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Xi Andromedae

Xi Andromedae (ξ Andromedae / ξ And), également nommée Adhil, est une étoile géante de la constellation boréale d'Andromède. Elle est visible à l'Å“il nu et sa magnitude apparente est de 4,90[2]. D'après les mesures de sa parallaxe annuelle réalisées par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼223 a.l. (∼68,4 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −13 km/s[4].

ξ Andromedae
Adhil
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 22m 20,4201s[1]
Déclinaison +45° 31′ 43,596″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 4,90[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral K0-IIIb[3]
Indice U-B +0,98[2]
Indice B-V +1,08[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −12,97 ± 0,17 km/s[4]
Mouvement propre μα = +31,681 mas/a[1]
μδ = +9,024 mas/a[1]
Parallaxe 14,604 2 ± 0,102 8 mas[1]
Distance 68,473 Â± 0,482 pc (∼223 a.l.)[1]
Magnitude absolue +0,550[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,5 M☉[5]
Rayon 10 R☉[6]
Gravité de surface (log g) 2,8[6]
Luminosité 45,7 L☉[6]
Température 4 656 K[6]
Métallicité [Fe/H] = +0,03[6]
Rotation 0,0 km/s[6]

Autres désignations

Adhil, ξ And, 46 And (Flamsteed), HR 390, BD+44°287, HD 8207, HIP 6411, FK5 1035, SAO 37155[7]

Nomenclature

ξ Andromedae, latinisé Xi Andromedae, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 46 Andromedae[7].

Elle porte le nom traditionnel de Adhil[8], qui est dérivé de l'arabe الذيل, al-Dayl, signifiant « l’Extrémité de la traîne »[9]. Il a été formellement adopté par l'Union astronomique internationale le , dans le cadre de son groupe de travail sur les noms d'étoiles[10].

Propriétés

Xi Andromedae est une étoile géante de type spectral K0-IIIb[3] d'une température de surface de 4 656 K[6]. Il s'agit d'une étoile du red clump, qui génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son cÅ“ur, et qui est déjà passée par la phase de la branche des géantes rouges de son évolution[5]. Sa masse est 2,5 fois plus grande que la masse solaire[5] et son rayon est dix fois plus grand que celui du Soleil[6]. Xi Andromedae est environ 46 fois plus lumineuse que le Soleil[6]. Elle ne présente pas de vitesse de rotation projetée mesurable[6], mais cela pourrait simplement signifier que le pôle de rotation de l'étoile est orienté dans la direction générale de la Terre.

Notes et références

  1. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  5. (en) T. V. Mishenina et al., « Elemental abundances in the atmosphere of clump giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 456, no 3,‎ , p. 1109–1120 (DOI 10.1051/0004-6361:20065141, Bibcode 2006A&A...456.1109M, arXiv astro-ph/0605615)
  6. (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. (en) * ksi And -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. N. D. Kostjuk, « HD-DM-GC-HR-HIP-Bayer-Flamsteed Cross Index », Centre de données astronomiques de Strasbourg, (consulté le )
  9. « Étymologie des noms arabes d'étoiles », sur selefa.asso.fr, Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises & Arabes (consulté le ), p. 2
  10. « Comment sont nommées les étoiles? », sur IAU.org, UAI (consulté le )

Lien externe

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