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ArtaxerxĂšs Ier

ArtaxerxĂšs Ier (en vieux perse : đŽ đŽŒđŽ«đŽ§đđ‚ / ArtaxĆĄacā ; en persan : Ű§Ű±ŰŻŰŽÛŒŰ± یکم / Ardeshir yekam; en grec ancien : ገρταΟέρΟης / ArtaxĂ©rxĂȘs) est un grand roi achĂ©mĂ©nide ayant rĂ©gnĂ© de -465 Ă  -424. ManĂ©thon l’appelle ArtaxerxĂȘs et lui compte quarante et un ans de rĂšgne (Africanus).

ArtaxerxĂšs Ier
Illustration.
ArtaxerxĂšs Ier sur sa tombe de Naqsh-e Rostam.
Titre
Grand roi achéménide
–
Prédécesseur XerxÚs Ier
Successeur XerxĂšs II
Pharaon d'Égypte
–
Prédécesseur XerxÚs Ier
Successeur Darius II
Biographie
Dynastie Achéménides, XXVIIe dynastie (premiÚre domination perse)
Date de naissance v.
Date de décÚs
PĂšre XerxĂšs Ier
MĂšre Amestris
Conjoint Damaspia
Alogune
Andia
Cosmartidene
Enfants XerxĂšs II
Sogdianos
Bogapaios
Parysatis
Darius II
ArsitĂšs

Origine

ArtaxerxĂšs Ier est le fils de XerxĂšs Ier et de la reine Amestris. Il est aussi surnommĂ© ΌαÎșρόχΔÎčρ Makrocheir, en latin Longimanus « Longue Main », d'aprĂšs Plutarque parce que sa main droite Ă©tait plus longue que sa gauche[1].

Palais d'ArtaxerxĂšs Ier Ă  Persepolis.

RĂšgne

Succession

Les Ă©crits historiques ne s’accordent pas en ce qui concerne les rĂšgnes de XerxĂšs et d’ArtaxerxĂšs. Si de nombreux ouvrages de rĂ©fĂ©rence situent l’annĂ©e d’accession d’ArtaxerxĂšs en , certains documents attribuent Ă  son pĂšre, XerxĂšs, un rĂšgne qui se poursuivit dans la 21e annĂ©e. On compte habituellement la domination de XerxĂšs Ă  partir de , date de la mort de Darius, son pĂšre. On considĂšre que sa premiĂšre annĂ©e de rĂšgne fut 485, et on affirme souvent que sa 21e annĂ©e ainsi que l’annĂ©e d’accession d’ArtaxerxĂšs fut 465. Quant Ă  ArtaxerxĂšs, les spĂ©cialistes disent habituellement que sa derniĂšre annĂ©e de rĂšgne commença en 424. Certains documents la prĂ©sentent comme la 41e annĂ©e du rĂšgne d’ArtaxerxĂšs. Si ces renseignements sont exacts, cela veut dire que son annĂ©e d’accession fut 465 et que sa premiĂšre annĂ©e de rĂšgne commença en 464.

Cependant, il y a de solides raisons de dater la derniĂšre annĂ©e de XerxĂšs et l’annĂ©e d’accession d’ArtaxerxĂšs en Ces raisons proviennent de trois sources : grecques, perses et babyloniennes.

TĂ©moignages des sources grecques

Un Ă©vĂ©nement de l’histoire grecque permet de dĂ©terminer quand ArtaxerxĂšs commença Ă  rĂ©gner. ThĂ©mistocle, homme d’État et hĂ©ros militaire grec, tomba en disgrĂące aux yeux de ses compatriotes et trouva refuge en Perse. D’aprĂšs l’historien grec Thucydide[2], renommĂ© pour son exactitude, Ă  ce moment-lĂ  ThĂ©mistocle « adressa une lettre au roi ArtaxerxĂšs, fils de XerxĂšs, qui rĂ©gnait depuis peu ». Dans Vies de Plutarque[3], on lit : « Thucydide et Charon de Lampsaque disent que XerxĂšs alors Ă©tait mort et que ce fut son fils que ThĂ©mistocle alla trouver. » Charon Ă©tait un sujet perse qui vĂ©cut le changement de rĂšgne de XerxĂšs Ă  ArtaxerxĂšs. D’aprĂšs les tĂ©moignages de Thucydide et de Charon de Lampsaque, on constate que, quand ThĂ©mistocle arriva en Perse, ArtaxerxĂšs venait de commencer Ă  rĂ©gner.

On peut Ă©tablir le moment oĂč ArtaxerxĂšs commença Ă  rĂ©gner en remontant le temps Ă  partir de la mort de ThĂ©mistocle. Tous les ouvrages de rĂ©fĂ©rence ne s’accordent pas sur la date de sa mort. Toutefois, l’historien Diodore de Sicile[4] fait Ă©tat de sa mort dans le rĂ©cit d’évĂ©nements qui survinrent, « Praxierge Ă©tant archonte d’AthĂšnes ». Praxierge fut archonte Ă  AthĂšnes en 471-[5]. D’aprĂšs Thucydide, aprĂšs son arrivĂ©e en Perse ThĂ©mistocle Ă©tudia la langue pendant un an pour prĂ©parer son entretien avec ArtaxerxĂšs. Ensuite, le roi lui permit de s’établir en Perse avec de nombreux honneurs. Si ThĂ©mistocle mourut en 471-470, il ne dut pas s’installer en Perse aprĂšs 472 et il dut arriver un an plus tĂŽt, en 473. À ce moment-lĂ , ArtaxerxĂšs « rĂ©gnait depuis peu ».

À propos de l’époque oĂč XerxĂšs mourut et oĂč ArtaxerxĂšs monta sur le trĂŽne, M. de Koutorga a Ă©crit : « Nous avons vu que, d’aprĂšs la chronologie de Thucydide, XerxĂšs mourut vers la fin de l’annĂ©e 475 avant JĂ©sus-Christ, et que, selon le mĂȘme historien, ThĂ©mistocle est arrivĂ© dans l’Asie Mineure peu de temps aprĂšs l’avĂšnement au trĂŽne d’Artaxerce Longue-main. »[6].

Appuyant encore cette idĂ©e, E. Levesque a fait remarquer ce qui suit : « Il faut donc, conformĂ©ment Ă  la Chronique alexandrine, placer la mort de XerxĂšs en 475 aprĂšs onze ans de rĂšgne. L’historien Justin, III, 1, vient confirmer cette chronique et les affirmations de Thucydide. D’aprĂšs lui, Ă  l’époque du meurtre de XerxĂšs, ArtaxerxĂšs son fils, n’était qu’un enfant, puer [un garçon] ; ce qui est vrai si XerxĂšs est mort en 475 : ArtaxerxĂšs avait alors 16 ans, tandis qu’en 465 il aurait eu vingt-six ans, ce qui ne justifie plus l’expression de Justin. D’aprĂšs cette chronologie, ArtaxerxĂšs ayant commencĂ© Ă  rĂ©gner en 475, la 20e annĂ©e de son rĂšgne se trouve ĂȘtre 455 et non pas 445 comme on le dit assez communĂ©ment. »[7].

Si Darius mourut en et XerxĂšs en 475, comment expliquer que des documents anciens attribuent Ă  XerxĂšs un rĂšgne de 21 ans ? Il est bien connu qu’un roi et son fils peuvent exercer ensemble une double royautĂ©, ou cosouverainetĂ©. Si ce fut le cas de Darius et de XerxĂšs, les historiens pouvaient compter les annĂ©es du rĂšgne de XerxĂšs soit Ă  partir du dĂ©but d’un rĂšgne simultanĂ© avec son pĂšre, soit Ă  partir de la mort de son pĂšre. Si XerxĂšs rĂ©gna 10 ans avec son pĂšre et 11 ans seul, certaines sources pouvaient lui attribuer 21 ans de rĂšgne, et d’autres 11 ans.

Il existe de bonnes raisons de penser que XerxĂšs et son pĂšre Darius rĂ©gnĂšrent simultanĂ©ment. L’historien grec HĂ©rodote[8] dĂ©clare : « Darius, ayant reconnu que ce qu’il (XerxĂšs) disait (Ă  propos de la royautĂ©) Ă©tait juste, le dĂ©signa pour ĂȘtre roi. À ce qu’il me semble, mĂȘme sans ce conseil, XerxĂšs aurait rĂ©gnĂ©. » Cela laisse entendre que XerxĂšs fut Ă©tabli roi au cours du rĂšgne de son pĂšre Darius.

TĂ©moignages des sources perses

Un rĂšgne simultanĂ© de XerxĂšs avec Darius est particuliĂšrement Ă©vident sur les bas-reliefs perses mis au jour. On a dĂ©couvert Ă  PersĂ©polis plusieurs bas-reliefs qui reprĂ©sentent XerxĂšs debout derriĂšre le trĂŽne de son pĂšre, habillĂ© de la mĂȘme façon que lui et ayant la tĂȘte au mĂȘme niveau. C’est inhabituel, car d’ordinaire la tĂȘte du roi dĂ©passait toutes les autres. Dans A New Inscription of Xerxes From Persepolis (par Ernst Herzfeld, 1932), on lit que les inscriptions comme les Ă©difices trouvĂ©s Ă  PersĂ©polis donnent Ă  penser Ă  une cosouverainetĂ© de XerxĂšs avec son pĂšre Darius. Ernst Herzfeld a Ă©crit Ă  la page 8 de son livre : « La teneur particuliĂšre des inscriptions de XerxĂšs Ă  PersĂ©polis, dont la plupart ne font pas de distinction entre ses activitĂ©s et celles de son pĂšre, et le lien, tout aussi particulier, entre leurs Ă©difices, qu’il est impossible d’attribuer soit Ă  Darius, soit Ă  XerxĂšs personnellement, ont toujours donnĂ© Ă  penser Ă  une sorte de vice-royautĂ© de XerxĂšs. En outre, deux sculptures de PersĂ©polis illustrent cette relation. » En rapport avec une de ces sculptures, Ernst Herzfeld a fait cette remarque : « Darius est reprĂ©sentĂ©, revĂȘtu de tous les attributs royaux, intronisĂ© sur une haute estrade-divan soutenue par des reprĂ©sentants des diffĂ©rentes nations de son empire. DerriĂšre lui sur le relief, c’est-Ă -dire en rĂ©alitĂ© Ă  sa droite, se tient XerxĂšs avec les mĂȘmes attributs royaux, la main gauche posĂ©e sur le haut dossier du trĂŽne. Ce geste Ă©voque clairement davantage qu’une simple succession ; il implique une cosouverainetĂ©. »

Quant Ă  dater les reliefs qui reprĂ©sentent ainsi Darius et XerxĂšs, Ann Farkas dĂ©clare dans Achaemenid Sculpture[9] que « les [reliefs furent peut-ĂȘtre installĂ©s dans le TrĂ©sor au cours de la construction de la premiĂšre addition, 494/493-492/491 av. J.-C. ; cela aurait Ă©tĂ© le moment le plus opportun pour dĂ©placer des blocs de pierre aussi peu maniables. Mais quelle que soit la date oĂč on les installa dans le TrĂ©sor, ces sculptures furent peut-ĂȘtre gravĂ©es dans les annĂ©es 490 ».

TĂ©moignages des sources babyloniennes

On a trouvĂ© Ă  Babylone des tĂ©moignages indiquant que XerxĂšs commença Ă  rĂ©gner avec son pĂšre dans les annĂ©es Des fouilles entreprises dans cette ville ont mis au jour un palais destinĂ© Ă  XerxĂšs et achevĂ© en 496. À ce sujet, A. Olmstead a Ă©crit dans History of the Persian Empire[10] : « Le 23 octobre 498, nous apprenons que la maison du fils du roi (c’est-Ă -dire du fils de Darius, XerxĂšs) Ă©tait en construction Ă  Babylone ; nul doute qu’il s’agit du palais de Darius dans la partie centrale que nous avons dĂ©jĂ  dĂ©crite. Deux ans plus tard (en 496), dans un document d’affaires provenant de Borsippa, Ă  proximitĂ©, il est dit que le nouveau palais Ă©tait dĂ©jĂ  terminĂ©. »

Deux tablettes d’argile hors du commun apportent peut-ĂȘtre un tĂ©moignage supplĂ©mentaire Ă  la cosouverainetĂ© de XerxĂšs avec Darius. L’une est un texte commercial concernant la location d’un bĂątiment l’annĂ©e d’accession de XerxĂšs. Cette tablette est datĂ©e du premier mois de l’annĂ©e, Nisan[11]. Une autre tablette porte la date « mois d’Ab(?), annĂ©e d’accession de XerxĂšs ». DĂ©tail Ă  remarquer, cette derniĂšre tablette n’attribue pas Ă  XerxĂšs le titre de « roi de Babylone, roi des pays », qui Ă©tait courant Ă  l’époque[12].

Ces deux tablettes sont Ă©tonnantes. Habituellement, l’annĂ©e d’accession d’un roi commence aprĂšs la mort de son prĂ©dĂ©cesseur. Cependant, il y a lieu de croire que le prĂ©dĂ©cesseur de XerxĂšs (Darius) vĂ©cut jusqu’au septiĂšme mois de sa derniĂšre annĂ©e, alors que ces deux documents remontant Ă  l’annĂ©e d’accession de XerxĂšs portent des dates antĂ©rieures au septiĂšme mois (l’une parle du premier mois, l’autre du cinquiĂšme). Par consĂ©quent, ces documents n’ont pas trait Ă  une pĂ©riode d’accession de XerxĂšs qui suivit la mort de son pĂšre, mais dĂ©signent une annĂ©e d’accession durant son rĂšgne simultanĂ© avec Darius. Si cette annĂ©e d’accession fut , annĂ©e oĂč fut terminĂ© le palais destinĂ© Ă  XerxĂšs Ă  Babylone, sa premiĂšre annĂ©e de vice-royautĂ© dĂ©buta en Nisan suivant, en 495, et sa 21e et derniĂšre annĂ©e commença en 475. Dans ce cas, le rĂšgne de XerxĂšs inclut 10 ans de domination avec Darius (de 496 Ă  486) et 11 ans de rĂšgne seul (de 486 Ă  475).

Par ailleurs, les historiens admettent Ă  l’unanimitĂ© que la premiĂšre annĂ©e de rĂšgne de Darius II commença au printemps Une tablette babylonienne indique que durant son annĂ©e d’accession Darius II Ă©tait dĂ©jĂ  sur le trĂŽne le 4e jour du 11e mois, c’est-Ă -dire le 13 fĂ©vrier 423[13]. Cependant, deux tablettes montrent qu’ArtaxerxĂšs continua Ă  rĂ©gner aprĂšs le 11e mois, le 4e jour, de sa 41e annĂ©e. L’une est datĂ©e du 11e mois, 17e jour, de sa 41e annĂ©e[14]. L’autre est datĂ©e du 12e mois de sa 41e annĂ©e[15]. En consĂ©quence, ArtaxerxĂšs n’eut pas de successeur dans sa 41e annĂ©e de rĂšgne, mais rĂ©gna l’annĂ©e entiĂšre. Cela indique qu’ArtaxerxĂšs dut rĂ©gner plus de 41 ans et donc qu’on ne doit pas calculer que sa premiĂšre annĂ©e de rĂšgne dĂ©buta en

On trouve un tĂ©moignage qu’ArtaxerxĂšs rĂ©gna au-delĂ  de sa 41e annĂ©e dans un document commercial provenant de Borsippa, qui est datĂ© de la 50e annĂ©e d’ArtaxerxĂšs[16]. Une des tablettes faisant le lien entre la fin du rĂšgne d’ArtaxerxĂšs et le dĂ©but du rĂšgne de Darius II porte la date suivante : « 51e annĂ©e, annĂ©e d’accession, 12e mois, jour 20, Darius, roi des pays. »[17]. Puisque la premiĂšre annĂ©e de rĂšgne de Darius II fut , la 51e annĂ©e d’ArtaxerxĂšs fut 424 et sa premiĂšre annĂ©e de rĂšgne 474.

Points marquants du rùgne d’Artaxerxùs

Au dĂ©but de son rĂšgne, ArtaxerxĂšs fait assassiner Artaban, ministre et assassin de son pĂšre, certains de ses frĂšres, aprĂšs la rĂ©volte de l'un d'entre eux, le satrape de Bactriane, pour s’assurer le pouvoir. Comme son pĂšre, il doit faire face Ă  une rĂ©volte de l'Égypte, de -465 Ă  -460. Inaros, roi Libyen de CyrĂšne (peut-ĂȘtre fils de PsammĂ©tique III) et son commandant AmyrtĂ©e, regroupe les forces nationalistes Ă©parses dans le delta du Nil et se dĂ©clare roi.

AthĂšnes lui envoie une escadre pour l'aider Ă  affronter les Perses. En -456, ArtaxerxĂšs Ier l'emporte malgrĂ© tout. L'armĂ©e athĂ©nienne, retranchĂ©e sur une Ăźle du Nil, est massacrĂ©e vers -454 tandis qu'une flotte de renfort est anĂ©antie. Puis il remplace son frĂšre AchĂ©mĂ©nĂšs par ArsamĂšs Ă  la tĂȘte de la satrapie d’Égypte.

En -450, ArtaxerxÚs Ier est battu par l'Athénien Cimon qui reprend Chypre et en -449/-448, il est contraint de signer la paix avec les Grecs : la paix de Callias, qui met fin aux guerres médiques. Par ce traité les Perses renoncent aux cités grecques d'Ionie. La signature de cette paix reste cependant contestée par les spécialistes. Pendant une génération, le calme revient dans l'Empire. ArtaxerxÚs Ier accueille l'Athénien Thémistocle qui était le vainqueur de la bataille de Salamine, aprÚs avoir été exilé, victime d'ostracisme.

RĂ©cit biblique

Tombe d'ArtaxerxĂšs Ier Ă  Naqsh-e Rostam, Iran.

Le livre d'Esdras et le livre de Néhémie, qui font partie de la Bible, évoquent un certain « ArtaxerxÚs, roi de Perse ». Certains historiens estiment qu'il s'agit d'ArtaxerxÚs Ier, et d'autres d'ArtaxerxÚs II.

Dans le livre d'Esdras, ArtaxerxĂšs autorise le JudĂ©en Esdras Ă  rentrer Ă  JĂ©rusalem, de son exil Ă  Babylone. Par lettre de dĂ©cret, il charge Esdras des affaires civiles et ecclĂ©siastiques de la nation juive[18]. Esdras quitte Babylone dans le premier mois de la septiĂšme annĂ©e de rĂšgne d'ArtaxerxĂšs[19], Ă  la tĂȘte d'un groupe de JudĂ©ens qui comprend des prĂȘtres et des LĂ©vites, et arrive Ă  JĂ©rusalem au premier jour du cinquiĂšme mois de la septiĂšme annĂ©e[20].

Dans le livre de Néhémie, Néhémie est à son tour autorisé à rentrer à Jérusalem.

Notes et références

  1. Plutarque « Vie d'Artaxerce » dans Vie des hommes illustres, éditions Gallimard collection la Pléiade Paris, 1951, p. 954.
  2. I, CXXXVII, 3.
  3. Thémistocle, 27, 1.
  4. BibliothĂšque historique de Diodore de Sicile, traduit par F. Hoefer, Paris, 1846, XI, LIV ; XI, LVIII.
  5. Greek and Roman Chronology, par Alan Samuel, Munich, 1972, p. 206.
  6. MĂ©moires prĂ©sentĂ©s par divers savants Ă  l’AcadĂ©mie royale des Inscriptions et Belles-Lettres de l’Institut de France, Ire sĂ©rie, t. VI, IIe partie, Paris, 1864, p. 147.
  7. Revue apologétique, Paris, vol. 68, 1939, p. 94.
  8. VII, 3.
  9. Istanbul, 1974, p. 53.
  10. p. 215.
  11. A Catalogue of the Late Babylonian Tablets in the Bodleian Library, Oxford, par R. Thompson, Londres, 1927, p. 13, tablette désignée par A. 124.
  12. Neubabylonische Rechts- und Verwaltungsurkunden ĂŒbersetzt und erlĂ€utert, par M. San NicolĂČ et A. Ungnad, Leipzig, 1934, vol. I, partie 4, p. 544, tablette no 634, dĂ©signĂ©e par VAT 4397.
  13. Babylonian Chronology, 626 B.C.–A.D. 75, par R. Parker et W. Dubberstein, 1971, p. 18.
  14. Ibid., p. 18.
  15. Old Testament and Semitic Studies, par Harper, Brown et Moore, 1908, vol. 1, p. 304, tablette no 12, désignée par CBM 5505.
  16. Catalogue of the Babylonian Tablets in the British Museum, vol. VII : tablettes de Sippar 2, par E. Leichty et A. Grayson, 1987, p. 153 ; tablette désignée par B. M. 65494.
  17. The Babylonian Expedition of the University of Pennsylvania, Series A: Cuneiform Texts, vol. VIII, Part I, par Albert Clay, 1908, p. 34, 83, et planche 57, tablette no 127, désignée par CBM 12803.
  18. Esdras 7,12–26.
  19. vers -457 si l'on suppose qu'il s'agit ArtaxerxĂšs Ier.
  20. ces dates se réfÚrent au calendrier hébraïque.

Bibliographie

  • Pierre Briant, Histoire de l'Empire perse de Cyrus Ă  Alexandre, Fayard, Paris, 1996 (ISBN 9782213596679).

Sources antiques

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