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Aurons

Aurons [oʁɔ̃] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Bouches-du-RhĂŽne, en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur. Elle fait partie de la mĂ©tropole d'Aix-Marseille-Provence.

Aurons
Aurons
Aurons, « perle du val de Cuech Â».
Blason de Aurons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Bouches-du-RhĂŽne
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
André Bertero
2020-2026
Code postal 13121
Code commune 13008
DĂ©mographie
Gentilé Auronais
Population
municipale
565 hab. (2020 en augmentation de 6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 44 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 39â€Č 57″ nord, 5° 09â€Č 30″ est
Altitude 225 m
Min. 140 m
Max. 330 m
Superficie 12,82 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de PĂ©lissanne
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Aurons
Liens
Site web vivonsaurons.com

    GĂ©ographie

    Situation

    Aurons est situĂ©e au cƓur du massif des Costes, sĂ©parant la Touloubre de la Durance. Le village est situĂ© Ă  km de Salon-de-Provence. Sites remarquables : dĂ©filĂ© de la Goule, plateau du Farigoulet, plateau du Sonailler, grottes du Castellas.

    Entrée du village.
    Panorama depuis le Castellas: au premier plan, le vieux village. Au second plan, les constructions nouvelles qui ont entraßné la multiplication par cinq de la population en une cinquantaine d'années (de 105 habitants en 1965 à 540 en 2018.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    Aurons est reliée aux communes voisines par des petites routes départementales : à Salon-de-Provence et à Alleins par la D16, à Pélissanne par la D68, et à VernÚgues par la D22b.

    Les autoroutes A7 (Lyon-Avignon-Marseille), A8 (Salon-Aix-Nice) et A54 (Salon-NĂźmes) sont en interconnection Ă  Salon, Ă  6 km d'Aurons.

    La ligne Libébus no 8 du réseau La Métropole Mobilité relie Aurons à Salon (via Pélissanne) d'une part, à VernÚgues d'autre part.

    La gare de Salon est desservie par les TER de la région PACA de et vers Marseille d'une part, Avignon-ville (avec correspondances de et vers Lyon et Montpellier) et Avignon-TGV (ligne rapide Paris-Marseille) d'autre part.

    L'aéroport de Marseille Provence est à 30 kilomÚtres au sud de Salon (navettes par autocar).

    Sismicité

    Dans la division du territoire national en 5 zones de sismicité[1], Aurons et les communes voisines sont classées en zone 4 dite de sismicité moyenne. La commune a de ce fait établi un Plan de protection des risques (PPR) Séisme et mouvements de terrain[2].

    La commune voisine de VernÚgues a été presque totalement détruite par le séisme du 11 juin 1909. Le 23 décembre 1934 un autre séisme a encore touché VernÚgues. Depuis 1980 la quasi-totalité des mouvements sismiques enregistrés dans les Bouches-du-RhÎne l'ont été entre Aix-en-Provence et Marseille[2].

    Climat

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 à Salon-de-Provence (6 km à l'ouest d'Aurons, dans la plaine) :

    Mois J F M A M J J A S O N D année
    Températures maximales (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22,0 25,8 29,4 29,0 25,0 19,9 14,2 11,6 19,4
    Températures moyennes (°C) 6,1 7,2 9,7 12,0 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7,0 13,9
    Températures minimales (°C) 1,2 2,0 4,0 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
    Précipitations (hauteur en mm) 59 47 44 63 52 31 16 37 64 98 58 54 623,4
    Source: Météo France / Station de Salon de Provence

    Urbanisme

    Typologie

    Aurons est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (67,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (35,4 %), forĂȘts (32 %), cultures permanentes (10,8 %), terres arables (10,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,9 %), zones urbanisĂ©es (2,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Moyen Âge

    Du XIIe au XVe siĂšcle, le prieurĂ© Saint-Pierre de Canon appartenait Ă  l’abbaye Saint-AndrĂ© de Villeneuve-lĂšs-Avignon[10].

    Arimondus de Auronis, damoiseau, fut seigneur d'Aurons. Il descendait d'une vieille famille de chevaliers qui s'Ă©tait implantĂ©e dans la campagne de PĂ©lissanne aux XIIe et XIIIe siĂšcles[11]. Il doit ĂȘtre diffĂ©renciĂ© du damoiseau Raymond d'Aurons, coseigneur de Rognonas et doit plutĂŽt ĂȘtre un membre de la famille de Rostaing de Auronis, damoiseau attestĂ© en 1345[12] et du noble Pierre de Auronis, coseigneur d'Aurons, qui cĂšde ses droits seigneuriaux Ă  PĂ©lissanne, Ă  la cour en 1322[13]. Il est le fils de Hugues de Auronis, coseigneur d'Aurons, et possĂ©dait des biens Ă  PĂ©lissanne qu'il possĂ©dait de l'abbaye de Montmajour. Aimondus eut un fils, Pierre de Auronis, alias de "Luperiis[14]".

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession Ă  la tĂȘte du comtĂ© de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur d’Aurons, Raymond, se rallie aux Angevins en 1385, aprĂšs la mort de Louis Ier[15].

    Révolution française

    À Aurons, le comitĂ© de surveillance est instituĂ© en 1793. Il ne peut recruter les douze membres prĂ©vus dans le dĂ©cret de la Convention et compte plusieurs membres simples paysans et illettrĂ©s. Son institution marque en quelque sorte l’apogĂ©e dĂ©mocratique de la RĂ©volution. Les membres illettrĂ©s prennent nĂ©anmoins toute leur place dans les dĂ©bats et occupent Ă  tour de rĂŽle la place de prĂ©sident. Le comitĂ©, chargĂ© de la surveillance de l’application des lois et de la confection des listes de suspects, dĂ©clare qu’il n’y a aucun suspect dans la commune, uniquement peuplĂ©e de cultivateurs[16].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Monument hommage Ă  Gaston Cabrier.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ? 15 juin 1944 Gaston Cabrier Résistant - Fusillé par les nazis
    1960 mars 2008 Maurice Merendol SFIO-PS
    mars 2008 mars 2014 Robert Coste
    mars 2014 En cours André Bertero PS Retraité

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©glise romane.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[18].

    En 2020, la commune comptait 565 habitants[Note 3], en augmentation de 6 % par rapport Ă  2014 (Bouches-du-RhĂŽne : +2,09 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    205217208217215214223227232
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    230217213198213191189177201
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2401821518510886759370
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    105150247282355511527531531
    2018 2020 - - - - - - -
    560565-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il y a une Ă©cole de deux classes (une de la maternelle au CP, l'autre du CE1 au CM2) Ă  Aurons.

    Personnalités liées à la commune

    • Gaston Cabrier (1892 - ): maire d'Aurons, il fut un membre actif dans la rĂ©sistance Ă  partir de 1943. DĂ©noncĂ©, il fut fusillĂ© par les nazis le [21].

    Économie

    Il y a un petit bar/restaurant au centre du village oĂč ont lieu certaines festivitĂ©s.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise et son clocher-mur qui Ă©mergeau milieu des habitations.
      L'Ă©glise et son clocher-mur qui Ă©mergeau milieu des habitations.
    • Le lavoir de la place de l'Ă©glise.
      Le lavoir de la place de l'Ă©glise.
    • Les habitations troglodytiques du mont Castelles.
      Les habitations troglodytiques du mont Castelles.
    • La fontaine.
      La fontaine.
    • L'Ă©cole.
      L'Ă©cole.

    HĂ©raldique

    Armes de Aurons

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    CoupĂ© de gueules Ă  un bƓuf d'or, et d'argent Ă  la barre de sinople.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. DĂ©crets 2010-1254 et 2010-1255 du 22 octobre 2010.
    2. Les risques naturels, Dossier départemental sur les risques majeurs (DDRM), pages 28 à 33 sur le site de la préfecture des Bouches-du-RhÎne, consulté le 29 avril 2023.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    10. Guy Barruol, MichĂšle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des Ă©tablissements religieux relevant de l’abbaye Saint-AndrĂ© du Xe au XIIIe siĂšcle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain GĂ©rard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-AndrĂ© de Villeneuve-lĂšs-Avignon, histoire, archĂ©ologie, rayonnement, Actes du colloque interrĂ©gional tenu en 1999 Ă  l'occasion du millĂ©naire de la fondation de l'abbaye Saint-AndrĂ© de Villeneuve-lĂšs-Avignon, Éd. Alpes de LumiĂšres, Cahiers de Salagon n° 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 214
    11. Coulet, Aix, p. 182-183
    12. Coulet, répertoire, p. 5
    13. AD du 13, série B459, parchémin,
    14. AD du 13, série B566, parchemin
    15. GeneviĂšve Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix Â», Provence historique, FĂ©dĂ©ration historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix Â», 1990, p. 412 (note 55).
    16. Jacques Guilhaumou et Martine Lapied, « Paysans et politique sous la Révolution française à partir des dossiers des comités de surveillance des Bouches-du-RhÎne », Rives nord-méditerranéennes, 5 | 2000, mis en ligne le
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. « "+titre+" », sur mvr.asso.fr (consulté le ).
    22. « Eglise paroissiale », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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