Robert C. Bak
Robert C. Bak, né en 1908 à Budapest et mort à New York en 1974, est un psychiatre, professeur de psychiatrie et psychanalyste américain d'origine hongroise. Il a été président de la New York Psychoanalytic Society.
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Biographie
Son pÚre dirige une exploitation agricole. Il fait des études de médecine à l'université de Budapest et obtient son diplÎme de médecin en 1933[1]. Il se forme comme analyste avec Imre Hermann, au sein de l'Association psychanalytique hongroise dont il devient membre en [2]. Contraint de s'exiler du fait de ses origines juives, il s'embarque, avec son épouse, sur le dernier bateau quittant Casablanca, à destination de New York, en 1941[3]. Il rejoint la New York Psychoanalytic Society, dont il devient rapidement une figure marquante. Il devient analyste didacticien en 1947, et président de la société (1957-1959)[4]. Il est professeur de psychiatrie au Albert Einstein College of Medicine. Il meurt à New York le [5].
Recherches
Il reste lié toute sa vie avec Imre Hermann, et travaille également avec Phyllis Greenacre, Edith Jacobson et Margaret Mahler[1]. Ses recherches, marquées par sa formation psychanalytique initiale au sein de l'Association psychanalytique hongroise, sont représentatives des orientations de l'« école hongroise de psychanalyse » qui s'est structurée autour des recherches de Såndor Ferenczi, puis de Vilma Kovåcs, Michael Balint et Alice Balint notamment[6]. Il s'est particuliÚrement intéressé aux questions en lien avec la psychose.
Publications
- Temperamentur-Orientierung und Ăberfliessen der Ichgrenzen in der Schizophrenie, Schweizer Archiv fĂŒr Neurologie, Neurochirurgie und Psychiatrie, 46, 1941, 158-177.
- Fetishism, Journal of the American Psychoanalytical Association, 1953, 1-2, 285-297.
- Aggression and Perversion, in SĂĄndor Lorand (Ă©d.), Perversions: Psychodynamics and Therapy, p. 231-240, New York: Random House, 1956.
- The Phallic Woman: The Ubiquitous Fantasy, Psychoanalytic Study of the Child, 23, 1968, 16-36.
- Being in Love and Object Loss, International Journal of Psycho-Analysis, 54, 1973, 1-8.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Robert C. Bak » (voir la liste des auteurs).
- Bak, Robert C., p. 178-179, Dictionnaire international de la psychanalyse, cf. bibliographie.
- MĂ©szĂ ros 2014, p. 163.
- Judith MĂ©szĂĄros, « Le succĂšs tragique de la psychanalyse europĂ©enne : « LâĂcole de Budapest » », Le Coq-HĂ©ron, no 155,â (rĂ©ed. Filigrane, printemps 2000, p. 43-53, [lire en ligne] [PDF], p. 50.
- MĂ©szĂ ros 2014, p. 162-164.
- Certaines sources indiquent le « Robert Bak, 65, ExâHead Of Psychoanalytic Institute », The New York Times,â , p. 38 (lire en ligne, consultĂ© le ), d'autres indiquent le , Magyar Elekronikus Könyvtar .
- Michelle Moreau Ricaud, Michael Balint. Le renouveau de lâĂcole de Budapest, Ramonville Saint-Agne, ErĂšs, 2000 (rĂ©Ă©d. 2012).
Voir aussi
Bibliographie
- Groupe hongrois, « Bak, Robert C. », p. 178-179, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1) .
- Judit Mészà ros, Ferenczi and Beyond : Exile of the Budapest School and Solidarity in the Psychoanalytic Movement during the Nazi Years, Routledge, coll. « The History of Psychoanalysis Series », , 304 p. (ISBN 978-1-78220-000-0).