin d'envelopper l'aile droite autrichienne et de couper la route menant à Mautern. La dernière brigade de Durutte, commandée par le général Joseph Marie Dessaix, fut tenue en réserve. Le commandant français détacha également deux bataillons du 62e régiment d'infanterie de ligne le long de la rive sud de la Mur afin de tourner l'aile gauche de Jelačić[20].

Ne disposant que d'un bataillon de miliciens et d'un bataillon de grenzers pour contrer la manĹ“uvre d'enveloppement du gĂ©nĂ©ral Roussel, JelaÄŤić prĂ©leva sur son centre un bataillon du rĂ©giment d'infanterie no 32 Esterhazy pour renforcer son flanc droit. Il dut de la mĂŞme manière dĂ©tacher d'autres unitĂ©s pour faire face Ă  la menace reprĂ©sentĂ©e par le 62e de ligne. Ă€ 4 h de l'après-midi, l'attaque de Grenier culbuta le centre autrichien affaibli. Sur les flancs, Roussel parvint lui aussi Ă  enfoncer les lignes adverses et Ă  couper la route vers le nord. Les Autrichiens se dĂ©bandèrent et prirent la fuite en direction du nord-est, le long de la rivière Mur, poursuivis Ă©troitement par les Français. Grenier harcela ses adversaires vaincus jusqu'Ă  Leoben et Bruck an der Mur, respectivement Ă  km et 20 km au nord-est. De Bruck, les survivants de la colonne de JelaÄŤić obliquèrent au sud et remontèrent le cours de la Mur jusqu'Ă  Graz, oĂą ils arrivèrent le 26 mai ; la division JelaÄŤić ne comptait alors plus que 2 000 hommes[21].

Bilan et conséquences

La division du Nord fut presque complètement dĂ©truite par Grenier[7], qui dĂ©montra Ă  cette occasion ses talents de tacticien[22]. Au lieu de fournir un renfort apprĂ©ciable Ă  l'archiduc Jean, JelaÄŤić ne parvint Ă  rallier Graz qu'avec moins d'un tiers de ses effectifs d'origine. Les Autrichiens perdirent 423 tuĂ©s, 1 137 blessĂ©s, 4 963 prisonniers et 50 disparus. Les pertes françaises Ă©taient dix fois infĂ©rieures avec 200 tuĂ©s, 400 blessĂ©s et 70 prisonniers. L'historien britannique Digby Smith rejette la responsabilitĂ© du dĂ©sastre sur JelaÄŤić pour ĂŞtre demeurĂ© trop longtemps Ă  Salzbourg et pour avoir commis l'erreur de se sĂ©parer de la majeure partie de sa cavalerie et de son artillerie[7]. L'historien Gunther E. Rothenberg, spĂ©cialiste de l'armĂ©e autrichienne, qualifie JelaÄŤić de « gĂ©nĂ©ral remarquablement incompĂ©tent et malchanceux »[23]. L'archiduc Jean se replia d'abord sur Körmend, puis sur GyĹ‘r, toujours poursuivi par Eugène. Les armĂ©es françaises et autrichiennes s'affrontèrent finalement le 14 juin Ă  la bataille de Raab[24].

Notes et références

  1. Smith 1998, p. 290 et 291.
  2. Smith 1998, p. 292.
  3. Smith 1998, p. 292 Ă  294.
  4. Bowden et Tarbox 1980, p. 70.
  5. Schneid 2002, p. 85.
  6. (en) James R. Arnold, Crisis on the Danube : Napoleon's Austrian Campaign of 1809, New York, Paragon House, (ISBN 1-55778-137-0), p. 260.
  7. Smith 1998, p. 312.
  8. (en) F. Loraine Petre, Napoleon and the Archduke Charles, New York, Hippocrene Books, (1re Ă©d. 1909), p. 249.
  9. Rothenberg 1982, p. 138.
  10. Smith 1998, p. 299.
  11. Smith 1998, p. 286.
  12. Schneid 2002, p. 76 et 77.
  13. Smith 1998, p. 300.
  14. Schneid 2002, p. 83.
  15. Bowden et Tarbox 1980, p. 115.
  16. Schneid 2002, p. 186 et 187.
  17. Bowden et Tarbox 1980, p. 101.
  18. Bowden et Tarbox 1980, p. 110 Ă  112.
  19. Schneid 2002, p. 186.
  20. Schneid 2002, p. 86.
  21. Schneid 2002, p. 86-87.
  22. Schneid 2002, p. 87.
  23. Rothenberg 1982, p. 145.
  24. Schneid 2002, p. 87 et 88.

Bibliographie

  • (en) Scotty Bowden et Charlie Tarbox, Armies on the Danube 1809, Arlington, Empire Games Press, coll. « Armies of the Napoleonic wars research », (ISBN 978-0-913-03708-9).
  • (en) Gunther Rothenberg, Napoleon's Great Adversaries : The Archduke Charles and the Austrian Army, 1792–1814, Bloomington, Indiana University Press, , 219 p. (ISBN 978-0-253-33969-0).
  • (en) Frederick C. Schneid (prĂ©f. Gunther E. Rothenberg), Napoleon's Italian Campaigns : 1805-1815, Westport, Praeger Publishers, , 228 p. (ISBN 978-0-275-96875-5, lire en ligne).
  • (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 978-1-853-67276-7, BNF 38973152).
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