105e régiment d'artillerie
Le 105e régiment d'artillerie est un régiment de l'armée de terre française créé en 1915 et finalement dissout en 1940. Il participe à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.
105e régiment d'artillerie lourde | |
Insigne du 105e RALH. | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment d'artillerie lourde hippomobile |
Rôle | artillerie de corps d'armée |
Garnison | Joigny (avant 1924) Bourges (après 1924) |
Devise | À vaillans cœurs, rien d'impossible |
Inscriptions sur l’emblème |
Noyon 1918 La Marne 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1917 - Bataille de la Malmaison 1918 - Opération Michael 1918 - Bataille de Noyon 1918 - Bataille de l'Aisne 1918 - Bataille de la Marne 1940 - Bataille de Gembloux 1940 - Bataille de l'Escaut 1940 - Bataille de Dunkerque |
Historique
Première Guerre mondiale
Le 105e régiment d'artillerie lourde en créé en .
Entre-deux-guerres
Lors de la réorganisation des corps d'artillerie décidée en 1923 et effective le , le 105e RALH est dissout et renforce le 1er régiment d'artillerie divisionnaire à Auxonne et le 54e RAD à Lyon. Le 105e RALH est en même temps recréé par changement de nom du 108e RAL. Il est rattaché au 5e corps d'armée et caserné à Bourges[1].
Seconde Guerre mondiale
À la mobilisation, le 105e régiment d'artillerie lourde hippomobile devient le régiment d'artillerie lourde du 3e corps d'armée[2].
Il participe à la bataille de Gembloux et à la bataille de l'Escaut[2]. Le IIe groupe est capturé à Lille[3], le reste du régiment embarque à Dunkerque[2].
Réformé à Vannes à partir du [3], il forme le , deux groupes de canons de 75 tractés tous-terrains. Il se rend aux Allemands le , après l'arrêt des combats[2].
Chefs de corps
- 1939 - 1940 : colonel Gailly
Insigne
L'insigne du 105e RALH reprend les armes et la devise de Jacques Cœur. Le fer à cheval évoque la traction hippomobile[2].
Étendard et décorations
Bibliographie
- Alfred Clerget effectue son service militaire au 105e RALH de Bourges.
Sources et bibliographie
- Historique du 105e régiment d'artillerie lourde pendant la campagne 1914-1918, Joigny, Imprimerie moderne A. Soubie, , 74 p. (lire en ligne).
- Historique du 5e groupe du 105e régiment d'artillerie lourde : campagne 1914-1918, Paris, Librairie Chapelot, 9 p. (lire en ligne).
Notes et références
- « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
- Laurent Delpace, « Mai-juin 1940, la campagne des infirmiers du 105e régiment d'artillerie lourde », Militaria Magazine, no 177,‎ , p. 30-36
- Service historique des Armées, Les grandes unités françaises : historiques succincts (en), vol. 1, Impr. nationale, (lire en ligne), p. 106
- Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 97
Voir aussi
Liens externes
- « Images du 105e RAL », sur chtimiste.com (consulté le ).
- « Liste de tués du 115e RALH », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Charles Jordery, 105e régiment d'artillerie lourde », sur archives.valdemarne.fr (consulté le )