Accueil🇫🇷Chercher

Énergie au Venezuela

Le secteur de l'énergie au Venezuela est dominé par le pétrole qui fournit 75,3 % de la production d'énergie primaire et 40,7 % de la consommation d'énergie primaire du pays en 2019, et le gaz naturel : 18,7 % de la production et 45,5 % de la consommation ; l'hydroélectricité couvre 12,9 % de la consommation.

Énergie au Venezuela
Image illustrative de l’article Énergie au Venezuela
Complexe de raffinage de Paraguaná, le second plus grand au monde.
Bilan énergétique (2019)
Offre d'Ă©nergie primaire (TPES) 1 386,3 PJ
(33,1 M tep)
par agent énergétique gaz naturel : 45,5 %
pétrole : 40,7 %
électricité : 12,7 %
charbon : 0,1 %
Énergies renouvelables 12,9 %
Consommation totale (TFC) 851,7 PJ
(20,3 M tep)
par habitant 29,9 GJ/hab.
(0,7 tep/hab.)
par secteur ménages : 13,4 %
industrie : 27 %
transports : 50,2 %
services : 9,4 %
agriculture : 0,2 %
Électricité (2019)
Production 85,17 TWh
par filière hydro : 58,3 %
thermique : 41,6 %
Ă©oliennes : 0,1 %
autres : 0 %
Combustibles (2019 (PJ))
Production pétrole : 2543,4
gaz naturel : 630,7
charbon : 12
bois : 14,1
Commerce extérieur (2019 (PJ))
Importations pétrole : 248
Exportations électricité : 3,1
pétrole : 2216,2
charbon : 10,2
Sources
AIE[1] - [2]
NB : dans le bilan énergétique, l'agent « bois » comprend l'ensemble biomasse-déchets.

Le Venezuela dispose de vastes réserves de pétrole, les plus importantes au monde : 19,3 % des réserves mondiales, mais elles sont constituées à 88 % de sables bitumineux, d'exploitation difficile et coûteuse ; le pays était en 2021 le 22e producteur mondial de pétrole.

La part de l'électricité dans la consommation d'énergie finale du Venezuela était de 23,3 % en 2019. Les centrales hydroélectriques produisaient 58,3 % de l'électricité du pays en 2019 ; leur production se classait en 2021 au 10e rang mondial. Le gaz naturel produisait 25 % de l'électricité du pays et le pétrole 16,6 %.

Avec une consommation d'Ă©nergie primaire de 48,6 Gj/hab en 2019, le Venezuela se situe nettement au-dessous de la moyenne mondiale : 79,1 Gj/hab et de celle de l'AmĂ©rique latine : 52,2 GJ/hab.

Ses Ă©missions de CO2 liĂ©es Ă  l'Ă©nergie Ă©taient en 2019 de 3,16 tonnes de CO2 par habitant, infĂ©rieures de 28 % Ă  la moyenne mondiale, mais supĂ©rieures de 50 % Ă  celle de l'AmĂ©rique latine.

Vue générale

Énergie au Venezuela[3]
Population Consommation
Ă©nergie primaire
Production Exportation
nette
Consommation
d'électricité
Émissions
de CO2
Année Million Mtep Mtep Mtep TWh Mt CO2éq
199019,8639,59144,83101,9248,6493,56
200024,4851,27215,89163,2564,54116,18
200828,1264,88200,55134,6686,37159,38
200928,5665,02199,81133,8486,64160,46
201029,0072,38197,88125,3990,89171,47
201129,4367,19198,91130,7294,08151,30
201229,8573,06194,38119,3097,02168,75
201330,2868,76191,69120,3898,25155,96
201430,6967,50185,71117,4881,69154,99
Variation 1990-2014+54,5 %+70,5 %+28,2 %+15,3 %+67,9 %+65,7 %

Production d'Ă©nergie primaire

Le Venezuela a produit 3 379 PJ d'Ă©nergies primaires en 2019, soit 244 % de ses besoins ; 66 % de la production est exportĂ©e. Cette production se dĂ©compose en 94,3 % de combustibles fossiles (pĂ©trole : 75,3 %, gaz naturel : 18,7 %, charbon : 0,4 %) et 5,7 % d'Ă©nergies renouvelables (hydroĂ©lectricitĂ© : 5,3 %, biomasse et dĂ©chets : 0,4 %, Ă©olien et solaire : 0,01 %). De 1990 Ă  2019, la production a reculĂ© de 44 %, en particulier celle du pĂ©trole : -50 %, mais celle de l'hydraulique a progressĂ© de 34 %[1].

PĂ©trole

Le Venezuela est un membre fondateur de l'OPEP.

La caractéristique principale du pétrole vénézuélien est d'être un pétrole lourd dont l'extraction et le raffinage engendrent des coûts plus élevés que le pétrole léger présent notamment au Moyen-Orient.

Le Venezuela a nationalisé son industrie pétrolière et gazière en 1976, créant Petroleos de Venezuela S.A. (PDVSA), entreprise publique entièrement contrôlée par l'État. PDVSA est le plus gros employeur du pays et contribue largement à son PIB et à ses exportations. Pendant les années 1990, le gouvernement avait commencé à libéraliser le secteur, mais depuis l'élection de Hugo Chávez en 1999, l'intervention de l'État dans le secteur a au contraire été accrue : la Constitution de 1999 établit que l'entreprise ne pourra être privatisée et gardera le monopole des hydrocarbures se trouvant dans le sous-sol vénézuélien ; les taxes et royalties ont été accrues. En 2002, près de la moitié des employés de PDVSA se mirent en grève pour protester contre la politique du Président Chavez ; PDVSA licencia 18000 travailleurs et remania son organisation interne pour renforcer le contrôle gouvernemental. En 2006, Chavez acheva la mise en œuvre de la nationalisation en exigeant la renégociation d'une part minimale de 60 % pour PDVSA dans tous les projets. Seize firmes, dont Chevron, ExxonMobil et Shell, se conformèrent à cette nouvelle règle, tandis que Total et ENI furent reprises par la contrainte. Après le décès de Chavez, le président Nicolás Maduro poursuivit la politique de Chavez. Le Venezuela sollicite l'investissement de compagnies étrangères dans des coentreprises afin de compenser le déclin de la production[U 1].

Réserves de pétrole

Carte du gisement de sables bitumineux de l'Orénoque.

Les rĂ©serves prouvĂ©es de pĂ©trole du Venezuela Ă©taient estimĂ©es par l'Agence fĂ©dĂ©rale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) Ă  47,4 Gt (milliards de tonnes) fin 2020, soit 19,3 % des rĂ©serves mondiales, au 1er rang mondial, devant l'Arabie saoudite (16,2 %), le Canada (10,8 %) et l'Iran (8,8 %). Elles se dĂ©composent en 5,5 Gt de pĂ©trole conventionnel (11,6 %) et 41,9 Gt de schistes bitumineux (88,4 %), dont l'exploitation est malaisĂ©e et très polluante[r 1]. Elles reprĂ©sentaient 1730 annĂ©es de production au rythme de 2020 : 27,4 Mt[r 2]. Elles ont Ă©tĂ© rĂ©Ă©valuĂ©es en hausse de 49 % depuis 2010, mais les rĂ©serves conventionnelles ont baissĂ© de 48 %[4].

Selon l'EIA, le Venezuela avait 294 milliards de barils de rĂ©serves prouvĂ©es en 2014, au 1er rang mondial ; la majeure partie de ces rĂ©serves sont du pĂ©trole ultra-lourd du bassin de l'OrĂ©noque : 220,5 milliards de barils[U 1].

D'après une étude publiée en 2009 par le U.S. Geological Survey, l'estimation moyenne des ressources pétrolières récupérables de la Ceinture de l'Orénoque est de 513 milliards de barils de brut. La région de l'Orénoque est divisée en quatre zones d'exploration : Boyaca, Junin, Ayachucho et Carabobo, subdivisées en 36 blocs ; les firmes étrangères peuvent investir, mais en laissant au moins 60 % du capital à PDVSA ; les principaux partenaires sont BP, Chevron, China National Petroleum Corporation, ENI, Petrobras, Statoil et Total[U 2].

Production de pétrole

En 2021, le Venezuela a produit 33,4 Mt (millions de tonnes) de pĂ©trole, soit 0,65 Mb/j (millions de barils par jour), en hausse de 2,4 % en 2021, mais en recul de 76 % depuis 2011. Il se classe au 22e rang mondial avec 0,8 % de la production mondiale[b 1].

Selon les estimations de l'EIA, le Venezuela produisait 2,63 millions de barils par jour en 2014, alors que sa production avait culminé à 3,5 millions de barils par jour en 1997 ; ce déclin est surtout dû à la perte d'expertise technique à la suite des licenciements qui ont suivi le grève de 2002-03, ainsi qu'au détournement des recettes vers des programmes sociaux plutôt que vers leur réinvestissement dans la production. Malgré ce déclin, le Venezuela restait en 2014 au 12e rang mondial des producteurs de pétrole et au 5e rang en Amérique. Les estimations de sa production varient selon les sources, en partie du fait de différences méthodologiques : certains analystes comptent directement l'huile extra-lourde extraite du bassin de l'Orénoque comme une partie de la production de brut, alors que d'autres (dont l'EIA) la comptent comme du brut de synthèse amélioré, dont le volume est inférieur d'environ 10 % à celui de la matière première extra-lourde. Le brut vénézuélien conventionnel lui-même est lourd et acide au regard de la norme internationale ; de ce fait, la majeure partie de la production doit être traitée par des raffineries spécialisées, au Venezuela ou à l'étranger. La zone pétrolière la plus productive du pays est le bassin de Maracaibo, qui recèle un peu moins de la moitié de la production nationale ; la plupart des champs pétroliers du Venezuela sont matures et nécessitent des investissements lourds pour maintenir leur capacité[U 3].

Bien que le Venezuela ait attiré de nombreux investissements étrangers dans l'exploitation de la Ceinture de l'Orénoque, la production de cette région a ralenti du fait du manque de réinvestissement dans les infrastructures nécessaires pour maintenir l'exploitation. Les bruts extra-lourds et bitumes de l'Orénoque requièrent soit leur mélange avec des bruts plus légers, soit l'utilisation d'usines de conversion pour adapter le produit au marché. PDVSA prévoit de développer et améliorer ces usines, mais manque d'autofinancement et est à la recherche de financements de 23 milliards de dollars de partenaires étrangers[U 2].

Gaz naturel

Terminal gazier de Nueva Esparta (PDVSA Gas).

RĂ©serves de gaz naturel

Les rĂ©serves prouvĂ©es de gaz naturel du Venezuela Ă©taient estimĂ©es par l'Agence fĂ©dĂ©rale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) Ă  5 674 Gm3 (milliards de mÂł) fin 2020. Ces rĂ©serves classaient le Venezuela au 10e rang mondial avec 2,8 % du total mondial, loin derrière la Russie (23,2 %), l'Iran (16,5 %) et le Qatar (11,6 %)[r 3]. Elles ont Ă©tĂ© rĂ©Ă©valuĂ©es en hausse de 9 % depuis 2010[4]. Elles reprĂ©sentent 315 annĂ©es de production au rythme de 2020 : 18,0 Gm3[r 4].

Production de gaz naturel

En 2021, le Venezuela a produit 24 Gm3 (milliards de mÂł) de gaz naturel, soit 0,86 EJ (exajoules), en recul de 38 % par rapport au pic de 2017. Il reprĂ©sente seulement 0,6 % de la production mondiale[b 2].

En 2014, le pays a produit 773 Tcf (milliards de pieds cubes) de gaz naturel et en a consommĂ© 838 Tcf ; l'industrie pĂ©trolière a consommĂ© 35 % de la production brute de gaz naturel, pour l'essentiel sous la forme de rĂ©-injection afin d'assister l'extraction de pĂ©trole ; du fait du dĂ©clin de la production des champs pĂ©trolifères matures, l'utilisation de gaz naturel pour accroĂ®tre la rĂ©cupĂ©ration du pĂ©trole a augmentĂ© de 29 % depuis 2005 ; pour satisfaire la demande croissante de l'industrie, le Venezuela importe du gaz de Colombie ; le gouvernement attribue une haute prioritĂ© au dĂ©veloppement de la production nationale de gaz naturel, non seulement pour l'industrie, mais aussi pour les marchĂ©s rĂ©sidentiel et commercial, et investit dans les infrastructures gazières dans ce but[U 4].

En 1999, le Venezuela a adopté la Loi sur les Hydrocarbures Gazeux dans le but de diversifier l'économie en facilitant le développement de la production et de l'utilisation du gaz naturel ; les opérateurs sont autorisés à posséder 100 % des projets gaziers non associés au pétrole, contrairement aux règles en vigueur dans le secteur pétrolier ; les royalties et les taux des taxes sont plus bas que pour les activités pétrolières ; la loi donne à PdVSA le droit d'acquérir 35 % de tout projet lorsqu'il passe au stade commercial[U 4].

PdVSA est le principal producteur et distributeur de gaz naturel du pays ; plusieurs compagnies privées opèrent également dans ce secteur, en particulier Repsol-YPF, Chevron et Statoil[U 5].

Les rĂ©serves de gaz naturel du Venezuela sont Ă  90 % associĂ©es aux gisements de pĂ©trole ; bien que le gouvernement ait projetĂ© d'accroĂ®tre la production de gaz naturel non associĂ©, surtout par le dĂ©veloppement des rĂ©serves offshore, ces plans ont pris du retard par manque de financement ; Ă  terre, PdVSA s'efforce d'accroĂ®tre la production des sites existants, dont les champs d'Anaco, Barrancas et Yucal Placer ; en mer, PdVSA a attribuĂ© des blocs d'exploration Ă  des compagnies internationales, dont Total, Statoil et Chevron, dans les zones de Plataforma Deltana, Marsical Sucre et Blanquilla-Tortuga au large de la cĂ´te nord-est ; des blocs d'exploration ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  Gazprom et Chevron pour dĂ©velopper un potentiel de 26 Tcf dans le golfe du Venezuela au nord-ouest. Repsol-YPF et ENI ont dĂ©couvert un gisement de 6 Ă  8 Tcf dans le champ Perla du golfe du Venezuela, une des plus importantes dĂ©couvertes gazières de l'histoire du pays, dont la production a commencĂ© en , atteignant 150 Mcf/j (millions de pieds cubes par jour), avec une prĂ©vision de 450 Mcf/j pour fin 2015. PdVSA a dĂ©couvert un champ de 7,7 Tcf Ă  Tia Juana Lago dans le sud. Pour l'offshore, la contribution des partenaires Ă©trangers sera capitale, PdVSA n'ayant pas d'expĂ©rience dans la production de gaz non-associĂ© : sa rĂ©cente tentative d'exploitation en offshore s'est soldĂ©e par le naufrage de l'installation de forage semi-submersible Alban Pearl en [U 5].

Infrastructures de transport

Le Venezuela a Ă©tendu son rĂ©seau de transport de gaz naturel de 2 750 miles avec le système Interconnection Centro Occidente (ICO) de 190 miles et 520 Mcf/j (millions de pieds cubes par jour), qui relie les parties est et ouest du pays, rendant le gaz naturel plus aisĂ©ment disponible pour les consommateurs et pour la rĂ©-injection dans les champs pĂ©troliers de l'ouest ; le projet de gazoduc SinorGas de 300 miles transportera la production offshore vers le rĂ©seau national via Sucre et Anzoategui. En 2008, le gazoduc trans-caribĂ©en (gazoduc Antonio Ricaurte) a Ă©tĂ© mis en service, reliant le Venezuela Ă  la Colombie ; il permet Ă  la Colombie d'exporter 80 Ă  150 Mcf/j de gaz naturel ; il Ă©tait prĂ©vu d'inverser ultĂ©rieurement le flux, le Venezuela exportant 140 Mcf/j vers la Colombie[U 5], mais des difficultĂ©s de dĂ©veloppement des gisements ont obligĂ© le Venezuela Ă  continuer Ă  importer ; en 2014, le gouvernement colombien a suspendu ses exportations Ă  cause de la sĂ©cheresse qui vidait ses barrages, reprenant ses exportations fin 2014 Ă  un niveau plus bas ; en , PDVSA envisageait de ne pas renouveler le contrat[U 6].

Raffinage

D'après l'Oil and Gas Journal (OGJ), la capacitĂ© de raffinage du Venezuela s'Ă©levait en 2014 Ă  1,3 Mbbl/j (million de bbl/j) exploitĂ©e exclusivement par PdVSA. Les principales raffineries sont[U 7] :

Les capacités réelles sont largement inférieures à ces capacités nominales, faute d'investissements dans la maintenance : l'incendie d'Amuay en août 2012 causa plus de 40 morts et réduisit la production du complexe de raffinage de la péninsule de Paraguaná, qui comprend les raffineries d'Amuay et de Cardón, à près de 50 % de sa capacité nominale[U 8].

PdVSA et sa filiale Ă  100 % CITGO contrĂ´lent au total 2,6 Mbbl/j de capacitĂ©s de raffinage, dont la moitiĂ© Ă  l'Ă©tranger[U 8] :

  • 33 % aux États-Unis : trois raffineries de CITGO (764 kbbl/j), dont deux sur la cĂ´te du Golfe du Mexique : Lake Charles en Louisiane et Corpus Christi au Texas, et celle de Lemont en Illinois ; les deux premières traitent surtout du brut vĂ©nĂ©zuĂ©lien dans le cadre de contrats Ă  long terme ;
  • 17 % dans des raffineries caribĂ©ennes ;
  • 1 % en Europe (50 % du capital de Nynas AB).

Exportations

Exportations de pétrole

Le Venezuela Ă©tait en 2015 le 8e exportateur mondial de pĂ©trole avec 4 520 PJ et le 2e de l'hĂ©misphère occidental après le Canada, mais en 2021 il ne fait plus partie des grands exportateurs, ses exportations s'Ă©tant rĂ©duites Ă  1 964 PJ. Elles ont chutĂ© de 65 % depuis le pic de 5 674 PJ atteint en 1997. Le Venezuela a aussi exportĂ© 252 PJ de produits pĂ©troliers (1 670 PJ en 1997) et en a importĂ© 164 PJ[1].

Une large part des exportations va aux États-Unis du fait de l'avantage Ă©conomique liĂ© Ă  la proximitĂ© ainsi que de la capacitĂ© des raffineries amĂ©ricaines de la cĂ´te du Golfe du Mexique Ă  traiter le pĂ©trole lourd. Le Venezuela Ă©tait en 2014 le 4e fournisseur de pĂ©trole brut des États-Unis derrière le Canada, l'Arabie saoudite et le Mexique ; en 2014, elles se sont Ă©levĂ©es Ă  789 kbbl/j, dont 733 kbbl/j de pĂ©trole brut et 56 kbbl/j de produits pĂ©troliers ; mais les exportations pĂ©trolières vĂ©nĂ©zuĂ©liennes vers les États-Unis dĂ©clinent : elles ont reculĂ© de 30 % depuis 10 ans. Les importations des États-Unis depuis les ĂŽles Vierges, presque exclusivement issues du raffinage de pĂ©trole vĂ©nĂ©zuĂ©lien, Ă©taient autrefois comptĂ©es comme des exportations du Venezuela, mais depuis la fermeture de la raffinerie Hovensa des ĂŽles Vierges en 2012, ce flux d'exportation indirecte a disparu[U 9].

Après dĂ©duction des exportations vers le Venezuela, les importations nettes des États-Unis depuis le Venezuela s'Ă©levaient en 2014 Ă  713 kbbl/j (brut + produits raffinĂ©s) : depuis le pic de 1 800 kbbl/j atteint en 1997, ces importations ont chutĂ© de 60 %[U 9].

Les importations de produits pĂ©troliers du Venezuela depuis les États-Unis ont fortement progressĂ© Ă  cause du manque d'investissement dans la maintenance des raffineries vĂ©nĂ©zuĂ©liennes : elles sont passĂ©es en dix ans de 14 kbbl/j Ă  76 kbbl/j, dont plus de 40 % sont des produits semi-finis Ă  mĂ©langer avec le pĂ©trole brut lourd pour faciliter son raffinage[U 9].

Le Venezuela cherche Ă  diversifier ses exportations, en particulier vers les CaraĂŻbes, l'Asie et l'Europe[U 7] :

  • l'Inde et la Chine sont les destinations qui croissent le plus rapidement : en 2014, 300 kbbl/j vers l'Inde et 218 kbbl/j vers la Chine ;
  • les CaraĂŻbes Ă©taient auparavant le groupe de pays le plus important dans cette diversification, avec près du tiers des exportations : une alliance avec 19 pays des CaraĂŻbes, dĂ©nommĂ©e Petrocaribe, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en juin 2005, leur permettant d'acheter le pĂ©trole vĂ©nĂ©zuĂ©lien Ă  des conditions de paiement prĂ©fĂ©rentielles (prix infĂ©rieurs au marchĂ©, financement Ă  long terme).

Consommation d'Ă©nergie primaire

Avec une consommation d'Ă©nergie primaire de 48,6 GJ/hab en 2014, le Venezuela se situe nettement au-dessous de la moyenne mondiale : 79,1 GJ/hab et de celle de l'AmĂ©rique latine : 52,2 GJ/hab[2].

La consommation d'Ă©nergie primaire du Venezuela Ă©tait en 2019 de 1 386 PJ, rĂ©partis en 86,3 % de combustibles fossiles (gaz naturel : 45,5 %, pĂ©trole : 40,7 %, charbon : 0,1 %) et 13,9 % d'Ă©nergies renouvelables (hydroĂ©lectricitĂ© : 12,9 %, biomasse et dĂ©chets : 1,0 %, Ă©olien et solaire : 0,02 %)[1].

Consommation d'Ă©nergie finale

La rĂ©partition de la consommation d'Ă©nergie finale du Venezuela (après raffinage ou transformation en Ă©lectricitĂ© et transport), soit 874 PJ en 2019, Ă©tait la suivante : produits pĂ©troliers : 59,0 % ; gaz naturel : 15,8 % ; charbon : 0,2 % ; Ă©lectricitĂ© : 23,3 % ; biomasse et dĂ©chets : 1,6 %, et sa rĂ©partition par secteur de consommation : industrie : 26,3 % ; transport : 48,9 % ; rĂ©sidentiel : 13,0 % ; tertiaire : 9,1 % ; agriculture : 0,2 % ; usages non Ă©nergĂ©tiques (chimie) : 2,6 %. Depuis 1990, la consommation d'Ă©nergie finale a reculĂ© de 19,4 %, en particulier celle de l'industrie : -52 % ; par contre, le tertiaire a augmentĂ© de 46 %[1].

Consommation de pétrole

En 2021, le Venezuela a consommĂ© 0,29 Mb/j (millions de barils par jour), soit 0,59 EJ, en recul de 65 % par rapport au pic de 2013. Il reprĂ©sente seulement 0,3 % de la consommation mondiale. Le Venezuela consomme 44 % de sa production[b 3].

Alors que le Venezuela dĂ©pend des revenus de ses exportations de pĂ©trole, il subventionne lourdement l'essence, facturant seulement 0,01 $/l (dollar par litre) d'essence depuis 18 ans, ce qui a crĂ©Ă© un marchĂ© noir de produits pĂ©troliers dans les pays voisins. PDVSA estime que 30 000 bbl/j (barils par jour) d'essence sont exportĂ©s illĂ©galement vers la Colombie[U 8].

Le président Nicolas Maduro a décidé de multiplier par soixante le prix de l'essence à partir du ; mais ce prix était tellement subventionné que, même après cette augmentation, il demeure moins cher que l'eau[5] - [6] et le moins cher au monde : faire le plein d'une petite voiture coûte désormais environ la moitié du prix d’une cannette de boisson gazeuse[7].

Consommation de gaz naturel

En 2021, le Venezuela a consommĂ© 24 Gm3 de gaz naturel, soit 0,86 EJ (exajoules), en recul de 38 % par rapport au pic de 2017. Il reprĂ©sente 0,6 % de la consommation mondiale. Il consomme la totalitĂ© de sa production[b 4].

Secteur Ă©lectrique

Production d'électricité

Selon BP, le Venezuela a produit 76,7 TWh d'Ă©lectricitĂ© en 2021, en recul de 42 % par rapport au pic atteint en 2013[b 5]. Sa production Ă©olienne est estimĂ©e Ă  0,1 TWh, le solaire est nĂ©gligeable[b 6].

En 2019, la production d'Ă©lectricitĂ© (85,17 TWh) provenait en majoritĂ© de l'Ă©nergie hydraulique (49,64 TWh, soit 58,3 %), suivie du gaz (21,3 TWh ; 25 %) et du pĂ©trole (14,13 TWh ; 16,6 %). Elle a progressĂ© de 43,6 % depuis 1990, surtout la production Ă  partir de pĂ©trole : +212 % ; l'hydroĂ©lectricitĂ© a progressĂ© de 34 % et le gaz de 37 %[8].

La capacité du parc de production est à 62 % hydroélectrique et à 35 % thermique fossile, les 3 % restants étant des groupes diesels approvisionnant les zones isolées[9].

En 2012, le Venezuela disposait de plus de 26 GW de puissance installĂ©e et avait produit 123 TWh d'Ă©lectricitĂ© en 2013, Ă  65 % hydroĂ©lectrique ; de 2003 Ă  2012, la consommation d'Ă©lectricitĂ© a progressĂ© de 49 % alors que la puissance installĂ©e n'a augmentĂ© que de 28 %, laissant le rĂ©seau national en situation de plus en plus tendue ; une sĂ©cheresse sĂ©vère en 2009-2010 a conduit le prĂ©sident Chavez Ă  dĂ©clarer un « Ă©tat d'urgence Ă©lectrique » et Ă  imposer des rĂ©glementations de rĂ©duction de la demande[U 6].

Immeuble administratif de Corpoelec Ă  Maracaibo.

L'État contrôle le secteur électrique à travers la Corporación Eléctrica Nacional (Corpoelec), compagnie holding d'état créée en 2007 pour consolider ce contrôle ; elle est responsable de l'ensemble de la chaîne de valeur électrique et contrôle toutes les entreprises électriques importantes, dont Electrificación del Caroní (EDELCA), qui produit environ 70 % de l'électricité du pays[U 6], Energía Eléctrica de Venezuela (ENELVEN) qui distribue l'électricité dans l'état de Zulia, Compañía Anónima de Administración y Fomento Eléctrico (CADAFE), principal distributeur du pays, et Electricidad de Caracas, qui distribue l'électricité dans l'agglomération de Caracas et exploite deux centrales thermiques.

Centrales thermiques fossiles

Centrale “Ricardo Zuloaga” à Tacoa dans l'état de La Guaira (mai 2013).
Centrale thermoélectrique à Maracaibo.
Centrale « Planta Centro » dans l'état de Carabobo.

Les combustibles fossiles assuraient 41,6 % de la production d'électricité du Venezuela en 2019 : pétrole 16,6 %, gaz naturel 25,0 %[8].

La puissance installée en centrales thermiques s'est accrue au cours des années 2000 afin de limiter la dépendance à l'égard de l'hydroélectricité dont la production varie fortement en fonction des précipitations et d'accroître l'utilisation des hydrocarbures nationaux ; environ la moitié fonctionne au gaz, le reste au fioul et au diesel[U 10].

Corpoelec donne une liste de centrales thermiques[9] :

  • Josefa Camejo (FalcĂłn)
  • Complexe thermoĂ©lectrique General Rafael Urdaneta (Termozulia I y II) (Zulia)
  • Argimiro GabaldĂłn (Lara)
  • Planta Centro (Carabobo)

et Ă©value Ă  2 116 MW la puissance installĂ©e additionnelle inaugurĂ©e en 2010 ; pour 2011, sont prĂ©vues trois centrales mobiles, la rĂ©habilitation des groupes de la centrale Centro (Carabobo) et deux centrales flottantes pour Caracas ; sept centrales en construction sont mentionnĂ©es, dont :

  • Antonio JosĂ© de Sucre (Sucre)
  • Termocentro (Miranda)

Ă€ la fin de 2008, 79 % des centrales avaient plus de 20 ans et 30 % Ă©taient indisponibles ; sur la puissance installĂ©e de 9 051 MW, seulement 3 800 MW Ă©tait en fonctionnement ; la centrale « Planta Centro » dans l'Ă©tat de Carabobo avait une puissance de 2 000 MW (cinq groupes de 400 MW), mais au dĂ©but de 2010 un seul groupe Ă©tait en Ă©tat de fondtionnement, et produisait seulement 250 MW(Crisis energĂ©tica de Venezuela de 2009-2013 (es)).

Nucléaire

Le Venezuela n'a pas de centrale nucléaire, mais a mené un programme nucléaire de recherches dans les années 1970, avec l'aide des États-Unis, qui lui ont fourni de l'uranium enrichi afin d'alimenter le réacteur de recherche RV-1, situé à l'Institut vénézuélien de la recherche scientifique. Depuis, des coopérations ont été tentées avec le Brésil, puis plus récemment avec l'Argentine et la Russie.

Hydroélectricité

La production hydroĂ©lectrique du Venezuela s'est Ă©levĂ©e Ă  49,6 TWh en 2019, soit 58,3 % de la production d'Ă©lectricitĂ© du pays, en progression de 34 % par rapport Ă  1990. En 2018, elle Ă©tait de 58,15 TWh, en 2017 de 60,51 TWh, en 2016 de 62,96 TWh, en 2015 de 74,90 TWh, en 2013 de 83,54 TWh, en 2008 de 86,84 TWh. De 2008 Ă  2019, elle a chutĂ© de 43 %[8].

Selon l'Association internationale de l'hydroĂ©lectricitĂ© (IHA), elle se situait Ă  61 TWh en 2021, soit 1,4 % de la production mondiale, au 10e rang mondial, loin derrière la Chine (1 340 TWh), le Canada (377 TWh), le BrĂ©sil (341 TWh) et les États-Unis (260 TWh). La puissance installĂ©e des centrales hydroĂ©lectriques du Venezuela atteignait 15 393 MW fin 2021, au 16e rang mondial avec 1,1 % du total mondial, loin derrière la Chine (391 000 MW), le BrĂ©sil (109 446 MW) et les États-Unis (101 943 MW)[10].

L'Amérique du sud a subi un épisode de La Niña faible au cours de l'été 2017-2018, causant une sécheresse sévère de l'Argentine au Venezuela, qui a dû rationner l'électricité[11].

L'essentiel de la production hydroélectrique du Venezuela provient de quatre centrales de grande taille échelonnées en cascade sur le cours de la rivière Caroní, affluent de l'Orénoque, dans l'état de Bolívar au sud-est du pays[12] :

Transport et distribution d'électricité

Corpoelec possède la majeure part du rĂ©seau haute tension : 18 000 km de lignes en 400, 230 et 115 kilovolts[21], et un rĂ©seau de distribution de 88 000 km[22].

En , une panne d’électricité conduit à la paralysie générale du pays, les sympathisants et opposants au régime de Nicolás Maduro se rejetant la responsabilité de la situation[23].

Consommation d'électricité

La consommation finale d'Ă©lectricitĂ© (après dĂ©duction des consommations de l'industrie Ă©lectrique elle-mĂŞme et des pertes en ligne) Ă©tait en 2019 de 56,66 TWh, dont 32,3 % dans l'industrie, 35,5 % dans le secteur rĂ©sidentiel, 31,5 % dans le secteur tertiaire et 0,7 % dans l'agriculture. Depuis 1990, elle a progressĂ© de 26 %, en particulier dans le secteur rĂ©sidentiel : +112 % et dans le secteur tertiaire : +78 % ; par contre, elle a reculĂ© de 26 % dans l'industrie[8].

La consommation élevée de l'industrie s'explique par la présence d'usines sidérurgiques (Siderúrgica del Orinoco) et de raffineries d'aluminium (Corporación Venezolana de Guayana) à Ciudad Guayana près des centrales hydroélectriques du Caroni (voir Ciudad Guayana).

Impact environnemental

Émissions de gaz à effet de serre

Les Ă©missions de CO2 liĂ©es Ă  l'Ă©nergie au Venezuela Ă©taient en 2019 de 3,16 t de CO2 par habitant, infĂ©rieures de 28 % Ă  la moyenne mondiale : 4,39 t, mais supĂ©rieures de 50 % Ă  celle de l'AmĂ©rique latine : 2,1 t[2].

L'exploitation des sables bitumineux de l'Orénoque et leur conversion en syncrude est très consommatrice d'énergie ; de ce fait, par unité de production, les émissions de GES attribuables à l’exploitation et à la valorisation des sables bitumineux sont environ cinq fois plus élevées que celles de la production de pétrole brut léger/moyen classique (Environnement Canada, 2006)[24].

En retirant la vĂ©gĂ©tation pour atteindre les couches infĂ©rieures, l'extraction minière des sables bitumineux a un impact important sur les Ă©cosystèmes. Elle dĂ©gage des agents polluants, tels que le mĂ©thane dont l’effet de serre est 20 fois plus puissant que le CO2 et l’anhydride sulfureux, qui est responsable, mĂŞme en des quantitĂ©s très faibles, de l’acidification des lacs et des forĂŞts. Globalement, l'extraction d'un baril de pĂ©trole des sables bitumineux de l'Alberta gĂ©nère plus de 190 kg de gaz Ă  effet de serre (GES), 3 fois plus que la production d’un baril de pĂ©trole classique[25] ; l'extraction des sables bitumineux de l'OrĂ©noque pose les mĂŞmes problèmes.

Vingt et un prix Nobel ont envoyé le une lettre au président de la Commission européenne José Manuel Barroso pour l'exhorter à soutenir la directive sur la qualité des carburants en cours de négociations avec les États membres et le Parlement européen depuis 2011. Ce texte vise à réduire les émissions de CO2 de la production de carburants de transport de 6% d'ici 2020 et prévoit, pour limiter l'utilisation des carburants les plus néfastes pour l'environnement, de prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre liées à la production des carburants et d'attribuer des valeurs plus élevées au pétrole issu des sables bitumineux[26].

Autres atteintes Ă  l'environnement

Réservoir de pétrole en feu à Amuay le 27 août 2012.
Réservoirs de gaz de la raffinerie d'Amuay lors de l'incendie du 26 août 2012.

Les raffineries du Venezuela ont connu plusieurs accidents, le plus grave étant celui du : une explosion dans la raffinerie d'Amuay a tué 48 personnes et blessé 151 autres[27].

L'incendie de Tacoa (19/12/1982) est considĂ©rĂ© au Venezuela comme la pire tragĂ©die jamais vĂ©cue par le pays (hormis la tragĂ©die de Vargas du 15 dĂ©cembre 1999 causĂ©e par des pluies torrentielles) : un incendie fut dĂ©clenchĂ© par une fausse manĹ“uvre lors du dĂ©chargement d'un tanker de 16 000 litres de fioul Ă  l'appontement de la centrale Ă©lectrique « Ricardo Zuloaga » de la compagnie ÉlectricitĂ© de Caracas, Ă  Tacoa dans l'État de La Guaira ; le feu se communiqua Ă  un rĂ©servoir, puis Ă  un deuxième, causant plus de 160 morts parmi les pompiers, les policiers et le personnel de la centrale[28].

L'extraction minière des sables bitumineux a un impact important sur les Ă©cosystèmes car elle implique l'enlèvement de la vĂ©gĂ©tation et de la couche superficielle pour atteindre les couches infĂ©rieures ; elle dĂ©gage des agents polluants, tels que le mĂ©thane et l’anhydride sulfureux, qui est responsable, mĂŞme en des quantitĂ©s très faibles, de l’acidification des lacs et des forĂŞts. L’extraction Ă  l’eau chaude du bitume dans le bassin de l'OrĂ©noque pose Ă©galement la question de la bonne gestion des rĂ©sidus et des eaux usĂ©es. En effet, l’eau usĂ©e consĂ©cutive de l’extraction minière est un mĂ©lange toxique qui est rejetĂ© dans d’immenses bassins de dĂ©cantation. La grande quantitĂ© d’eau requise pour le procĂ©dĂ© Ă  l’eau chaude (2 Ă  5 barils d’eau douce pour produire un baril de pĂ©trole) est puisĂ©e dans les grands cours d’eau, entraĂ®nant un assèchement des sols et une baisse de la nappe phrĂ©atique[25].

Les mouvements de défense de l'environnement combattent l'exploitation des sables bitumineux[29].

Notes et références

Notes

    Références

    • (de) Agence fĂ©dĂ©rale pour les sciences de la terre et les matières premières, BGR Energiestudie 2021 - Daten und Entwicklungen der deutschen und globalen Energieversorgung [« DonnĂ©es et Ă©volutions de l'approvisionnement allemand et mondial »], , 175 p. (lire en ligne [PDF])
    1. p. 73
    2. p. 70
    3. p. 90
    4. p. 92
    1. p. 15-16
    2. p. 29-30
    3. p. 20-21
    4. p. 31-32
    5. p. 50
    6. p. 45
    1. p. 2-3
    2. p. 4
    3. p. 3
    4. p. 8
    5. p. 9
    6. p. 10
    7. p. 6
    8. p. 7
    9. p. 5
    10. p. 11
    • Autres
    1. (en) Energy Statistics Data Browser - Venezuela : Balances 2019, AIE, octobre 2021.
    2. (en) Agence internationale de l'Ă©nergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), Key World Energy Statistics 2021 (pages 61 et 69), septembre 2021, [PDF].
    3. (en)Venezuela : Indicators for 2014, site AIE, 8 novembre 2016.
    4. (de) Kurzstudie Reserven, Ressourcen und Verfügbarkeit von Energierohstoffen 2011 (pages 43 et 53), Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR), 8 décembre 2011.
    5. L’eau plus chère que l’essence, le paradoxe vénézuélien, Le Temps, 1er juin 2015.
    6. Venezuela. Le pays où l’essence coûte moins cher que l’eau, Ouest-France, 6 juin 2015.
    7. Au Venezuela, Nicolas Maduro tente de sauver une économie en perdition, Les Échos, 18 février 2016.
    8. (en)Venezuela : Electricity and Heat for 2014, site AIE, 8 novembre 2016.
    9. (es)Generación, site de Corpoelec consulté le 11 novembre 2013.
    10. (en) [PDF] 2022 Hydropower Status Report (pages 7 et 47), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), 2022.
    11. (en) [PDF] 2019 Hydropower Status Report (page 64), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), 13 mai 2019.
    12. (es)CVG Electrificación del Caroní, CVG EDELCA - Centrales Hidroeléctricas, archive du site EDELCA consultée le 11 novembre 2013.
    13. (en)Guri II Hydropower Station, site de HPC Venezuela C.A. (VHPC) consulté le 6 novembre 2013.
    14. (es)Central Hidroeléctrica Simón Bolívar en Guri, archive du site EDELCA consultée le 11 novembre 2013.
    15. (en)Operating Guri Dam below the critical level is a "suicide", site du quotidien El Universal consulté le 11 novembre 2013.
    16. (en)Chavez puts Venezuela under 'electricity emergency', site BBC News consulté le 11 novembre 2013.
    17. (en)Macagua Hydropower Station, site de HPC Venezuela C.A. (VHPC) consulté le 6 novembre 2013.
    18. (en)Refurbishment and rehabilitation of Macagua I moving forward, site EnergyCentral consulté le 11 novembre 2013.
    19. (en)Caruachi Hydroelectric Power Plant, Venezuela, site Power-technology.com consulté le 6 novembre 2013.
    20. (en)Tocoma dam and hydroelectric power project, site de Tractebel consulté le 6 novembre 2013.
    21. (es)Transmisión, site de Corpoelec consulté le 11 novembre 2013.
    22. (es)Distribución, site de Corpoelec consulté le 11 novembre 2013.
    23. Venezuela : l'opposition dans la rue après la panne géante d'électricité Le Journal du Dimanche, 10 mars 2019
    24. Énergie et environnement: l’exploitation des sables bitumineux en Alberta (Canada), sur le site M@ppemonde consulté le 9 novembre 2013.
    25. Sables bitumineux, sur le site Connaissance des énergies consulté le 12 novembre 2013.
    26. Les prix Nobel se mobilisent contre les sables bitumineux, sur le site Actu-Environnement consulté le 12 novembre 2013.
    27. « Fin de l'incendie dans la raffinerie vénézuélienne d'Amuay », sur Le Monde.fr, (consulté le )
    28. (es)EL INCENDIO DE TACOA 19/12/1982, sur le site Wordpress.com consulté le 10 novembre 2013.
    29. Sables bitumineux, sur le site de Greenpeace France consulté le 12 novembre 2013.

    Voir aussi

    Liens internes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.