Accueil🇫🇷Chercher

Astérix chez les Bretons (film d'animation)

Astérix chez les Bretons est un film d'animation franco-danois réalisé par Pino Van Lamsweerde, sorti en 1986.

Astérix chez les Bretons
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo du film.
RĂ©alisation Pino Van Lamsweerde
Scénario Pierre Tchernia
d'après Astérix chez les Bretons de Goscinny et Uderzo
Acteurs principaux
Sociétés de production Gaumont
Gutenberghus
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau du Danemark Danemark
Genre Animation
DurĂ©e 79 minutes
Sortie 1986

Série Astérix

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Cinquième adaptation de la bande dessinée franco-belge Astérix en long-métrage d'animation, créée en 1959 par René Goscinny et Albert Uderzo, le film est adapté de l'album homonyme Astérix chez les Bretons, huitième de la série, publié en 1966.

Synopsis

Jules César lance une expédition pour conquérir la Bretagne : la population locale a du mal à se défendre, elle refuse en effet de combattre après cinq heures de l'après-midi et pendant le week-end ; l'île est donc soumise à la domination romaine, et seul un petit village résiste à l'envahisseur. Son chef, Zebigbos, décide alors d'envoyer son compatriote Jolitorax en Armorique, chez son cousin gaulois Astérix, dont on connaît les exploits contre les Romains. Justement Astérix mais surtout Obélix sont en proie à une grande nostalgie, car il n'y a plus de Romains avec lesquels combattre : ils sont tous partis faire la guerre en Bretagne. Une fois informés de la situation ils décident de partir pour l'île, en emportant avec eux une barrique de potion magique que leur a préparée leur druide Panoramix.

Comme dans l'album, Astérix fait découvrir le thé aux Bretons.

Pendant le voyage ils sauvent des pirates le bateau de Epidemaïs, un commerçant phénicien, qui leur offre un petit sac d'herbes orientales. Arrivés à Londinium (le Londres antique), ils sont plongés dans une série de mésaventures : Obélix s'enivre et se fait enfermer dans la Tour de Londres, pendant que la potion est dérobée par un petit voleur du coin. Grâce à l'aide du fidèle petit chien Idéfix, ils réussissent à retrouver la barrique. Les Romains sont cependant sur leurs traces : après une série de vaines tentatives, les légions de César réussissent finalement à détruire la barrique dont le contenu tombe dans la Tamise . Les deux Gaulois décident malgré tout d'improviser un substitut de potion magique : Astérix mélange les feuilles que lui a offertes le commerçant phénicien avec de l'eau chaude, boisson déjà fort appréciée. Les hommes du village se sentent revigorés, et réussissent à écraser les troupes romaines : une fois qu'ils apprennent la vérité, ils décident d'adopter cette potion comme boisson nationale. Par la suite, de retour au village, Panoramix leur révèle que ces feuilles ne sont pas autre chose que du thé.

Fiche technique

Distribution

Source : Allodoublage[2]

Autour du film

  • La chanson d'ouverture The Lookout Is Out (chantĂ©e par le groupe Cook da Books) est simplement une version anglaise de la chanson d'ouverture AstĂ©rix est lĂ  (interprĂ©tĂ© par Plastic Bertrand) du prĂ©cĂ©dent volet, AstĂ©rix et la Surprise de CĂ©sar (1985).
  • Une grande partie de la bande originale est extraite de partitions composĂ©es par Vladimir Cosma pour le long mĂ©trage prĂ©cĂ©dent, AstĂ©rix et la Surprise de CĂ©sar (1985), et L'Aile ou la Cuisse (1976). Par exemple, la musique de la scène oĂą ObĂ©lix est enfermĂ© dans la « Tour de Londinium » est reprise du morceau ĂŽle Flottante de L'Aile ou la Cuisse. Le thème musical de la scène de combat est quant Ă  lui intitulĂ© Thème des mousquetaires, il est l'Ĺ“uvre de Vladimir Cosma et est dĂ©jĂ  prĂ©sent dans le film Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, film de 1977 rĂ©alisĂ© par Coluche.
  • Certains passages de la bagarre d'AstĂ©rix et ObĂ©lix contre les romains sur leur navire, sont tirĂ©s de l'attaque des gaulois sur le camp romain dans AstĂ©rix et la Surprise de CĂ©sar.
  • Comme dans les albums, le film comporte des anachronismes volontaires :
    • dans la scène oĂą les hĂ©ros arrivent sur la terre bretonne après avoir traversĂ© la Manche, ObĂ©lix dit « Mon petit chien, il n'aime pas la pluie, il faudrait faire un tunnel sous la Manche » et AstĂ©rix rĂ©pond « Ah, ça, ObĂ©lix, c'est une idĂ©e Ă  creuser ! (rires) "Ă  creuser" ! (rires) » Les travaux du « vrai » tunnel sous la Manche commencent un an après la sortie du film, en dĂ©cembre 1987 ;
    • quelques monuments les plus connus de Londres apparaissent dans le film alors qu'ils ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s aux XVIIIe et XIXe siècles : Big Ben, le Tower Bridge et Buckingham Palace. Quant Ă  la tour de Londinium qui date de 1066, elle est reprĂ©sentĂ©e sous la forme d'une simple tour, alors que c'est en rĂ©alitĂ© une forteresse ;
    • certains bruitages comme des mitrailleuses, un gyrophare d'ambulance ou des feux d'artifice se font entendre, inconnus durant l'AntiquitĂ©.
  • Le personnage du gĂ©nĂ©ral Motus ressemble sur le plan physique au centurion Caius Faipalgugus de l'album Le Devin. On le retrouve Ă©galement dans le volet suivant AstĂ©rix et le Coup du menhir.
  • Quand Olive Escartefix montre sa rĂ©serve de nourriture gauloise, il mentionne les villes de Nice, Lugdunum et Cambrai. Or, il aurait fallu dire Nicae, Lugdunum et Camaracum, villes d'ailleurs visitĂ©es dans l'album Le Tour de Gaule d'AstĂ©rix.
  • ObĂ©lix, dans un Ă©tat d'Ă©briĂ©tĂ©, chante « Ils ont des tonneaux ronds, vive la Bretagne », clin d’œil Ă  la chanson Vive la Bretagne.
  • Le film comprend plusieurs rĂ©fĂ©rences au Jour le plus long (1962) :
    • lorsque Jolitorax frappe chez Gaulix pour cacher AstĂ©rix, ObĂ©lix et le tonneau de potion magique, les quatre coups sont les quatre premières notes de la Cinquième symphonie de Beethoven Ă  la timbale utilisĂ©s pour ouvrir l'Ă©mission radio diffusĂ©e par la BBC pendant la Seconde Guerre mondiale et destinĂ©e Ă  la RĂ©sistance intĂ©rieure française, Les Français parlent aux Français ; le mot de passe qu'il donne (« Les Bretons parlent aux Bretons ») y fait Ă©galement rĂ©fĂ©rence ;
    • durant la scène oĂą les catapultes sont enclenchĂ©es par accident, on entend la musique du film ;
    • Lors d'une scène oĂą les hĂ©ros arrivent en Bretagne et oĂą Jolitorax dit « Je vous emmène dans une auberge, oĂą vous pourrez prendre votre premier Breton repas. » on peut apercevoir Stonehenge en arrière plan.
    • Ă  l'approche des cĂ´tes bretonnes, CĂ©sar dit : « Pour eux comme pour nous, ce sera le jour le plus long » ;
    • les troupes romaines dĂ©barquent sur la plage bretonne dans des barges et montent Ă  l'assaut des falaises en utilisant des grappins propulsĂ©s comme dans le film.
  • Durant l'accident du dĂ©clenchement des catapultes, CĂ©sar prononce sa cĂ©lèbre devise « je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu »(Veni, vidi, vici), transformĂ©e dans le contexte en « je suis venu, j'ai vu et je n'en crois pas mes yeux ». On retrouve cette mĂŞme citation dĂ©formĂ©e « veni, vidi et je n'en crois pas mes yeux » dans l'album AstĂ©rix Gladiateur, lorsqu'Assurancetourix, condamnĂ© Ă  ĂŞtre dĂ©vorĂ© par les lions du cirque, fait fuir ces derniers en chantant.

Différences entre l'album et le film

  • Dans l'album original, AstĂ©rix trouve le thĂ© chez Panoramix avant son dĂ©part, et ne croise pas ÉpidemaĂŻs. Celui-ci n'apparaĂ®t que dans deux albums : AstĂ©rix Gladiateur et L'OdyssĂ©e d'AstĂ©rix.
  • Dans l'album original, l'auberge La Gauloise Amphore est tenue par un Breton nommĂ© Relax. Dans le film, son propriĂ©taire est un Gaulois (de Massilia), Olive Escartefix, que tous les Bretons surnomment « Gaulix ». Il s'agit lĂ  d'un hommage au personnage d'Olive Escartefigue, tirĂ© de la Trilogie marseillaise de Marcel Pagnol. Lorsque les Romains confisquent la totalitĂ© de la cave de Gaulix, celui-ci s'exclame d'ailleurs Ă  deux reprises : « Tu me fends le cĹ“ur ! », rĂ©plique tirĂ©e de Marius (la cĂ©lèbre partie de cartes).
  • Le cousin de Relax dans la bande dessinĂ©e, Surtax, est Ă©galement absent.
  • Dans l'album original, ObĂ©lix confie IdĂ©fix Ă  Panoramix, contrairement au film oĂą il l'emmène avec lui en Bretagne.
  • Le joueur de calebasse Ipipourax dans l'album devient Ipipipourax dans le film.
  • OrdralfabĂ©tix apparaĂ®t dans le film. Dans la bande dessinĂ©e, il n'apparaĂ®t qu'Ă  partir d'AstĂ©rix en Hispanie, album ultĂ©rieur Ă  AstĂ©rix chez les Bretons.

Notes et références

  1. (en) Astérix chez les Bretons sur l’Internet Movie Database
  2. « Casting français du film » sur Allodoublage, consulté le 24 octobre 2012

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.