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15 minutes pour convaincre

Le Grand Oral - 15 minutes pour convaincre est une émission politique télévisée dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2017, qui s’est déroulée le jeudi sur la chaine de télévision France 2. Devant Léa Salamé et David Pujadas, les candidats se sont exprimés tour à tour sur leur programme pendant quinze minutes.

Après avoir parlé de sujets économiques et internationaux, les onze prétendants ont pu jouer leur carte blanche et aborder les thèmes de leurs choix. Si tous les candidats ont participé, Jean-Luc Mélenchon avait d'abord refusé de participer à un débat à cette date, avant d'accepter de participer à l'émission avec ce format. L'émission a été suivie par 4,7 millions de téléspectateurs[1].

Les entretiens

Jean-Luc MĂ©lenchon

Premier des onze candidats Ă  passer, Jean-Luc MĂ©lenchon dĂ©marre ses 15 minutes en prĂ©sentant un objet qu'il amènerait avec lui et dĂ©poserait sur son bureau prĂ©sidentiel. Un rĂ©veil, dont le but est selon lui de lui rappeler « qu'il est temps de changer notre manière de produire, d’échanger, de consommer. Qu'il est temps de sortir du nuclĂ©aire, qu'il est temps de rĂ©partir les richesses, de lutter contre le changement climatique, et qu'il est temps de sortir de la monarchie prĂ©sidentielle »[2]. Lors de son passage, Jean-Luc MĂ©lenchon revient sur deux points de son programme. Le droit opposable Ă  l'emploi en premier lieu[3]. Il propose de modifier la loi ATD Quart Monde pour qu'un chĂ´meur de longue durĂ©e (plus d’un an) puisse prendre un emploi en contrat coopĂ©ratif au sein d’une coopĂ©rative locale. Le second point est la taxation Ă  90 % des hauts revenus. Plus prĂ©cisĂ©ment, les revenus supĂ©rieurs Ă  400 000 euros par an. Lorsque David Pujadas l’interroge sur le risque de dĂ©parts Ă  l'Ă©tranger, le candidat de la France Insoumise assure qu'il « ne le craint pas » pour deux raisons : « la première, c’est que ces gens aiment leur patrie, la seconde, c’est que ça concerne très peu de monde ». « Mon but n’est pas de confisquer, mais que chacun participe Ă  hauteur de ses moyens ».

Jean-Luc Mélenchon choisit ensuite de revenir sur son projet de VIe République. Il souhaite convoquer une « assemblée constituante » dont une certaine partie sera « tirée au sort ». Il souhaite également que tout le monde puise provoquer un référendum révocatoire, même à l’encontre du chef de l'État. Il n'est pas inquiet : « les Français ne sont pas une bande d’agités qui veulent tout chambouler ». Pour ce qui est de la politique internationale, Jean-Luc Mélenchon explique qu'il « ne connait ni maîtres ni ennemis pour la France ». Il se dit aussi favorable à des systèmes de fonctionnement comme celui de l'ONU, et à l'inverse, s'oppose au G20 ou au G8 « ces petits clubs de riches ». Il souhaite également « discuter » avec l’Allemagne. Quant à l'UE « on la change ou on la quitte » pour le candidat. Il termine son intervention en affirmant n’avoir eu aucun regret durant la campagne.

Nathalie Arthaud

La candidate de Lutte ouvrière arrive sur le plateau avec la photo de John Carlos et Tommie Smith, sur le podium des Jeux Olympiques de 1968[4]. Nathalie Arthaud parle de son projet de nationaliser les banques, qui « ont fait preuve de leur irresponsabilité lors de la crise de 2008 ». Elle souhaite également que les conseils d'administration des entreprises soient composés des usagers et des salariés « pour aller dans l’intérêt collectif ». Sa mesure phare : imposer le contrôle des travailleurs sur les décisions et sur les comptabilités des entreprises. Les salariés pourraient devenir « des lanceurs d'alerte », « une arme fantastique » pour eux selon la candidate. Nathalie Arthaud défend l'arrêt « des interventions impérialistes au Moyen-Orient. C’est du terrorisme d'État » déclare la candidate de Lutte ouvrière. Elle termine son intervention, en se déclarant « fière de la campagne menée ».

Marine Le Pen

La candidate du Front National arrive avec la clĂ© d’une entreprise qu’un patron mosellan lui a confiĂ©.« Je veux rendre aux Français les clĂ©s de la maison France » explique-t-elle[5]. Elle enchaine ensuite en expliquant vouloir rendre leur souverainetĂ© aux Français dans quatre domaines : la maitrise de leurs frontières, de leurs lois, de leur Ă©conomie et de leur monnaie. Elle dĂ©fend la sortie de l'euro, « arrĂŞtez avec la peur, il y a Ă©normĂ©ment de bĂ©nĂ©fices Ă  avoir une monnaie nationale » rĂ©torque-t-elle Ă  LĂ©a SalamĂ© et David Pujadas. Elle explique ensuite qu'il « faut arrĂŞter avec la culpabilisation systĂ©matique des Français » lorsqu’elle rĂ©pond Ă  une question sur les emplois non occupĂ©s. La candidate frontiste revient ensuite sur la sĂ©curitĂ© et le terrorisme deux thèmes qui « ont Ă©tĂ© absents de la campagne » selon elle. « Il faut maĂ®triser les frontières nationales, crĂ©er 15 000 postes de gendarmes et de policiers, des postes de douanier, s'attaquer au communautarisme, expulser les fichĂ©s « S » » dĂ©taille-t-elle. Elle poursuit en expliquant que les auteurs d’attentats « auraient Ă©tĂ© soit en prison, soit expulsĂ©s ». Et de poursuivre « Tous les Ă©trangers condamnĂ©s pour des dĂ©lits ou des crimes doivent rentrer chez eux. Je veux la suppression du droit du sol ». Elle termine en revenant sur l'accord sur les migrants avec la Turquie. « C'est Mme Merkel qui est allĂ©e passer un accord avec M. Erdogan. J'ai du mal Ă  supporter la multiplication des humiliations de notre pays, notamment Ă  cause de Mme Merkel. » Elle termine en exprimant un « petit regret » : celui de ne pas avoir fait assez de meetings dans les petits villages.

François Asselineau

Le candidat de l'Union populaire républicaine arrive sur le plateau avec un rameau d'olivier « symbole de paix, de la République, de la Méditerranée, de mon parti, et du franc ». Celui-ci estime que « les services publics sont menacés par les traités européens ». Il souhaite la nationalisation d'EDF, Orange, des aéroports ou TF1. Il s’engage à ce que la France sorte de l'Union européenne (le « Frexit »), une idée à laquelle il est partisan « ne changera rien à la dette des Français », il promet également qu’une sortie de l'Union Européenne permettrait d’abaisser de 1,5 million le nombre de chômeurs en l’espace de 2 ans. Il exprime la volonté d’arrêter l'enseignement de l’histoire à l'école aux années 1980, et plus aux années 1970-75, les programmes étant trop pro-européens selon lui. Aucun regret pour lui non plus durant la campagne « on a une équipe formidable, des meetings qui sont pleins ».

Benoît Hamon

Le candidat du Parti Socialiste s'installe devant LĂ©a SalamĂ© et David Pujadas avec une carte vitale entre les mains. Celle-ci reprĂ©sente « la protection sociale » que le candidat estime « menacĂ©e ». QuestionnĂ© sur son projet de revenu universel, il explique « qu'il permettra Ă  19 millions de personnes sous 2 200 euros net mensuels de bĂ©nĂ©ficier d’une hausse de salaire, de bĂ©nĂ©ficier d’une augmentation de pouvoir d’achat ». « Le seul candidat qui amĂ©liore la feuille de paie des salariĂ©s, c’est moi » poursuit-il. BenoĂ®t Hamon poursuit son passage en parlant de l’Europe dont il « n'a pas envie » qu'elle soit « jouĂ©e Ă  la roulette russe ». Il souhaite crĂ©er une assemblĂ©e parlementaire de la zone euro. InterrogĂ© sur le terrorisme, le socialiste explique que « la prioritĂ© c’est plus de moyens pour la justice, pour la police et plus de moyens pour le renseignement ». Pour lui, le plus important reste « l'unitĂ© nationale, celle du peuple ». Son regret pendant la campagne ? « Qu'aujourd'hui, des monologues se succèdent, que le spectacle ait pris le dessus sur le projet ». Il vise ici François Fillon, candidat de la droite et du centre, sans le citer.

Nicolas Dupont-Aignan

Le candidat de Debout la France arrive avec une statuette offerte par un enfant en situation de handicap, il dit qu'il « aimerait qu’on parle davantage des personnes en situation de handicap ». Il souhaite ensuite établir un RSA versé contre une journée de travail d’intérêt général par semaine. « Il y a quantité de gens qui touchent des aides et ne les méritent pas toujours » explique-t-il. « La société doit fournir un travail d’intérêt général à tous ceux qui sont au chômage » poursuit le candidat de Debout la France. Il souhaite également « freiner l’immigration de prestation », c’est-à-dire qu'il veut interdire aux étrangers, travailleurs ou non, de se faire soigner en France tant qu'ils n'ont pas passé 5 ans sur le territoire. Il s’attaque ensuite à un autre candidat : Emmanuel Macron, qui selon lui « sert de gros intérêts ». Il parle également ensuite de sms qu'il aurait reçus provenant d'un « grand patron de presse » en raison de son attitude contre François Fillon. Interrogé pour finir sur la Syrie, Nicolas Dupont-Aignan estime « que c'est Daech qui a tué sur les trottoirs de Paris. D'abord occupons-nous de ceux qui ont tué des Français, Bachar Al-Assad paiera ensuite ». Son regret durant la campagne, que « les Français soient passés de côté » alors qu'elle a été centrée autour des affaires judiciaires.

Philippe Poutou

Pour ce dernier dĂ©bat avant le premier tour de la prĂ©sidentielle, le candidat NPA, Philippe Poutou, a ramenĂ© un drapeau de la Guyane pour « rendre hommage Â» au mouvement de grève en cours près de Cayenne.

Mesure phare de son programme, l’employĂ© syndical de Ford près de Bordeaux, dĂ©fend de nouveau la mise en place nĂ©cessaire d'un « salaire dĂ©cent Â» et surtout l’interdiction des licenciements dans les grandes entreprises qui engrangent beaucoup de profits. Après avoir rappelĂ© son envie de revenir Ă  « une Ă©conomie qui soit entre les mains de la population Â» le candidat NPA a Ă©tĂ© interrogĂ© sur sa proposition de dĂ©sarmer les policiers. Quelques minutes plus tĂ´t, un policier s'est fait assassiner sur les Champs-ÉlysĂ©es. Il n’a pas reniĂ© ses idĂ©es malgrĂ© la triste actualitĂ© en citant les violences policières lors des manifestations contre la Loi travail par exemple. Une dĂ©claration qui a choquĂ© sur les rĂ©seaux sociaux Ă  la suite de cette attaque terroriste. 

Emmanuel Macron

Le candidat d'En Marche !, est le seul Ă  ne pas avoir prĂ©sentĂ© d’objet[6]. Pour remplacer cet exercice obligatoire, il a prĂ©fĂ©rĂ© rendre hommage au policier abattu sur les Champs-ÉlysĂ©es. Ensuite interrogĂ© sur le fiscalitĂ©, Emmanuel Macron a dĂ©clarĂ© ne pas vouloir supprimer l'ISF, prĂ©fĂ©rant « la suppression de la taxe d'habitation pour les classes moyennes et populaires. Â» L'ancien protĂ©gĂ© de François Hollande a ensuite voulu parler d’éducation. Il a ainsi pu rappeler sa promesse de rĂ©duire le nombre d’élèves dans les classes de primaire dans les zones REP et REP+« car c'est lĂ , oĂą se concentre l’échec scolaire. Â»

La co-prĂ©sentatrice LĂ©a SalamĂ© l'a ensuite interrogĂ© sur ses propos autour de l’existence ou non d'une culture française. Le candidat d'En Marche ! s’est expliquĂ© en argumentant : Â« Il n’y a pas une culture française et un art français, ils se nourrissent de glissant. La culture française, c'est une langue, [...] des hommes et des femmes qui se sont illustrĂ©s par leur art, et la capacitĂ© de s'en affranchir, elle existe dans cette richesse. » 

Jacques Cheminade

Fan et collectionneur d'art prĂ©historique, le candidat SolidaritĂ© et progrès a prĂ©sentĂ© une « paire de bifaces Â» un des premiers outils de notre sociĂ©tĂ©. CĂ´tĂ© Ă©conomique, Jacques Cheminade a mis en avant l’augmentation de la TVA et veut augmenter le SMIC Ă  1.700, 1 750 euros. Il a par ailleurs rĂ©affirmĂ© sa volontĂ© de sortir de l’euro. Pour sa carte blanche, Jacques Cheminade a choisi la culture et l’éducation. Il souhaite donc augmenter le budget de la culture. Enfin, David Pujadas et LĂ©a SalamĂ© sont revenus sur les propos que le candidat avait tenu après les attentats du 11 septembre, les qualifiant de « montage Â». Pour rĂ©ponse, il a assumĂ© ce mot qu’il « ne regrette pas Â». 

Jean Lassalle

Pour objet, le candidat de RĂ©sistons ! a amenĂ© deux de ses propres livres, qui sont le fruit de ses dĂ©placements en France en Europe. Pour commencer, il a d’abord tenu Ă  rendre hommage aux deux policiers tuĂ©s, problème, il n’y a eu qu’une seule victime sur les Champs-ÉlysĂ©es.

Sur le plan diplomatique, le berger des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques a rĂ©affirmĂ© sa volontĂ© de « retirer les troupes françaises du Proche-Orient ». Il est ensuite revenu sur sa rĂ©cente visite Ă  Bachar el-Assad, dictateur syrien, en  : Â« Bachar el-Assad, je ne lui dois rien, il ne me doit rien. Il Ă©tait de mon devoir d’aller le voir ». Enfin, il veut faire des campagnes françaises une grande cause nationale : « je mettrai les moyens pour qu'un fils puisse succĂ©der Ă  son père agriculteur, commerçant… 3 milliards feraient beaucoup ».

François Fillon

Après avoir rendu hommages au policier assassinĂ© sur les Champs-ÉlysĂ©es, en consĂ©quence Ă  cette attaque, François Fillon a dĂ©clarĂ© annuler son dĂ©placement du lendemain en Haute-Savoie. Il n'a apportĂ© aucun objet. Ensuite pas un mot n’a Ă©tĂ© prononcĂ© sur les affaires concernant le candidat Les RĂ©publicains. Sur sa politique internationale, François Fillon a prĂ©ciser vouloir travailler en collaboration avec l’Iran et la Russie. Notamment en l’expliquant avec le dossier syrien : « On sait qu'aujourd’hui, on ne pourra pas mettre le rĂ©gime de Bachar Al-Assad dehors sans l’accord de la Russie. Il faut discuter avec la Russie, accepter un compromis. Les Occidentaux ne sont plus les maĂ®tres du jeu. Â»  François Fillon veut lutter contre le fondamentalisme Ă  l’intĂ©rieur de l’Islam et veut juger toutes les personnes Ă©tant soupçonnĂ©es d’avoir des liens avec les terroristes. Enfin sur sa politique Ă©conomique, le candidat LR a rĂ©affirmĂ© vouloir passer aux 39 heures pour les fonctionnaires.

Fact-checking

Lors de l'Ă©mission, les candidats ont successivement pris la parole pendant quinze minutes. InterrogĂ© sur l’attaque terroriste, perpĂ©trĂ©e sur les Champs-ÉlysĂ©es quelques heures avant le dĂ©bat, les onze candidats y sont tous allĂ©s de leurs petits commentaires. InterrogĂ© en dernier, François Fillon a exprimĂ© sa « solidaritĂ© Â» avec les forces de l’ordre. Mais il a rajoutĂ© : « On nous laisse entendre qu'il y a d'autres violences ailleurs dans Paris. Â» En rĂ©alitĂ©, aucun incident n’a eu lieu. Toutefois, l'agence de presse britannique Reuters avait informĂ© que des coups de feu avaient Ă©tĂ© « entendus Â» rue Vernet, aux abords des Champs-ÉlysĂ©es. Mais l'information a Ă©tĂ© rapidement dĂ©mentie par le porte-parole du ministère de l'IntĂ©rieur. InterrogĂ© en marge de la soirĂ©e Ă©lectorale par Hugo ClĂ©ment, journaliste Ă  Quotidien, François Fillon a confirmĂ© sa dĂ©claration.

Jacques Cheminade s’est Ă©galement distinguĂ© lors de ce dĂ©bat. En particulier sur les doutes qu’il avait exprimĂ©s sur les attentats du . Au moment des faits, il avait Ă©voquĂ© des « montages Â» et la possible implication de l'Arabie saoudite. InterrogĂ© sur ces paroles lors du grand dĂ©bat, il a dit ne rien regretter.

François Asselineau a affirmé que le prochain président de la République serait obligé de suivre les orientations de politique économique de l'Europe. Or ce n'est pas le cas, ce fait avait déjà été démenti lors du débat à 11[7].

Nicolas Dupont-Aignan s’est quant Ă  lui fait remarquer en affirmant que « beaucoup de français touchent des aides auxquelles ils n’ont pas forcĂ©ment droit Â». Or, c’est tout le contraire.

Impact sur les sondages

MalgrĂ© un contexte particulier, puisqu’ils ont appris en direct la fusillade sur un policier aux Champs-ÉlysĂ©es, la performance des onze candidats n’a pas spĂ©cialement bouleversĂ© la hiĂ©rarchie dans les sondages. Emmanuel Macron reste en tĂŞte avec 23 % des intentions de vote au premier tour, mĂŞme s’il perd un point par rapport au prĂ©cĂ©dent sondage. Le candidat d’En Marche ! est talonnĂ© par Marine Le Pen (23 %). Derrière, le trou est creusĂ© avec Jean-Luc MĂ©lenchon. MalgrĂ© sa dynamique positive (+0,5 %), le candidat de la France Insoumise est crĂ©ditĂ© de 19,5 % des intentions de vote. En quatrième position, François Fillon se stabilise Ă  19 %. BenoĂ®t Hamon, lui, est loin derrière avec seulement 8 %. Suivent Nicolas Dupont-Aignan (4 %, +0,5 %), Philippe Poutou (1,5 %, stable), Jean Lasalle (1 %, +0,5 %) puis Nathalie Arthaud et François Asselineau (0,5 %, stable)[8]. Cette stabilitĂ© dans les sondages s’explique en partie par la faible audience du grand oral : quelque 4,7 millions de tĂ©lĂ©spectateurs ont regardĂ© l’émission politique sur France 2. Un score largement infĂ©rieur Ă  ceux des deux dĂ©bats prĂ©cĂ©dents. Le premier, du 20 mars, qui rĂ©unissait les cinq favoris, avait attirĂ© plus de dix millions de tĂ©lĂ©spectateurs. Quant au deuxième, diffusĂ© le 4 avril, qui rassemblait les onze candidats, il avait Ă©tĂ© suivi par 6,3 millions de personnes.

Notes et références

  1. « Audiences TV : France 2 en tête avec "15 minutes pour convaincre" », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Présidentielle. Comment s'en sont sortis les candidats sur France 2 ? », sur Ouest-France, (consulté le ).
  3. Guillaume Lecaplain, Florian Bardou, « Ce qu'il faut retenir du passage des candidats sur France 2 », sur Libération, (consulté le ).
  4. « En direct : « Quinze minutes pour convaincre Â», derniers entretiens avant le premier tour », sur Le Monde (consultĂ© le ).
  5. « Ce qu'il faut retenir du passage des candidats sur France 2 », sur Libération, (consulté le ).
  6. Sophie Gindensperger, « «15 minutes pour convaincre», le résumé par candidat, en graphiques », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Adrien Sénécat et Maxime Vaudano, « Présidentielle : le festival d’intox des candidats sur l’Europe lors du grand débat », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  8. « POP 2017 | Sondage des opinions politiques en temps réel », sur Pop2017.fr (consulté le ).

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