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Attentat du château de Versailles

L'attentat du château de Versailles entraĂ®ne la dĂ©gradation d'une partie de l'aile gauche du château de Versailles, principalement la galerie des Batailles, par l'explosion d'une bombe dans la nuit du 25 au . Cette bombe est placĂ©e la veille par deux membres du Front de libĂ©ration de la Bretagne (FLB), Lionel Chenevière et Padrig Montauzier, et provoque des destructions dans un rayon de 80 mètres, pour un coĂ»t de restauration d'un peu plus de trois millions de francs.

Attentat du château de Versailles
Image illustrative de l’article Attentat du château de Versailles
La galerie des Batailles, prise pour cible, ici en 2007.

Localisation Château de Versailles
Cible Galerie des Batailles
CoordonnĂ©es 48° 48′ 12″ nord, 2° 07′ 15″ est
Date
Auteurs Lionel Chenevière[1]
Padrig Montauzier[2]
Organisations Front de libération de la Bretagne
GĂ©olocalisation sur la carte : parc de Versailles
(Voir situation sur carte : parc de Versailles)
Attentat du château de Versailles
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Attentat du château de Versailles

L'attentat intervient dans le cadre d'un regain d'activité du FLB entre 1976 et 1978, à une époque où la mouvance commence à prendre pour cible des biens culturels pour protester contre la signature de la Charte culturelle bretonne l'année précédente, dont les avancées sont jugées insuffisantes par le groupe.

Les deux auteurs de l'attentat, déjà placés sous surveillance par le service régional de police judiciaire de Rennes depuis plusieurs mois, sont arrêtés dès le 27 juin. Après un procès de trois jours, ils sont condamnés à quinze ans de réclusion criminelle le . À la suite de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981, ils sont amnistiés en août de la même année.

Contexte

Les « annĂ©es de poudre Â» du Front de libĂ©ration de la Bretagne

Après une première vague d'attentats Ă  la bombe visant des bâtiments de l'État, de 1966 Ă  1972, les membres du Front de libĂ©ration de la Bretagne (FLB) sont la cible de l'opĂ©ration de police « Sultan IV Â» Ă  partir du . Après un travail d'infiltration des rĂ©seaux du FLB, 127 personnes sont interpellĂ©es dans ce cadre[3]. L'opĂ©ration est critiquĂ©e par la gauche parlementaire, en raison du nombre de militants des « mouvements autonomistes Ă  tendance progressiste, (…) mouvements Ă©cologistes et anti-atomistes, (…) paysans (…) dĂ©fenseurs de la langue bretonne » concernĂ©s. Dans le journal LibĂ©ration, Serge July dit que « c'est ce dĂ©but de fusion entre la revendication autonomiste et la colère paysanne que le gouvernement a voulu stopper[4]. » L'opĂ©ration de police reste un Ă©chec en raison du peu de rĂ©sultats obtenus[5]. Après une première amnistie, les auteurs de cette première vague d'attentats sont remis en libertĂ© ; de 1976 Ă  1978, une centaine de nouvelles opĂ©rations ont lieu, avec une intensitĂ© encore inĂ©galĂ©e[6].

Politiquement, ce mouvement voit apparaître une nouvelle tendance après l'attentat de Roc'h Trédudon de , ne visant plus seulement des bâtiments de l'État, mais prenant aussi pour cible des objectifs trouvant un écho avec des luttes sociales de l'époque (grève du Joint Français, affaire de Plogoff…), et le nombre d'actions augmente alors à cette époque[7]. Les revendications culturelles sont aussi prises en compte par la mouvance, avec pour but l'obtention d'une télévision en breton ; l'émetteur de Pré-en-Pail, en Mayenne, est ainsi pris pour cible en 1977, de même que plusieurs lieux liés à cette problématique à Rennes[n 1] - [8]. Le président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing, signe en la création de la Charte culturelle bretonne, dont un volet porte sur ce point, mais ces promesses sont alors jugées insuffisantes par le FLB[9], et le groupe commence à envisager des cibles dans le domaine culturel à Paris[10].

Paris comme objectif

Le FLB a déjà eu avant cette époque des cellules actives en région parisienne, notamment avec Jean Bothorel et Ronan Trémel dans les années 1968-1969, mais ne compte plus alors de groupe organisé dans la région. Quelques attentats y sont cependant régulièrement organisés, mais exécutés par des cellules venant de l'extérieur[10].

Une nouvelle cellule est implantée dans la capitale vers 1977 par Denez Riou avec des étudiants parisiens. Ceux-ci sont formés en Bretagne, où ils participent à des opérations de plasticage. À Paris, ils commencent à planifier des attentats visant différents symboles, politiques comme la Cour de sûreté de l'État, ou culturels avec le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou[11]. La cellule est cependant arrêtée avant d'agir[12].

La Kevrenn de Rennes qui regroupe plusieurs agents dans cette ville, dont Padrig Montauzier, soumet le un projet de plasticage au château de Versailles au Kuzul Meur, l'organe de liaison des cellules du FLB réuni ce jour-là à Gouarec. Ne pensant pas le groupe prêt pour cette opération, le Kuzul Meur n'y prête pas trop attention, et n'approuve ni ne rejette le projet[12].

L'attentat

DĂ©roulement des faits

L'un des membres de la Kevrenn de Rennes relance plus tard l'idée à Montauzier et réussit à le convaincre. Ils partent le dimanche au matin[12], en utilisant la Citroën DS bleue de Chenevière[13], mais plusieurs incidents interviennent. Un troisième complice devait être récupéré rue du Mail à Rennes, mais il attend à l'autre extrémité, et la voiture part sans lui. Le plein d'essence n'étant pas fait, ils doivent ensuite s'arrêter sur la route pour prendre du carburant et paient par chèque, laissant ainsi une trace de leur passage. Ils arrivent finalement au château et se mêlent à la foule des premiers visiteurs du matin pour effectuer un repérage des lieux. La galerie des Glaces est envisagée, puis écartée en raison de sa configuration ne permettant pas de concentrer le souffle d'une explosion. Leur choix s'arrête sur la galerie des Batailles[12].

Chenevière et Montauzier retournent l'après-midi au château, en dissimulant un pain de plastic[12] ou un autre type d'explosif confectionné à partir de trois bâtons de kg de dynamite[14] et une minuterie dans une sacoche d'appareil photo[12]. Le minuteur, fabriqué à partir d'un réveille-matin[15], est réglé pour se déclencher à deux heures du matin le lendemain[12], et le paquet est déposé en haut d'un placard dans l'aile du Midi[16] - [17]. L'explosion a lieu à 2 h 5 le dimanche. Les gardiens lancent une première fois l'alarme, mais en raison de fréquentes fausses alertes, la police ne se déplace pas. Ce n'est qu'après le passage d'une ronde de police à proximité du château que ceux-ci arrivent en nombre sur les lieux, accompagnés des pompiers[18].

La lettre de revendication qui devait initialement ĂŞtre postĂ©e les jours suivants Ă  Paris, est dĂ©posĂ©e dans une borne tĂ©lĂ©phonique le long de la rocade de Rennes, et le soir mĂŞme les deux plastiqueurs sont dĂ©jĂ  rentrĂ©s chez eux lorsque la bombe explose[19]. Le lundi Ă  8 h, l'antenne de Rennes de l'Agence France-Presse reçoit un appel anonyme de quelqu'un se rĂ©clamant du FLB-ARB. Il indique qu'un communiquĂ© a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© près de la borne tĂ©lĂ©phonique no 2095 de la rocade de Rennes. Celui-ci, rĂ©digĂ© en breton et datĂ© du 24 juin, provient d'un groupe revendiquant l'attentat[20]. En plus de la lettre dĂ©posĂ©e Ă  Rennes, deux autres collectifs inconnus revendiquent l'action, le « Groupe ouvrier et rĂ©volutionnaire Â» et le « Groupe contre le chĂ´mage international Â»[21] - [22].

Dommages

Tableau historique contenant plusieurs personnages.
Première distribution des croix de la Légion d'honneur de Jean-Baptiste Debret, toile lourdement endommagée par l'explosion.

Les dommages matĂ©riels sont considĂ©rables : de nombreuses statues et tableaux sont très abĂ®mĂ©s. La Première distribution des croix de la LĂ©gion d'honneur du peintre Jean-Baptiste Debret est « complètement explosĂ©e, en lambeaux » selon le conservateur en chef GĂ©rald Van der Kemp[23]. Au total, une dizaine de salles au rez-de-chaussĂ©e de l'aile du Midi sont touchĂ©es, et les portes et fenĂŞtres dans un rayon de 80 m, soufflĂ©es. Un plafond prĂ©sente un trou d'environ 10 m de diamètre[20].

La restauration est initialement estimée au minimum à cinq millions de francs et, via une souscription, environ un million et demi de francs est récolté en l'espace de cinq mois[20]. La restauration coûte finalement un peu plus de trois millions de francs, et après travaux, la salle des Batailles est de nouveau ouverte au public à partir d'[24].

RĂ©actions Ă  l'attentat

La réprobation est générale dans les journaux de l'époque[19], en France comme à l'étranger[20]. Le ministre de la Culture Jean-Philippe Lecat évoque un « côté criminel absolument odieux » et l'irresponsabilité des indépendantistes bretons[25] ; Hubert Landais, directeur des musées de France à l'époque, parle d'une « véritable catastrophe » et compare l'auteur de l'attentat à un « fou », considérant que « s'attaquer à des richesses nationales est un signe de déséquilibre[23]. » L'Union démocratique bretonne condamne elle aussi, comme pour des attentats précédents[26].

Le journal allemand Die Welt indique le lendemain de l'attentat qu'« aucun Français raisonnable ne désire que l'État français accorde l'indépendance aux provinces périphériques, ni en Bretagne, ni en Alsace, ni en Occitanie[20]. »

Suites judiciaires

EnquĂŞte et arrestations

Logo circulaire noir et blanc, arborant au centre une hermine crénelée accompagnée d'un glaive, et le nom du FLB tout autour.
Logo du FLB, dont l'organisation est ébranlée par une série d'arrestations à la suite de l'attentat.

Le parquet de Versailles commence son enquête dès les premières heures suivant l'attentat, mais il est dessaisi dès le premier jour au profit de la Cour de sûreté de l'État, avec à sa tête le procureur général Raoul Béteille. Les services régionaux de police judiciaire (SRPJ) de Rennes et de Versailles sont à cette époque chargés d'enquêter sur la mouvance bretonne en région parisienne et en Bretagne[22]. La Kevrenn de Rennes d'où sont issus Chenevière et Montauzier est déjà observée par les services rennais depuis une quinzaine de mois, et l'attentat de Versailles précipite leur arrestation[27]. Les auteurs de l'attentat sont interpellés le mardi suivant les faits, à 10 h 30 pour le premier et à 13 h 30 pour le second[28], et gardés à vue pendant six jours[19]. La police ne dispose initialement d'aucune preuve contre eux, mais leur présente un certain nombre d'éléments en leur possession[29] et ils passent tous deux aux aveux le jeudi[15]. Le vendredi 30 juin, l'identité des deux suspects est révélée par le commissaire Le Taillanter, et ils sont présentés comme d'anciens militants du parti politique Strollad ar Vro[13]. La police annonce par la même occasion avoir découvert « le quartier général » du groupe dans le quartier des landes d'Apigné, ainsi qu'un certain nombre d'objets leur appartenant à proximité, dans la Vilaine[15].

Chenevière et Montauzier sont alors inculpés à l'issue de la garde à vue par la Cour de sûreté de l'État et incarcérés à Fresnes et Fleury-Mérogis[30]. Le ministre de la Justice Alain Peyrefitte déclare alors qu'« ils seront jugés rapidement[31]. » Une autre série d'arrestations est faite en Bretagne, qui ébranle l'ensemble du FLB[30] : le , le SRPJ de Rennes, sous les ordres de Roger Le Taillanter, annonce avoir totalement démantelé le réseau. En tout, quatorze membres du FLB sont arrêtés et placés en détention dans diverses prisons de la région parisienne[32].

Procès

Portrait noir et blanc d'un homme souriant en costume et cravate.
Alain Peyrefitte, ministre de la Justice à l'époque du procès de l'attentat de Versailles.

Le procès fait partie de toute une série visant différents membres du FLB et concernant diverses affaires. Le premier d'entre eux a lieu dès , peu de temps après l'attentat de Versailles, et concerne le commando Riwall à l'origine d'autres attentats. Les peines prononcées alors sont beaucoup plus lourdes que les condamnations que la mouvance a reçues pour les actions réalisées dans les années 1960, ce qui fait dire au journal Le Monde que la proximité avec l'attentat de Versailles joue sans doute en défaveur de ces premiers condamnés[33].

Le procès portant sur l'attentat de Versailles a lieu en novembre de la mĂŞme annĂ©e. Alors que les deux accusĂ©s sont aussi poursuivis pour d'autres attentats, il ne porte que sur les faits de Versailles. La dissociation des affaires, voulue par le procureur gĂ©nĂ©ral près de la Cour de sĂ»retĂ© de l’État Raoul BĂ©teille, est acceptĂ©e par le ministre de la Justice Alain Peyrefitte mais elle est dĂ©crite par les avocats des accusĂ©s comme « une manĹ“uvre gouvernementale qui porte atteinte aux droits de la dĂ©fense[31]. » La longueur du procès, qui ne dure que trois jours, est critiquĂ©e par plusieurs journaux locaux, comme Ouest-France qui la juge « Ă©trange » ou comme Le canard de Nantes Ă  Brest qui trouve le procès « bizarre » et « boiteux ». Montauzier se dĂ©fend en disant avoir voulu « perpĂ©tuer le combat des bonnets rouges » et rĂ©clame d'ĂŞtre jugĂ© en Bretagne par une juridiction bretonne, ainsi que l'obtention du statut de prisonnier politique. Devant le refus de la cour d'accĂ©der Ă  leurs demandes, ils quittent la salle et continuent une grève de la faim entamĂ©e plus tĂ´t[33]. Leurs avocats refusent de plaider, dĂ©clarant « en accord avec les accusĂ©s (…) notre seule plaidoirie doit ĂŞtre le silence[34] », et les deux poseurs de bombe n'assistent pas Ă  la suite du procès[30]. Une vingtaine de tĂ©moins se succèdent Ă  la barre. Les avocats des parties civiles rĂ©clament 50 000 francs de dommages et intĂ©rĂŞts au titre des destructions et des frais de restauration des Ĺ“uvres endommagĂ©es. Dans son rĂ©quisitoire, après avoir envisagĂ© la peine de mort[35], l'avocat gĂ©nĂ©ral demande 20 ans de prison, les trouvant « imbĂ©ciles, c'est-Ă -dire (Ă©tymologiquement) des faibles d'esprit » et voyant lĂ  une circonstance attĂ©nuante[33]. Au bout d'une heure et demie, le jury rend son verdict[35] : Chenevière et Montauzier sont condamnĂ©s Ă  quinze ans de rĂ©clusion criminelle le [17]. Ă€ l'annonce du verdict, des drapeaux sont agitĂ©s dans la salle d'audience, et une bombarde entonne le Kan bale an ARB[36].

La sévérité du verdict est relevée par la presse française, bien qu'elle leur ait été jusqu'alors hostile. Le Matin de Paris parle d'« un très lourd verdict » et L'Humanité juge que « la gravité de la peine (…) ne peut que choquer ». Selon Sorj Chalandon de Libération : « quinze ans, ce n'est pas pour des militants bretons qui ont eu recours à la dynamite pour se faire entendre. Quinze ans, c'est pour deux profanateurs de lieu sacré et de sépultures ». Dans le champ politique, Michel Rocard pour le PSU indique que « nous désapprouvons l'acte, mais nous désapprouvons aussi la condamnation[36]. »

Amnistie

À la suite d'autres procès d'activistes du FLB, des associations se forment, réclamant l'amnistie de l'ensemble des prisonniers, ainsi que la dissolution de la Cour de sûreté de l'État. Quarante municipalités votent des motions allant dans ce sens, dont Nantes, Brest, Saint-Malo et Concarneau, de même que certains syndicats, partis politiques et ONG[37].

L'année 1981 est une année d'élection présidentielle en France, et le candidat du Parti socialiste François Mitterrand fait pendant la campagne électorale des déclarations correspondant aux demandes du mouvement breton, allant jusqu'à parler de « réparation historique pour la langue bretonne », ou d'arrêt du projet d'implantation d'une centrale nucléaire à Plogoff[37]. Bien qu'avec 49,2 % des suffrages, il ne s'impose pas le en Bretagne, il améliore de sept points son score de 1974 face au même candidat. Le 11 juin de la même année, des militants pro-amnistie sont reçus par la ministre de la Justice, et réclament la libération de ces prisonniers[38].

Une loi d'amnistie est effectivement votĂ©e dès [39], après quelques libĂ©rations dès le mois de juin[38], ce qui permet la libĂ©ration d'une centaine de prisonniers corses, kanaks, guyanais, mais aussi bretons. Initialement limitĂ©e Ă  quelques cas, elle est avant la fin de l'Ă©tĂ© Ă©tendue Ă  l'ensemble des prisonniers. Dans le mĂŞme temps, la Cour de sĂ»retĂ© de l'État est dissoute. Avant mĂŞme leur libĂ©ration, Chenevière et Montauzier reçoivent une facture de TĂ©lĂ©Diffusion de France leur rĂ©clamant plus de 9 500 000 francs pour des dĂ©gâts provoquĂ©s par d'autres attentats, l'amnistie ne levant pas les condamnations financières. Cette facture est finalement classĂ©e[40]. Les deux activistes s'engagent par la suite dans le Parti pour l'organisation de la Bretagne libre et y jouent un rĂ´le relativement important[41].

Notes et références

Notes

  1. Le , le centre de la redevance est ciblé, puis le 12 juin un laboratoire télé et PTT de Cesson-Sévigné, et le la maison de la radio de Rennes.

Références

  1. Cadiou 2013, p. 82.
  2. Cadiou 2013, p. 292.
  3. Chartier et Cabon 2006, p. 146.
  4. Chartier et Cabon 2006, p. 147.
  5. Chartier et Cabon 2006, p. 148.
  6. Chartier et Cabon 2006, p. 184.
  7. Chartier et Cabon 2006, p. 155.
  8. Chartier et Cabon 2006, p. 176.
  9. Chartier et Cabon 2006, p. 177.
  10. Chartier et Cabon 2006, p. 178.
  11. Chartier et Cabon 2006, p. 179.
  12. Chartier et Cabon 2006, p. 180.
  13. Henry et Lagadec 2008, p. 211.
  14. Henry et Lagadec 2008, « Avec trois bâtons de deux kilos de dynamite, les 2 hommes confectionnent l'engin explosif avec un dispositif de retardement (…) », p. 211.
  15. Henry et Lagadec 2008, p. 212.
  16. TF1, « Journal télévisé de 13h de TF1 du 26 juin 1978 », ina.fr, (consulté le ).
  17. Thierry Vareilles (préf. Françoise Rudetzki), Encyclopédie du terrorisme international, Paris/Montréal (Québec)/Budapest etc., L'Harmattan, coll. « Culture du renseignement », , 549 p. (ISBN 978-2-7475-1301-2, BNF 37712448, présentation en ligne), p. 68.
  18. Henry et Lagadec 2008, p. 207.
  19. Chartier et Cabon 2006, p. 181.
  20. Henry et Lagadec 2008, p. 208.
  21. TF1, « Attentat du FLB au château de Versailles », ina.fr, (consulté le ).
  22. Henry et Lagadec 2008, p. 209.
  23. TF1, « Journal télévisé de 20h de TF1 le 26 juin 1978 », ina.fr, (consulté le ).
  24. TF1, « Journal télévisé de TF1 du 26 avril 1982 », ina.fr, (consulté le ).
  25. TF1, « Interview de Jean-Philippe Lecat par Patrick de Carolis au journal de 13h de TF1 le 26 juin 1978 », ina.fr, (consulté le ).
  26. Henry et Lagadec 2008, p. 224.
  27. Chartier et Cabon 2006, p. 189.
  28. Henry et Lagadec 2008, p. 210.
  29. Henry et Lagadec 2008, p. 213.
  30. TF1, « Journal télévisé du 30 novembre 1978 », ina.fr, (consulté le ). « L'attitude des deux accusés qui n'ont pas voulu assister à l'audience a sans doute joué ».
  31. Henry et Lagadec 2008, p. 214.
  32. TF1, « Démantèlement ARB », ina.fr, (consulté le ).
  33. Chartier et Cabon 2006, p. 201.
  34. Chartier et Cabon 2006, p. 202.
  35. Henry et Lagadec 2008, p. 215.
  36. Henry et Lagadec 2008, p. 216.
  37. Henry et Lagadec 2008, p. 264.
  38. Henry et Lagadec 2008, p. 265.
  39. Loi no 81-736 du 4 août 1981 portant amnistie.
  40. Henry et Lagadec 2008, p. 266.
  41. Henry et Lagadec 2008, p. 268.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Georges Cadiou, EMSAV : dictionnaire critique, historique et biographique : Le mouvement breton de A Ă  Z du XIXe siècle Ă  nos jours, SpĂ©zet, Coop Breizh, , 431 p. (ISBN 978-2-84346-574-1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Erwan Chartier et Alain Cabon, Le dossier FLB : PlongĂ©e chez les clandestins bretons, SpĂ©zet, Coop Breizh, , 316 p. (ISBN 978-2-84346-296-2, BNF 40971373). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Lionel Henry et Annick Lagadec, FLB-ARB L'histoire (1966-2005), Fouesnant, Yoran Embanner, , 396 p. (ISBN 978-2-9521446-5-0). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Documentaire

  • FLB Les annĂ©es Giscard, 52 min, 2013, par Hubert BĂ©asse, prod. Jean-François Le Corre, seconde partie d'un double DVD (prĂ©sentation en ligne).

Articles connexes

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