Athanase Clément de Ris
Athanase Louis Marie Clément de Ris ( - Tréguier, - Paris) est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.
Athanase Clément de Ris | ||
Naissance | Tréguier Province de Bretagne Royaume de France |
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Décès | (à 55 ans) Paris |
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Origine | France | |
Allégeance | Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France Royaume de France |
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Arme | Cavalerie | |
Grade | Colonel | |
Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Chevalier de l'Empire LĂ©gion d'honneur (Commandant) |
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Autres fonctions | Pair de France | |
Famille | Fils de Dominique Clément de Ris | |
Biographie
Clément de Ris sort involontairement du collège de Pontlevoy (où il était élève) avant d'y avoir terminé son cours d'études, et s'engage comme simple dragon dans le 10e régiment.
Il passe par tous les grades inférieurs, avant d'obtenir les épaulettes de sous-lieutenant, fait la campagne de 1805 à l'armée d'Italie comme aide de camp du maréchal Masséna, celle de Prusse (1806) comme adjudant-major au 16e dragons où il reçoit la décoration de la Légion d'honneur. Il est blessé d'un coup de lance au combat de Deppen le , se trouve aux batailles d'Eylau et de Friedland, et passe en Espagne en qualité d'aide de camp du maréchal Lefebvre.
Le , Clément de Ris fils est créé chevalier de l'Empire.
Il fait encore les campagnes de Bavière, à la suite de laquelle il est créé chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, du Tyrol et d'Autriche (1809), et est promu capitaine au dragons de la garde impériale.
Après la retraite de Russie, il obtient le grade chef d'escadron dans la Vieille Garde et la croix d'officier de la Légion d'honneur. À la fin de 1813, son état de santé l'oblige à quitter le service actif.
Chevalier de Saint-Louis en 1814, et colonel, il reprend du service pendant les Cent-Jours comme adjudant-commandant du chef d'état-major d'une division de cavalerie légère, est blessé à la poitrine le , sous les murs de Strasbourg, quitte l'armée au licenciement, et rentre dans ses foyers.
La mort de son père l'appelle, le , par droit d'hérédité, à siéger dans la Chambre des pairs. Il s'y montre constamment dévoué aux ministres qui se succèdent depuis cette époque.
Rallié en effet à la monarchie de Juillet, il se prononce notamment, en 1835, comme juge de la « cour des Pairs », pour la condamnation des accusés d'avril.
Il est admis à la retraite comme colonel de cavalerie en non-activité, le .
Autres fonctions
- Pair de France (, puis rallié à la Monarchie de Juillet).
Vie familiale
Fils aîné de Dominique, comte Clément de Ris (1750-1827) et de Catherine Chevreux du Miny ( ✝ 1829), Athanase Louis Marie Clément de Ris épousa, le à Paris, Marie-Caroline Le Jeans (, Marseille - , Paris), fille de Guillaume Lazare Lejeans (1738 ✝ 1803), membre du Sénat conservateur.
Sans enfants, le couple Clément de Ris avait adopté les trois enfants de Elisabeth Torterat :
- Athanase Louis Torterat-Clément de Ris (, Paris - , Versailles), dit « le comte Clément de Ris », conservateur du musée de Versailles, auteur de critiques d'art et de littérature, membre de la Légion d'honneur[1] ;
- Catherine-Clémentine Torterat-Clément de Ris (née en 1822 à Paris), dame de compagnie de la princesse Marie-Clotilde Bonaparte, mariée le avec Camille Clément (, Turin - , Paris), 3e baron de La Roncière-Le Nourry ;
- Paulin Torterat-Clément de Ris (né le à Paris).
Titres
- Chevalier Clément de Ris et de l'Empire (lettres patentes de , Toulouse[2]) ;
- 2e comte Clément de Ris (1828).
DĂ©corations
- LĂ©gion d'honneur :
- LĂ©gionnaire (), puis,
- Officier (), puis,
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur () ;
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
- Chevalier de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du chevalier Clément de Ris et de l'Empire
Parti d'azur et de gueules, l'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'une colombe d'argent tenant au bec une branche d'olivier de sinople ; le gueules au casque de dragon d'or surmonté d'un signet de sable, le tout soutenu d'une champagne de gueules au signe des chevaliers.[2] |
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Armes du comte Clément de Ris, Baron-pair héréditaire
D'azur, au chevron d'argent, acc. en chef de deux Ă©toiles d'or et en pointe d'une colombe d'argent, tenant en son bec une branche d'olivier de sinople.[3] |
Références
- « Cote LH/2614/44 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « BB/29/970 page 131. », Titre de chevalier, accordé à la suite du décret le nommant membre de la Légion d'honneur en date du , à Athanaze, Louis, Marie, Clément de Ris. Toulouse ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), « et ses Compléments », sur www.euraldic.com
Annexes
Bibliographie
- « Clément de Ris (Athanase-Louis-Marie, comte) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] ;
- Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne ... : ouvrage rédigé par plus de 300 collaborateurs, nouvelle édition, revue, corrigée et considérablement augmentée, vol. 5-6, (lire en ligne) ;
- Procès-verbal des séances de la Chambre des Pairs : Numéros 55-68, Didot, (lire en ligne) ;
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Athanase Clément de Ris », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- « Cote LH/550/64 », base Léonore, ministère français de la Culture