AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Autretot

Autretot est une ancienne commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie.

Autretot
Autretot
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Communauté de communes de la région d'Yvetot
Statut Commune nouvelle
Maire délégué
Mandat
GĂ©rard Legay
2019-2020
Code postal 76190
Code commune 76041
DĂ©mographie
Gentilé Autretotais
Population 675 hab. (2016 en diminution de 4,12 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 178 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 39â€Č 08″ nord, 0° 43â€Č 55″ est
Altitude Min. 126 m
Max. 152 m
Superficie 3,8 km2
Élections
DĂ©partementales Yvetot
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Les Hauts-de-Caux
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Autretot
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Autretot
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Autretot
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte administrative de la Seine-Maritime
Autretot

    Elle a fusionné avec Veauville-lÚs-Baons pour former, le , la commune nouvelle des Hauts-de-Caux dont elle est désormais le siÚge et une commune déléguée.

    GĂ©ographie

    Autretot est un village du pays de Caux située à km au nord-est d'Yvetot.

    Il est desservi par la route départementale D 131 qui relie Yvetot à Cany-Barville et le littoral, en passant par la vallée de la Durdent.

    • Carte de la commune dĂ©lĂ©guĂ©e.
      Carte de la commune déléguée.
    • EntrĂ©e d'Autretot.
      Entrée d'Autretot.
    • Croix au bord de la D 131.
      Croix au bord de la D 131.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Altetot au XIIe siÚcle (forme isolée), Altretot en 1219[1] - [2].

    Il s'agit d'une formation toponymique mĂ©diĂ©vale en -tot, appellatif qui reprĂ©sente l'ancien scandinave topt, toft « emplacement Ă  bĂątir, domaine rural, ferme Â».

    Par contre, l'Ă©lĂ©ment Autre- issu rĂ©guliĂšrement de Altre-, ne peut ĂȘtre dĂ©terminĂ© avec certitude. En revanche, la forme la plus ancienne, malgrĂ© son peu d'antiquitĂ© est en Alte- et parait isolĂ©e, c'est pourquoi François de Beaurepaire propose sans conviction l'adjectif roman haut avec -tot, gĂ©nĂ©ralement masculin, employĂ© ici au fĂ©minin comme dans Bonnetot avec l'adjectif roman bonne[1]. Cette hypothĂšse est reprise par Ernest NĂšgre et RenĂ© Lepelley telle quelle, car ils ne semblent pas douter de la forme Altetot[2] - [3].

    Remarque : ni François de Beaurepaire, ni Ernest NĂšgre et RenĂ© Lepelley n'Ă©voquent la possibilitĂ© d'un anthroponyme, cas le plus frĂ©quent dans les formations en -tot, alors qu'il existe d'une part un nom de personne norrois Atli[4] qui, avec mĂ©tathĂšse de [l], pourrait correspondre Ă  Altetot et d'autre part un anthroponyme germanique continental Althari, d'oĂč Altretot. Ce dernier se perpĂ©tue dans le nom de famille Authier / Autier.

    Histoire

    Du XVIe siĂšcle au XVIIIe siĂšcle, la commune est un centre du tissage et du protestantisme.

    Fusion de communes

    AprĂšs une rĂ©flexion menĂ©e Ă  compter de 2016 en vue de la fusion de quatre communes, Veauville-les-Baons et d’Autretot Hautot-le-Vatois et Hautot-Saint-Sulpice, seules les deux premiĂšres ont dĂ©cidĂ© de s'unir au sein d'une commune nouvelle destinĂ©e Ă  limiter l'impact de la baisse des dotations d’État, mutualiser les moyens, maintenir l'offre de services publics et dĂ©velopper leurs complĂ©mentaritĂ©s : « Les conseillers [municipaux] ont souhaitĂ© partager entre deux communes trĂšs complĂ©mentaires les moyens qui sont Ă  leur disposition car, dans certains domaines, des concessions rĂ©ciproques seront nĂ©cessaires et ont Ă©tĂ© jugĂ©es beaucoup plus aisĂ©es Ă  rĂ©aliser Ă  deux », indiquent les maires des deux communes qui fusionnent. Leurs conseils municipaux rĂ©unis le mĂȘme jour, le , ont approuvĂ© ce projet par 10 oui, 3 non et 1 nul Ă  Veauville-les-Baons et 11 oui et 3 blancs Ă  Autretot[5] - [6].

    La commune nouvelle est ainsi crĂ©Ă©e au par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [7].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Autretot se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la dixiÚme circonscription de la Seine-Maritime.

    Elle faisait partie depuis 1806 du canton d'Yvetot[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont Autretot a été membre jusqu'à la fusion de 2019, a été modifié, passant de 12 à 54 communes.

    Intercommunalité

    Avant la fusion de 2019, Autretot était membre de la communauté de communes de la Région d'Yvetot créée fin 2001.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[9]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1910 Piednoël
    1920 Saillard
    1926 1930 Fernand Soudet Avocat
    1934 Leblic
    2001 décembre 2018 Gérard Legay

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    janvier 2019 En cours
    (au )
    GĂ©rard Legay Maire des Hauts-de-Caux (2019 → )

    Distinctions et labels

    Autretot a obtenu le niveau quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris de 1985, et a maintenu cette distinction prestigieuse depuis lors[10].

    • Ancienne borne Michelin fleurie devant la mairie.
      Ancienne borne Michelin fleurie devant la mairie.
    • Les halles, terrain de pĂ©tanque, en fleurs.
      Les halles, terrain de pétanque, en fleurs.
    • Le circuit fleuri, aussi part d'un circuit cycliste.
      Le circuit fleuri, aussi part d'un circuit cycliste.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[12].

    En 2016, la commune comptait 675 habitants[Note 1], en diminution de 4,12 % par rapport à 2010 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    943973929901951950927962918
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    896884819751722625547555534
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    480469381317317325304344336
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    351348466505620621701712691
    2016 - - - - - - - -
    675--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    école municipale maternelle et élémentaire

    Les enfants de la commune sont accueillis dans une école municipale maternelle et élémentaire située allée des Tisserands, qui, à la rentrée 2018-2019, comptait 113 élÚves répartis en 5 classes[14].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte des fleurs les 2 derniers week-end de juillet.
    • FĂȘte cauchoise de Notre-Dame dĂ©but septembre.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame - Saint-AndrĂ©, reconstruite aprĂšs 1827 sur les plans de Delphir Isidore Marical (architecte)[15].
    • Monument aux morts.
    • Croix sculptĂ©e de l'ancien cimetiĂšre.
    • Statue du Christ-roi.
    • Colombier.
    • Mairie, dans une ancienne « cour masure » qui date du XVIe siĂšcle.
    • Maisons et fermes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siĂšcles[16].
    • Ancienne ferme du XVIIIe siĂšcle[17].
    • Manoir du XVIIIe siĂšcle[18]
    • Circuit fleuri de la hĂȘtraie de km.
    • L'Ă©glise Notre-Dame - Saint-AndrĂ©.
      L'église Notre-Dame - Saint-André.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • La croix de l'ancien cimetiĂšre.
      La croix de l'ancien cimetiĂšre.
    • La statue du Christ-roi.
      La statue du Christ-roi.
    • Le colombier.
      Le colombier.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 34.
    2. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, GenÚve, Librairie Droz, p. 1017 (ISBN 2600001336).
    3. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 55a.
    4. Site de Nordic Names : origine du nom de personne Atli (lire en anglais)
    5. « Le projet de fusion entre Veauville-lĂšs-Baons, Autretot, Hautot-le-Vatois et Hautois-Saint-Sulpice suscite bien des rĂ©serves », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Les rĂ©unions publiques se sont succĂ©dĂ© ces derniers jours dans chacune des communes concernĂ©es pour dĂ©battre de cet Ă©pineux projet de rapprochement, en rĂ©flexion depuis deux ans. Un projet qui divise. Samedi dernier, Ă  la salle des fĂȘtes de Veauville-lĂšs-Baons, des habitants ont clairement exprimĂ© leur dĂ©sapprobation ».
    6. ÉlĂ©onore Sinoquet, « Autretot et Veauville-les-Baons fusionnent et deviennent la commune nouvelle « Les-Hauts-de-Caux » : Veauville-les-Baons/Autretot. Depuis ce jeudi 29 novembre au soir, la commune nouvelle « Les-Hauts-de-Caux » a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e. La fusion, initialement prĂ©vue Ă  quatre, elle ne comprend finalement que deux communes », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « La commune nouvelle Les-Hauts-de-Caux, a donc Ă©tĂ© validĂ©e par la quasi-totalitĂ© des deux conseils. Mais on est assez loin du projet initial qui prĂ©voyait d’intĂ©grer deux autres communes, Hautot-le-Vatois et Hautot-Saint-Sulpice ».
    7. « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 19 dĂ©cembre 2018 portant crĂ©ation de la nouvelle commune Les Hauts-de-Caux », Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture de la Seine-Maritime, nos 76-2018-141,‎ , p. 137-140 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    9. « Les maires de Autretot », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    10. « Autretot : le maire a reçu la visite du ComitĂ© national des villes et villages fleuris qui statuera sur le sort de la quatriĂšme fleur », Paris Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Il faut dire que Martine Lesage a le pouvoir d’enlever une prĂ©cieuse fleur au village d’Autretot, qui en compte quatre depuis 1985 ».
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    14. « École », sur https://autretot.fr (consultĂ© le ).
    15. « Église paroissiale Notre-Dame, Saint-AndrĂ© », notice no IA00020409, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture
    16. « Maisons et fermes », notice no IA00020408, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    17. « Ferme », notice no IA00020413, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    18. « Manoir », notice no IA00020410, base Mérimée, ministÚre français de la Culture


    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.