Années de chaos (695-717)
Les annĂ©es de chaos est lâexpression utilisĂ©e en français[1] pour dĂ©signer la pĂ©riode de grande instabilitĂ© politique Ă laquelle fut confrontĂ©e lâEmpire byzantin lorsque plusieurs empereurs se succĂ©dĂšrent sur le trĂŽne entre la dynastie des HĂ©raclides et la dynastie des Isauriens entre 695 et 717. En anglais, les auteurs se rĂ©fĂšrent Ă cette pĂ©riode en utilisant lâexpression « Twenty Yearsâ Anarchy » (Anarchie de vingt ans)[2] - [3] - [4].
Contexte historique
Fils ainĂ© de Constantin IV (r. 668 â 685), Justinien II (r. 685 â 695; 705 â 711) Ă©tait ĂągĂ© de seize ans lorsquâil devint empereur. Intelligent, douĂ© dâune Ă©norme Ă©nergie, il Ă©tait dĂ©terminĂ© Ă Ă©muler son aĂŻeul, Justinien Ier et Ă laisser sa marque dans tous les domaines, quels que soient les moyens Ă prendre pour y arriver [5]. Il commença son rĂšgne en consolidant les succĂšs remportĂ©s par son pĂšre contre les Arabes[6] - [7]. La paix conclue en Asie mineure, Justinien se tourna vers les Balkans oĂč il envoya une expĂ©dition contre les Slaves en 688 et 689, Ă la suite de quoi il dĂ©plaça quelque 250 000 Slaves dâEurope vers le thĂšme dâOpsikion (nord-ouest de l'Asie Mineure) ravagĂ© par les Arabes[8].
Mais si cette immigration forcĂ©e repeuplait des rĂ©gions dĂ©vastĂ©es, les rouvrait Ă lâagriculture et augmentait le bassin de population mobilisable, les nouveaux arrivants nâĂ©prouvaient aucun sentiment de loyautĂ© Ă lâendroit de lâEmpire byzantin, n'hĂ©sitant pas Ă changer de camp Ă l'arrivĂ©e d'un envahisseur. De plus, ces guerres et les constructions de prestige que multipliait l'empereur Ă©puisaient le TrĂ©sor public de telle sorte quâaprĂšs la reprise des conflits avec les Arabes en 691, Justinien se vit obligĂ© dâaugmenter les impĂŽts; la brutalitĂ© et le manque de scrupules de ses deux ministres favoris, le sacellaire[N 1] Ătienne et le logothĂšte ThĂ©odote crĂ©a un profond mĂ©contentement dans lâensemble de la population [9]. BientĂŽt les prisons se remplirent pendant que quelque 20 000 soldats slaves dĂ©sertaient au profit des Arabes. Furieux, Justinien ordonna lâextermination de tous les Slaves de Bithynie. Enfin, Justinien ne cachait pas sa haine pour lâaristocratie quâil cherchait Ă faire disparaitre en la pressurant autant quâil le pouvait[10].
Si bien quâĂ la fin de 695, la rĂ©volte Ă©clata Ă Constantinople menĂ©e par le parti des Bleus qui, avec lâaide du patriarche Callinique, portĂšrent au pouvoir un patricien dâorigine isaurienne, LĂ©once.
LĂ©once (695 â 697)
HĂ©ros des campagnes dâArmĂ©nie et du Caucase en 686, LĂ©once croupissait en prison depuis trois ans probablement en raison des succĂšs remportĂ©s par les Arabes lors de la reprise de la guerre en 691, succĂšs dus Ă la dĂ©sertion des quelque 20 000 soldats slaves mentionnĂ©s plus haut [11]. Le jour mĂȘme de sa libĂ©ration, il se rendit Ă Hagia Sophia pour rallier la population et fut couronnĂ© basileus le lendemain[N 2] . ArrĂȘtĂ©s, les deux ministres de Justinien furent brulĂ©s vifs et lâempereur dĂ©posĂ© fut paradĂ© Ă lâhippodrome oĂč il eut le nez coupĂ© avant dâĂȘtre envoyĂ© en exil Ă ChersonĂšse en CrimĂ©e[12] - [9] - [13].
On sait peu de choses sur les quelques mois que durĂšrent son rĂšgne [11], sinon que les Arabes, profitant de lâagitation rĂ©gnant Ă Constantinople, reprirent leurs attaques contre lâexarchat de Carthage. Ă l'automne 697, LĂ©once envoya contre eux la flotte des Karabisianoi commandĂ©e par Jean le Patricien, qui prit la ville par surprise tandis que le gĂ©nĂ©ral arabe Hassan Ibn Numan Ă©tait en train de combattre des BerbĂšres. Ayant reçu des renforts du calife, Hassan Ibn Numan parvint au printemps 698 Ă reprendre le contrĂŽle de Carthage et Ă rejeter les Byzantins Ă la mer[14]. Ceux-ci se repliĂšrent sur la CrĂšte, mais arrivĂ©s lĂ , un groupe d'officiers, apprĂ©hendant d'avoir Ă subir les consĂ©quences de la dĂ©faite, se mutinĂšrent, dĂ©posĂšrent Jean le Patricien, et proclamĂšrent empereur un officier d'origine germanique, Apsimar, drongaire de la flotte des CibyrrhĂ©otes. GrĂące vraisemblablement Ă lâappui de la milice du parti des Verts, ce dernier put entrer dans Constantinople, dĂ©poser LĂ©once et ĂȘtre couronnĂ© sous le nom de TibĂšre III[15] - [N 3]. LĂ©once fut capturĂ©, eut le nez coupĂ© comme Justinien avant lui et fut relĂ©guĂ© dans le monastĂšre urbain de Psamathion [16].
TibĂšre III (698 â 705)
Comme pour LĂ©once, nous savons assez peu de choses sur ses annĂ©es de rĂšgne sauf quâil fit rĂ©parer le mur qui protĂ©geait Constantinople le long de la mer[17] et quâil organisa une expĂ©dition en Syrie sous le commandement de son frĂšre, ce qui provoqua une riposte massive de la part des Arabes, lesquels en 700 envahirent l'ArmĂ©nie byzantine. Poussant leurs incursions plus Ă lâouest ils rĂ©ussirent lâannĂ©e suivante Ă sâemparer de tout le territoire byzantin Ă l'est de l'Euphrate[14] - [16].
Pendant ce temps, Justinien II, exilĂ© Ă ChersonĂšse, tramait son retour Ă Constantinople malgrĂ© lâinterdit empĂȘchant une personne diminuĂ©e physiquement dâoccuper le trĂŽne. Les notables de la citĂ©, apprenant ses plans, dĂ©cidĂšrent de l'arrĂȘter et de l'envoyer Ă Constantinople pour que TibĂšre III dispose de lui. Mais Justinien II parvint Ă s'enfuir avec ses proches, et Ă se rĂ©fugier auprĂšs du khagan des Khazars voisins. Il fut bien accueilli par le khagan qui lui donna sa fille en mariage. Instruit de ces Ă©vĂšnements, TibĂšre III envoya une ambassade auprĂšs du khagan, pour quâil livre son gendre. Justinien II parvint de nouveau Ă s'enfuir fin 704 pour chercher refuge cette fois auprĂšs de Tervel, khan des Bulgares, lequel contre la promesse du titre de « cĂ©sar » et la main de la fille de Justinien, mit Ă sa disposition une armĂ©e de quinze mille hommes pour rĂ©cupĂ©rer son trĂŽne[18]. Au printemps 705, Justinien apparut ainsi devant Constantinople et, utilisant de nuit une ancienne canalisation, rĂ©ussit Ă sâinfiltrer dans la ville. Apprenant la chose, TibĂšre III sâenfuit en Bithynie; la population prĂ©fĂ©ra se rendre Ă son ancien empereur plutĂŽt que dâĂȘtre livrĂ©e aux Bulgares qui accompagnaient Justinien[19] - [20].
Justinien II (DeuxiĂšme rĂšgne) (705 â 711)
Les annĂ©es qui suivirent furent occupĂ©es tant Ă lâintĂ©rieur quâĂ lâextĂ©rieur Ă assouvir sa vengeance. LĂ©once et TibĂšre III furent immĂ©diatement exĂ©cutĂ©s Ă lâhippodrome. Puis ce fut le tour dâHĂ©raclius, le frĂšre de TibĂšre, probablement le meilleur gĂ©nĂ©ral de lâĂ©poque, ainsi que ses principaux officiers. Nombre de hauts fonctionnaires furent pendus aux murs de Constantinople et le patriarche Callinique qui avait couronnĂ© LĂ©once eut les yeux crevĂ©s [21] - [22].
Il nâen fallait pas plus pour que les voisins de Byzance, profitant de lâaffaiblissement de lâarmĂ©e et du climat de terreur rĂ©gnant Ă Constantinople, ne reprennent leurs attaques aussi bien en Europe quâen Asie mineure. Le fils dâAbd Al-Malik (r. 685 â 705), Al-WÄlid (r. 705 â 715), envahit la Cappadoce et razzia la Cilicie [21] - [22]. Au lieu de faire face Ă ces dangereux voisins, Justinien prĂ©fĂ©ra rĂ©gler ses comptes avec ses ennemis. Pour une raison qui reste obscure, il envoya une expĂ©dition punitive contre Ravenne[23] - [24]. Puis, il envoya une expĂ©dition semblable contre son premier lieu dâexil, ChersonĂšse, dont les autoritĂ©s avaient dĂ©noncĂ© Ă TibĂšre III ses plans pour regagner son trĂŽne; nombre de citoyens furent simplement noyĂ©s pendant que le gouverneur et ses adjoints Ă©taient envoyĂ©s Ă Constantinople. Les Khazars vinrent alors en aide Ă la population de ChersonĂšse pour dĂ©fendre la ville contre toute nouvelle attaque byzantine. Les habitants de la ville acclamĂšrent comme nouvel empereur un Byzantin du nom de Bardanes, exilĂ© Ă ChersonĂšse pour sa participation Ă une rĂ©bellion durant le premier rĂšgne de Justinien. DĂ©but de 711, celui-ci se prĂ©senta devant Constantinople avec un dĂ©tachement de la flotte alors que Justinien Ă©tait parti supprimer une rĂ©volte en ArmĂ©nie. Lorsquâil eut vent de lâarrivĂ©e de Bardanes, Justinien se hĂąta de regagner sa capitale. Trop tard cependant, car il fut arrĂȘtĂ© sur le chemin du retour et dĂ©capitĂ©; son fils, TibĂšre, ĂągĂ© de six ans, devait Ă©galement ĂȘtre exĂ©cutĂ© alors quâil avait trouvĂ© refuge dans une Ă©glise, mettant ainsi fin Ă la dynastie dâHĂ©raclius [25] - [26].
Philippikos (711 â 713)
AussitĂŽt acclamĂ© empereur, Bardanes prit le nom de rĂšgne de Philippikos. Son court rĂšgne de moins dâune annĂ©e et demie, devait prĂ©sager la crise de lâiconoclasme qui allait bientĂŽt amener lâempire au bord du gouffre. Probablement partisan du monophysisme, Philippikos, acceptait toutefois le compromis du monothĂ©lisme quâil rĂ©ussit Ă imposer Ă un concile purement byzantin aprĂšs avoir dĂ©posĂ© le patriarche Kyros (705-711) et lâavoir remplacĂ© par Jean VI (712-715). Ă Rome, lâadhĂ©sion de lâempereur Ă une hĂ©rĂ©sie condamnĂ©e trente ans auparavant par le TroisiĂšme Concile de Constantinople provoqua la fureur du pape. Ă lâenlĂšvement de la reprĂ©sentation du TroisiĂšme Concile dans le palais impĂ©rial, le pape rĂ©pondit en faisant placer Ă Saint-Pierre la reprĂ©sentation des six conciles ĆcumĂ©niques. Les divergences thĂ©ologiques sur la nature du Christ trouvaient ainsi leur expression dans lâadoption ou lâexclusion de certaines images[27] - [28].
Ă nouveau, les ennemis de Byzance profitĂšrent des troubles intĂ©rieurs pour attaquer. Alors que les Arabes pĂ©nĂ©traient profondĂ©ment dans les thĂšmes des ArmĂ©niaques et des Anatoliques, dĂ©truisant la ville dâAntioche de Pisidie, le khan Tervel dĂ©clara la guerre au meurtrier de son alliĂ© Justinien et, aprĂšs avoir traversĂ© la Thrace sans encombre, se prĂ©senta sous les murailles de Constantinople. L'empereur nâeut dâautre choix que de rappeler en Europe des troupes du thĂšme de lâOpsikion en Asie mineure. Cependant, les Opsiciens nâĂ©prouvaient aucune loyautĂ© envers ce parvenu et, le 3 juin 713, ils sâemparĂšrent de lâempereur et le trainĂšrent Ă lâHippodrome oĂč il eut les yeux crevĂ©s [29] - [30].
Anastase II (713-715)
Ne voulant pas donner Ă lâarmĂ©e la possibilitĂ© dâacclamer le nouvel empereur, le SĂ©nat choisit un fonctionnaire, le protoasecretaris ArtĂ©mios, qui prit Ă son couronnement le nom dâAnastase, autre haut fonctionnaire du Ve siĂšcle-VIe siĂšcle. Son premier acte fut dâannuler lâimposition du monothĂ©lisme et de reconnaitre officiellement les dĂ©crets du TroisiĂšme Concile de Constantinople, aprĂšs quoi il se concentra sur la dĂ©fense des frontiĂšres de lâempire contre les Arabes[31].
Ceux-ci avaient conquis en trois ans lâEspagne wisigothe (711-714) et Al-WÄlid planifiait maintenant une grande attaque, par terre et par mer, contre Constantinople [N 4] - [32]. Il fit rĂ©parer les murailles de la ville, remplir les greniers pour un siĂšge de trois ans et promut des officiers militaires de qualitĂ©, au nombre desquels le futur LĂ©on III. Mais plutĂŽt que dâattendre que les Arabes se prĂ©sentent devant Constantinople, il dĂ©cida une attaque prĂ©ventive sur leur flotte et ordonna aux forces byzantines de se rĂ©unir dans lâile de Rhodes. Ă peine arrivĂ©es, les troupes de lâOpsikion se rĂ©voltaient et se repliaient sur le continent dâoĂč elles marchĂšrent sur Constantinople. En cours de route elles acclamĂšrent comme empereur un percepteur de taxes de leur province du nom de ThĂ©odose qui fut forcĂ© dâaccepter lâhonneur Ă son corps dĂ©fendant. Il devait en rĂ©sulter une guerre civile de six mois au terme desquels Anastase accepta dâabdiquer et de se retirer Ă Thessalonique oĂč il prit lâhabit monastique[33] - [34].
Théodose III (715-717)
Le rĂšgne de ThĂ©odose III devait ĂȘtre encore plus court que celui de son prĂ©dĂ©cesseur. Alors quâAl-WÄlid planifiait le siĂšge de Constantinople, son demi-frĂšre, Maslama ben Abd-al Malik traversait en 716 l'Asie mineure, tandis qu'une immense flotte se constituait en Cilicie, forçant ThĂ©odose III Ă faire appel aux Bulgares : une frontiĂšre fut dĂ©finie sur des bases trĂšs avantageuses pour les Bulgares, un tribut fixĂ©, des fugitifs rendus aux Bulgares, et des accords commerciaux signĂ©s[35].
Câest alors quâun gĂ©nĂ©ral du nom de LĂ©on, aussi appelĂ© Conon[N 5] dâorigine syrienne transplantĂ© en Thrace lors du premier rĂšgne de Justinien II et qui sâĂ©tait joint Ă celui-ci lors de sa campagne pour reconquĂ©rir son trĂŽne se rĂ©volta contre ThĂ©odose. StratĂšge des Anatoliques, lâun des thĂšmes les plus importants de lâempire, LĂ©on sâallia avec Artavasde, stratĂšge du thĂšme des ArmĂ©niaques auquel il promit la main de sa fille et le poste de curopalate. Cette fois, câĂ©tait le thĂšme dâOpsikion qui soutenait ThĂ©odose. AprĂšs avoir conclu un accord avec les Arabes, LĂ©on traversa ce thĂšme, fit prisonnier le fils de lâempereur et sa famille, poussant jusquâĂ Chrysopolis (aujourdâhui ĂskĂŒdar, un des districts dâIstanbul) situĂ© sur la rive asiatique du Bosphore [36].
Des nĂ©gociations sâamorcĂšrent au terme desquelles ThĂ©odose, aprĂšs avoir reçu des assurances pour sa vie et celle de son fils, abdiqua et se retira dans un monastĂšre. Le 25 mars 717, LĂ©on entrait Ă Constantinople et Ă©tait couronnĂ© Ă Hagia Sophia sous le nom de LĂ©on III, mettant ainsi un terme Ă deux dĂ©cennies dâanarchie et fondant la dynastie des Isauriens[36].
Bibliographie
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- (fr) Bréhier, Louis. Vie et Mort de Byzance, coll. « L'évolution de l'humanité », Albin Michel, Paris, 1946.
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- (en) Norwich, John Julius. A Short History of Byzantium. New York, Vintage Books, 1997. (ISBN 978-0-394-53778-8).
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- (fr) Settipani, Christian. Continuité des élites à Byzance durant les siÚcles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siÚcle, Paris, de Boccard, 2006, (ISBN 978-2-7018-0226-8).
- (en) Treadgold, Warren T. Byzantium and Its Army, 284â1081. Stanford University Press, 1995. (ISBN 0-8047-3163-2).
- (en) Treadgold, Warren. A History of the Byzantine State and Society. Stanford (California), Stanford University Press. 1997. (ISBN 0-8047-2630-2).
Notes et références
Notes
- Pour une explication des titres, voir lâarticle Liste de titres byzantins.
- Il devait rĂ©gner sous le nom officiel de LĂ©on III, mais lâhistoire a retenu celui de LĂ©once (en grec : ÎΔÏÎœÏÎčÎżÏ); LĂ©on lâIsaurien reprendra le nom de LĂ©on III en 717.
- On le dĂ©signe aussi sous le nom de TibĂšre II (voir Kazhdan « Tiberios II », (1991) vol.3, p. 2084) en raison de la confusion existant entre lui-mĂȘme et TibĂšre Constantin empereur de 578 Ă 582.
- Lequel siĂšge ne devait avoir lieu quâau dĂ©but du rĂšgne de LĂ©on III en 717-718.
- Il est appelé « Konon » ou « Konon l'Isaurien » dans les Parastaseis suntomoi chronikai (BrÚves notices historiques), un document datant du VIIIe siÚcle.
Références
- Ostrogorsky (1983) Chap. 3.1 « Les années de chaos », pp. 180-184
- Kaegi (1994), pp. 186, 195
- Bellinger & Grierson (1992), p. 5
- Jenkins, Romilly (1966), p. 56
- Treadgold (1997) p. 328
- Norwich (1997) pp. 328-329
- Ostrogorsky (1983) p. 162
- Ostrogorsky (1983) p. 161
- Ostrogorsky (1983) p. 169
- Norwich (1989) p. 333
- Kazhdan (1991) « Leontios », vol. 2, p. 1212
- Bréhier (1969) p. 68
- Norwich (1989) p. 334.
- Norwich (1989) p. 334
- Bréhier (1969), p. 68
- Ostrogorsky (1983) p. 170
- Preger, Scriptores, 2 : 208.18-19
- Norwich (1989) pp. 335-336
- Norwich (1989) pp. 336-337
- Ostrogorsky (1983) p. 171
- Ostrogorsky (1983) p. 172
- Treadgold (1995) p. 341
- Norwich (1989) pp. 339-340
- Ostrogorsky (1983) pp. 172-173
- Ostrogorsky (1983) p. 173
- Norwich (1989) pp. 344-345
- Ostrogorsky (1983) pp. 181-182
- Kazhdan (1991) « Philippikos », vol. 3, p. 1654
- Ostrogorsky (1983) p. 183
- Norwich (1989) p. 348
- Kazhdan (1991) « Anastasios II », vol. 1, p. 87
- Ostrogorsky (1983) p. 182
- Ostrogorsky (1983) pp. 182-183
- Norwich (1989) p. 349
- Kazhdan (1991) « Theodosios III », vol. 3, p. 2052
- Ostrogorsky (1983) pp. 183-184