Bailleul-aux-Cornailles
Bailleul-aux-Cornailles est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Bailleul-aux-Cornailles | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Maurice Soyez 2020-2026 |
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Code postal | 62127 | ||||
Code commune | 62070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bailleulois | ||||
Population municipale |
263 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 19″ nord, 2° 26′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 116 m Max. 158 m |
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Superficie | 6,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ses habitants sont appelés les Bailleulois.
La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.
Elle fait également partie de la zone d'emploi d'Arras et du bassin de vie de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique semi-continental de type 2 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Urbanisme
Typologie
Bailleul-aux-Cornailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,9 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (4,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Voies de communication
La commune est desservie par la route départementale D 83 et la D 939 qui relie Arras et Le Touquet-Paris-Plage[9].
Transport ferroviaire
La commune se trouve à 10 km de la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise, située sur la ligne d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Baillol (1104) ; Ballul (1111) ; Ballol (1148) ; Bailleul (1173) ; Baliol (1207) ; Bailluel (1210) ; Bailliolum (1226) ; Bailloel (1312) ; Bailloeul (1359) ; Bailleul lès Marquais (1515) ; Bailloeul Marquais (1545) ; Bailleul en Artois (1614) ; Bailleul à Cornail (XVIIIe siècle)[10].
Ce toponyme est issu du latin balliculum (palissade), ou d'un mot de base baculum (bâton) et le suffixe diminutif -eolum de présence. Dans les deux cas, la ville a été nommée d'après la palissade qui l'entourait.
- Le nom de la commune en picard[11] est Baillu aux Cornalles. Les mots cornailles ou cornalles en picard, ce sont les corbeaux ou les corneilles.
- dicton
- Pleut, pleut, pleut
- chés cornalles sont à Bailleu
- chés oujons au Vert-Tilleu
Histoire
Avant la Révolution française, la commune est le siège d'une seigneurie. Au XVIIe siècle, Guislain Toursel est seigneur de La Motte et de Bailleul-aux-Cornailles. Il est mort sans enfant en laissant sept à huit mille livres de rente. Sa sœur germaine Éléonore Tourseul a épousé Antoine Théry, lieutenant de la cité d'Arras pendant plus de 32 ans, neveu de l'évêque d'Arras Mathieu Moulart. Antoine a été récompensé d'avoir maintenu la tranquillité dans la cité en étant anobli par lettres données à Saint-Germain-en-Laye en janvier 1678[12].
En 1748, le seigneur de Bailleul-aux-Cornailles, est Louis de Crény, également seigneur de Monchy-Breton, Holoy, lieutenant du roi au gouvernement de Lille. Il a épousé Albertine-Angélique Hustin[13].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[17].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Bailleulois[18].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2020, la commune comptait 263 habitants[Note 4], en diminution de 2,23 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 125 hommes pour 137 femmes, soit un taux de 52,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, dans la commune, il y a 102 ménages fiscaux qui comprennent 275 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 5] de 18 270 euros, soit supérieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[25] - [26].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre.
- Le monument aux morts[27].
- L'église.
- Le monument aux morts.
Héraldique
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Les armes de Bailleul-aux-Cornailles se blasonnent ainsi : De gueules à la fasce d'argent accompagnée de trois corneilles d'or[28]. |
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Bailleul-aux-Cornailles », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Bailleul-aux-Cornailles » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Le climat semi-continental de type 2 fait transition entre les climats de montagne et, au nord, le type 3, au sud-ouest, le type 4, au sud-est, le type 8. Il regroupe les périphéries montagnardes et s'étend sur de vastes secteurs en Bourgogne, Lorraine et Alsace où les températures sont moins froides qu'en montagne (elles sont cependant, à altitude égale, plus froides que partout ailleurs), les précipitations légèrement plus faibles et moins fréquentes, mais la variabilité climatique sur la normale 1971-2000 tout aussi élevée. Le faible rapport entre les précipitations d’automne et d’été est une autre caractéristique de ce type(Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Définition de l’unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d'unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d'équivalence (dite de l'OCE) tient compte des économies d'échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- André Accart, Les sobriquets des habitants du Pas-de-Calais, les éditions Nord Avril (2006).
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 50, lire en ligne.
- Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 459.
- « Six récipiendaires à l’honneur : Maurice Soyez maire de la commune a convié ses adjoints ainsi que les six récipiendaires résidant à Bailleul et leur famille, pour une remise de cadeau de félicitations offert par la municipalité », L'Abeille de la Ternoise, no 8476,‎ , p. 27.
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bailleul-aux-Cornailles (62070) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la France métropolitaine », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- Banque du Blason.