Ygrande
Ygrande est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ygrande | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Bourbonnais | ||||
Maire Mandat |
Pierre Thomas 2020-2026 |
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Code postal | 03160 | ||||
Code commune | 03320 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ygrandais, Ygrandaises [1] | ||||
Population municipale |
777 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 33′ 10″ nord, 2° 56′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 344 m |
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Superficie | 52,71 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourbon-l'Archambault | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Ygrande est située dans le Bocage bourbonnais.
Communes limitrophes
Ygrande est limitrophe avec sept communes[2] :
Voies de communication et transports
Ygrande est un carrefour routier important. Le territoire communal est traversé par les routes départementales 94 (axe depuis Cosne-d'Allier et Montluçon), 953 (axe de Cérilly à Bourbon-l'Archambault et à Moulins), 17 (vers Couleuvre et Lurcy-Lévis), 68 (vers Buxières-les-Mines), 135 (vers Franchesse), 146 (vers Le Vilhain), 192 (vers Saint-Aubin-le-Monial). À l'est passe la RD 18 (vers Meillers) et au sud la RD 11 (de Cosne-d'Allier à Saint-Hilaire)[2].
Urbanisme
Typologie
Ygrande est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (79 %), terres arables (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (3,2 %), zones urbanisées (1,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Comme 120 toponymes de France et de Belgique, le nom d'Ygrande vient du toponyme gaulois *equoranda, dont la dérivation la plus fréquente en français est Ingrandes.
Histoire
Population : Ygrande a connu une forte augmentation de population et en 1881, il y a eu le pic de nombre de personnes habitant à Ygrande (2 145 habitants), de cette date (1881) à 2004 elle a beaucoup baissé, jusqu'à atteindre 753 habitants (2004). Depuis elle augmente. En 2020 elle compte 777 habitants.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2020, la commune comptait 777 habitants[Note 2], en diminution de 0,26 % par rapport à 2014 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église romane Saint-Martin avec flèche en pierre datée du XIIe siècle. Classée monument historique en 1875. Elle fait partie des nombreuses églises romanes du pays de Souvigny.
- Musée Émile-Guillaumin.
- Château d'Ygrande[Note 3].
- Château de la Forêt, au sud du bourg. Inscrit MH.
- motte de Verfeuil. La motte, mentionnée au XIVe siècle, se présente sous la forme d'un dôme circulaire d'une cinquantaine de mètres de diamètre et de 5 à 6 mètres de haut, entouré de fossés. Selon une tradition un souterrain relierait la motte à une autre située un peu plus au nord[22].
Personnalités liées à la commune
- Léon Chavenon (1872-1950) : journaliste économiste et patron de presse.
- Émile Guillaumin (1873-1951) : paysan-écrivain, auteur de La Vie d'un simple.
- Camille Gagnon (1893-1983) : historien et folkloriste bourbonnais.
Voir aussi
Bibliographie
- Camille Gagnon, Ygrande, tome I. La terre ; tome II. Les institutions ; tome III. Les hommes, les annales, Moulins, Éditions des Cahiers bourbonnais, 1973-1975.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Aujourd'hui hôtel et restaurant.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- Carte d'Ygrande sur le Géoportail.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Suspendu par le gouvernement de Vichy le 03/12/1940 comme communiste, il reprend la mairie en 1944.
- Réélu maire en 1945 avec 80% des voix, il reste maire jusqu'en 1956 où, atteint de la maladie de Parkinson, il est contraint de cesser toute activité.
- Ygrande, rétrospective du XXe siècle, p. 117-133.
- « Municipales - Pierre Thomas pour un cinquième mandat à Ygrande (Allier) », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
- « Municipales 2020 - Pierre Thomas seul candidat à sa succession à Ygrande (Allier) », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- « Organigramme », sur le site de la communauté de communes (consulté le ).
- « Communauté de communes : Vers un projet d'accueil », Bourbon l'Archambault : Bulletin municipal,‎ , p. 13 (PDF : 15) (lire en ligne).
- Le Figaro avec AFP, « L'éleveur Pierre Thomas nouveau président du syndicat agricole Modef », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 320.