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52e rĂ©giment d'infanterie coloniale

Le 52e régiment d'infanterie coloniale est une unité de l'armée de terre française qui appartient aux troupes coloniales. Créé en 1915, il est plusieurs fois décoré pendant la Première Guerre mondiale, à l'issue de laquelle il est dissous. Recréé pendant la Seconde Guerre mondiale, il combat quelques jours en .

52e régiment d'infanterie coloniale
Création 1915
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type RĂ©giment d'infanterie coloniale
RĂ´le infanterie
Ancienne dénomination 2e régiment mixte colonial
Inscriptions
sur l’emblème
Champagne 1915
La Somme 1916
Verdun1917
La Marne 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille de Verdun
Bataille de la Somme
Bataille de France
Fourragères aux couleurs de la médaille militaire
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918

Création

  • : crĂ©ation du 2e rĂ©giment mixte colonial
  • : changement de nom en 52e rĂ©giment d'infanterie coloniale
  • : dissolution
  • : recrĂ©ation
  • fin juin 1940 : dissolution

Chefs de corps

1914 - 1919[1] :

1940[3] :

  • : lieutenant-colonel de Bataille

Drapeau du régiment

fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918

Le drapeau du régiment porte les inscriptions[4] :

DĂ©coration

La fourragère aux couleurs de la croix de Guerre a été conférée au 52e régiment d’infanterie coloniale, par décision ministérielle du [5]. Le régiment reçoit ensuite la fourragère aux couleurs de la médaille militaire[6].

Historique

1915

  • Le 2e rĂ©giment mixte colonial (devenu par la suite le 52e R.I.C.) a Ă©tĂ© constituĂ© le Ă  Puget sur Argens (Var) : 1° par un bataillon (commandant Fleury) venu du dĂ©pĂ´t du 2e R.I.C. (Brest) qu’il avait quittĂ© le pour le camp de FrĂ©jus ; 2° par un bataillon (commandant Chevalier) formĂ© par une compagnie de chacun des rĂ©giments suivants : 2e R.I.C. (Brest) ; 3e R.I.C. (Rochefort) ; 6e R.I.C. (Lyon) ; 7e R.I.C. (Bordeaux). Le rĂ©giment commandĂ© par le lieutenant-colonel Petitdemange, est alors constituĂ© comme suit : 8 compagnies, 1 compagnie H.R., 1 section de mitrailleuses. Le , deux nouvelles sections de mitrailleuses sont constituĂ©es par des Ă©lĂ©ments prĂ©levĂ©s sur les compagnies du rĂ©giments. Ces deux sections, jointes Ă  la section dĂ©jĂ  existante, constituent la compagnie de mitrailleuses du rĂ©giment. Le , le rĂ©giment est dirigĂ© sur Mailly oĂą il arrive le 4 ; le 13, il quitte Mailly par voie ferrĂ©e et dĂ©barque le mĂŞme jour Ă  Cuperly. Le 14, le rĂ©giment est portĂ© Ă  trois bataillons par l’adjonction d’un bataillon (commandant Huard) du 1er rĂ©giment mixte colonial dissous le mĂŞme jour ; une compagnie de mitrailleuses de brigade est formĂ©e Ă  cette mĂŞme date Ă  l’aide d’élĂ©ments prĂ©levĂ©s sur les trois bataillons[7].

1916

Bataille de la Somme

1917

1918

L'entre-deux-guerres

Le , le 52e R.I.C. n’existait plus. Les hommes et les cadres disponibles avaient été affectés partie au R.I.C.M., partie aux régiments du 1er C.A.C. Le 52e devait encore participer, en tant que régiment, à deux solennités : la première fut le défilé de la Victoire, à Paris, le , où son glorieux drapeau orné de trois palmes, défila sous l’Arc de Triomphe. La seconde eut lieu à Epernay, à la fin de juillet : la municipalité de cette ville, remit à une délégation du régiment, un fanion d’honneur, en souvenir des combats qui s’y déroulèrent au bois du Roi et à la ferme du Grand-Pré, du 15 au , et grâce auxquels Epernay fut sauvé de la souillure de l’Allemand[8].

La Seconde Guerre mondiale

Le 52e RIC est recréé le , à Rivesaltes, Souge et Bourges. Seul le 3e bataillon (chef de bataillon Bertrand) est effectivement mis sur pied à Bourges[3]. Il défend cette ville les et face aux Allemands[9].

Notes et références

  1. Historique 1914-1918, p. 3.
  2. Henri Marie François Garnier sur Mémoire des Hommes
  3. F. Lebert, « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  4. Service Historique de la DĂ©fense, DĂ©cision No 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  5. Historique 1914-1918, p. 5.
  6. Historique 1914-1918, p. 4.
  7. Historique 1914-1918, p. 7.
  8. Historique 1914-1918, p. 47.
  9. Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)

Sources et bibliographie

Voir aussi

Liens externes

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