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Yazour

Yazour (en arabe : ÙŠŰ§ŰČÙˆŰ±, en hĂ©breu : Ś™ŚŚ–Ś•Śš) Ă©tait une localitĂ© arabe palestinienne situĂ©e Ă  km Ă  l'est de Jaffa. Yazour est mentionnĂ© dans des textes assyriens du 7e siĂšcle av. J.-C.. Le site a Ă©tĂ© un lieu d'affrontements entre musulmans et croisĂ©s aux 12e et 13e siĂšcles.

Yazur
Maqam de Imam ÊżAli, transformĂ© en synagogue.
Nom local
(ar) ÙŠŰ§ŰČÙˆŰ±,
GĂ©ographie
Pays
Sous-district
Superficie
9,74 km2
Coordonnées
32° 02â€Č N, 34° 48â€Č E
DĂ©mographie
Population
4 030 hab. ()
Densité
413,7 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Localité disparue (d)
Histoire
Remplacé par
Dissolution
Localisation sur la carte de la Palestine mandataire
voir sur la carte de la Palestine mandataire

La localitĂ© arabe a Ă©tĂ© dĂ©peuplĂ©e et en grande partie dĂ©truite pendant la guerre civile de 1947–48 en Palestine mandataire. La ville israĂ©lienne d’Azor a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur ses terres.

Histoire

Antiquité

Un cimetiÚre datant de l'ùge du fer (XIIe siÚcle - IXe siÚcle av. J.-C.) et contenant une cinquantaine de tombes a été excavée sur le site de Yazour entre 1958-1960 par l'archéologue israélien Moshe Dothan, elles contiennent des poteries d'origine philistine[1]

Il est mentionné dans la traduction LXX (Septante) de la Bible (Josué 19:45)[1], ainsi que dans les annales du souverain assyrien Sennachérib (704 - 681 AEC) sous le nom d'Azuro[2].

Croisades

Vestiges du chùteau des Croisés.

Le gĂ©ographe arabe Yaqut al-Hamawi (1179-1229) dĂ©crit Yazour comme une petite localitĂ©[3] oĂč sont nĂ©s plusieurs personnages importants de la pĂ©riode fatimide, notamment Al-Hasan ibn Ali Al-Yazouri devenu un vizir fatimide en 1050[4].

Yazour est connue des CroisĂ©s sous le nom de Casel des plains ou Casel des bains. La localitĂ© est notamment citĂ©e Ă  plusieurs reprises dans L’Estoire de la guerre sainte du trouvĂšre Ambroise Ă  propos des affrontements entre croisĂ©s et musulmans pour le contrĂŽle de Jaffa entre et [5] - [6]. En , Saladin dĂ©molit les fortifications de Yazour mais celles-ci sont reconstruites le mois suivant par les CroisĂ©s[6]. Il semble que Richard CƓur de Lion ait utilisĂ© le Casel comme base au cours de ses nĂ©gociations avec Al-Adel en novembre de cette mĂȘme annĂ©e[6]. En , apĂšs une tentative frustrĂ©e de prise de contrĂŽle de Jaffa, Saladin ordonne la destruction de Yazour par ses sapeurs au cours de sa retraite vers Ramla. Il semble qu'aprĂšs cette date, la localitĂ© n'a plus eu de prĂ©sence croisĂ©e[6].

Un chapelain d'Azo Casel des Bains est énuméré dans la liste des témoins d'une charte de vente octroyée par Hugues d'Ibelin au Saint-Sépulcre en 1158. Les vestiges d'une église à Yazour sont signalées sur plusieurs siÚcles dans des récits de voyages, dans le journal en 1461, Dans le Voyage en Terre Sainte, du pÚre Dominique Borrely. en 1668[6]. Il n'existe plus de traces de cet édifice de nos jours[6].

PĂ©riode ottomane

Maqam de l'imam ÂŽAli, ca. 1887

Durant les premiers temps de la domination ottomane au Levant, les revenus du village de Yazour sont destinĂ©s Ă  un nouveau waqf. le Hasseki Sultan Imaret, une soupe populaire de JĂ©rusalem, fondĂ©e par Hasseki Hurrem Sultan (Roxelane), l'Ă©pouse de Suleiman le Magnifique[7]. En 1586, Jean Zuallart visite le maqam Imam ÂŽAli Ă  Yazour et le dĂ©crit ainsi: «... un peu plus loin se trouvait une mosquĂ©e carrĂ©e avec neuf petites coupoles. De l'autre cĂŽtĂ© de la route, il y a un puits ou une citerne. »[8] D'aprĂšs les archives fiscales ottomanes de 1596, Yazour est un village du nahiĂ© (sous-district) de Ramla, qui fait partie du sandjak de Gaza. Il est peuplĂ© de 50 mĂ©nages musulmans, soit environ 275 personnes. Les villageois payent une taxe d'imposition Ă  taux fixe de 33,3% sur leur produits agricoles, notamment le blĂ©, l’ orge, les fruits et le sĂ©same, ainsi que sur les caprins et les ruches ; un total de 19 250 akçe. Tous les revenus reviennent Ă  un waqf[9]. En 1602, Martinus Seusenius, un voyageur hollandais, dĂ©crivit le maqam Imam 'Ali comme une mosquĂ©e Ă  neuf coupoles, celle du milieu Ă©tant la plus haute[10].

Mustafa al-Bakri al-Siddiqi (1688-1748/9), un enseignant et voyageur syrien soufi qui se rend dans la région au cours de la premiÚre moitié du XVIIIe et Mustafa al-Dumyati (mort en 1764) rapportent avoir visité à Yazour le mausolée d'un sage qu'ils nomment Sayyiduna ("notre maßtre") Haydara[2]. Le village est cartographié sur la carte que Pierre Jacotin a compilé en 1799 dans le cadre de la lancée par Bonaparte, le toponyme est noté Jazour[11].

En 1863, Victor Guérin a visité la localité[12]. En 1870, Charles Netter de l'Alliance Israélite Universelle fonde l'école d'agriculture Mikvé-Israël au sud-est de Jaffa. Par le biais d'un firman du sultan ottoman, il reçoit une terre pour l'école, qui jusqu'alors avait été exploitée par les fellahins du village de Yazour. Dans une étude de la Palestine occidentale (1882), il est noté que "bien que la terre appartienne au gouvernement, les Fellahin, du fait d'un usage ancien, ont été amenés à la considérer virtuellement comme leur propre propriété et s'indignent de son occupation par des tiers " Les paysans deviennent donc des ennemis acharnés de l'école d'agriculture fondée par Netter[13].

À la fin de l'Ă©tĂ© 1870, le gouverneur de Damas se rend Ă  Jaffa, accompagnĂ© de Netter et de deux templiers, Hoffmann et Ernst Hardegg, il passe en chemin par Yazour : « Alors qu'il chevauchait entre la propriĂ©tĂ© de Natter et la ville, le wali fut assailli par des femmes et des hommes arabes qui le suppliaient, s'agrippant aux rĂȘnes de son mulet et Ă  son pantalon, de les aider Ă  recouvrer leurs droits, les Juifs Ă©taient en train de leur prendre leurs terres, puis ils pointĂšrent du doigt Natter, qui chevauchait aux cĂŽtĂ©s du Wali, criant « les Juifs, les Juifs ». Le Pacha, chevauchant de l’autre cĂŽtĂ©, demanda Ă  Ernst sa cravache et les chassa lui-mĂȘme[14]. » L’ enquĂȘte sur la Palestine occidentale rĂ©alisĂ©e par le Fonds d’ exploration de la Palestine a Ă©galement indiquĂ© qu’en 1882 les structures du village avaient Ă©tĂ© construites en brique d’ adobe avec des jardins et des puits dispersĂ©s, et que Yazour contenait un sanctuaire en forme de dĂŽme[15].

Mandat britannique

Yazour est divisĂ© en quatre quartiers, un pour chacun des clans y vivant. Les maisons sont de pierre ou en briques d’adobe et en paille. Chacune des maisons s'ouvre sur une cour commune ne comportant qu'une seule entrĂ©e. Le village compte deux Ă©coles Ă©lĂ©mentaires, une pour les garçons construite en 1920 et une autre pour les filles ouverte en 1933. L'Ă©cole de garçons occupe 27 dounams, elle est principalement destinĂ©e Ă  la formation des Ă©tudiants en agronomie. Elle dispose de son propre puits artĂ©sien. En 1947, 430 garçons et 160 filles sont inscrits dans ces Ă©coles. Les vestiges d'une ancienne Ă©glise datant des Croisades, construite par Richard CƓur de Lion en 1191, appelĂ©e Castel des Plaines, sont visibles sur une colline Ă  l'intĂ©rieur du village. L'Ă©glise des CroisĂ©s a Ă©tĂ© reconstruite pour servir de mosquĂ©e Ă  Yazour.

D'aprĂšs le recensement de Palestine de 1922 effectuĂ© par les autoritĂ©s du Mandat britannique, Yazour compte 1 284 habitants, tous musulmans[16] et 2 337 habitants rĂ©partis dans 419 logements selon le recensement de 1931[17].

Selon les statistiques de 1945, Yazour compte 4 030 habitants, principalement des Arabes musulmans, mais aussi une petite communautĂ© arabe chrĂ©tienne de vingt personnes[2]. L'agriculture constitue l'Ă©pine dorsale de l'Ă©conomie; en 1944, La culture et les plantations occupent 6 272 dounams, 1 441 dounams sont consacrĂ©s Ă  la cĂ©rĂ©aliculture. Les surfaces irriguĂ©es et les vergers occupent 1 689 dounams. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les villageois commencent Ă  Ă©lever des vaches Holstein et, en 1947, de nombreux puits artĂ©siens sont utilisĂ©s pour l'irrigation[2].

Guerre israélo-arabe de 1948

La situation de Yazour sur la route menant de JĂ©rusalem Ă  Jaffa en fait un point stratĂ©gique permettant notamment aux forces arabes locales de lancer des attaques contre les vĂ©hicules de la population juive transitant par cette route. MalgrĂ© l'opposition de la population de Yazour qui craint des reprĂ©sailles, le commandant local Hasan Salameh dĂ©cide de harceler les conducteurs juifs[18]. Le [18] l'Irgoun lance une bombe contre un cafĂ© de Yazour, ce qui fait de nombreuses victimes. Le mĂȘme jour, les villageois bloquent la route, attaquent un convois juif, tuent un conducteurs et blessent plusieurs hommes. Un autre convoi est attaquĂ© le , un conducteur de camion est tuĂ© et quatre autres conducteurs sont attaquĂ©s. L'Irgoun rĂ©plique immĂ©diatement en lançant des grenades vers un cafĂ© trĂšs frĂ©quentĂ© de Yazour[19] - [18]. Dans le mĂȘme temps, une unitĂ© du Palmah progressant dans les vergers situĂ©s entre la localitĂ© arabe et MikvĂ©-IsraĂ«l tire sur les vĂ©hicules arabes se dirigeant vers Jaffa[18]. L'armĂ©e britannique, afin de calmer les esprits, bloque la route entre les deux localitĂ© avec deux voitures blindĂ©es. Aref al-Aref rapporte que le , des troupes sionistes, dĂ©guisĂ©es en soldats britanniques lancent depuis la route principale plusieurs bombes dans un cafĂ©, tuant six villageois[19]. Le , deux convois juifs escortĂ©s sont de nouveau attaquĂ©s Ă  hauteur de Yazour[18]. Le journal Filastin rapporte que le , un autre groupe d'activistes sionistes a tentĂ© de faire sauter des maisons de village. Ce groupe est dĂ©couvert par les gardes du village et chassĂ©[2]. D'autres d'attaques ont lieu dĂ©but 1948[20] La plus importante survient le , Yazour et Abu Kabir sont attaquĂ©s au mortier et a la mitrailleuse. Plusieurs maisons de Yazour sont dĂ©truites[21] Des attaques suivent presque toutes les semaines, dont le . Ce jour-lĂ , les forces juives attaquent le village avec des chars et des vĂ©hicules blindĂ©s, dĂ©truisant la fabrique de glace, deux maisons et tuant un villageois et en blessant quatre autres[22] - [23].

Yazour est dĂ©peuplĂ© quelques semaines avant le dĂ©clenchement de la guerre arabo-israĂ©lienne de 1948 consĂ©cutif Ă  la dĂ©claration d'indĂ©pendance d'IsraĂ«l, lors de l'OpĂ©ration Hametz lancĂ©e par la Haganah le 28–. Cette opĂ©ration vise un groupe de villages Ă  l'est de Jaffa, dont Yazour. Selon les ordres prĂ©paratoires, l'objectif est "d'ouvrir la voie [aux forces juives] de Lydda". Bien qu'il n'y ait pas de mention explicite du sort Ă  rĂ©server aux villageois, l'ordre indique qu'il faut "nettoyer la rĂ©gion" [tihur hashetah][24]. L’ordre opĂ©rationnel final indique : "Les habitants civils des localitĂ©s conquises seront autorisĂ©s Ă  quitter les lieux aprĂšs la recherche d’armes." Les soldats reçoivent pour instruction de ne pas blesser les femmes et les enfants "dans la mesure du possible" et de ne pas piller les villages capturĂ©s[25].

Vestiges du village

Deux sanctuaires musulmans existent encore dans l'ancien village :

Le Maqam de l'imam ÂŽAli est construit en pierre et son toit est surmontĂ© d'un dĂŽme central est entourĂ© de neuf petites coupoles[22]. La sĂ©pulture de l’imam ÂŽAli, un cĂ©lĂšbre faiseur de miracles est rĂ©putĂ©e se situer dans une douzaine de lieux diffĂ©rents, mais selon Meron Benvenisti, 2000, elle se trouve bien Ă  Yazur. Le maqam abrite de nos jours la synagogue ShaÂŽarei Zion et un centre d'Ă©tudes juif[26].

  • Vues du maqam Imam 'Ali

La petite mosquĂ©e/lieu de pĂšlerinage situĂ© Ă  une cinquantaine de mĂštres du maqam Imam ÂŽAli, de l’autre cĂŽtĂ© de la route, dans le parc industriel de Holon[26]. s'appelle Cheikh al-Katanan. D'aprĂšs une inspection menĂ©e en 1991, il est construit sur un plan carrĂ© et comprend un dĂŽme de faible hauteur reposant sur un tambour octogonal. On entre dans le bĂątiment par une porte situĂ©e au milieu du cĂŽtĂ© nord. À l'intĂ©rieur, il y a des fenĂȘtres Ă  l'ouest et Ă  l'est, flanquĂ©es de niches. Au milieu du mur sud se trouve une niche peu profonde, dĂ©corĂ©e d’inscriptions peintes au hennĂ©[27].

  • Vues du maqam Sheikh al-Katanan

Un certain nombre d'autres structures et maisons sont également intactes; certaines sont utilisés, tandis que d'autres sont vacantes[22]. Il reste aussi deux ou trois pierres tombales brisées dans l'ancien cimetiÚre musulman voisin transformé en dépotoir[26].

Personnalités associées à Yazour

Références

  1. (en) David Ben-Shlomo, « The Cemetery of Azor and Early Iron Age Burial Practices », Levant, vol. 40, no 1,‎ , p. 29–54 (ISSN 0075-8914 et 1756-3801, DOI 10.1179/175638008X284161, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Khalidi 1992, p. 261
  3. le Strange, 1890, p. 553
  4. Khalidi 1992, p. 261
  5. Ambroise, L'Estoire de la Guerre sainte, Gaston, (lire en ligne)
  6. (en) Denys Pringle, The Churches of the Crusader Kingdom of Jerusalem : A Corpus : Volume 2, L-Z (excluding Tyre), Cambridge University Press, , 480 p. (ISBN 978-0-521-39037-8, lire en ligne), p. 377
  7. Singer, 2002, p. 50
  8. Zuallart, 1587, part III, p.112. Traduit et cité dans Petersen, 2001, p. 311
  9. HĂŒtteroth and Abdulfattah, 1977, p. 155. CitĂ© dans Khalidi 1992, p. 261
  10. Martinus Seusenius' reise in das Heilige Land i.j. 1602/03 Cité dans Petersen, 2001, p. 311
  11. Karmon, 1960, p. 171
  12. Guérin, 1868, pp. 26-29
  13. Conder and Kitchener, 1882, SWP II, pp. 256 f. Cité dans Schölch, 1993, p. 281.
  14. Die Warte, 29 septembre 1870, Cité dans Schölch, 1993, p. 281.
  15. Conder and Kitchener, 1882, SWP II, p. 258, Cité dans Khalidi, 1992, p. 261
  16. Barron, 1923, Table VII, Sub-district of Jaffa, p. 20
  17. Mills, 1932, p. 16
  18. (en) Uri Milstein, History of the War of Independence : The first month, University Press of America, , 384 p. (ISBN 978-0-7618-0721-6, lire en ligne), p. 115-117
  19. Filastin, 12.12.1947 and Aref, Cité dans Khalidi, 1992, p. 261
  20. Filastin, 09.01.1948 and 31.01.1948, Cité dans Khalidi, 1992, p. 261-2
  21. Filastin, 14.02.1948, Cité dans Khalidi, 1992, p. 261-2
  22. Filastin, 21.02.1948, Khalidi, 1992, p. 262
  23. Morris, 2008, p. 100
  24. HGS\Operations to Alexandroni, etc., "Orders for Operation "Hametz", 26 Apr. 1948. IDFA 6647\49\\15. Cité dans Morris, 2004, pp. 217, 286
  25. Operation Hametz HQ to Givati, etc., 27 Apr. 1948, 14:00 hours, IDFA 67\51\\677. See also Alexandroni to battalions, 27 Apr. 1948, IDFA 922\75\\949. Cité dans Morris, 2004, pp. 217, 286
  26. Benvenisti, 2000, p. 292
  27. Fisher et al. 1996. Cité dans Petersen, 2001, p. 312
  28. Farhad Daftary, Mediaeval Isma'ili history and thought, Cambridge University Press, , 350 p. (ISBN 978-0-521-00310-0, lire en ligne), p. 109

Bibliographie

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Liens externes

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