Aérodrome d'Étampes - Mondésir
L’aérodrome d’Étampes - Mondésir (code OACI : LFOX) est un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique (CAP)[1], situé sur la commune de Guillerval à 7,5 km au sud-ouest d’Étampes dans l’Essonne (région Île-de-France, France).
Étampes - Mondésir | ||
Localisation | ||
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Pays | France | |
Département | Essonne | |
Ville | Étampes | |
Coordonnées | 48° 22′ 52″ nord, 2° 04′ 26″ est | |
Superficie | 112 ha | |
Altitude | 151 m (494 ft) | |
Informations aéronautiques | ||
Code OACI | LFOX | |
Nom cartographique | ETAMPES | |
Type d'aéroport | Ouvert à la CAP | |
Gestionnaire | Aéroports de Paris | |
Site web gestionnaire | Consulter | |
Il a pris la place de la Base aérienne 251 Étampes-Mondésir, en 1967.
Il est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère).
Histoire
L’histoire de l’aérodrome démarre en avec l’arrivée de l’école Farman puis en juin de celle de Louis Blériot. En 1914, une école militaire remplace cette dernière. Elle sera l'une des plus actives écoles d'aviation militaire de la Première Guerre mondiale[2], avec celles des bases situées près des villes de Chartres, d'Istres ou encore d'Avord.
Malgré le stockage des avions démobilisés en 1918, en 1920, l’aérodrome est référencé comme pouvant accueillir des avions commerciaux. Durant l’entre-deux guerres, l'aérodrome accueillait surtout des escadrons de chasse et bombardement. Il était alors connu sous le nom de base aérienne 251 Étampes-Mondésir.
En s’ouvre l’école de perfectionnement au pilotage de l'armée de l'air, suivie en 1931 par la constitution de la patrouille d'Étampes, ancêtre de la Patrouille de France. En 1933, devant l'accroissement de l'utilisation du site, deux terrains furent aménagés à Gaudreville puis à Angerville. L'école est alors placée sous les ordres du chef de bataillon Raoul Augereau, jusqu'en 1934.
En 1939, un accroissement de l'emprise au sol du site principal, prévu par arrêté ministériel, n'est jamais mis en œuvre en raison de l'entrée en guerre. Dès 1940, la Luftwaffe utilise le terrain et y aménage une aire bétonnée et vingt places de stationnement.
En 1946, l’aérodrome est principalement attribué à l’Armée de l’air avant de devenir un centre de transmission et d’être démantelé en 1967, devenant ainsi un simple terrain d’aviation pour le tourisme et le vol à voile. En 1988, le site est racheté par Aéroports de Paris[3], puis en 1989, l’aérodrome récupère l’ensemble du trafic de l’aérodrome de Guyancourt.
Situation
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Installations
L’aérodrome occupe un terrain de 112 hectares situé entre la route nationale 20 et la voie ferrée.
Il dispose de deux pistes orientées est-ouest (06/24) et équipées d’un balisage diurne :
- une piste bitumée longue de 700 mètres et large de 22,5 ;
- une piste en herbe longue de 1 230 mètres et large de 50.
S’y ajoutent onze hangars de stationnement d'aéronefs, une station d’avitaillement en carburant (100LL)[4].
Depuis le 15 juillet 2021, date à laquelle les services de la circulation aérienne ne sont plus assurés, l'aérodrome est non contrôlé et les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 119,050 MHz[5].
Activités
Construction amateur
- Association Réseau du Sport de l'Air Mondésir (ARSAM)
- Racer Club "Jacques Cholot"
Loisirs et tourisme
- Aéroclub Brocard
- Aéroclub des Cheminots
- Aéroclub de l'Essonne
- Aéroclub des Finances
- Aéroclub des Navigants
- Aéroclub François Richet
- Centre de pilotage régional
- Espace Formation ULM
- Groupement aéronautique du ministère de l’Air (GAMA)
Sociétés implantées
- Étampes Aéro Maintenance
Notes et références
- Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 1 : Aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (Journal officiel du 27 mai 2010, p. 9575)
- Les écoles militaires de pilotage de 1911 à 1918, sur albindenis.free.fr. Consulté le 25 janvier 2013.
- « Histoire des aérodromes d'Étampes », sur corpusetampois.com, (consulté le ).
- N.B. : les informations contenues dans cette section sont susceptibles d’être modifiées sans préavis par le Service de l'information aéronautique (SIA) et/ou le gestionnaire de l’aérodrome.
- « «C’est comme un chef d’orchestre» : à l’aérodrome d’Etampes, les pilotes privés de leur tour de contrôle », sur leparisien.fr, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Philippe Allaire, L’Aérodrome d’Étampes-Mondésir : Histoire et témoignages des évènements du passé, Association Patrimoine et Traditions du Pays de Beauce, , 146 p.
- Jean-Maurice Goudenège, Les Pilotes et les Avions au temps de Mondésir : De Louis Blériot à Jacqueline Auriol, Association Patrimoine et Traditions du Pays de Beauce, , 210 p.
Articles connexes
Liens externes
- [PDF] « Carte d'approche visuelle / Informations pour pilotes » (version du 1 février 2016 sur Internet Archive)