Aérodrome de Coulommiers - Voisins
L’aérodrome de Coulommiers - Voisins (code OACI : LFPK) est un aérodrome situé à proximité des communes françaises de Coulommiers (à 5 km au nord-ouest[1]), de Mouroux, et du hameau de Voisins, en Seine-et-Marne, et se situe également à 55 km à l'est de Paris. Il est mis en service au début des années 1930[2].
Coulommiers - Voisins | ||||
Remorquage d'un planeur Grob G 103 Twin Astir II par un avion Robin DR-400 pour un vol partant de l'aérodrome de Coulommiers - Voisins. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Département | Seine-et-Marne | |||
Ville | Coulommiers-Mouroux | |||
Date d'ouverture | ||||
Coordonnées | 48° 50′ 15″ nord, 3° 00′ 52″ est | |||
Superficie | 303 ha | |||
Altitude | 143 m (470 ft) | |||
Informations aéronautiques | ||||
Code OACI | LFPK | |||
Nom cartographique | COULOMMIERS-VOISINS | |||
Type d'aéroport | Ouvert à la CAP | |||
Gestionnaire | Aéroports de Paris | |||
Site web gestionnaire | Consulter | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
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Situation
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Histoire
L’aérodrome de Coulommiers est fondé en 1938 pour que l'armée de l'air française s'y établisse. Il possède également un lien avec la Première Guerre mondiale[3] - [4].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le lundi 20 mai 1940 en fin d’après-midi, une unité de 25 avions du groupe de chasse GC III/6 arrivant de Chissey-sur-Loue dans le Jura, atterrissent sur l’aérodrome de Coulommiers - Voisins. Cette unité est suivie de près par deux Bloch MB.220 d’Air France conduisant les trente mécaniciens du groupe vers leur nouvelle base aérienne de Seine-et-Marne[5]. De retour d’une mission sur l’Aisne le 9 juin, les appareils du GC III/7 se posent sur la piste de Coulommiers vers 15 h[5]. L'aérodrome fut autrefois occupé par les Allemands qui construisirent deux pistes sécantes de respectivement 1 825 et 2 000 mètres de longueur et 80 mètres de largeur[6]. Le terrain est par la suite donné aux autorités françaises en novembre 1945, et des décisions sont prises dès janvier 1946 pour les besoins de l'aviation légère et du transport aérien[6].
Le 14 juin 1948, un avion SNCASE SE.161 Languedoc d'Air France prend feu pendant le ravitaillement en carburant sur l'aérodrome, sans faire de victimes[7].
En 2012, Éric Magistrello, un promoteur français, projette de racheter l'aérodrome. Il explique vouloir que « ses clients puissent se poser à Coulommiers avec leur jet privé[8]. » Il désire donc transformer l'aérodrome de Coulommiers - Voisins, destiné à l'aviation légère de loisirs, en un « aérodrome d'affaires ». Ce projet ne s'est pas réalisé et n'est plus à l'ordre du jour.
Notes et références
- Coulommiers - Voisins Aerodrome, Fer Publishing, , 180 p.
- (fr) « Les aérodromes d'aviation générale » [html], sur Entrevoisins (consulté le ).
- (en) « The Airfield at Coulommiers-Voisins » [archive du ], sur skylighters.org (consulté le ).
- (fr) « Aérodrome de Coulommiers - Voisins (LFPK) », sur Union des aéroports français (consulté le ).
- (fr) Coulommiers-Voisins – LFPK – (Département de Seine et Marne), « Le GC III/6 et le GC III/7 à Coulommiers », sur anciens-aerodromes (consulté le ).
- (fr) « Aérodrome de COULOMMIERS - VOISINS (Seine-et-Marne) », sur atlas.aviation-civile.gouv.fr (consulté le ).
- « Crash-aerien 14 JUN 1948 d'un SNCASE SE.161/P7 Languedoc F-BATG - Coulommiers Airport », sur aviation-safety.net (consulté le )
- (fr) « Le rêve de milliardaire du promoteur ambitieux », sur Le Parisien, (consulté le ).