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Association psychanalytique hongroise

L'Association psychanalytique hongroise (en hongrois : Magyar Pszichoanalitikus Egyesület) est une organisation scientifique et professionnelle hongroise de psychanalyse, créée à Budapest par Sándor Ferenczi en 1913.

Association psychanalytique hongroise
Histoire
Fondation
Cadre
Domaine d'activité
Siège
II. János Pál pápa tér 6
1081 Budapest
Pays
Langue
hongrois
Organisation
Fondateur
Président
Zsuzsa LĹ‘rincz (2018)
Secrétaire général
TĂ­mea Kardos (2018)
Affiliation
Site web

Elle a connu deux crises majeures au long de son histoire, en 1920, durant le régime autoritaire d'Horthy, qui pousse une partie des analystes à l'exil, puis un arrêt de ses activités durant la Seconde Guerre mondiale, suivi d'une dissolution, en 1948, en raison des circonstances politico-historiques.

L'association est officiellement rétablie dans les années 1980, et reconnue par l'Association psychanalytique internationale en 1989. Elle est également membre de la Fédération européenne de psychanalyse.

Histoire

Fondation et débuts

Sándor Ferenczi

L'Association psychanalytique hongroise est créée à Budapest, le par Sándor Ferenczi[1]. Ferenczi, après une première tentative décevante de lecture de Freud, s'enthousiasme pour la pensée freudienne, après sa rencontre avec Jung et Eugen Bleuler, à Budapest. Une correspondance avec Freud, suivie d'une rencontre avec lui, où il est accompagné de Fülöp Stein, le dimanche , et une invitation au premier congrès psychanalytique international de Salzbourg la même année, offre une place de premier rang à Ferenczi dans le mouvement psychanalytique. Il diffuse les théories freudiennes dans les milieux cultivés de Budapest qu'il fréquente[2]. Il est alors l'unique psychanalyste hongrois, comme le constate Sigmund Freud en 1914 : « La Hongrie […] n'a encore fourni à la psychanalyse qu'un seul collaborateur ; mais ce collaborateur s'appelle S. Ferenczi et vaut à lui seul toute une société. »[3]. Ernest Jones fait une analyse en 1913 avec Ferenczi et adhère à l'association hongroise.

L'Académie hongroise de sciences accueille le congrès international de psychanalyse en 1918

Les premiers membres de l'association hongroise sont István Hollós qui en prend la vice-présidence, Lajos Levy qui est trésorier[4] - [5], Sándor Radó, secrétaire, et Ignotus (en), rédacteur de la revue Nyugat[6] qui publie un article de Freud, « L'Intérêt de la psychanalyse »[7].

La psychanalyse est favorablement accueillie dans les milieux intellectuels de Budapest, notamment par les écrivains Mihály Babits, Frigyes Karinthy, Dezső Kosztolányi ou encore Géza Csáth[6] - [8], alors que les milieux médicaux restent réticents[9]. Après l'interruption due à la Première Guerre mondiale, l'association hongroise est reconnue par l'Association psychanalytique internationale qui tient son Ve congrès, les 28 et , accueillie par l'Académie des sciences, à Budapest, tandis que Ferenczi est élu président de l'association internationale la même année. Cependant, les circonstances politiques de l'immédiat après-guerre ont modifié la situation et, dès 1920, Ferenzi est remplacé par Ernest Jones à la tête du mouvement international, à la demande de Freud[10]. Comme dans les autres pays européens impliqués dans le conflit, la Hongrie doit faire face à l'afflux de soldats atteints de névroses traumatiques, les « shell-shocks », que les thérapies habituelles ne suffisent pas à prendre en charge, et le Ve congrès de l'API est largement consacré au traitement psychanalytique des névroses de guerre, et Ferenczi présente quelques innovations thérapeutiques[11]. Anton von Freund, principal organisateur du congrès de Budapest et mécène du mouvement psychanalytique austro-hongrois, dont la sœur Katá Levy, elle-même psychanalyste[12], a épousé Lajos Levy, s'engage à financer une policlinique analytique, qui ne voit finalement pas le jour[13]. Melanie Klein, en analyse avec Sándor Ferenczi, est membre en 1919-1920[14]. Eugénie Sokolnicka fait elle aussi une analyse avec Ferenczi, à Budapest, après la guerre. Erzsébet Radó-Révész (de), psychiatre hongroise, analysée par Freud et brièvement membre de la Société psychanalytique de Vienne en 1918, devient analyste didacticienne à Budapest, où elle meurt prématurément, en 1923. Zsigmond Pfeifer rejoint également la société hongroise, dont il est secrétaire en 1941[15].

Les premières années

L'instauration de la République des conseils, de mars à août 1919, augure d'une période très favorable à la psychanalyse. Une chaire de psychanalyse est créée à l'université de Budapest[16], et Ferenczi est nommé professeur titulaire[17]. La chaire ne survit pas à la chute de la République des conseils[18], et Ferenczi est expulsé de la société médicale de Budapest[16]. Durant la Terreur blanche, le régime autoritaire d'Horthy s'en prend à la fois à la psychanalyse et aux Juifs, victimes notamment d'un numerus clausus limitant leur présence à l'université à 6 %[19] - [20]. L'espoir de créer une policlinique, pour traiter des patients et assurer la formation clinique des candidats psychanalystes, et un institut de formation à la psychanalyse, s'évanouit[21]. Un certain nombre de psychanalystes quitte la Hongrie, définitivement pour certains d'entre eux. Plusieurs d'entre eux s'exilent en Allemagne, notamment Franz Alexander connu pour être le premier élève de l'Institut psychanalytique de Berlin et qui continuera sa carrière aux États-Unis[22], Melanie Klein qui séjourne à Berlin, puis à Londres après la mort de Karl Abraham, Michael et Alice Balint, qui font leur première formation analytique à Berlin auprès de Hanns Sachs et Sándor Radó qui rejoit également l'institut de Berlin. Therese Benedek s'installe à Leipzig, avant de gagner les États-Unis où elle fait une carrière à Chicago[23] - [24], et Margaret Mahler s'installe en Autriche, après un complément d'études en Allemagne, avant de gagner elle aussi les États-Unis dans les années 1930, devenant professeure à l'université Columbia de New York[25], Sándor Lorand s'exile en 1925[19] à New York, où il fera venir Ferenczi pour une série de conférences en 1927-1928. Ferenczi est tenté par le départ, sa chaire universitaire étant supprimée, mais il reste, ainsi que d'autres : Vilma Kovács et Géza Roheim notamment. Michael et Alice Balint reviennent en 1924, et font une analyse avec Ferenczi[22].

Une policlinique psychanalytique est ouverte en 1930, suivie, en 1931, d'une clinique pour adultes, conçue sur le modèle de celle de Berlin, permettant à la fois d'offrir des soins et de former les candidats analystes, au no 12 de la rue Mészáros[26], dans l'immeuble construit par l'architecte Frédéric Kovács, mari de Vilma Kovács. Ferenczi la dirige, jusqu'à sa mort en 1933, puis Michael Balint lui succède à la tête de la policlinique, tandis que István Hollós devient président de l'association psychanalytique hongroise[27].

Le rayonnement de l'« École de Budapest »

L'école hongroise de psychanalyse, ou encore « école de Budapest » renvoie à l'activité psychanalytique en Hongrie, dans l'entre-deux-guerres[28]. Ce courant est initié par Sándor Ferenczi, qui réunit autour de lui un cercle d'analystes, avant même la création de l'association psychanalytique, en 1913. Plusieurs analystes acquièrent une notoriété mondiale, Melanie Klein, Michael Balint, Franz Alexander notamment[28].

La mort de Ferenczi, et la prise de pouvoir, en Allemagne par le parti nazi, accompagné de la dissolution de fait de la société berlinoise, la mise à feu des livres de Freud en mai 1933, l'exil pour un certain nombre de psychanalystes allemands, puis l'annexion de l'Autriche en 1938, modifient dramatiquement la situation. En mars 1938, l'American Psychoanalytic Association crée le Emergency Committee on Relief and Immigration présidé par Lawrence Kubie, dont fait partie Sándor Radó, établi à New York en 1930[29] - [30]. Ce comité s'efforce de contourner le quota existant, en obtenant des affidavits, déclarations sous serment garantissant que le bénéficiaire ne serait pas à la charge des États-Unis[31]. Une réunion, organisée autour du psychanalyste britannique John Rickman, venu spécialement de Londres, convainc plusieurs analystes de quitter le pays, notamment les Balint et Vilma Kovács, celle-ci rentrant dès l'année suivante à Budapest où elle meurt en mai 1940. Fanny Von Hann-Kende s'exile définitivement à New York et devient une proche de Sándor Radó[32] - [33]. Klára Lázár-Gerő obtient un affidavit pour sa famille et elle en Australie[34]. Edith Gyömrői sollicite un affidavit pour les États-Unis[30], puis émigre à Colombo, devenant l'unique psychanalyste du Sri Lanka, et s'installe en 1956 à Londres où elle est une proche d'Anna Freud et membre de la Société britannique de psychanalyse[35].

Plusieurs exilés hongrois deviennent membres de la New York Psychoanalytic Society

Confrontée à deux vagues migratoires successives, en 1919-1921, puis avant la Seconde Guerre mondiale, « à la fin des années trente, l'école hongroise, en tant que communauté intellectuelle avait perdu son éclat »[19], bien qu'un certain nombre de psychanalystes émigrés soient inspirés par la théorie et la clinique ferenczienne[28] : outre Balint qui se consacre à l'édition des œuvres de Ferenczi, dont il a la responsabilité des droits littéraires après la mort de celui-ci[36], Margaret Mahler et Géza Róheim inscrivent leurs travaux dans cette continuité, tandis que Sándor Radó, quant à lui, s'en écarte tout à fait[22].

Plusieurs psychanalystes hongrois émigrés exercent des fonctions institutionnelles importantes dans les sociétés psychanalytiques : Sándor Lórand, Robert Bak, András Petö, sont présidents de la New York Psychoanalytic Society, Michael Balint est président de la Société britannique de psychanalyse, Franz Alexander a créé l'Institut de psychanalyse de Chicago, Sándor Radó crée le Centre de formation et recherche en psychanalyse de l'université Columbia[37].

Ce déplacement modifie toutefois le rapport de forces au sein du mouvement mondial : alors que les Hongrois acceptaient l'« analyse profane », c'est-à-dire la possibilité pour un non-médecin d'exercer comme psychanalyste, l'évolution à cet égard va progressivement vers un exercice réservé aux médecins, notamment aux États-Unis[38].

La reprise des activités après-guerre

L'association psychanalytique en tant que telle a cessé ses activités en 1942. Imre Hermann, son épouse, Alice Hermann, István Hollós, lui-même rescapé des exécutions perpétrées par les nazis hongrois des Croix-Fléchées, András Pető[39], et son épouse Elisabeth Kardos, analyste pour enfants, qui est tuée début 1945 par les nazis[40], maintiennent une présence psychanalytique dans le pays durant la Seconde Guerre mondiale[27]. Imre Hermann reprend ses activités en 1945, mais l'association a moins de 20 membres à cette date[25]. Elle est à nouveau interdite dès 1948[41], et c'est à nouveau clandestinement qu'il forme une nouvelle génération d'analystes[42]. Michael Balint pour sa part, installé en Angleterre, garde des liens avec la Hongrie, revient régulièrement à Budapest et maintient des contacts entre l'association hongroise et l'association internationale. La nouvelle génération d'analystes sollicite et obtient progressivement sa reconnaissance institutionnelle par l'Association psychanalytique internationale, les nouveaux analystes font des contrôles avec des analystes didacticiens de l'API. L'association est d'abord reconnue comme groupe d'étude par l'API, puis obtient un statut provisoire intermédiaire en 1983, au 33e congrès international de Madrid, et enfin est acceptée comme association à part entière, au 36e congrès international de Rome, en août 1989[43]. Un congrès international de psychanalyse se déroule à Budapest en 1987.

L'association est également membre de la Fédération européenne de psychanalyse[44].

Membres connus

Références

  1. Judit Mészáros, Ferenczi and Beyond: Exile of the Budapest School and Solidarity in the Psychoanalytic Movement during the Nazi Years, London/New York, Routledge, coll. « The History of Psychoanalysis Series », 2018, (ISBN 978-1782200000) p. 32.
  2. Moreau Ricaud 2007, p. 115.
  3. Sigmund Freud, Sur l'histoire du mouvement psychanalytique, [1914], éd. française, Gallimard, coll. « Folio essais », no 529, 2010, cité par Moreau Ricaud, 2007, p. 114.
  4. Lajos Levy (né à Budapest en 1875 — mort à Londres en 1961), médecin hongrois. Il fait ses études de médecine à Budapest, Vienne et Tubingen, puis exerce quelques années à Heldelberg. Il est durant un temps médecin de Freud. Il est membre fondateur de l'Association psychanalytique hongroise. Son épouse, Kata, est la sœur d'Anton von Freund. Ils émigrent en Angleterre après l'Insurrection de Budapest en 1956, Lajos Levy devient membre de la Société britannique de psychanalyse, Kata Levy travaille auprès d'Anna Freud, à la Hampstead Clinic. source : Peter Weibel, Beyond Art: A Third Culture, Vienne/New York, Springer, p. 529, [lire en ligne].
  5. Lajos [Ludwig] Levy (1875-1961), médecin, spécialiste des maladies internes, ami de Ferenczi, directeur de la revue médicale Gyógyászat, puis directeur de l'hôpital juif de Budapest, note 559, Sigmund Freud, Correspondance Anna Freud 1904-1938 [lire en ligne].
  6. Brabant-Gerö 2002, p. 753.
  7. « L'intérêt de la psychanalyse » [1913], éd. française, in Sigmund Freud, Résultats, idées, problèmes, Puf, 1984, p. 212-213.
  8. Michelle Moreau Ricaud, Cure d'ennui. Écrivains hongrois autour de Sándor Ferenczi, Gallimard, 1992.
  9. Moreau Ricaud 2007, p. 116.
  10. André Haynal, « On psychoanalysis in Budapest », Magyar Pszychonalitikus Egyesulet [lire en ligne]
  11. Mészáros 1999, p. 43.
  12. (en) « Kata Lévy née von Freund-Tószeghi (1883-1969) », Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon, [lire en ligne]
  13. Michelle Moreau Ricaud, « Freund Toszeghy, Anton von », p. 666, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1).
  14. Phyllis Grosskurth, Melanie Klein : Son monde et son œuvre, Paris, Puf, coll. « Quadrige », , 676 p. (ISBN 2130523641), p. 106 & 126.
  15. Judit Mészáros, Ferenczi and Beyond: Exile of the Budapest School and Solidarity in the Psychoanalytic Movement during the Nazi Years, London/New York, Routledge, coll. « The History of Psychoanalysis Series », 2018, (ISBN 978-1782200000) p. 157.
  16. Mészáros 1999, p. 44.
  17. Moreau Ricaud 2007, p. 117.
  18. Michelle Moreau Ricaud, « La Psychanalyse à l'université : histoire de la première chaire », Psychanalyse à l'université, 1990, no 15, p. 112-127.
  19. Mészáros 1999, p. 45.
  20. Mészáros 2014, p. 52-53.
  21. Mészáros 2014, p. 53-54.
  22. Mészáros 1999, p. 46.
  23. Delphine Schilton, « Therese Benedek », p. 189, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse, Paris, Calmann-Lévy, 2002.
  24. (de) « Therese Benedek geb. Friedmann (1892-1977) », Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon, [lire en ligne]
  25. Jill Choder-Goldman, « A Conversation with Dr. Judit Mészáros », Psychoanalytic Perspectives, vol. 14, no 1,‎ , p. 118-129 (lire en ligne, consulté le ).
  26. Moreau Ricaud 2007, p. 118.
  27. Moreau Ricaud 2007, p. 119.
  28. Groupe hongrois, « École hongroise (école de Budapest) », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L, Paris, Calmann-Lévy, , p. 487-488.
  29. Judit Mészáros, Exile of the Budapest School and Solidarity in the Psychoanalytic Movement During the Nazi Years, Routledge, 2014, p. 105.
  30. Nellie L. Thompson, « The Transformation of Psychoanalysis in America: Emigré Analysts and the New York Psychoanalytic Society and Institute, 1935–1961 », Journal of the American Psychoanalytic Association, vol. 60, no 1,‎ , p. 9-44 (lire en ligne, consulté le ).
  31. Mészáros 1999, p. 48.
  32. Fanny Hann-Kende (1891-1952) Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon [lire en ligne]
  33. Fanny Von Hann-Kende (1892-1952)
  34. Joy Damousi & Mariano Ben Plotkin, Psychoanalysis and Politics: Histories of Psychoanalysis Under Conditions of Restricted Political Freedom, Oxford University Press, 2012 [lire en ligne] p. 90
  35. Edith Gyömröi (1896-1987), Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon [lire en ligne]
  36. Judith Dupont, Au fil du temps... Un itinéraire analytique, Paris, CampagnePremière, 2015, (ISBN 2372060139), p. 124.
  37. Mészáros 1999, p. 50.
  38. Roger Perron, « Analyse profane (ou laïque) », in Alain de Mijolla, Dictionnaire international de la psychanalyse, 1. A/L, p. 94-95, Paris, Calmann-Lévy, 2002.
  39. András Pető, qui est candidat de l'association en 1941, est sur la liste des bénéficiaires de visas pour l'Australie, mais renonce à quitter la Hongrie. Il émigre en 1949, s'installe en Australie, puis à New York où il est membre de la New York Psychoanalytic Society (1958).
  40. Joy Damousi & Mariano Ben Plotkin, Psychoanalysis and Politics: Histories of Psychoanalysis Under Conditions of Restricted Political Freedom, Oxford University Press, 2012, p. 132 [lire en ligne].
  41. Judit Mészáros, « Effect on Dictatorial Regimes on the Psychoanalytic Movement in Hungary before and after World War II », in J. Damousi & M. Ben Plotkin (éd.), Psychoanalysis and politics. Histories of psychoanalysis under conditions of restricted political freedom, p. 79–108. New York, Oxford University Press.
  42. Moreau Ricaud 2007, p. 120.
  43. Brabant-Gerö 2002, p. 755.
  44. EPF-Societies - Component Societies , page de la FEP, consultée en ligne le 16 juin 2018.
  45. « Lilly Hajdu (1891-1960) », Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon, [lire en ligne]
  46. Chantal Talagrand, « Lilly Hajdu », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (éd.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions des femmes, .

Voir aussi

Bibliographie

  • Éva Brabant-Gerö :
  • Groupe hongrois, « Ă©cole hongroise (Ă©cole de Budapest) », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse, Paris, Hachette, (ISBN 201279145X), p. 511-512.
  • AndrĂ© Haynal, « On psychoanalysis in Budapest », dans Peter Loewenberg & Nellie Thompson, 100 Years of the IPA. The Centenary History of the International Psychoanalytical Association 1910-2010. Evolution and Change, Londres, Karnak, (lire en ligne), p. 95-106.
  • Judit MĂ©száros
    • (en) Ferenczi and beyond : Exile of the Budapest School and Solidarity in the Psychoanalytic Movement During the Nazi Years, Routledge, , 304 p. (ISBN 978-1782200000).
    • « Le succès tragique de la psychanalyse europĂ©enne. : « L’École de Budapest » », Le Coq-HĂ©ron, no 155,‎ (rĂ©ed. Filigrane, printemps 2000, p.43-53, [lire en ligne] [PDF].
  • Michelle Moreau Ricaud
    • Michael Balint : Le renouveau de l’École de Budapest, Ramonville Saint-Agne, Erès, , 302 p. (ISBN 2865868141).
    • « Brève histoire de la psychanalyse en Hongrie », Topique, no 98,‎ , p. 113-122 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Livia Nemes & Gabor Berenyi, Die Budapester Schule Der Psychoanalyse, Budapest, Akademiai Kiado, 1999, 405 p. (ISBN 978-9630576253)

Articles connexes

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