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Après-coup

L’après-coup, traduction française du mot composé « Nachträglichkeit » que Freud a formé en allemand, est un concept psychanalytique qui désigne le remaniement par le psychisme d'événements passés, ceux-ci étant préposés à ne recevoir tout leur sens et toute leur efficacité que dans un temps postérieur à leur première inscription. Dans l'histoire de la psychanalyse, il se relie notamment à la conception du « traumatisme en deux temps » qu'illustre le « cas Emma » et à la théorie de la séduction.

Jacques Lacan, à l'origine de la traduction française « l'après-coup », va mettre ce concept en valeur.

L'apport de la théorie de la séduction généralisée de Jean Laplanche marque une troisième étape de l'évolution du concept freudien.

Histoire du concept et de sa traduction

L'Ă©mergence du concept freudien est liĂ©e Ă  ses deux traductions principales en anglais et en français. En France, le repĂ©rage en 1953 du concept de la Nachträglichkeit chez Freud est dĂ» Ă  Jacques Lacan qui traduit le mot par « l'après-coup Â» en français[1].
En 1967 en France, dans le Vocabulaire de la psychanalyse de Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, l'« après-coup Â» apparaĂ®t encore comme un concept « Ă©mergent Â» parmi des « notions qui n'avaient pas le statut de concept chez Freud »[2].

Nachträglich et Nachträglichkeit chez Freud

Ni la traduction anglaise (deferred action) par Strachey, ni la traduction française (après-coup) par Lacan, ne parviennent Ă  rendre compte complètement du sens contenu dans le concept allemand que Freud a introduit, en formant Ă  cet effet le mot composĂ© Nachträglichkeit. Cette formation de mot n'est pas vraiment un « nĂ©ologisme Â» en allemand, oĂą il est toujours possible de « former librement » des mots « complexes » ou « composĂ©s »[3]. L'adjectif-adverbe nachträglich (« après-coup Â»), d'usage relativement courant, se trouve par contre dans le dictionnaire[4]. Adjectif-adverbe et substantif abstrait fĂ©minin en -keit[5] sont formĂ©s sur le verbe composĂ© nachtragen qui signifie littĂ©ralement « porter [quelque chose] derrière [quelqu'un] ». Jean Laplanche analyse longuement le mot allemand dans ses Sixièmes ProblĂ©matiques sur L'après-coup[6].

Freud commence d'employer l'adjectif-adverbe nachträglich (d'usage plus frĂ©quent[7]) et Nachträglichkeit dès les Lettres Ă  Fliess, puis dans L'InterprĂ©tation du rĂŞve (1900), dans l'« analyse du Petit Hans Â» (1909), dans « L'Homme aux loups Â» (1918 [1914]), ainsi que dans la suite de son Ĺ“uvre. Selon Jean Laplanche, les deux termes « n'acquièrent cependant jamais assez de substance en tant que concepts pour que Freud leur consacre un article entier »[1].

Traduction anglaise

La traduction classique de Strachey dans la Standard Edition est deferred action.

Dans le cadre de la théorie de la séduction généralisée, Jean Laplanche a suggéré que la première traduction anglaise deferred action pourrait ou devrait être avantageusement remplacée par le couple afterwards - afterwardsness[8].

Traduction française

La traduction française par l'« après-coup Â» est due Ă  Jacques Lacan. Toutefois, dans une note en bas de page, Lacan jugeait lui-mĂŞme sa traduction de nachträglich « faible » [9], alors que, sur le plan clinique, les psychanalystes en gĂ©nĂ©ral la trouvent au contraire plutĂ´t « forte »[10].

Traduction et métapsychologie

Dans son article « Comment traduit-on Nachträglichkeit en italien ? Â», Maurizio Balsamo va plus loin dans sa rĂ©flexion que « l’histoire officielle de la traduction » — La traduction officielle en italien par Boringhieri dans les Ĺ“uvres de Freud est « a posteriori, posterioritĂ  Â» (elle renvoie aux traductions française et anglaise) — ; il s'interroge au-delĂ  de la pluralitĂ© des traductions proposĂ©es du concept freudien de la Nachträglichkeit sur « une sorte de difficultĂ© mĂ©tapsychologique » que ces « diffĂ©rentes modalitĂ©s de traduction » entraĂ®nent[11].
À ses yeux, « il y a en effet avant tout une indécision, dans la communauté psychanalytique, et pas seulement italienne, sur le sens de l’après-coup ». Une première difficulté est « relative à un conflit entre une réinterprétation herméneutique du concept ». La seconde difficulté réside dans la croyance « que les termes utilisés sont indifférents, dans la conviction que l’après-coup n’est rien d’autre qu’une re-signification, dans une linéarité évolutive et progressive du psychisme et de la cure ». Et au fond, dit-il, « l’indifférence pour une traduction (ce qu’on pourrait appeler la “belle indifférence” de la traduction) est le signe d’une difficulté »[11]. L'« oscillation » entre une « re-signification » herméneutique du concept « qui ne donne en général aucune inquiétude » et laisse supposer « que la traduction est sans rapport avec une métapsychologie spécifique », sur le mode d'une « linéarité évolutive » et « la discontinuité, [...] la diachronie, [...] l’anachronisme ». Balsamo observe par conséquent « deux conceptions de la temporalité : la linéarité versus la discontinuité », soit avec l'évolution et la linéarité, « la nécessité du psychisme [...] de se défendre du diachronique et du retour d’un passé qui ne cesse pas d’insister dans la vie du sujet humain »[11].

Apparition et Ă©volution du concept

La conception de Freud

Freud : la Nachträglichkeit

LiĂ©e Ă  l'histoire du concept et de sa traduction dans l'histoire de la psychanalyse et de la psychanalyse en France, la conception de Freud sur « l'après-coup Â» de sa traduction française est relative Ă  l'explication qu'en donnent diffĂ©rents auteurs selon leur appartenance Ă  plusieurs courants de la pensĂ©e psychanalytique et selon les Ă©poques concernĂ©es. Odile Lesourne Ă©crit en tous les cas dans le Dictionnaire international de la psychanalyse: « La thĂ©orie de l'après-coup est l'une des clĂ©s de l'Ă©difice mĂ©tapsychologique freudien »[12].

Lacan: L'« après-coup Â»

En 1967, Jean Laplanche et J.-B. Pontalis commencent par Ă©crire d'emblĂ©e Ă  l'entrĂ©e « après-coup Â» du dĂ©sormais classique Vocabulaire de la psychanalyse[13] que le « terme employĂ© par Freud » (il s'agit de Nachträglichkeit dans sa traduction française de l'« après-coup » due Ă  Jacques Lacan dans la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente) est « en relation avec sa conception de la temporalitĂ© et de la causalitĂ© psychiques »[14]. Ă€ cette Ă©poque, Laplanche et Pontalis estiment que « la notion vient d'abord interdire une interprĂ©tation sommaire qui rĂ©duirait la conception psychanalytique de l'histoire du sujet Ă  un dĂ©terminisme linĂ©aire envisageant seulement l'action du passĂ© sur le prĂ©sent »[15]. En ce qui concerne le remaniement dans la rĂ©alitĂ© psychique d'un Ă©vĂ©nement passĂ© ravivĂ© Ă  l'occasion d'un Ă©vĂ©nement ultĂ©rieur par sa remĂ©moration, les auteurs renvoient en mĂ©tapsychologie Ă  la lettre 52 (ancienne numĂ©rotation) Ă  Fliess du 6.12.1896 oĂą Freud note: « ... je travaille sur l'hypothèse que notre mĂ©canisme psychique s'est Ă©tabli par stratification: les matĂ©riaux prĂ©sents sous forme de traces mnĂ©siques subissent de temps en temps, en fonction de nouvelles conditions, une rĂ©organisation, une rĂ©inscription »[16].

À la fin des années 1990, dans le bref article de Roudinesco et Plon, il est dit que Freud a introduit le mot « en 1896 pour désigner un processus de réorganisation ou de réinscription par lequel des événements traumatiques ne prennent une signification pour un sujet que dans un après-coup, c'est-à-dire dans un contexte historique et subjectif postérieur, qui leur donne une signification nouvelle »[17].

Dans le Dictionnaire international de la psychanalyse Ă©ditĂ© initialement en 2002, Jean Laplanche considère dans l'article « après-coup Â», oĂą il tient compte de la « thĂ©orie de la sĂ©duction gĂ©nĂ©ralisĂ©e Â» posĂ©e par l'auteur en 1987, que Freud choisira presque toujours la « conception dĂ©terministe qui procède du passĂ© vers le futur » et plus rarement « une conception rĂ©trospective ou hermĂ©neutique qui procède du prĂ©sent vers le passĂ© »[1]. Laplanche note que dans les Lettres Ă  Fliess, l'adjectif nachträglich, employĂ© d'abord au sens courant « d'ultĂ©rieur ou de secondaire », acquiert « la signification temporelle de “plus tard” ». Si « le deuxième usage suit la direction du temps vers le futur, et le troisième l'inverse, du futur vers le passĂ© », le deuxième sens, « du passĂ© vers le futur, est très liĂ© Ă  la thĂ©orie de la sĂ©duction », donc Ă  la thĂ©orie du « traumatisme en deux temps ».

Au congrès de Paris sur « l'après-coup Â» dont les Actes furent publiĂ©s en 2009, Bernard Chervet observe que ce concept fait sortir la vision mĂ©tapsychologique de Freud d'une conception traumatique linĂ©aire telle qu'elle a Ă©tĂ© hĂ©ritĂ©e de la neurologie et de celle de Charcot en particulier[18].

Le traumatisme en deux temps : le cas Emma

Avant son émergence en tant que « concept » dans l'histoire de la théorie psychanalytique, la notion d'après-coup chez Freud a été mise en relation sur le plan clinique avec celle du « traumatisme en deux temps », qui apparaît au moment des Études sur l'hystérie de Freud et Breuer dans les débuts de la psychanalyse, soit avant l'abandon par Freud en 1897 de sa première théorie dite des neurotica ou théorie de la séduction.

Le « cas Emma » « n'a jamais été publié par Freud ». Selon Bertrand Vichyn, qui en forme l'hypothèse, son cas serait cependant « identifiable dans une brève “histoire de malade” publiée dès 1894 par Freud ». Aux yeux de cet auteur, « la contribution d'Emma Eckstein au savoir analytique reste en grande partie méconnue ». Beaucoup de psychanalystes n'ont retenu son nom que « grâce aux hypothèses relatives à sa participation au personnage composite d'Irma » dans L'Interprétation du rêve[19].
Le cas Emma est relaté sinon dans la deuxième partie de l' Esquisse (écrit en 1895) intitulée « Psychopathologie » où il est question de la « psychopathologie de l'hystérie ». Il va donner lieu pour Freud à un développement théorique sur le refoulement hystérique et la notion de « proton pseudos » ou « premier mensonge hystérique »[20].
Le cas expose une « phobie » anxieuse d'entrer dans les magasins. Adolescente, Emma avait été traumatisée par le rire de deux jeunes hommes dans un magasin, dont l'un lui plaisait. En poursuivant l'association d'idées, on tombe sur un deuxième traumatisme : un abus d'un marchand alors qu'elle avait huit ans. La connotation sexuelle de la scène I apparaît à la jeune femme qui la refoule et forme alors son symptôme hystéro-phobique. Dans la scène II, il y a une excitation non métabolisable psychiquement qui est connotée sexuellement dans la scène d'adolescence. L'après-coup repose sur une vision temporelle dynamique - interactive entre le premier traumatisme et le deuxième.

L'après-coup, dans le « retour à Freud » de Jacques Lacan

Dans l'histoire de la psychanalyse, Jacques Lacan met le concept d'après-coup en exergue, en y engageant ses propres conceptions d'une temporalité d'un « sujet » et de la causalité psychique.

Il introduit la traduction française de « l'après-coup » dans le contexte de son « retour à Freud » des années 1950, en donnant à ce terme une extension dans le cadre de sa théorie du signifiant et d'une conception de la cure fondée sur le « temps pour comprendre »[21].

Si Lacan a redécouvert le concept en le « traduisant » par l'« après-coup » et en lui attribuant « un sens précis quoique restreint », souligne Jean Laplanche dans les années 2000, « il s'est occupé uniquement de son occurrence dans le cas de l'Homme aux loups et a ignoré son utilisation dans la période 1895-1900 ». D'après Laplanche en 2002/2005, l'« importance générale » du concept est reconnue par Jean-Bertrand Pontalis et Jean Laplanche dans Fantasme originaire, fantasmes des origines, origine du fantasme (1964) et dans le Vocabulaire de psychanalyse (1967)[1].

L'apport de la théorie de la séduction généralisée de Jean Laplanche

La théorie de la séduction généralisée de Jean Laplanche apporte une dimension plus large de l'« adresse » (du message « à traduire ») donnée « par l'autre », soit dans le concept freudien de « la Nachträglichkeit dans l'après-coup » : son « avant-coup »[22] de la situation de « séduction originaire » entre l'adulte (pourvu d'un inconscient) et l'enfant de la sexualité infantile (le sexual).

L'« avant-coup » dans l'après-coup

Les ProblĂ©matiques VI de Jean Laplanche furent publiĂ©es par l'auteur en 2006, seize ans « après coup Â» du prononcĂ© des confĂ©rences du psychanalyste Ă  l'universitĂ© de fin Ă  [23]. Leur prononcĂ© s'intitulait alors: « La Nachträglichkeit dans l'après-coup ». Laplanche consacre un certain nombre de pages au dĂ©but de son ouvrage aux « mots de Freud »[24] nachträglich et Nachträglichkeit, au verbe composĂ© nachtragen, au Nachtrag, « supplĂ©ment » ou « complĂ©ment » après coup Ă  un Ă©crit, ajout ou addendum.
La notion d'« avant-coup Â» dans l'après-coup est ainsi rĂ©sumĂ©e en fin d'ouvrage : « On a beaucoup glosĂ© sur l'après-coup, notion freudienne, et ceci pour mettre l'accent sur la seule dimension rĂ©troactive, celle de la soi-disant "resignification". Ainsi est laissĂ©e de cĂ´tĂ© la double orientation du processus, d'une part dans le sens de la "flèche du temps", d'autre part Ă  l'opposĂ© de celle-ci. Après une Ă©tude minutieuse de l'ensemble des textes freudiens concernant la question, il est proposĂ© une interprĂ©tation qui, dans le sens de la thĂ©orie de la sĂ©duction gĂ©nĂ©ralisĂ©e, articule l'avant-coup du message de l'autre et l'après-coup de la traduction de ce message par le sujet »[25]. Dans un autre ouvrage, des « Notes sur l'après-coup » (1992)[26] sont Ă  mettre en relation avec les ProblĂ©matiques VI du mĂŞme auteur[27]. En conclusion, Laplanche y donne une dĂ©finition plus prĂ©cise de ce qu'il entend apporter, par la thĂ©orie de la sĂ©duction gĂ©nĂ©ralisĂ©e et la catĂ©gorie du message Ă©nigmatique, au concept de Freud de la « Nachträglichkeit dans l'après-coup », traduit en anglais par afterwardsness: « le concept de Freud d'après-coup contient Ă  la fois une grande richesse et une certaine ambiguĂŻtĂ©, en ce qu'il combine une direction rĂ©trogressive et une direction progressive. Je veux rendre raison de ce problème des directions diffĂ©rentes, vers l'avant et vers l'arrière, en argumentant que, dès le dĂ©but, il y a quelque chose qui va dans la direction du passĂ© vers le futur, de l'autre Ă  l'individu en question, de l'adulte vers le bĂ©bĂ©, que j'appelle l'implantation du message Ă©nigmatique. Ce message est alors retraduit, en suivant une direction temporelle tour Ă  tour rĂ©trogressive et progressive (en accord avec mon modèle de traduction-dĂ©traduction-retraduction) »[28].

Psychanalyse et philosophie

Contrairement à Lacan, qui, au dire de Laplanche, aurait négligé la théorie de la séduction[29], la théorie de la séduction généralisée renoue avec la première théorie de la séduction abandonnée par Freud en 1897 dans les débuts de la psychanalyse.
La traduction des messages énigmatiques compromis avec l'inconscient de l'autre (adulte : dans la sexualité infantile) élargit considérablement la notion d'après-coup à celle du message adressé par l'autre - alors que « l'après-coup » lacanien comportait encore un sens interprétatif rétroactif de l'adresse à l'Autre, selon une conception de la « vérité » d'ailleurs assez influencée, à cette époque française de la psychanalyse, par l'idée de finitude, provenant de Heidegger[30].
La traduction du message énigmatique à l'adresse donnée « par l'autre » n'est jamais « finie ». D'où cette « pensée du temps »[31] qu'est, selon son auteur et au croisement avec la philosophie, la théorie de la séduction généralisée: « La théorie de la séduction est une pensée du temps. C'est une pensée, permettez-moi ce néologisme, "traductive" du temps »[32], écrit Laplanche dans L'après-coup.

Notes et références

  1. Dictionnaire international de la psychanalyse, entrée « après-coup » (article de Jean Laplanche), Paris, Hachette Littératures, 2005, p. 128-129.
  2. Jean-Louis Brenot, « Vocabulaire de la psychanalyse » (article), in Dictionnaire international de la psychanalyse (dir. A.de Mijolla), 2. M-Z, Paris, Hachette Littératures, 2005, p. 1897-1899: « on voit émerger des notions qui n'avaient pas le statut de concept chez Freud, comme l'après-coup ou l'étayage, et qui sont autant de jalons qui indiquent la direction de l'œuvre ultérieure de Jean Laplanche ».
  3. Jean Fourquet, Grammaire de l'allemand, « III. La formation des mots Â», Paris, Librairie Hachette, 1952, p. 218.
  4. Weis/Mattutat, Wörterbuch der französischen und der deutschen Sprache, II. Deutsch-Französisch, Stuttgart, Ernst Klett Verlag, 1967, entrĂ©e: « Nachtrag Â» et dĂ©rivĂ©s, p. 664.
  5. Grammaire Fourquet, « Formation des substantifs abstraits Â», p. 224.
  6. Laplanche 2006, p. 23-24
  7. « Nachträglich, terme courant de la langue allemande, et ses dĂ©rivĂ©s sont rĂ©pertoriĂ©s environ 160 fois dans l’œuvre de Freud ; 6 pour le substantif Nachträglichkeit, les autres pour l’adverbe et l’adjectif ; plus 5 utilisations du substantif dans la lettre Ă  Fliess no 146 du 14 novembre 1897, et une autre dans la lettre n° 169 du 9 juin 1898 » (Bernard Chervet, « L'après-coup. La tentative d'inscrire ce qui tend Ă  disparaĂ®tre Â», dans: Revue française de psychanalyse, 2009/5 (Vol. 73): « L'après coup Â», P.U.F.[lire en ligne]).
  8. Laplanche 2006, p. 32
  9. Cf. Jacques Lacan, « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse — Rapport du congrès de Rome tenu à l'Instituto di psicologia della universita di Roma les 26 et 27 septembre 1953 », dans Écrits, Paris, Seuil, p. 256 note 1.
  10. Y compris Laplanche 2006, p. 19, 27 et suivantes
  11. Maurizio Balsamo, « Comment traduit-on Nachträglichkeit en italien ? » dans: Revue française de psychanalyse, 2009/5 (Vol. 73): « L'après coup » (Congrès Paris, Actes), Presses Universitaires de France.[lire en ligne].
  12. Odile Lesourne, dans Dictionnaire international de la psychanalyse (dir. Alain de Mijolla), 2005, entrĂ©e: « après-coup et traumatisme Â», p. 130.
  13. Vocabulaire de la psychanalyse 1967.
  14. Vocabulaire de la psychanalyse 1967, p. 33-36
  15. Vocabulaire de la psychanalyse 1967
  16. Freud cité (dans La Naissance de la psychanalyse, 1956, p. 153-154) Vocabulaire de la psychanalyse 1967, p. 34 entrée « après-coup ».
  17. É. Roudinesco et M. Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, entrée « Après-coup », Paris, Fayard / La Pochothèque, 2011 (1re édition : 1997 à la Librairie Arthème Fayard).
  18. Bernard Chervet, « L'après-coup. La tentative d’inscrire ce qui tend Ă  disparaĂ®tre Â», Revue française de psychanalyse, Volume73, n°5, [lire en ligne].
  19. Bertrand Vichyn, « Emma Eckstein, la première psychanalyste ou Celle qui ne pouvait plus (s'en) sortir », in Les femmes dans l'histoire de la psychanalyse (dir. Sophie de Mijolla-Mellor) , Actes du Colloque de l'Association Internationale d'Histoire de la Psychanalyse (VIIe Rencontre Internationale de l'A.I.H.P., Londres, 16-18 juillet 1998), Bordeaux-Le-Bouscat, L'Esprit du Temps, 1999, p. 215-234.
  20. Freud, « Psychopathologie de l'hystérie » dans « L'Esquisse» (écrit de 1895), qui vient à la suite des 'Lettres à Fliess, dans leur ancienne traduction: Freud, La naissance de la psychanalyse [titre de l'éditeur], Paris, PUF, 1956, 5e éd. 1985, p. 364-367.
  21. Roudinesco et Plon, p. 57.
  22. Cf. Laplanche 2006, p. 171 : « Le message énigmatique de l'adulte (qui est lui-même habité par le propre inconscient de celui-ci) constitue " l'avant-coup " de ce processus, instituant chez le récepteur un déséquilibre premier qui le pousse à traduire, en un second temps, dans l'après-coup, et de façon toujours imparfaite. Cet avant-coup est celui des premiers messages concrets véhiculés à l'enfant par l'adulte dans le cadre inéluctable de la "situation anthropologique fondamentale" ».
  23. Jean Laplanche. Problématiques VI: L'après-coup - La "Nachträglichkeit" dans l'après-coup (1990-1991), Paris, PUF, 2006.
  24. Laplanche 2006, p. 22-24
  25. Laplanche 2006 Quatrième de couverture.
  26. Jean Laplanche, « Notes sur l'après-coup », dans Entre séduction et inspiration: l'homme, Paris, PUF/Quadrige, 1999, p. 57-66 (ISBN 2-13-049994-5)
  27. Ces « Notes », basées sur une conversation de Jean Laplanche avec Martin Stanton (en), ont d'abord été publiées dans Jean Laplanche: Seduction, Translation and the Drives, Londres, ICA, éd. John Fletcher & Martin Stanton, en 1992; elles furent augmentées et révisées ensuite.
  28. J. Laplanche, Entre séduction et inspiration: l'homme, p. 66.
  29. Laplanche 2006, p. 21 :« Mais il manque chez Lacan, je le regrette, au moment même où nous commencions, Pontalis et moi, à en élaborer la pensée, il y manque une simple connaissance (et à plus forte raison une réflexion) sur la "théorie de la séduction". La théorie de la séduction est, au moins en un premier repérage, absente de l'abord lacanien de Freud, et c'est à mon sens une grande lacune ».
  30. Laplanche 2006, p. 16-18
  31. Laplanche 2006, p. 11
  32. J. Laplanche, Problématiques VI L'après-coup — La Nachträglichkeit dans l'après-coup (1990-1991), 2006, p. 11.

Bibliographie

  • Sigmund Freud :
  • Jacques Lacan:
    • « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse — Rapport du congrès de Rome tenu Ă  l'Instituto di psicologia della universita di Roma les 26 et », dans Jacques Lacan, Écrits, Paris, Éditions du Seuil, (ISBN 2020027526).
    • Le SĂ©minaire Livre I Les Ă©crits techniques de Freud, 1953-1954, Paris, Seuil, 1975, (ISBN 2-02-002768-2)
  • Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis:
    • Fantasme originaire Fantasmes des origines Origines du fantasme [1964], Paris : © Hachette (Collection « Textes du XXe siècle »), 1985 ; Paris, Hachette Pluriel, 2002.
    • Vocabulaire de la psychanalyse, Paris, PUF, 1re Ă©dition: 1967, coll. « Quadrige, 5e Ă©dition », , 544 p. (ISBN 978-2-13-056050-0, BNF 41105062), entrĂ©e: « Après-coup Â».
  • Dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse : concepts, notions, biographies, Ĺ“uvres, Ă©vĂ©nements, institutions, Paris, Hachette LittĂ©ratures, (ISBN 978-2-01-279145-9, BNF 40053360):
    • Jean Laplanche, « après-coup Â» (article). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Odile Lesourne, « après-coup et traumatisme Â» (article).
    • Jean-Louis Brenot, « Vocabulaire de la psychanalyse » (article).
  • Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, entrĂ©e « Après-coup », Paris, Librairie Arthème Fayard, 1997, 2000, 2006 et La Pochothèque, 2011 (ISBN 978-2-253-08854-7).
  • Jean Laplanche, ProblĂ©matiques, t. 6 : L'après-coup, Paris, PUF, (ISBN 2130555195 et 978-2130555193). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Revue française de psychanalyse:
    • Revue française de psychanalyse, t. XLVI, 3, « L'après-coup », 1982 et t. LXX, 3, 2006.
      • Michel Neyraut: ConsidĂ©rations rĂ©trospectives sur "l'après-coup", in Revue française de psychanalyse, 1997, n° 4, (ISBN 2-13-048501-4)
      • Bernard Chervet, « L'après-coup. ProlĂ©gomènes Â», in Revue française de psychanalyse, 2006, no 3.
    • Revue française de psychanalyse, 2009/5 (Vol. 73): « L'après coup Â» (Congrès Paris, Actes), Presses Universitaires de France, (ISBN 9782130573074):
      • Jacques AndrĂ© (Rapport de -), « L'Ă©vĂ©nement et la temporalitĂ©. L'après-coup dans la cure ».
      • Bernard Chervet (Rapport de -), « L'après-coup. La tentative d'inscrire ce qui tend Ă  disparaĂ®tre »
      • AndrĂ© Green, « L'après-coup dans la thĂ©orie de la temporalitĂ©. Le cas de l'Homme aux loups Â» (article).
      • Denys Ribas, « Crainte de l'effondrement, deuil gelĂ© : temps arrĂŞtĂ© Â» (article).
      • Bernard Brusset, « L'avant-coup trouvĂ©/crĂ©Ă© Â» (article).
      • Jean-Luc Donnet, « Effet d'après-coup et prise de conscience Â» (article).
      • Maurizio Balsamo, « Comment traduit-on Nachträglichkeit en italien ? » (article) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
      • Gilbert Diatkine, « La redĂ©couverte de l'après-coup par Lacan et la thĂ©orie de l'interprĂ©tation Â» (article).
  • Bertrand Vichyn, « Emma Eckstein, la première psychanalyste ou Celle qui ne pouvait plus (s'en) sortir », in Les femmes dans l'histoire de la psychanalyse (dir. Sophie de Mijolla-Mellor), actes du colloque de l'Association internationale d'histoire de la psychanalyse (VIIe Rencontre Internationale de l'A.I.H.P., Londres, 16-), Bordeaux-Le-Bouscat, L'Esprit du Temps, 1999, (ISBN 2-913062-08-3)
  • (de) Friedrich-Wilhelm Eickhoff, « Ăśber Nachträglichkeit: Die Modernität eines alten Konzepts », Jahrbuch der Psychoanalyse, vol. 51,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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