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Asclepias syriaca

Asclepias syriaca
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Asclépiade commune

EspĂšce

Asclepias syriaca
L., 1753

Classification phylogénétique

Synonymes

  • Asclepias intermedia Vail
  • Asclepias kansana Vail
  • Asclepias syriaca L. var. kansana (Vail) Palmer & Steyerm

L’AsclĂ©piade de Syrie (Asclepias syriaca) ou Herbe Ă  la ouate, parfois appelĂ©e Herbe aux perruches, est une plante herbacĂ©e vivace de la famille des AsclĂ©piadacĂ©es.

Depuis 2017, cette plante est inscrite dans la liste des espĂšces exotiques envahissantes prĂ©occupantes pour l’Union europĂ©enne[1]. Cela signifie qu'elle ne peut pas ĂȘtre importĂ©e, cultivĂ©e, commercialisĂ©e, plantĂ©e, ou libĂ©rĂ©e intentionnellement dans la nature, et ce nulle part dans l’Union europĂ©enne[2].

DĂ©nomination

Noms communs : asclépiade commune, herbe à ouate, herbe aux perruches.

Cette plante a été l'une des premiÚres espÚces de l'Amérique du Nord à faire l'objet d'une description. Elle apparaßt dans la Canadensium plantarum historia de Jacques Philippe Cornut. Le nom d'espÚce a été réutilisé par Linné en raison d'une confusion faite par Cornut avec une plante d'Asie mineure. Au Québec elle est souvent appelée Soie d'Amérique.

Description

Plante vivace d'environ un mÚtre de haut, l'asclépiade est une plante sauvage d'amérique du nord. Elle possÚde un rhizome sousterrain' une tige poilue et des feuilles épaisses, opposées et presque sans pétiole. Ses inflorescences mauves et claires sont odorantes et forment des ombelles comptant des dizaines de fleurs dont seulement quelques une produiront des fruits dodus et fuselés qui renferment les graines pourvues de soies blanches. Toutes les parties de la plante sécrÚtes une sÚve sous forme de latex blanc collant qui sort facilement. En anglais elle porte le nom de Herbe-lait ( Milkweed ). Les plants d'asclépiades forment souvent de grands peuplements dans les champs humides et en bord de route.

Le latex de la plante est toxique mais il est possible de manger la plante en faisant dĂ©gorger les jeunes pousses dans l'eau fraiche. Les jeunes pousses se mangent comme des asperges, il s'en vendaient des quantitĂ©s impressionnantes Ă  MontrĂ©al au dĂ©but du XXeme siĂšcle[3]. Les boutons floraux peuvent ĂȘtre servis comme des brocolis. Les fruits appelĂ©s perruches se marinent dans du vinaigre ou peuvent ĂȘtre cuisisner comme lĂ©gumes vert lorsqu'ils sont encore jeunes et font moins de 7 cm de long. Pour prĂ©parer les fruits, il faut les brasser vigoureusement dans l'eau froide ce qui permet d'aisĂ©ment casser les petits pics de surface qui permet de faire sortir le latex.

  • Planche botanique

  • Aspect gĂ©nĂ©ral

  • Feuillage et fleurs en bouton

  • Inflorescence

  • Fleurs

  • Disposition des fruits

  • Fruit

  • IntĂ©rieur d'un fruit immature

  • Fruit dĂ©hiscent (follicule)

  • Graine Ă  maturitĂ©

  • Graines

Distribution

L'aire de rĂ©partition originelle d' Asclepias syriaca s'Ă©tend en AmĂ©rique du Nord (Canada, États-Unis) [4]. L'espĂšce est prĂ©sente dans toute l'Ă©corĂ©gion des Grandes Plaines depuis le sud du Canada jusqu'au Texas, l'Oklahoma et la GĂ©orgie vers le sud et du Maine Ă  la Caroline du Nord vers l'est[5]. Elle est parfois cultivĂ©e comme plante ornementale dans les jardins. Elle est subspontanĂ©e ou naturalisĂ©e dans les champs cultivĂ©e et les prairies sĂšches dans diverses rĂ©gions d'Europe mĂ©ridionale et centrale[5] et en Asie mineure.

Utilisation

Fruits vendus comme « perruches »

On peut manger les fruits, les feuilles et la tige de l'asclépiade à condition de les faire tremper dans l'eau froide quelques heures puis de les blanchir " minutes dans l'eau bouillante avant de les manger.[6]

Anciennement

Joseph JérÎme Lefrançois de Lalande écrit :

« La plante appelĂ©e Apocynum majus Syriacum erectum[7], dans l'histoire des plantes du Canada de M. Cornut, et Asclepias Syriaca dans LinnĂŠus (Spec. p. 214)[8] porte des gousses qui sont pleines d'une soie vĂ©gĂ©tale, assez abondante et assez douce pour mĂ©riter d'ĂȘtre employĂ©e dans les arts[9] ; plusieurs personnes ont tentĂ© d'en faire usage ; M. RouviĂšre Ă  Paris en avait obtenu le privilĂšge mais il faisait un grand mystĂšre de ses procĂ©dĂ©s ; voici ceux qu'on emploie Ă  Naples.

On nettoie ce duvet, ou cette soie, de maniĂšre qu'il n'y ait ni semences, ni feuilles, ni membranes ; on le met en macĂ©ration pendant l'espace de 12 ou 15 jours, suivant la saison, dans de l'eau de pluie, oĂč l'on aura fait fondre du savon, une once et demie pour chaque pinte d'eau. Dans les premiers jours cette matiĂšre jette une couleur jaune, capable de teindre les mains ; il faut alors changer l'eau et le savon, afin qu'elle macĂšre ou mĂ»risse mieux. On ĂŽte ensuite cette soie de dedans l'eau ; on la presse avec les mains, on la lave plusieurs fois dans de l'eau fraiche de pluie jusqu'Ă  ce qu'on en ait enlevĂ© tout le savon, et que l'eau en sorte claire. On la fait sĂ©cher Ă  l'ombre, on la peigne et on la carde avec beaucoup de dĂ©licatesse et de mĂ©nagement, et on la file comme du coton avec de petits fuseaux.

Cette opĂ©ration qui est de mĂȘme espĂšce que celle de faire rouir le chanvre dans les marais, attendrit et emporte la gomme vĂ©gĂ©tale, ou la partie visqueuse qui enveloppant les filets de l'apocin, leur donne de la raideur et les rend trop lisses pour qu'ils puissent s'accrocher, se tortiller et s'unir dans la filature.

Cependant l'apocin aprÚs cette macération n'est propre encore qu'à faire des bas, des gants, ou autres tissus qui ne demandent pas beaucoup de souplesse et de velouté ; mais pour faire des étoffes, elle exige une préparation ultérieure, dont je n'ai pas eu communication[10]. »

Au début du XXIe siÚcle

La confection de tissus à partir de la partie fibreuse du fruit est de nouveau envisagée[11],[12].

Défense et toxicité

Asclepias syriaca montre des adaptations en ce qui concerne la dĂ©fense contre les herbivores et investit dans celle-ci en fabriquant des substances toxiques : les cardĂ©nolides et le latex[13],[14]. On retrouve les cardĂ©nolides dans le latex et ils peuvent ĂȘtre prĂ©sents Ă  diffĂ©rentes concentrations. La plante doit souvent faire des compromis dans la production de ces substances afin que l’utilisation de son Ă©nergie soit la plus rentable possible[13]. En d’autres termes, si la plante doit augmenter sa production de latex, elle investira moins d’énergie dans la production de cardĂ©nolides. Le latex dans la plante n’a pas de fonctions primaires pour le mĂ©tabolisme, mais a un rĂŽle principalement axĂ© sur la dĂ©fense contre les herbivores[13].

Ses dĂ©fenses peuvent avoir deux origines. Elles peuvent ĂȘtre induites Ă  la suite d’une attaque et ainsi on observe une augmentation de la production de latex ou de cardĂ©nolides Ă  la suite de cette attaque. L’origine des dĂ©fenses peut Ă©galement ĂȘtre constitutive, c’est-Ă -dire que les dĂ©fenses sont dĂ©jĂ  prĂ©sentes au dĂ©part dans la plante et elles sont fixes, elles ne sont pas modifiĂ©es par la prĂ©sence ou l’absence d’herbivores. Elles sont indĂ©pendantes des blessures imposĂ©es Ă  Asclepias syriaca alors que les dĂ©fenses induites sont, comme leur nom l’indique, induites par la blessure causĂ©e par l’herbivore[14].

Asclepias syriaca évolue vers une plus grande protection contre les herbivores en raison de la pression sélective imposée par ceux-ci[15].

Souvent, la plante investit beaucoup plus dans la protection de ses feuilles que dans celle de ses racines, c’est-Ă -dire qu’elle produit plus de substances toxiques dans les feuilles plutĂŽt que dans les racines[14]. En effet, Asclepias syriaca accorde 40 % de plus de cardĂ©nolides aux nouvelles pousses qu’aux racines[14].

C'est une plante toxique, consommĂ©e par la chenille du papillon monarque, qui devient lui-mĂȘme toxique grĂące Ă  elle (chenille et adulte), ce qui lui permet d'Ă©chapper Ă  de nombreux prĂ©dateurs.

Plante hĂŽte et relation avec les herbivores

Asclepias syriaca est, comme d'autres Asclepias, la plante hĂŽte des chenilles du papillon Monarque (Danaus plexippus)[16]. En effet, Asclepias syriaca possĂšde une grande diversitĂ© d’herbivores qui dĂ©pendent d’elle. On compte parmi ceux-ci des pucerons, des chenilles de quelques espĂšces de papillons (par exemple, le Monarque), les larves de plusieurs insectes, des charançons, des punaises, des longicornes et autres colĂ©optĂšres et bien plus[17],[18],[19],[20]. L’asclĂ©piade commune permet Ă  plusieurs espĂšces de survivre. En attirant des herbivores, elle attire Ă©galement les prĂ©dateurs de ces herbivores et ainsi toutes ces espĂšces finissent par dĂ©pendre de cette plante[18],[19]. Elle permet Ă©galement de rĂ©guler toutes sortes d’espĂšces selon les pĂ©riodes de consommation[20].

Ainsi, Asclepias syriaca entretient des relations avec des espĂšces telles que les nĂ©matodes entomopathogĂ©niques. Lorsque les racines d’Asclepias syriaca sont attaquĂ©es par des herbivores comme le Longicorne de l’asclĂ©piade, la plante sĂ©crĂšte des composĂ©s organiques volatils (dĂ©fense indirecte) qui attirent les nĂ©matodes qui protĂ©geront la plante en consommant les insectes herbivores[18]. La dĂ©fense directe pour les racines reste la production de cardĂ©nolides. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© qu’une asclĂ©piade qui est attaquĂ©e par les herbivores produira jusqu’à 5 fois plus de composĂ©s volatils qu’une plante qui n’a pas Ă©tĂ© attaquĂ©e[18].

Pour les longicornes, on croit qu’ils pourraient ĂȘtre la principale source de pression de sĂ©lection pour Asclepias syriaca Ă©tant donnĂ© le haut taux de dommage imposĂ© aux rhizomes[15].

Les dommages causĂ©s par les chenilles de Monarque modulent les interactions d’Asclepias syriaca avec d’autres espĂšces interagissant avec celle-ci[19]. En effet, en mangeant les feuilles, les chenilles de Monarque augmentent la frĂ©quentation par les pucerons et la prĂ©sence des pucerons induira la prĂ©sence de fourmis prĂ©datrices (Formica podzolica) associĂ©es Ă  Asclepias syriaca qui consomment le miellat des pucerons[19].

Également, certains herbivores seront dĂ©savantagĂ©s par d’autres herbivores et les dommages imposĂ©s Ă  l’asclĂ©piade par ceux-ci, plus tĂŽt dans la saison. Ainsi, on assiste donc Ă  une certaine rĂ©gulation des espĂšces basĂ©e sur la consommation d’une mĂȘme plante. Aussi, puisque la rĂ©ponse de la plante induite par l’attaque est souvent diffĂ©rente selon le type d’herbivore, les communautĂ©s d’insectes seront influencĂ©es de maniĂšre diffĂ©rente tout dĂ©pendant quel aura Ă©tĂ© le premier consommateur[20]. Par exemple, lorsque les charançons attaquent le tronc d’Asclepias syriaca en dĂ©but de saison, il a Ă©tĂ© montrĂ© que par la suite, les larves de Monarque et les larves de longicornes voient leur croissance rĂ©duite[20].

Effet de la défense sur les principaux herbivores

Asclepias syriaca est affectĂ©e par une multitude d’herbivores. Elle est affectĂ©e par des herbivores vertĂ©brĂ©s comme les cerfs et les lapins, mais est Ă©galement affectĂ©e par une dizaine d’insectes[15]. Les pires dommages sont souvent causĂ©s par les herbivores vertĂ©brĂ©s. Les cardĂ©nolides sont gĂ©nĂ©ralement trĂšs toxiques pour les herbivores vertĂ©brĂ©s[15]. Il est donc surprenant d’observer de l’herbivorie de la part de cerfs et de lapins, mais ceci peut s’expliquer par le fait que la concentration de cardĂ©nolides dans les plants d’asclĂ©piade est gĂ©nĂ©ralement basse[15]. Cette concentration est gĂ©nĂ©ralement plus basse que la plupart des autres espĂšces d’asclĂ©piades[15]. Pour ce qui est des insectes, 90 % des dommages de la part de ceux-ci sont causĂ©s par les larves de longicornes et par les chenilles de Monarque.

Asclepas syriaca a une relation trĂšs spĂ©ciale avec l’espĂšce Danaus plexippus (monarque). En effet, en consommant l’asclĂ©piade qui contient des cardĂ©nolides, le papillon Monarque voit son exosquelette et ses ailes se composer de cette substance dangereuse. C’est ce qui le rend aussi toxique Ă  la consommation par les prĂ©dateurs[17]. Les cardĂ©nolides sont utiles pour les Danaus plexippus spĂ©cialement pour la protection contre les prĂ©dateurs aviaires[15].

Par contre, il a Ă©tĂ© remarquĂ© derniĂšrement que plus la concentration de cardĂ©nolides est grande, plus on observe une corrĂ©lation nĂ©gative avec le nombre d’Ɠufs dĂ©posĂ©s par la femelle Monarque (c’est-Ă -dire que plus la concentration de cardĂ©nolides augmente, plus le nombre d’Ɠufs diminue)[15]. On observe une corrĂ©lation positive entre le taux de mortalitĂ© et la concentration de cardĂ©nolides[15].

Les diffĂ©rents herbivores d’Asclepias syriaca rĂ©agissent diffĂ©remment selon la rĂ©action de la plante et les dommages causĂ©s par une exploitation subsĂ©quente de la plante. En effet, les Monarques sont moins affectĂ©s par l’augmentation de latex dans la plante (rĂ©action induite), que par les dommages causĂ©s Ă  la plante par une exploitation subsĂ©quente de ChrysomĂšles. Au contraire, la croissance des ChrysomĂšles est affectĂ©e nĂ©gativement par la rĂ©ponse de la plante (augmentation de latex), mais n’est pas affectĂ©e par des dommages imposĂ©s Ă  la plante[21]. MĂȘme si les spĂ©cialistes se nourrissant d’Asclepias syriaca supportent bien la prĂ©sence de latex, en gĂ©nĂ©ral, lorsqu’on coupe les laticifĂšres (canaux excrĂ©tant le latex), la croissance des insectes comme la chenille du Monarque est beaucoup plus facile[13].

Relation avec les pollinisateurs

Asclepias syriaca est une plante gĂ©nĂ©raliste, c’est-Ă -dire que, lors de la pĂ©riode de reproduction, son pollen est transportĂ© par des pollinisateurs de plusieurs espĂšces diffĂ©rentes et dans son cas, ce sont principalement des insectes[17]. Pourtant, cette relation avec les insectes peut parfois ĂȘtre nuisible pour ceux-ci. En raison de la conformation des fleurs de l’asclĂ©piade, les petits insectes y restent parfois coincĂ©s ou doivent parfois y laisser une patte avant de rĂ©ussir Ă  s’échapper[17].

Effets de l’environnement sur Asclepias syriaca

Les changements climatiques et la pollution atmosphĂ©rique peuvent avoir un impact sur Asclepias syriaca. En effet, une augmentation du taux de CO2 atmosphĂ©rique fait augmenter la croissance de la plante et fait Ă©galement augmenter les dĂ©fenses physiques comme la production de latex. Par contre, si le taux de dioxyde de carbone augmente, on assistera Ă  une rĂ©duction de l’investissement dans les dĂ©fenses chimiques (cardĂ©nolides) [9]. Par contre, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que ces changements de taux de CO2 n’ont pas d’impact sur les dĂ©fenses induites par l’attaque des chenilles de Monarque. La rĂ©ponse de la plante reste la mĂȘme et la production de substances toxiques reste la mĂȘme[22].

Voir aussi

Notes et références

  1. « Liste des espĂšces exotiques envahissantes prĂ©occupantes pour l’Union europĂ©enne »
  2. « RÈGLEMENT (UE) No 1143/2014 du parlement européen et du conseil du 22 octobre 2014 relatif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espÚces exotiques envahissantes »
  3. ForĂȘt, identifier cueillir cuisiner; GĂ©rald Le Gal et Ariane ParrĂ© Le Gal; Cardinal
  4. (en) « Taxon: Asclepias syriaca L. », sur Germplasm Resource Information Network (GRIN) (consulté le ).
  5. (en) « Asclepias syriaca (common milkweed) », sur Invasive Species Compendium, CABI (consulté le ).
  6. Eve Dumas, « CUEILLETTE SAUVAGE - ASCLÉPIADE COMMUNE », La Presse,‎ (lire en ligne)
  7. Cornut (p. 91 de son Historia) écrit plutÎt « rectum ».
  8. Cette identification est aussi dans Philip Miller (auteur) et Laurent de Chazelles (traducteur), Dictionnaire des jardiniers, 1785, p. 279.
  9. On dirait aujourd'hui : faire l'objet d'un usage dans l'industrie.
  10. Joseph JĂ©rĂŽme Lefrançois de Lalande, Voyage d'un Français en Italie
, vol. 6, 1769, p. 295.
  11. « Une soie végétale fabriquée au Québec », sur qc.ca (consulté le ).
  12. « Le QuĂ©bec deviendra-t-il l'eldorado de la soie d’AmĂ©rique? », sur canada.ca, Radio-Canada, (consultĂ© le ).
  13. (en) Agrawal, A.A., Lajeunesse, M. J. et Fishbein, M., « Evolution of latex and its constituent defensive chemistry in milkweeds (Asclepias): a phylogenetic test of plant defense escalation », Entomologia Experimentalis et Applicata,The Netherlands Entomological Society, vol. 128,,‎ , p. 126–138
  14. (en) Rasmann, S., Agrawal, A.A., Cook, S.C. et Erwin, A.C., « Cardenolides, Induced Responses, and Interactions between above- and Belowground Herbivores of Milkweed (Asclepias spp.), », Ecology, vol. 90, no 9,‎ , p. 2393
  15. (en) C. G. Hochwender, Defense and tolerance in Asclepias syriaca L. (Asclepiadaceae), University of Missouri - Saint Louis, UMI Dissertations Publishing, , 14 à 17, 27 à 32 p.
  16. Papillons diurnes du Canada
  17. (en) Nuffer, B., « Milkweed (Asclepias syriaca) », New York State Conservationist, vol. 65, no 1,‎ , p. 13
  18. (en) Rasmann, S., Erwin, A.C., Halitschke, R. et Agrawal, A.A.,, « Direct and indirect root defences of milkweed (Asclepias syriaca): trophic cascades, trade-offs and novel methods for studying subterranean herbivory », Journal of Ecology,, vol. 99,‎ , p. 16-25
  19. (en) Abdala-Roberts, L., Agrawal, A.A. et Mooney, K.A., « Ant–aphid interactions on Asclepias syriaca are mediated by plant genotype and caterpillar damage », Oikos, vol. 121,‎ , p. 1905–1913
  20. (en) Van Zandt, P.A. et Agrawal, A.A., « Community-Wide Impacts of Herbivore-Induced Plant Responses in Milkweed (Asclepias syriaca) », Ecology,, vol. 85, no 9,‎ , p. 2616
  21. (en) Van Zandt, P.A. et Agrawal, A.A.,, « Specificity of Induced Plant Responses to Specialist Herbivores of the Common Milkweed Asclepias syriaca », Oikos, vol. 104,‎ , p. 401
  22. (en) R.L. Vannete et M.D. HUNTER, Genetic variation in expression of defense phenotype may mediate evolutionary adaptation of Asclepias syriaca to elevated CO2, Department of Ecology & Evolutionary Biology, University of Michigan, Global Change Biology, , 1277 et 1285 à 1288 p.

Liens externes