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Barry Seal: American Traffic

Barry Seal: American Traffic ou Fabriqué en Amérique au Québec[1] (American Made) est un thriller américain réalisé par Doug Liman, sorti en 2017.

Barry Seal
American Traffic
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Titre québécois Fabriqué en Amérique
Titre original American Made
RĂ©alisation Doug Liman
Scénario Gary Spinelli
Acteurs principaux
Sociétés de production Cross Creek Pictures
Imagine Entertainment
Quadrant Pictures
Vendian Entertainment
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Thriller
Biographie
Durée 115 minutes
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film s'inspire de la vie du trafiquant de drogues et d'armes américain Barry Seal.

Synopsis

À la fin des annĂ©es 1970, Barry Seal, un ancien pilote de la TWA, devient un trafiquant de drogue tout en travaillant pour la CIA. Il est ensuite recrutĂ© par la DEA afin de lui fournir des renseignements, notamment sur le cartel de MedellĂ­n. Barry tente par ailleurs de mener sa vie de famille avec sa femme Lucy et leurs enfants, notamment Ă  Mena.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

  • Titre original : American Made
  • Titre français : Barry Seal: American Traffic
  • Titre quĂ©bĂ©cois : FabriquĂ© en AmĂ©rique
  • Titre de travail : Mena
  • RĂ©alisation : Doug Liman
  • ScĂ©nario : Gary Spinelli
  • Direction artistique : Kelley Burney
  • DĂ©cors : Dan Weil
  • Costumes : Jenny Gering
  • Photographie : CĂ©sar Charlone - Ratio:1,85:1
  • Montage : Dylan Tichenor
  • Musique : Christophe Beck
  • Production : Doug Davison, Brian Grazer, Ron Howard, Brian Oliver et Tyler Thompson
Producteurs délégués : Ray Angelic, Michael Bassick, Jean-Luc De Fanti, Terry Dougas, Michael Finley, Paris Kasidokostas Latsis, Kim Roth, Lauren Selig et Christopher Woodrow

Distribution

Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[3]

Production

GenÚse et développement

En 2012, le producteur Doug Davison est la recherche de nouvelles idĂ©es de scĂ©nario. Il rencontre le scĂ©nariste Gary Spinelli. Ce dernier lui propose quelques Ă©bauches mais aucune n'enthousiasme le producteur. Le scĂ©nariste mentionne alors un projet sur lequel il travaille. AprĂšs avoir vu Argo (Ben Affleck, 2012), il s'est penchĂ© sur un scandale survenu Ă  la mĂȘme pĂ©riode et impliquant Ă©galement la CIA. AprĂšs des recherches, il dĂ©couvre alors l’existence de Barry Seal, prĂ©sentĂ© comme un personnage fascinant et trĂšs marquant par tous ceux l'ayant rencontrĂ©. Doug Davison explique :

« Gary a commencĂ© Ă  me dĂ©crire en substance l’histoire de Barry et le dĂ©roulement de ses aventures. L’homme n’était pas juste un trafiquant, c’était un mari et un pĂšre de famille aimant qui menait une double vie. Le genre d’histoire que j’avais clairement envie de raconter[4] »

.

Ron Howard est un temps attachĂ© au poste de rĂ©alisateur, avant qu'il ne revienne Ă  Doug Liman[4]. Le propre pĂšre du rĂ©alisateur, Arthur L. Liman, a participĂ© Ă  l’enquĂȘte sur l'affaire Iran-Contra dans les annĂ©es 1980 :

« C'est effectivement un film personnel, mais pas forcĂ©ment dans ce sens-lĂ . C’est surtout que le personnage de Barry Seal me parle beaucoup, Ă  travers son histoire et ses prises de risques quelles que soient les consĂ©quences. Il a vĂ©cu une vie extravagante et scandaleuse, en dehors des rĂšgles, sans s’inquiĂ©ter de ce qu’on pensait de lui. C’est finalement cet aspect du personnage qui me parle le plus. [...] Ce film parle d’une Ă©poque scandaleuse de l’histoire amĂ©ricaine Ă  travers le point de vue d’un pilote engagĂ© par la CIA, mais j’ai aussi pu avoir le point de vue gouvernemental sur cette histoire — un point de vue Ă  l’exact opposĂ© de « la chaĂźne alimentaire » — Ă  travers le travail de mon pĂšre Ă  Washington sur les enquĂȘtes autour de l’affaire Iran-Contra[4]. »

L'équipe du film a pu compter sur la participation de la femme de Barry Seal, Debbie. La productrice Kim Roth l'a rencontrée afin d'obtenir sa bénédiction et pour recueillir ses souvenirs et ses réflexions. Debbie Seal a alors partagé bon nombre de photos et de vidéos[4].

Attribution des rĂŽles

Doug Liman avait déjà dirigé Tom Cruise pour le film de science-fiction Edge of Tomorrow (2014).

L'acteur colombien Mauricio Mejía incarne ici Pablo Escobar et l'a déjà fait dans la série télévisée El Chapo (2017) et dans un épisode de La viuda negra (2014)[4].

Tournage

Le tournage du film a commencĂ© le dans l'État de GĂ©orgie, dans les comtĂ©s de Cherokee, Clayton, DeKalb, Fulton, Gwinnett, Morgan et Pickens.

À partir de la mi-aoĂ»t 2015, le tournage se poursuit en Colombie, Ă  MedellĂ­n et Ă  Santa Marta. En plus d'y tourner des scĂšnes se dĂ©roulant en Colombie, le pays sert de dĂ©cors Ă  des scĂšnes censĂ©es se dĂ©rouler au Panama, au Nicaragua et au Costa Rica, comme l'explique Doug Liman : « Nous avons trouvĂ© des pistes d’atterrissage et des environnements qui correspondaient exactement Ă  ceux que nous recherchions pour illustrer ces pays. Nous avons parcouru la Colombie en long en large et en travers Ă  bord d’une armada de petits avions[4] ».

Tom Cruise a lui-mĂȘme pilotĂ© les avions durant le tournage, comme le raconte Doug Liman : « Tom a accompli lui-mĂȘme toutes les scĂšnes de vol, il a mĂȘme acheminĂ© un de nos avions jusqu’en Colombie. Ce sont de petits appareils, et on pourrait se dire : tu parles d’un coup ! Mais c’est justement le genre d’avions que Barry pilotait. Il faisait des vols de 10 heures dans de petits coucous. Barry partait avec des rĂ©serves de carburant, Tom a lui fait des escales pour se ravitailler. Pas moi, j’ai pris un vol Delta[4] ! »

Un accident d'avion s'est produit pendant le tournage en Colombie le et a causé la mort de deux personnes ainsi que des blessures graves à une autre. L'avion (un bimoteur Piper Aerostar) qui transportait les membres d'équipage (deux pilotes américains et un Colombien), revenait à l'aéroport Enrique Olaya Herrera de Medellín quand il a rencontré une zone de mauvais temps qui a causé l'accident[5].

Musique

American Made
Original Motion Picture Soundtrack

La musique originale du film est composĂ©e par Christophe Beck. Il avait dĂ©jĂ  travaillĂ© avec Doug Liman pour Edge of Tomorrow (2014). L'album contient par ailleurs des chansons des annĂ©es 1970-1980, comme A Fifth of Beethoven (en) de Walter Murphy & The Big Apple Band qui reprend des Ă©lĂ©ments de la Symphonie nÂș 5 de Ludwig van Beethoven.

Liste des titres
No TitreInterprÚtes Durée
1. A Fifth of BeethovenWalter Murphy & The Big Apple Band 3:04
2. One Way OutThe Allman Brothers Band 4:57
3. Blue BayouLinda Ronstadt 3:53
4. Seguro Lo Hara OtroJohn Ever Villa 3:22
5. Black Widow BluesTownes Van Zandt 2:23
6. Hooked On Classics (Part 1 & 2)Louis Clark & The Royal Philharmonic Orchestra 5:07
7. I Don't Need YouThe Troyes 2:08
8. Loud n' RestlessLoosely Tight 4:20
9. What Makes A Good Man?The Heavy 3:48
10. What Now?Christophe Beck 2:03
11. Sandanistas y ReaganChristophe Beck 1:06
12. Heading to the StatesChristophe Beck 2:44
38:55

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Critique

Barry Seal : American Traffic
Score cumulé
SiteNote
Metacritic65/100
Rotten Tomatoes86%
Allociné3.7 étoiles sur 5

Le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, il obtient 87 % d'opinions favorables pour 182 critiques et une note moyenne de 6,9⁄10[7]. Sur Metacritic, il dĂ©croche une moyenne de 65⁄100, pour 49 critiques[8].

En France, les critiques sont partagĂ©es. Sur le site AllocinĂ©, qui recense 27 titres de presse, le film obtient une moyenne de 2,8⁄5[9]. Du cĂŽtĂ© des avis positifs, Caroline ViĂ© de 20 Minutes le dĂ©crit comme « un film d'aventures rĂ©jouissant ». Pour Emmanuelle Spadacenta de Cinemateaser « Doug Liman fait de cette histoire vraie un film sacrĂ©ment malin ». Jean Serroy du DauphinĂ© LibĂ©rĂ© souligne quant Ă  lui la prestation de Tom Cruise « qu’on retrouve dans un rĂŽle plus ambigu que ceux qu’il tient d’ordinaire et qui met suffisamment de dĂ©rision dans son jeu pour rafler la mise », tout comme Catherine Balle du Parisien : « Tom Cruise nous rĂ©gale. Sourire carnassier de benĂȘt rusĂ© comme un singe, l'acteur de 55 ans pousse des petits cris stridents. Rappelant parfois son interprĂ©tation dĂ©mente de gourou exaltĂ© dans Magnolia ». Dans Les Fiches du cinĂ©ma, Michael Ghennam Ă©crit notamment « Une histoire en forme d’écrin pour Tom Cruise, dont Doug Liman canalise l’énergie, pour la mettre au service d’une tragicomĂ©die cocasse, amorale et survitaminĂ©e ». Christophe Narbonne du magazine PremiĂšre Ă©crit quant Ă  lui « Barry Seal: American Traffic confond parfois vitesse et prĂ©cipitation, nĂ©gligeant ici et lĂ  quelques personnages secondaires et sacrifiant parfois l’émotion sur l’autel du rythme. L’insolence retrouvĂ©e de Tom Cruise, mise en valeur par les choix de Liman, Ă©clipse cependant toutes nos rĂ©serves – mineures »[9].

Du cĂŽtĂ© des critiques nĂ©gatives, JosuĂ© Morel du site Critikat.com dĂ©plore qu'il « faut attendre la fin de l’épopĂ©e de Barry Seal [...] pour qu’un plan parvienne Ă  frapper Ă  peu ». Dans Le Monde, Thomas Sotinel pense que le ton comique et la dĂ©sinvolture choisis par le rĂ©alisateur « suscite un certain malaise, au regard du bilan humain de ces annĂ©es-lĂ  ». Cyril BĂ©ghin des Cahiers du cinĂ©ma dĂ©plore que le « le rĂ©sultat reste plat et attendu, comme les filtres vintage ou les chansons d’époque dont Doug Liman surcharge son film ». Dans L'HumanitĂ©, Vincent Ostria Ă©crit notamment « À l’arrivĂ©e, on a l’impression de n’avoir rien vu, Ă  part Cruise hilare, qui parade comme un petit fou avec son zinc. Du vent[9]. »

Box-office

Le film sort en France et en Europe mi-septembre 2017 et fin septembre aux États-Unis et au Canada. Le film connait un bon dĂ©marrage pour son premier week-end d'exploitation nord-amĂ©ricaine avec 17,01 millions de dollars de recettes, un lancement lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  celui de Jack Reacher (2012), autre film avec Tom Cruise qui avait rapportĂ© 15,2 millions de dollars[10].

Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
51 342 000 $[11] 11
Drapeau de la France France 660 368 entrĂ©es[12] 7
Monde Total mondial 134 866 593 $[11] 11

Notes et références

  1. Fabriqué en Amérique - Cinoche.com
  2. (en) Release info sur l’Internet Movie Database
  3. « Fiche du doublage québécois du film », sur Doublage.qc.ca (consulté le )
  4. Secrets de tournage - Allociné
  5. « Deux morts sur le tournage du prochain Tom Cruise », sur Allociné, (consulté le )
  6. (en) American Made - Soundtrack.net
  7. (en) « American Made (2017) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  8. (en) « American Made reviews », sur Metacritic (consulté le )
  9. « Critiques presses Barry Seal: American Traffic », sur Allociné (consulté le )
  10. « Box-office US : Pennywise et Tom Cruise au coude-à-coude », sur Allociné, (consulté le )
  11. (en) « American Made », sur Box Office Mojo (consulté le )
  12. « Barry Seal: American Traffic », sur JP box-office.com (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

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