Lurcy-Lévis
Lurcy-Lévis est une commune, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Lurcyquois et Lurcyquoises. La commune est aussi orthographiée Lurcy-Lévy.
Lurcy-Lévis | |||||
Vue générale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Moulins Communauté | ||||
Maire Mandat |
Patrick Combemorel 2020-2026 |
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Code postal | 03320 | ||||
Code commune | 03155 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lurcyquois, Lurcyquoises ou Lurcycois, Lurcycoises [1] | ||||
Population municipale |
1 881 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 43′ 50″ nord, 2° 56′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 283 m |
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Superficie | 71,42 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourbon-l'Archambault | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Lurcy-Lévis est située au nord du département de l'Allier. C'est par ailleurs la commune la plus étendue du département de l'Allier : 71,42 km2.
Communes limitrophes
Ses communes limitrophes sont[2] :
Hydrographie
Elle est traversée par l'Anduise.
Urbanisme
Typologie
Lurcy-Lévis est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5]. En outre la commune est située hors attraction des villes[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), terres arables (13,8 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), eaux continentales[Note 2] (0,4 %)[8].
L'IGN met à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Situé en pays boïen, Lurcy connait un peuplement dès l'époque gallo-romaine. En témoignent des vestiges retrouvés en 1865 (anciens bains, hypocaustes, poteries, écussons, médailles, armes) et quelques tracés de routes dallées[9]. On a trouvé des sarcophages gallo-romains en nivelant la place de l'Église en 1847 et en construisant un égout en 1889. Une belle statue de Vénus, des écussons et des médailles ont été trouvées en 1863. En 1831, près du château de Lévis, des médailles et des monnaies aux effigies d'empereurs romains du IIIe siècle et du IVe siècle sont découverts.
Lurcy se trouve à l'origine dans une zone de défrichement nommée Poligny[10].
Le premier seigneur connu de ce fief est Eudes de la Porte au XIe siècle. La maison de Châteaumorand succède à celle de la Porte au XIVe siècle. La seigneurie de Lurcy passe à la maison de Lévis en 1422, lorsqu'elle est apportée en dot par Agnès de Châteaumorand à son époux Brémont de Lévis qui est alors chambellan du duc de Bourbon[10]. Brémont de Lévis, qui descend des Lévis-Lautrec, branche cadette des Lévis-Mirepoix, est à l'origine de la lignée des Lévis-Ventadour, barons de Charlus.
Construit autour de l'abbaye Saint-Martin de Plaimpied-Givaudin, le bourg de Lurcy-Lévy (ancienne orthographe) possède le prieuré le plus important de la province.
Propriété de Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries, futur ministre de Louis XVI, au début du XVIIIe siècle, le château et son domaine sont acquis en 1752 par l'architecte du roi, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, qui prend alors le nom de Mansart de Lévy. Il revend l'ensemble en 1759 à André de Sinéty (1712-1773), qui obtient alors l'érection en marquisat tant souhaitée par son prédécesseur.
Plusieurs personnages importants sont passés à Lurcy : Catherine de Médicis, Charles IX de France ou Waipher, duc d'Aquitaine.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte le nom de Lurcy-le-Sauvage[11], sans doute du fait de sa situation géographique au milieu des bois et marécages.
Lurcy-Lévis est connu pour ses rues typiques (rue de Lévy, rue Mazagran), son ancien palais de justice, l'ancienne salle de dégrisement dite le violon[12], le marché couvert, le vélodrome, l'église romane, la machine à sabot Baudin (fleuron de l'industrie lurcyquoise du début du XXe siècle, très innovante pour l'époque, exportée dans le monde entier), et son folklore (plan d'eau des Sézeaux, rivière « l'Anduise », « Crottes du marquis[13] », la Dame blanche du pont de l’Étau[14], l’orme à la toupie[15]).
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2020, la commune comptait 1 881 habitants[Note 4], en diminution de 3,14 % par rapport à 2014 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
En 2023, il y a 301 entreprises en activité à Lurcy-Lévis[20]. Les secteurs les plus actifs sont la location et l'exploitation de biens immobiliers (24 %), la production animale (14 %), les activités liées au sport (4 %), les activités associatives (4 %) et les activités culturelles (4 %)[20]. Les entreprises qui génèrent le plus de chiffre d'affaires sont Chamignon spécialisée dans la vente à domicile (5 342 k€), Sopagema spécialisée dans la gestion d'installations sportives (623 k€) et B&F spécialisée dans la broderie (34 k€)[20].
En 2020, la part des foyers fiscaux imposés à Lurcy-Lévis s'élève à 42 % (contre 50 % en moyenne nationale). Le revenu fiscal de référence moyen par foyer s'y élève à 20 k€ (contre 28 k€ en moyenne nationale)[21].
Lurcy-Lévis a connu des entreprises florissantes : créée en 1904 par Antonin Baudin, la société Baudin est une entreprise spécialisée dans la fabrication de machines-outils. Ses machines à sabot, fleuron de l'industrie lurcyquoise du début du XXe siècle, étaient exportées dans le monde entier. Au début des années 1960, la fille du fondateur réoriente l'entreprise : les ponceuses à bande utilisées pour la finition des sabots sont dévolues au polissage du verre. Le petit-fils d'Antonin Baudin, Alain Voulton, entré dans la société en 1976 après avoir terminé ses études d'ingénieur et avoir été pilote de chasse, lance des machines rectilignes qui permettent d'usiner le bord des plaques de verre[22] - [23].
Créée en 1872, une plâtrière a fonctionné également au XXe siècle, propriété successive de L.-M. David, de Gaston David, des frères Pérot, puis de L. Planchard, ingénieur civil des Mines. Elle a employé jusqu'à cent employés[24] pour extraire un gypse rose à 40 m de profondeur.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le circuit automobile : la piste de Lurcy-Lévis a la particularité d'être modulable et d'offrir cinq longueurs, de 1 100 à 4 200 m. Le circuit dispose d'une immense ligne droite, longue de 1,5 km, unique en Europe, ce qui permet à certaines écuries de Formule 1 de s'en servir pour effectuer des essais d'aérodynamique[25]. En 2001 et 2002, il accueille les « 12 heures Panhard »[26], une course d'endurance pour voitures anciennes de la marque Panhard.Voiture de course propulsée à l'hydrogène, pendant un roulage sur le circuit de Lurcy-Lévis (2016)
- Le vélodrome : c'est l'un des plus anciens de France encore en activité. Créé en 1897 par la Société vélocipédique de Lurcy-Lévis (SVL) présidée par Gaston Montalescot, il bénéficie de subventions communales : l'entretien est assuré par les employés communaux ; un terrain communal, situé au champ de foire, lui est dévolu. Au début, la piste est en terre battue, longue de 250 m, large de 4 m, avec deux lignes droites et deux virages relevés à 40° permettant une vitesse de 50 km/h. Plus tard, les virages et les droites sont cimentés. Le succès est important et dès 1921 deux réunions annuelles se tiennent en mai et septembre[27]. Aujourd'hui, la piste est entièrement bétonnée.
- Plaque commémorative du vélodrome de Lurcy-Lévis.
- Une course de vélo en 2005.
- Le sportif derrière sa motocyclette (le lièvre).
- L’église Saint-Martin : église romane construite aux XIIe siècle et XIIIe siècle, remaniée à diverses époques, avec un chevet à plans tréflés qui constitue un ensemble sinon unique, du moins rare en France. Le chevet possède trois absides en demi-coupole de grandeur à peu près égale, groupées en trèfle. La nef semble de construction postérieure à celle du chevet ou a dû subir des modifications à une époque plus récente. La croisée du transept est couverte par une voûte à oculus du XIVe siècle, dont les arcs retombent sur les chapiteaux sculptés des demi-colonnes engagées des piles. Le chevet se compose de trois absides semi-circulaires, voûtées en cul-de-four, groupées en trèfle et donnant sur un carré voûté en berceau formant le chœur. L'abside orientale est décorée de cinq arcades supportées par des chapiteaux sculptés. Cette disposition de plan est une singularité, s'apparentant à certaines églises très anciennes de Rome, et interroge sur les influences subies par l'art roman en Bourbonnais. La porte d'entrée est remaniée au XVe siècle. L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1937[28]. Elle comprend un vitrail réalisé par Mansart, deux pietà, et une esquisse au fusain de Léon-François Bénonville, Jeanne d'Arc écoutant ses voix.La mairie et l'église Saint-Martin
- Le château de Lévis : demeure du XVIIe siècle édifiée à l'emplacement d'une ancienne forteresse, dite de Poligny. L'intérêt tient à la composition de l'ensemble : une grande cour précédant le château, des communs de chaque côté, deux pavillons d'entrée, une chapelle, le corps du château, un pont d'entrée au-dessus des douves sur plan semi-circulaire, ainsi que les plantations de tilleuls. Le château se compose d'un corps central flanqué de deux ailes. À l'intérieur, des cheminées d'époque et une tapisserie d'époque François Ier. Les communs comprennent un pigeonnier féodal. L'ensemble fait l’objet d’une inscription à l'inventaire des monuments historiques en 1945[29].Château de Lévis
- Le château de Béguin : ancien château fort remanié au XIXe siècle, en incorporant une tour d'un ancien manoir du XVe siècle. Y résida Pierre de Béguin qui, prieur, préside en 1489 la cérémonie d'investiture du duc Pierre II. En 1504, après l'assassinat du seigneur de Béguin, la terre est acquise par la famille de Lévis. Elle passe aux mains de la famille de Villars, puis revient en 1647 à la famille de Lévis. En 1834, la famille Thuret s'en porte acquéreur. Par alliance, elle échoit à la famille Fould en 1853.
- Le château de Neureux : c'est le plus ancien château de la commune, dont Guillaume d'Aubigny rendit aveu en 1301 ; sa famille le conserve jusqu'au XVIIe siècle et il passe ensuite de main en main jusqu'à ce que le roi le confisque en 1751-1752 et en fasse la résidence d'officiers des finances[30]. Ses domaines s'étendent jusqu'à Couleuvre. Château anglé de quatre tours à l'origine, et auquel il n'en reste que deux. Il est acquis par André de Sinéty en 1783 avec les terres qu'il réunit à son domaine. Victime en 2015 d'un incendie, le château est racheté par la famille d'Eddy Planckaert, qui le restaure afin d'y faire des chambres d'hôtes. Le château sert de décor pour des séries télévisées néerlandophones, Les Planckaerts et Les Planckies, diffusées sur la chaîne Vier, où l'on suit la famille lors de la restauration du château.Château de Neureux (au début du XXe siècle)
- L'aérodrome de Lurcy-Lévis, avec trois pistes (en herbe de 200 m, en herbe de 670 m, bitumée de 1 500 m), deux hangars et une station météoL'aérodrome est l'hôte d'un meeting aérien dès 1931.
- Street Art City : espace consacré à l'art urbain[31] installé dans les locaux d'un ancien centre de formation des PTT (ouverture en 2017)[32]. Street Art City réunit treize bâtiments, dont 22 000 m2 sont recouverts de fresques[31]. Dans cet espace sont aménagés « l'hôtel 128 », bâtiment désaffecté dans lequel chaque chambre est livrée à un street-artiste qui a pour consigne de la repeindre, en y intégrant son univers artistique, la galerie, l'atelier, où les visiteurs voient la préparation en amont des futures fresques, ainsi que la résidence des artistes[31]. Chaque année, pour environ 900 candidatures d'artistes, l'organisation de ce projet n'en retient que 80. En 2017, 15 000 personnes sont venues visiter Street Art City pour voir ces œuvres éphémères[33]. Des artistes du monde entier se succèdent pour enrichir cet espace consacré à l'art urbain[34].
- Le collège André-Boutry : créé en 1956 par Émile Maurice, il succède à un « Cours complémentaire » créé en 1936. 220 écoliers y sont répartis en onze classes, de la 6e à la 3e.
Festival
- Un festival de théâtre, Dans le jardin ou ailleurs, se tient à la fin du mois de juillet. En 2021, 7 spectacles y sont joués[35] ; en 2022, 7 spectacles également[36].
Personnalités liées à la commune
- Jacques Garcia, architecte et décorateur de renom ; aime à évoquer les vacances qu'il passait, enfant, dans la commune, où son grand-père était boulanger[37].
- Gabriel-Marie Lafond, dit capitaine Lafond de Lurcy, aventurier, écrivain, assureur et politicien, né à Lurcy-Lévis en 1801. Il participa avec Bolivar à l'insurrection contre l'Espagne[38].
- Balthazar Vinatier, né le à Lurcy-Lévis et mort en 1882, médecin à Lurcy-Lévy, député de l'Allier de 1881 à 1882
- Eddy Planckaert, coureur cycliste professionnel belge, propriétaire du château de Neureux
Folklore
En 2008, l'office du tourisme de Lurcy-Lévis a fait une liste de traditions du folklore lurcyquois[39] : légende des Crottes du marquis, légende de l'Orme à la toupie, légende de la Pierre noire des Avignons, légende de la Grande Jument blanche ou la Dame blanche du pont de l’Étau, légende de l'Acier de Fublène[40]…
- La légende des Crottes du marquis[13] veut que le marquis Charles Eugène de Lévis, devenu duc de Lévis, lieutenant des armées du roi et maréchal de camp, soit un homme imbu de son pouvoir et un amateur de truffes au chocolat. Un jour de chasse à cheval, il laisse tomber à terre un sac de ces friandises. Tandis que son palefrenier le ramasse pour le rendre au marquis, celui-ci le pousse du pied, en criant : « Comment oses-tu me donner ce qui a traîné par terre ? » Le palefrenier laisse échapper le sac et les boules de chocolat s'éparpillent dans le crottin de cheval et la menthe sauvage. Le marquis, méprisant, ricane : « Ramasse ces boules de chocolat et mange-les, manant que tu es ! » Et le pauvre homme de s'exécuter, sous les railleries : « Alors, c'est bon, les crottes de marquis ?» Mais l'histoire ne s'arrête pas là : la rumeur se répandit dans toute la campagne bourbonnaise que le jeune palefrenier, après avoir mangé « les crottes de marquis », avait acquis un allant et une vigueur que la gent féminine s'arrachait. Depuis trois siècles, on continue dans le Bourbonnais de s'offrir des chocolats pour Noël, sous l’appellation « crottes de marquis ».
- Le majestueux Orme de la toupie[41] a bien existé ; il avait vécu environ 260 ans quand il a été abattu en 1920. La légende veut qu'un jeune garçon nommé Pierre ait été amoureux de Marie. Pierre, fils de paysan, possédait pour tout bien un couteau avec lequel il sculptait des pièces de bois. Un jour, Marie lui demanda une toupie, une toupie comme celle des enfants du château, avec des couleurs. Pierre décida de la sculpter dans un "ormeau" qu'il avait vu au croisement de la route de Ferrière, sur la propriété du seigneur de Neureux. Par une nuit de printemps, il alla déraciner l'arbre, quand soudain le garde de la propriété le surprit et le fit détaler. Le garde replanta le frêle arbre. Des années plus tard, Pierre emmena Marie devant l'arbre resplendissant et lui murmura à l'oreille des mots d'amour, tant et tant que le cœur de Marie déborda et qu'elle prit la main de Pierre pour la reposer doucement sur son sein. Et c'est ainsi qu'il devint le plus riche marchand de toupies de la contrée. L'Orme de la toupie devint un véritable lieu de pèlerinage où les amoureux se promettaient un bel avenir. Un jour, le Conseil municipal voulut élargir le chemin communal. Il fallut abattre l'arbre légendaire, ce qui fut fait un matin de printemps. Le vieil arbre s'écrasa avec fracas. Les bûcherons remarquèrent que la sève s'écoulait lentement en forme de toupie et qu'à l'intérieur du tronc noueux on pouvait distinguer les initiales « P M ». Il y a quelques années, l'Amicale des collectionneurs et de la culture lurcyquoise (ACCLL) a replanté un orme route de Ferrière.
Héraldique
Blason | D'or aux trois chevrons de sable. |
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Détails | Ces armoiries sont celles de la maison de Lévis. |
Transports
Entre 1886 et 1949, la ligne de chemin de fer Saincoins–Lapeyrouse dessert Lurcy-Lévis.
La ligne d'autocar B03 relie Lurcy-Lévis à Moulins, en 1h15 environ[42].
Voir aussi
Bibliographie
- Régis Fourneris, Histoire de Lurcy-Lévy, 1898, réimpr. Éd. Lorisse, coll. « Le Livre d'histoire ». (ISBN 2-87760-138-2)
- Philippe Cachau, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778), thèse d'histoire de l'art soutenue à Paris I, 2004, t. I, p. 807-862 (Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, marquis de Lévy).
- Laurent Bourdier, Lurcy d'hier et d'aujourd'hui : les châteaux, Éd. des Cahiers bourbonnais, 1965, 283 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Lurcy-Lévis sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- amicale des Collectionneurs et de la culture locale Lurcyquoise[43]
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Édouard Fould (1834-1881), maire de Lurcy-Lévy, député de l'Allier de 1863 à 1868, neveu d'Achille Fould, ministre des finances
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/allier-03
- Géoportail (consulté le 22 mai 2017).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Laurent Bourdier, Lurcy-Lévis d'hier et d'aujourd'hui: Les châteaux, un chef-lieu de canton du Bourbonnais, FeniXX, (ISBN 978-2-307-25977-0, lire en ligne)
- René Germain, Châteaux, Fiefs, Mottes, Maisons fortes et Manoirs en Bourbonnais, Romagnat (63), éditions Gérard Tisserand, , 678 p. (ISBN 2-84494-199-0).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Le violon
- « La Légende des "Crottes du Marquis" » [archive],
- La Dame blanche du pont de l’Étau
- L'orme à la toupie
- « Lurcy-Lévis », sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Entreprises à Lurcy Levis (03320) », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le )
- « Impôts Lurcy Levis (03320) », sur www.journaldunet.com
- « Industrie - La machine à sabot Baudin - Lurcy-Lévis », sur www.petitfute.com
- Centre France, « Machines-outils - Baudin s’élève au sommet du verre plat », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
- Laurent Bourdier, Lurcy-Lévis d'hier et d'aujourd'hui: Les châteaux, un chef-lieu de canton du Bourbonnais, FeniXX, (ISBN 978-2-307-25977-0, lire en ligne)
- Site du Circuit de Lurcy-Lévis.
- « Vidéos », sur www.panhard-fcpl.org (consulté le )
- « Historique du Vélodrome de Lurcy Lévis », sur www.velodrome-lurcy.fr (consulté le )
- Notice no PA00093143, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00093142, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN 2-84494-199-0), p. 126-127.
- Site officiel de Street Art City (consulté le 22 avril 2018).
- « Le street art se met au vert dans l'Allier », sur La Montagne, .
- Odile Morain, « Street Art City : la "Villa Médicis des arts urbains" se trouve dans l'Allier », sur Culturebox, (consulté le ).
- « Street Art City : un ancien site industriel de l'Allier est devenu le paradis des graffeurs », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Dans le jardin ou ailleurs, festival de théâtre. Programme 2021 », sur danslejardinouailleurs.free.fr,
- « Dans le jardin ou ailleurs, festival de théâtre. Programme 2022 », sur danslejardinouailleurs.free.fr,
- Journal du Centre, 7 juin 2015.
- Capitaine Lafond, Voyages autour du monde.
- « Les légendes » [archive], sur office du tourisme de Lurcy-Lévis,
- « La légende de l'Acier de Fublène » [archive], sur Office du tourisme,
- « La légende de l'Orme à la toupie » [archive], sur Office du tourisme,
- « B03 : Lurcy-Lévis / Moulins | La Région vous transporte », sur www.laregionvoustransporte.fr (consulté le )
- « ACCL : culture locale et collections à Lurcy-Lévis », sur accl03.canalblog.com (consulté le )