Années 1170 av. J.-C.
Les années 1170 av. J.-C. couvrent les années de 1179 av. J.-C. à 1170 av. J.-C.
Événements
Kudurru daté du règne de Marduk-apla-iddina. Œuvre babylonienne de la période kassite, emportée à Suse comme butin de guerre au XIIe siècle av. J.-C. Musée du Louvre.
- Vers 1200-1180 av. J.-C. : arrivée des Doriens en Grèce continentale, présenté comme le « retour des Héraclides » dans la mythologie grecque[1]. Profitant de l’effondrement de la puissance mycénienne, ils avancent par petits groupes des montagnes du Nord-Ouest de la Grèce vers la Thessalie, la Béotie (Mégare est séparée de l’Attique ionien) et le Péloponnèse. La migration dorienne n’a laissé aucune trace dans l’archéologie, et a été mise en doute[2]. Le dialecte « dorien » n’est peut être que celui des classes « populaires » qui se serait développé après la chute de l’aristocratie mycénienne[3]. Il est plus probable que les nouveaux venus aient assimilés les coutumes et les usages des régions qu’ils occupent[2].
Vase à étrier au poulpe, découvert à Rhodes. Terre cuite, Helladique récent IIIC1 (1200–1100 av. J.-C.).
- 1180-1065 av. J.-C. : céramique Helladique récent III C en Grèce : poulpes, spirales, cercles concentriques. Diminution du nombre des sites archéologique HR III C, en Messénie et en Laconie : dépopulation, dispersion des habitants dans des fermes ou hameaux isolés ou regroupement au contraire sur des sites plus sûrs. Des groupes de Mycéniens du Péloponnèse immigrent vers des zones périphériques (Achaïe, Corfou, Grèce du nord-est et du nord, Dodécanèse, Chypre). Tirynthe et Mycènes restent des sites fortifiés importants. Ralentissement de la navigation, du commerce et de l’industrie en Grèce. Disparition d’une grande partie de l’outillage de bronze (haches, faucilles, houes)[4]. Affaiblissement puis interruption de l’écriture mycénienne linéaire B (tablettes de Tirynthe). Elle survit à Chypre jusque vers 1050 av. J.-C..
- 1179-1134 av. J.-C.[5] : règne d'Ashur-dân Ier, roi d’Assyrie[6]. Ashur-dân et son successeur Ashur-rêsh-ishi Ier obligent les Sutû à payer tribut, tiennent les Ahlamû à distance, portent la frontière avec Babylone sur l’Adhem, proche de la Diyala, et restaurent de nombreux temples à Assur et Ninive.
- 1173-1161 av. J.-C.[5] : règne de Marduk-apla-iddina, roi Kassite de Babylone[6].
- Vers 1175 av. J.-C. : bataille du delta du Nil opposant Ramsès III, pharaon d'Égypte aux Peuples de la mer. Ceux-ci sont formés de Lycienes, de Grecs de Sardes et de Sicules.
Notes et références
- J. Moeller, Cours complet d'histoire universelle, vol. 2, Ch. Casterman, (présentation en ligne)
- Pierre Carlier, Homère, Fayard, , 416 p. (ISBN 978-2-213-64957-3, présentation en ligne)
- Dictionnaire des Troyens de l'Iliade, Librairie Droz (ISBN 978-2-600-05657-1, présentation en ligne)
- Jean-Claude Poursat, La Grèce préclassique : des origines à la fin du VIe siècle, Points, 225 p. (ISBN 978-2-7578-4500-4, présentation en ligne)
- Selon la chronologie moyenne qui place le règne d'Hammurabi entre 1792 et 1750
- Georges Roux, La Mésopotamie : essai d'histoire politique, économique et culturelle, Seuil, , 473 p. (ISBN 978-2-02-008632-5, présentation en ligne)
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