Complexe de raffinage de Paraguaná
Le complexe de raffinage de Paraguaná ou CRP (en espagnol : Centro de Refinación de Paraguaná ou CRP) est un complexe de raffinage du pétrole localisé au Venezuela. Il est considéré comme le second plus grand complexe de raffinage au monde, juste après la raffinerie de Jamnagar en Inde. Le complexe de raffinage de Paraguaná avec la fusion des raffineries Amuay, Bajo Grande et Cardón Refinery[1].
Complexe de raffinage de Paraguaná | |
Route d'accès au complexe. | |
Présentation | |
---|---|
Coordonnées | 11° 44′ 49″ nord, 70° 11′ 42″ ouest |
Pays | Venezuela |
Ville | Punto Fijo, Punta Cardón et Maracaibo |
Compagnie | PDVSA |
Fondation | 1949, 1950, 1956 |
Caractéristiques techniques | |
Capacité | 940 000 barils par jour |
Localisation | |
Histoire
L'exploitation du complexe de Cardón débute en 1949 avec une capacité de raffinage de 30 m3/j. À cette époque, il est la propriété de Royal Dutch Shell. Le complexe d'Amuay a été construit par Creole Petroleum Corporation (en) en 1950 avec une capacité actuelle de 645 m3/j[2]. Le complexe de Bajo Grande, fondé en 1956 par Richmond (actuellement Chevron), possède une capacité de raffinage de 16 m3/j[3].
Incidents
En 2003, deux employés ont été blessés lors d'une explosion dans la raffinerie d'Amuay. En 2005, six accidents sont survenus, incluant une explosion en novembre 2005, qui a tué cinq employés et blessés 20 autres. En 2006, cinq accidents ont occasionné trois morts et cinq blessés[4]. Durant la même année, les procédés de reformage catalytique pour 54 000 barils ont été temporairement interrompus à la suite d'un incendie[5].
En mars 2011, un autre incendie est déclaré[6]. En 2012, une unité de distillation d'Amuay a été stoppée brièvement à cause d'un incendie[4]. En mars 2012, la raffinerie Cardon est fermée pendant 8 heures à la suite de défaillances de système[7].
RJG Risk Engineering a signalé 222 incidents en 2011 dans les raffineries de Amay et sa voisine Cardon.
Catastrophe de 2012
Le , une explosion dans la raffinerie d'Amuay a tué 48 personnes, dont la moitié sont des militaires de la garde nationale chargés de la sécurité du site, et blessé 151 autres[8]. Selon le gouverneur de l'État de Falcón, Stella Lugo, un enfant de 10 ans compte parmi les victimes de l'explosion[9] - [10].
L'explosion est survenue à 1 h 11 (5 h 41 GMT) et est due à une fuite de gaz[8] qui a provoqué une explosion dans 9 réservoirs, le feu se propageant ensuite à trois autres réservoirs. En plus de la raffinerie, plus de 1600 logements ont été endommagés à la suite de l'onde de choc causée par l'explosion[11].
Localisation
Nom | Coordinates |
---|---|
Raffinerie d'Amuay | 11° 44′ 27″ N, 70° 12′ 33″ O |
Raffinerie de Cardón | 11° 38′ 02″ N, 70° 13′ 15″ O |
Raffinerie de Bajo Grande | 10° 30′ 16″ N, 71° 38′ 21″ O |
Notes et références
- (en) Geoff, Earth Wars: The Battle for Global Resources, John Wiley & Sons, (ISBN 9781118152911, lire en ligne), p. 88
- (en) Marianna Parraga et Sailu Urribarri, « Venezuela struggles with refinery blaze after deadly blast », sur Reuters, (consulté le )
- (es) Centro de Refinación de Paraguaná, PDVSA
- (en) « Incidents and accidents involving Venezuela's PDVSA », sur Reuters, (consulté le )
- (en) « PDVSA Paraguana Refinery Venezuela », sur Bloomberg, (consulté le )
- (en) « Pdvsa reports normal operation in Paraguaná refining complex », sur El Universal, (consulté le )
- (en) Sailu Urribarri, « Two Venezuelan refineries temporarily shut after system faults », sur Reuters, (consulté le )
- « Fin de l'incendie dans la raffinerie vénézuélienne d'Amuay », sur Le Monde.fr, (consulté le )
- (en) Ian James, « Refinery blast kills 39 in Venezuela, dozens hurt », sur NBC News, (consulté le )
- (en) William Neuman, « At Least 39 Killed in Blast at Refinery in Venezuela », sur AP, Caracas, (consulté le )
- (en) « Chaos, demands for answers after Venezuela refinery blast », sur Reuters uk, (consulté le )